Quelle sont les applications que j'utilise sur mon mac, et quels sont les équivalent sur linux ?
Petite réflexions à propos de mes habitudes, est ce que sponsoriser Apple et son modèle de logiciel fermé est toujours valable... ou est ce que je m'y retrouverai tout aussi bien voir mieux sur un linux ?
Liste des applications que j'utilise régulièrement sur mac
Mail avec Growl
Safari
Firefox
netNewswire => remplacé par google reader
RSS Menu avec Growl
TextMate
iTunes (avec podcast)
Adium
Carnet d'adresse (communicant avec adium et mail)
Terminal
Aperçu (pour faire des crops sans perte de métadonnée et lire des pdf)
antidote
omnigraffle
last.fm
téléchargement quotidien de l'express et du temps en pdf
GraphicConverter pour taguer les photos en IPTC
Picasa pour sauvegarder mes photos sur mon compte picasaweb
pdfLab pour refaire des pdf => ne fonctionne plus sur snow leopard. Aperçu fait une partie (recomposition d'ordre des pages.)
yourSQL pour avoir une petite interface sympa pour utiliser le mysql local => marche plus dans snow léopard. Donc j'utilise Sequel Pro
cyberduck FTP
Colloquy IRC
Doubletake pour faire des panoramas facilement.
exif... exiftool, jpegtran, imagemagick
GPSbabel
VLC (lire du wma ?)
google earth
Graphviz (lire des graphe .dot)
iCal
inkscape
josm
MacOsaiX
mencoder
miro
photomatix... ou de quoi faire de la photo HDR
realplayer pour relire les vieux truc !? (faudrait le convertir)
roméo pour piloter le mac avec le téléphone via bluetooth
silverkeeper... (ou un outils de sauvegarde)
stellarium
sequel
bureau à distance windows ?
transfert d'image (rotation de images ?)
zattoo
piloter la borne airport de la maison ?
gimpshop
correcteur orthographique dans les textarea des navigateurs web ?
iTunes => SongBird (avec le plugin last.fm intégré ! Ne lit du aac que sur mac.. donc convertir les fichiers. Gère l'iPod) ,rhythmbox
doubleTake => voir ce qui se fait: http://www.panophoto.org/forums/viewtopic.php?f=71&p=9894 et http://www.pervasive-network.org/SPIP/Creer-un-panorama-sous-GNU-Linux Il existe aussi autopano pro.
A l'origine de l'informatique, un ordinateur n'était qu'une grosse machine à calculer capable de faire très vite des calculs simples.
A chaque utilisation de la machine, on écrivait le logiciel qui allait avec.
La philosophie était simple: Pour utiliser un ordinateur, il fallait savoir programmer !
Il y avait très peu d'ordinateur pour beaucoup de monde.
Puis, le système d'exploitation est arrivé. Un programme qui reste toujours sur la machine est chargé de gérer les entrées/sorties de donnée, les périphériques, la mémoire etc… En bref, c'est un programme qui permet à l'utilisateur de ne plus avoir à se préoccuper de la machine, il ne doit plus se préoccuper que de son propre programme.
Ensuite, on a perfectionné le système d'exploitation pour lui permettre de faire croire à l'utilisateur que plusieurs programmes peuvent être utilisés en même temps.
Par manque d'ordinateurs, on a aussi permis au système d'exploitation de gérer plusieurs utilisateurs.
Nous avons donc plusieurs utilisateurs qui utilisent plusieurs programmes sur une seule machine.
Ensuite, la micro-informatique est née.
Le prix des ordinateurs a chuté, un ordinateur est devenu une machine abordable pour un particulier.
Le système d'exploitation capable de gérer plusieurs utilisateurs est tombé dans la désuétude. l'ère de l'ordinateur personnel est arrivée, l'ère du PC (Personal Computer).
Les systèmes d'exploitation habituels ont été abandonnés au profit d'autres.
Un certain Bill Gates à très bien compris la chose et a réussi à imposer "son" système comme système de référence.
Il avait compris que le logiciel allait prendre le dessus sur le matériel. Fait auquel les gens de chez IBM ne croyaient pas.
Dans les années suivantes, les systèmes d'exploitation destinés à des ordinateurs personnels, n'ont fait que de grandir et d'intégrer de plus en plus de fonctions.
Maintenant, pour être un utilisateur, il n'est de loin plus nécessaire de savoir programmer.
Puis, est arrivé le World Wide Web. Premier service internet à dépasser le cercle des initiés aux réseaux informatiques.
