Idées pour une plateforme de jeu sur le web

plateforme de jeu sur le web

Dans les jeux web classiques, qu'est ce qui fait leur succès ?

ogame

  • on peut presque tout le temps faire qq chose.
  • on peut jouer 2 minutes par jour comme 12h par jour.
  • grouper les joueurs par alliance.
  • auto-organisation des alliances.

Exolandia

  • principe d'élection qui permet d'impliquer les joueurs dans la direction que prend le jeu.
  • à chaque niveau des objectifs différents.

La ferme à dd

  • il est possible d'inventer des recettes à partir d'aliments de base.
  • application flash jolie... mais aussi un point négatif, car lente et pas d'onglet... donc très linéaire.
  • grand nombre d'objet à échanger.

Grand principe

  • partager
  • accumuler
  • prendre un rôle
  • créer
  • prendre du pouvoir
  • avoir de la reconnaissance

(pyramide de maslow ?)

Architecture répartie

Un moteur de jeu n'est pas tout seul, n'importe qui doit pouvoir mettre en place un serveur de jeu et s'interconnecter avec d'autres qu'il connaît ! Les villages d'exolandia peuvent être autant de serveurs différents. Seule une API de communication est définie. Cette communication se fait via des services web. Des flux rss (pour le mail entre joueur par exemple.) La frontière entre le jeu et le dehors du jeu doit être la plus fine possible. Il ne sert à rien de re-développer tout et n'importe quoi ! Les utilisateurs veulent partager des images... et bien rendre le jeu compatible avec Flickr.

compter sur les joueurs pour faire le jeu

Le plus dur dans un jeu, surtout s'il prend de l'ampleur, c'est de suivre le développement, de réparer les bug et de répondre aux questions des joueurs.

Comme pour un forum, il faut mettre en place des modérateurs et des administrateurs qui font régner l'ordre ! (ou l'anarchie !) Il faut que le jeu s'auto-équilibre pour qu'il soit viable et intéressant.

Le mieux c'est de permettre aux joueurs de créer les règles du monde dans lequel ils veulent vivre. Donc le plus adapté, c'est un genre de Nomic. Mais pour maintenir la cohésion entre les différents serveurs de jeu / mondes, il faut définir quelques règles de base qui sont immuables. Avec une telle approche du jeu, celui-ci peut être radicalement différent d'un monde à l'autre, mais théoriquement un joueur d'un monde doit pouvoir interagir avec un autre monde.

Selon le principe du Nomic, à la base, un monde est régit par très peu de règles, Puis le tout se complexifie. Les règles peuvent aboutir à un monde démocratique ou alors l'opposé, un monde régit par une dictature. Ou alors, c'est un intermédiaire comme une république.

Le plus dur va être de techniquement créer un système qui permet de suivre les règles mise par les joueurs. Pour cela, le mieux c'est de créer un wiki pour indiquer les règles au format texte... et ensuite, les joueurs peuvent faire correspondre les règles avec des droits ou des restrictions dans le jeux.

implémentation

Il faut concevoir le système de façon souple. principalement jouer sur quelques concepts de base comme:

  • les variables. Une variable est un moyen de mémoriser une valeur. Une valeur est soit juste une valeur simple, ou une valeur composée avec une requête.
  • les groupes, permet de faire des structure de donnée complexe comme des listes, des tableaux ou des arbres.
  • les règles, c'est une contrainte imposée à l'écriture ou la modification de donnée.
  • les objectifs... donner une liste de variable et une liste des états souhaités. L'objectif est atteint lorsque toutes les variables sont des les états souhaités.
  • les objets. Ce sont des groupes de type spéciaux qui sont des agrégats de variables.
  • les éléments. Ce sont des éléments comme un article, ou une image qui ont leur propre fichier d'ajout / modification.
  • les personnages / joueurs
  • les niveaux / objectifs (une partie va être commune à tous les joueur et une autre seulement à certain monde.)

Chaque niveau correspond à des objectifs à atteindre.