De l'information en provenance du monde entier est disponible dans le foyer de chacun via un navigateur Web.
Les systèmes d'exploitations ré-intégrent les fonctionnalités réseaux qui avaient été abandonnées avec l'arrivée du PC.
Les applications en réseau deviennent de plus en plus nombreuse, les gens se "connectent".
Une refonte des systèmes d'exploitation de PC est observée.
De fonctionnalité annexe en option, les piles de protocoles réseau deviennent des fonctions de base intégrées dans les noyaux.
Le concept de multi-utilisateurs revient. Cependant, il n'est plus utilisé pour partager une même machine. Il est plutôt utilisé pour partager des données réparties sur plusieurs machines.
Le web est devenu plus qu'une source d'information statique. Le web, (ou plutôt le couple HTML navigateur web) est devenu le premier système d'interface graphique universel.
Le commerce électronique est lancé, toutes les entreprises utilisent des portails web pour partager les données et faire leur gestion d'entreprise.
En plus de sa mission de mise à disposition d'informations, le web est bricolé pour fournir des services.
Parallèlement à toute cette évolution de l'informatique, la téléphonie à aussi évoluée. On est passé de l'ère du téléphone fixe à l'ère du téléphone mobile.
Téléphoner, ce qui ne se faisait que depuis un endroit précis est fait depuis partout. Les gens sont mobiles. Il communiquent plus. Ils sont en réseau.
La téléphonique est en voie d'être fusionnée avec le monde des réseaux informatique. Les mêmes services sont proposés via une plateforme ou l'autre.
La parole n'est plus le seul service proposé par les opérateurs de téléphonie. le transfert de données prend de l'ampleur. Le téléphone se rapproche de l'ordinateur.
Au début de l'informatique nous avons donc une seule machine partagée pour beaucoup de monde.
Ensuite, nous avons le boum de l'informatique avec le PC. Nous avons une machine par personne.
Puis le nombre de machine augmente encore, chaque appareil ménager a son microprocesseur. Les fonctionnalités réseau se développent de plus en plus.
Et nous passons du présent à une projection dans l'avenir…
… Dans l'avenir, il se pourrait que le nombre de machine dépassent le nombre d'utilisateurs. Mais que paradoxalement, le nombre d'utilisateurs par machine augmente aussi énormément !
L'avenir est à l'informatique des services. Chaque machine propose un service à une énorme communauté d'utilisateurs.
Chaque utilisateur compose son application comme il l'entend avec des services qui lui sont disponibles via un réseau informatique.
Actuellement, les applications sont figées, elle fonctionnent sur une seule machine. Eventuellement, elles utilisent une connexion réseau pour aller chercher des informations ailleurs. Tout au plus, une application est capable de se mettre à jour via un réseau.
A l'avenir, une application sera dynamique. Une application sera un assemblage de diverses fonctions. Une application pourra mettre ensemble et faire des corrélations entre des fonctions qui n'aurons pas du tout été prévues pour être reliées. Les possibilités de créer d'autres macro-fonctions sont colossales.
Un service peut non seulement être une "brique" informatique et faire du traitement d'information comme c'est le propre de l'informatique. Mais un service, peut également être un objet; Un objet tel qu'une télévision, un frigo, une lampe, un chauffage, une radio, un store, un aspirateur, une caméra, etc …
Un service/objet est donc également une entité physique qui a un état et qui est capable de réaliser des actions.
Dans le modèle classique de l'informatique, un ordinateur ne communique qu'avec très peu d'objets physiques. Ce sont en général ce que l'on appel des périphériques et qui sont l'écran (quoi que presque assimilé à l'ordinateur), l'imprimante, le scanner, l'appareil photo, etc … Et j'ai fait le tour des plus courants. Dans la philosophie chère à Apple fabriquant de matériel et logiciel, un Mac est selon leur slogan "un hub numérique…".
Cela signifie que pour les gens de chez Apple, un ordinateur est la pièce maîtresse du puzzle. Que c'est la seule pièces capable de faire communiquer toutes les autres ensemble. l'appareil photo ne peu communiquer avec l'imprimante, que si un ordinateur est présent !
Dans le modèle de l'informatique des services, il n'y a pas de service "maître". Nous avons affaire à une véritable démocratie de l'informatique.
Il y a une foule de services en tout genre qui communique directement entre eux.
Ce modèle permet de créer des programmes/services qui sont très simples, fiables et que l'on peu tester de manière efficace. Au contraire d'un programme qui est sensé savoir tout faire et qui est de par ce fait très complexe, difficile à tester et donc peu fiable !