Mettre à disposition des joueur certains outils. Par exemple:

  • générateur aléatoire de choix.
  • système de vote.
  • horloge.
  • système de création de groupe (associations)
  • système d'attribution de tâche ou droit à des groupes. (un groupe peut être une personne seule.)
  • place de marché, d'échange.
  • un gestionnaire des outils disponibles.
  • espace personnel bloc note.
  • courrier avec d'autres utilisateurs
  • lister les utilisateurs (d'ici et d'ailleurs)
  • importer / ou copier (suivant leur nature) des objets provenant d'autre monde.
  • un système de comparaison entre les joueurs. (les gens adorent faire des comparaisons entre eux. ça crée de l'information)

Chaque joueur doit être capable de proposer des nouveaux objets. Il ne peut peut être pas les posséder, mais d'autres les utiliser. (réfléchir au sujet de la propriété intellectuelle des objets)

Règles immuables et pré-requis d'interopérabilité.

  • un joueur doit pouvoir vivre dans n'importe quel monde.
  • il y a une unité de base qui est commune pour tous. (énergie, information, etc..)
  • des objets doivent pouvoir être reconnu dans tous les mondes. (mais si dans certains monde, ils sont interdit de possession.)
  • le temps est identique.
  • chaque joueur est en droit de proposer des objets.

Unicité ?

Le monde industriel, énergétique, commerçant, est basé sur le principe de l'unicité. Tout est personnalisé dans cette société, tout est unique et pour cela on fiche les gens, on donne une identité, un numéro.

Faut il faire de même dans la conception de base d'une plateforme de jeu ? Est ce que chaque joueur doit être unique ?

Comment fait on avec les système de vote ? Qui ou quoi à le droit de vote ?

Le droit de vote dépend encore des règles en vigeur. Mais dans la mesure où l'on part du principe qu'un joueur est une entité unique. (on se fiche de savoir si c'est un multicompte ou pas.) Il faut rendre le vote unique. Pour ce faire il faut prendre le contexte du joueur, du vote concerné, et du calendrier. On passe tout ceci à la moulinette md5 et ainsi on obtient un moyen sûr de vérifier que le vote et unique.

Paradigmes principaux à implémenter

  • Les variables
  • Les groupes (avec héritage d'une propriété)
  • Les états
  • Les règles

C'est un peu les concepts minimaux dont il faut disposer pour faire un jeu de Nomic, donc les concepts principaux pour faire le moteur de n'importe quel jeu. (Hormis peut être la partie graphisme)

En fait ces principes sont également très semblables à ce que l'on trouve dans une base de données. Les données, les triggers, les contraintes d'intégrité !

Les variables

Les variables servent à mémoriser une information. C'est l'unité de base de stockage d'information. (bien qu'elle soit remplie d'unité d'information plus petites.)

Les groupes

Les groupent permettent de faire des associations entre des objets. Les groupes permettent de composer des objets complexes à partir de variables. Les groupent via la propriété d'héritage permettent de propager des informations à tout un groupe. Par exemple, voir le système de gestion des permissions de ce wiki.

Les états

Les états sont des états (!) précis de variables. Pour un jeu, un état peut être utilisé comme objectif, comme but. Un état est une généralisation d'un objectif, car un objectif est toujours une entité atomique, l'objectif est atteint ou non. L'état comporte des nuances. Un objectif a toujours une connotation positive, alors qu'un état peu aussi représenter une étape plus négative.

L'utilisation la plus courante va être de définir un état et de tester si l'état est vrai ou non. Donc si l'objectif est atteint ou non.

Les règles

Les règles sont des contraintes que l'on applique aux données. Les règles peuvent être des liens entre des variables et des états. Lors de chaque accès à une variable les règles sont vérifiées.

Il y a deux sortes de règles.

  • les règles qui gèrent l'accès aux variables. Ex: A est accessible seulement si a+b > 3
  • Les règles qui mettent à jour les variables après une modification. Ex: A = b + 2.. donc si je modifie b, va modifier A.

Ces deux sortent sont un peu des contraintes et des trigger ou écouteur.

Question pratique sur l'implémentation

Règles

Sous quelle forme stocker une règle ? Concrètement une règle c'est quoi ?

Dans un firewall, on rencontre des règles, pour ce genre d'activité c'est presque un langage verbeux qui est utilisé. Ci-dessus j'ai montré un exemple de règle avec un langage mathématique. Bref, que faire ? Pour éviter de se limiter, c'est presque d'un langage généraliste que l'on a besoin. Un langage dit de turing.