Le modèle de l'informatique des services permet un niveau d'abstraction supplémentaire du modèle objet.
Avec un système d'exploitation, on à fait abstraction du matériel. Avec un réseau informatique on fait abstraction de la localisation d'une ressource.
Avec un modèle de service, on fait abstraction du système d'exploitation et du réseau. Donc la seule préoccupation de l'utilisateur est de mettre ensemble les bons services pour arriver à ses fins.
Le défi actuel des programmeurs est donc de concevoir l'architecture informatique capable de rechercher et d'utiliser des services.
Actuellement il en existe quelques protocoles et architectures qui vont dans ce sens. Il y a entre autre UPNP qui fait partie de Windows XP et qui est donc en position de force. Mais l'architecture qui va le plus dans le sens de l'informatique des services est JINI basée sur le langage Java.
Cette architecture repose entre autres services, sur un service d'un type particulier, c'est le service de recherche. c'est la porte d'entrée d'une fédération de services. c'est l'équivalent du moteur de recherche web qui nous permet de trouver la page web qui nous intéresse. Sans moteur de recherche, le web ne serait pas autant attractif pour faire des recherches d'information.
Le service de recherche jini est donc le moteur de recherche de services. Ce service peut être localisé à une adresse internet connue, ou être recherché par le client via une requête multicast.
Il est donc possible de penser pouvoir utiliser des services de manière contextuelle lorsqu'ils sont dans un environnement proche. Ou alors, il est possible d'utiliser des services très lointains, mais dont on connait l'adresse du service de recherche dans lequel ils sont enregistrés.
Par exemple, les services permettant de télécommander votre TV, ou d'allumer la lampe du salon, sont des services utiles principalement lorsque l'utilisateur est dans l'environnement proche de l'objet physique. Ce sont des services contextuels.
En revanche, donner à manger aux poissons lorsque l'on est en vacances, ou allumer le chauffage à distance dans son chalet de montagne sont des services distants enregistrés dans un service de recherche qui n'est probablement pas physiquement le service le plus proche de l'utilisateur.
L'utilisateur, indiquera donc probablement l'adresse du service de recherche de sa maison ou de sons chalet.
Mais ne fera pas le recherche du service de recherche le plus proche.
La recherche et la normalisation du service étant prise en compte par l'architecture, il reste au programmeur de concevoir une méthode, ou une sorte de navigateur de service (à l'instar su navigateur web) pour utiliser des services et éventuellement les assembler pour en faire des macro-services.
En bref, il faut concevoir une sorte de "système d'exploitation" de services pour faire croire à l'utilisateur que son application n'est qu'un seul bloc, alors que c'est une multitude de blocs disséminés dans les endroits les plus divers de quatre coins de la terre.
Depuis très longtemps, tout le monde est habitué à coupler la matière et l'information.
Dans le commerce, on paye l'information en payant le support de celle-ci.
En achetant un livre on paye l'auteur du livre en achetant le papier sur lequel le livre est imprimé.
Nous entrons actuellement dans l'ère de l'information. l'information voyage sans support, elle est copiée d'une mémoire à une autre, d'un support à un autre.
Cette nature même de l'information qui n'est plus liée à un support est incompatible avec le commerce comme nous le concevons.
Il est tellement facile de copier de l'information que celle-ci voyage totalement hors contrôle de toute les institutions commerciales qui avaient pour but de faire de l'argent sur la distribution de l'information.
Les maisons de disque ont terriblement peur de l'échange de musique sur internet. Elles sont court-circuitées, inutiles.
Les responsables de ce genre d'entreprise cherchent à diaboliser les échanges sur internet pour essayer de maintenir leur emprise sur l'échange d'information.
Mais ils ne sont pas sur le bon chemin, il n'ont pas encore compris que leur rôle n'est plus le même qu'autrefois. Il n'est pas possible de lutter contre la diffusion de l'information.
Les maisons de disque doivent retrouver un rôle qu'elles sont seules à pouvoir offrir si elle veulent survivre. Ce n'est pas à coup d'interdiction et de procès contre le monde entier que le problème de l'échange de musique se résoudra.
c'est le même problème que le petit paysan fasse à la ferme industrielle. Le seul moyen qu'a le paysan c'est d'offrir une plus value justifiable sur ces produits. En faisant des produits biologique par exemples.
La maison de disque doit mettre une plus value sur la musique qu'elle vend. une plus value que les autres ne sont pas capable de faire, une plus value que fera préférer au consommateur le distribution par une maison de disque.
Cependant dans tout cela, la maison de disque, au même titre qu'un éditeur de livre, n'est que le moyen qu'a un artiste, un auteur, de se faire connaître de son public.
La maison de disque ou d'édition était le moyen presque obligatoire pour un artiste de faire connaître son oeuvre, de pouvoir la mettre à disposition de son public.
Toutefois depuis l'avènement de l'Internet, les artistes ont un média qui à un potentiel de diffusion énorme. Je dis bien potentiel, car un petit site web parmi des milliards passe plus inaperçu qu'une aiguille dans une botte de paille.
s'il n'est toujours pas facile de sortir du lot pour se faire connaître sur internet, en revanche, une fois connu la diffusion de l'artiste au consommateur est très facile et efficace.
Le rôle d'une maison de disque pourrait donc être uniquement de faire connaître un artiste, mais pas de distribuer la musique de ce dernier.
Tout ceci semble être formidable, obtenir de la musique directement en copiant le fichier originale sur le site web d'un artiste. Et si l'on désir l'avoir sur un CD, des magasins gravent des CD à moindre prix à partir du fichier original télécharger sur le site.
Oui, tout ceci semble parfais, mais là ou le bas blesse, c'est toujours au moment de la rémunération de l'artiste.
En effet, l'artiste met à disposition un exemplaire de son oeuvre, il peut encore relativement facilement se faire rémunérer pour les copies téléchargée de chez lui, mais une copie étant le clone parfait de l'original, on peut également refaire une copie à partir d'une autre copie qui est totalement hors de contrôle de l'artiste.
l'ancien système de rémunération par le contrôle totale de la source ne fonctionne plus du tout avec un système de distribution réparti.
Le moyen de rémunération est centralisé et ne s'applique pas a un système de distribution réparti.
Mais peut on faire un moyen de rémunération réparti ?
Bonne question ?
c'est la réponse à cette question qui permettra de résoudre le problème de la distribution d'information du futur.
On remarque dans ce système que ce n'est pas la technique, la technologie, ou les artistes qui posent problème, mais c'est le système capitaliste en lui même qui n'est pas adapté à l'ère de l'information.
Dans une réflexion précédente, je décris l'origine de l'argent. l'argent à été conçu pour échanger des objets, des valeurs matérielles uniques, ou des copies non parfaites.
Le système capitaliste est conçu dans le but de réguler l'échange de valeur. La valeur est souvent définie en fonction de l'offre ou de la demande. l'offre ou la demande est fonction de la rareté de l'objet en question.
Un bijou unique en or et rubis, matériaux plus rares que de vulgaires cailloux, aura beaucoup de valeur.
Cependant, si ce bijou peut être copié parfaitement à l'infini, il perd toute sa valeur.
c'est ce que l'on commence à découvrir avec l'ère de l'information, un morceau de musique ou un texte peuvent être copié à l'infini, ils n'ont donc pas de véritable valeur "matérielle", ce n'est qu'un assemblage de données.
Si nous disposions tous d'un synthétiseur universel, un appareil capable de nous fabriquer absolument tout ce que nous voulons, le commerce n'est plus utile du tout, il n'a plus aucun sens.
Le commerçant est un intermédiaire qui permet à un producteur de fournir un produit à un consommateur. Pour ce service, le commerçant prend une petite marge sur les prix.
Si un synthétiseur universel voit le jour, il sera tellement facile de mettre en relation le producteur et le consommateur, que le commerce ne sert à rien.
Le capitalisme et le commerce sont donc des systèmes qui sont adaptés à l'échange de produit, et non à l'échange d'information.
Le capitalisme fait donc partie de l'ère industrielle, de l'ère du matérialisme. Et maintenant dans l'ère de l'information, on tente d'appliquer ce même capitalisme dans le but d'échanger de l'information.
On tente d'utiliser un système d'échange adapté aux valeurs matérielles pour échanger des valeurs immatérielles.
Le défi de l'entrée dans l'ère de l'information, est de trouver le moyen de l'échanger de manière à contenter tout le monde, de manière à ne défavoriser personne.
Cela fait maintenant un moment que je parle de l'ère de l'information. Mais, qu'est ce vraiment que l'ère de l'information ?
Comment peut on dire que l'on entre dans cette ère ?
qu'est ce qui changera par rapport à maintenant ?
Il y a principalement deux domaines actuellement qui sont en plein dans le passage de l'ère matérialiste à l'ère de l'information, ce sont l'informatique, et la biologie.
Ce sont deux domaines assez lointain, mais aussi très proche qui en s'aidant mutuellement ont évolué de manière très significative ces 50 dernières années.