Une règle est, en fait, un bout de code. Dans un premier temps, la manière la plus simple que je vois de faire une règle est un bout de code php.

Puis, on remarque tout de même une certaine systématique dans les besoin. Cela reflète les opérateurs de base de tout langage de programmation. Il faut des accès en lecture écriture à des variables, il faut des opérateurs de comparaison. (=,>,<, !=), et des opérateurs de calcul (+-*/).

Si l'on prend en compte le définition de règles au sens large, une règle est souvent aussi la vérification d'un état. Une règle peut donc également être composée d'état.

En fait, l'état est peut être même plutôt un sous élément d'une règle, qui n'est pas forcément accessible à l'utilisateur final. C'est en fait l'état qui teste si des variables sont dans certains états prédéfini. La règle ne fait que de lier différents état. Pour lors de certaine action. Un règle est forcément liée à une action.

Comment traduire une règle du genre: Les règles du jeu sont définies par le conseil. ??

Dans cette règles, il faut identifier les acteurs et les actions. Nous avons le conseil comme acteur de l'action définir des règles. Cette phrase est en fait un peu trompeuse, car elle sous-entend que le conseil est formé de gens, mais sans le dire.

La règles va donc être une suite d'opération qui est attachée à l'action définir des règles. Dans cette suite on va tester si l'état utilisateur est dans le groupe conseil est vrai.

Donc pour s'exécuter, une action doit toujours vérifier que toutes les règles qui y sont attachées retournent vrai. C'est comme dans n'importe quel langage de programmation, il y a des procédures et il y a des fonction. La fonction retourne une valeur et la procédure exécuter une série de tâches, mais sans forcément retourner une valeur.

Dans notre cas, la règle va toujours retourner une valeur. Soit vrai soit faux. Pour qu'une action s'effectue, il faut que toutes les règles retournent vrai. Donc une règle procédure, va juste retourner vrai une fois qu'elle a finit son travail.

Il y a deux sortes de règles. Celles qui sont vérifiées avant l'action et celles qui sont vérifiées après. Une règle qui est vérifiée avant l'action. La plupart des règles sont vérifiées avant, car elle servent à la protection des données. Mais parfois, une règle définit ce qu'il faut faire suite à une action. Il est donc utile d'exécuter des règles après une action.

Quelques exemple, pour voir comment interpréter une règle.

  • la règle: Les membres du conseil jouent chacun leur tour
  • les acteurs sont les membres du conseil, il y a également une variable tour qui est un jeton unique. un joueur à la fois peut l'avoir.
  • L'action liée est jouer. Jouer est une synonyme de proposer d'ajouter, supprimer ou modifier une règle.

Dans ce cas, la règle reformulée est du genre, pour propser d'ajouter, supprimer ou modifier une règle, l'utilisateur doit faire partie du groupe conseil et doit disposer d'un objet jeton unique dans le jeu.

  • la règle: Chaque fois qu'un membre du conseil arrive à faire passer une nouvelle règle il reçoit 10 points pour sa patrouille.
  • les acteurs sont: le membre du conseil qui propose une règle. Une variable point à augmenter de 10.
  • l'action est ajout d'une nouvelle règle et la règle en elle même est a effectuer après l'action.

Dans la base de donnée, la table règle comporte:

  • un id
  • un nom
  • un descriptif, qui est la version écrite de la règle.
  • date_creation
  • date_modification
  • le type de la règle: à évaluer avant ou après l'action
  • l'id de l'action à laquelle la règle est attachée.
  • un numéro servant à peut être éventuellement faire un ordonnancement des règles.
  • le nom de la fonction php qui correspond à la règles. (la fonction php est le moyen le plus simple pour réaliser l'implémentation d'une règle. Plus tard, je trouverai le moyen de réaliser ceci avec une interface graphique)
piste pour créer l'interface graphique....

une règle, est vrai si (condition 1) and (condition 2) and (condition 3) etc... ça c'est valable pour une règle qui tend à contrôler l'accès à des donnée. Pour une règle qui tend à mettre à jour des données après l'action c'est pas top...

Implémentation sans base de donnée.