Il y a 50 ans on découvrait l'ADN, le code source de la vie, le support d'information de base qui décrit complétement un organisme vivant.
Il y a 50 ans on construisait les premiers ordinateurs, machine capable de traiter de l'information.
Depuis lors, on modifie de l'information dans le code source de la vie, on crée ainsi des formes de vie nouvelles avec des propriétés particulières.
On clone des animaux, des plantes, on fait des copies. La copie sonne le glas du commerce de valeurs matérielles.
Dans l'informatique, c'est la partie logicielle qui détient toute (ou presque) la valeur ajoutée. Une machine permettant de faire tourner des logiciels ne coûtent presque plus rien par rapport au logiciel.
C'est sur cette prémonition qu'un certain Bill Gates à réussi à piéger IBM. Le petit David a forcé le géant Goliath IBM à se rendre dépendant d'une seule entreprise pour se fournir en système d'exploitation.
Le logiciel est facilement copiable, le matériel non.
l'ordinateur est un exemple bien contradictoire d'un mélange de deux ères. l'ère industrielle qui a conçu et vendu la machine, le matériel. Et l'ère de l'information qui "exploite" le matériel, qui permet une richesse de possibilités quasi infinie. Le logiciel est beaucoup plus souple que le matériel.
Le matériel n'est pas "pirater", il est vendu normalement sans problèmes dans un système commercial classique.
Toutefois, le logiciel, lui souffre du piratage, et de la copie illégale, on essaie de nouveau d'appliquer un modèle commercial classique à une technologie qui n'est que de l'information.
Le problème, ici, se situe sur le fait que des gens doivent échanger de l'immatériel pour obtenir du matériel. En d'autres terme, des gens doivent manger en vendant du logiciel.
Les informaticiens sont à cheval sur deux ères, et ils en payent les frais.
l'ère de l'information est une ère de liberté, une ère ou la production est libre, il n'y a pas de pénurie, tout est copiable, personne ne manque de rien, tout le monde à tout.
Mais actuellement, tout nos bien sont encore majoritairement des bien matériels, des bien que l'on échange à un prix.
Comment faire pour vivre de la conception artistique, de l'informatique logicielle ou du développement de nouvelles combinaisons d'ADN ?
Il faut redéfinir un modèle d'échange d'informations plus juste pour tout le monde. Une nouvelle forme de société, où l'on puisse trouver le moyen d'échanger des valeurs matérielle avec des valeurs immatérielles.
Il devient urgent de trouver ce moyen. Actuellement, les office de brevets, ne savent trop que faire en ce qui concerne les sciences de la vie. Permettre de breveter des nouvelles combinaison ADN ou empêcher purement et simplement toute emprise propriétaire sur la vie ?
On remarque également l'entrée dans l'ère de l'information par la proportion d'entreprise dans le domaine tertiaire.
Le nombre d'entreprises qui commercent des services et non plus des biens. La matière première n'intéresse plus, les prix dépendent trop de la matière elle même. Les coût de production sont incompressibles, la main d'oeuvre coûte de plus en plus cher.
Le service est une branche dans laquelle, une entreprise disposant de peu de moyen peut gagner beaucoup d'argent.
Mais quels sont ces services ?
C'est souvent en relation avec de l'information, c'est un tri de l'information pour en retirer des conclusions, des tendance (data mining).
C'est de la publicité, pour promouvoir un produit, des banques pour mémoriser les informations de la richesse des clients de la banque, des assurances pour évaluer des risques sur la base d'informations, des opérateurs de télécommunication qui font payer une dîme pour toute information passant entre ses mains. Ce sont des chaînes de télévision et de radio, des journaux qui présentent sous une forme ou sous une autre la même information, etc…
Ces services que je viens de décrire sont des services qui jouent avec la dimension temporelle, il jouent sur des prévisions, du rêve, des probabilités.
Ils mémorisent un état unique de l'information. c'est justement par cette mémorisation, en créant l'unicité de l'information que ces services de l'ère de l'information survivent et peuvent s'échanger dans l'ère industrielle, l'ère du matériel de l'unique.
Mais un programme informatique ou une combinaison d'ADN est durable. Cet assemblage d'information n'est pas périmé rapidement, n'est pas fonction du moment, c'est un pur assemblage d'information.
Le modèle classique du commerce n'est donc pas applicable dans ce cas. Il faut trouver une autre modèle d'échange, il faut repenser notre société capitaliste.
L'ère de l'information va profondément marquer le fonctionnement de notre société.