Il est possible de faire une implémentation simplifiée sans base de donnée de ce système. Pour une jeu du nomic, il est clair que le but est de faire les règles, donc forcément il faut un système où il est possible de modifier les règles facilement et en toute sécurité pour le système.

Dans le cas où ce principe de règles est juste utilisée pour réaliser une gestion moins anarchique des accès à des actions, il est possible de placer les règles en dur dans la code.

Chaque action critique dans le code va être répertoriée. Avant de s'exécuter elle va demander à une classe gestionnaire si elle à le droit d'effectuer l'action ou non.

$gestionnaire = new gestionnaireAcces();
$gestionnaire->getDroit(); // effectue l'action si obtient true ou pas reçoit false

un état

Un état c'est quoi ? Plus haut on avait dit qu'un état est la valeur instantanée d'un certain nombre de variable. Puis il y a aussi ce que l'on appelait un objectif, qui est en d'autres termes une condition. si un objectif est remplis, la condition vaut vrai.

Au vue de la structure d'une règle, la notion de condition est fondamentale. On va donc créer un objet condition puis cet objet sera étendu à une liste de condition ce qui pour finir devient un objectif.

La notion d'état est basée sur le même raisonnement mais à partir de l'état d'une seule variable. (il faudra donc ré écrire le texte décrivant ce qu'est un état)

La notion de liste est faite, comme pour tout le reste avec la notion de groupe. Nous auront donc un groupe de conditions. Ce qui est même suffisant pour décrire une règle d'accès à des donnée. (il manque juste les infos spécifique à la règle.)

Donc, un condition c'est quoi ? Une condition est le résultat d'une comparaison entre deux variables. Il faut donc être capable d'obtenir la valeur d'une variable, puis il faut activer un opérateur de comparaison entre les deux. Les opérateur standard de comparaison sont ET, OU, =, !=, > et <. Ces dernier étant exclusivement utilisés pour des nombres.

Le stockage d'une condition se fait donc dans la table avec les champs suivant:

  • id de la condition
  • nom
  • descriptif
  • date_creation
  • date_modification
  • valeur1
  • valeur2
  • opérateur

Module de vote

Le module de vote est une composante indispensable pour faire une gestion démocratique des règles. Cependant, le vote peut être fait de multiple manière. De plus, il ne faut pas confondre vote et élection.

Le mode de vote le plus utile est le mode, un objet, une réponse: oui ou non.

Le principe est simple. Une action proposer au vote est définie. Celle-ci enregistre la proposition, avec des paramètres comme la date, et la personne qui propose. Puis une seconde action est définie: dépouiller le vote. Cette action clos le vote.

Après le vote, il existe donc une nouvelle variable quelque part qui contient le résultat du vote. Celle-ci peut être utilisée.

Le module en lui même est simple, il propose un minimum d'action. Ensuite ce sont les règles associées aux actions qui vont réglementer le tout. Par exemple associer une règle qui définit que la personne qui veut voter doit faire partie d'un groupe corps électoral et on peut compliquer l'accès pour faire partie de ce groupe.

Dans le cas d'une élection c'est un peu différent. Il faut une étape de plus qui consiste en l'inscription des candidats.

Module cron

Ce module permet de définir des tâches qui sont activées à une date et heure précise. Par exemple, si une règle dit qu'une période de votations dure 2 jours. Il faut faire une règle qui au moment où un objet est proposé enregistre une action qui va clore le scrutin 2 jours après.

Concrètement c'est l'utilisateur cron, qui va tenter d'activer l'action. Il faut faire attention au fait que cron doit avoir le droit d'activer l'action.


Les groupes standards

le groupe possessions

Pour déterminer si un objet est en possession de quelqu'un il faut qu'il y ait une liaison, entre l'objet et la personne. Pour imager un peu la chose on va créer un objet du genre sac qui contient toutes les possessions d'un utilisateur. (On peut aussi revoir le nom au lieu de sac, avoir, armoire, maison, inventaire, besace...). Ceci est utile pour être en possession d'un objet comme un jeton qui est l'implémentation de la règle ... à son tour....

Ceci pose la question de l'héritage des propriétés d'un objet. Peut être une liste de fonction, de propriété. Un objet sac n'est peut être qu'un objet disposant de la fonction conteneur. La règle du ...à son tour.. à seulement besoin de créer un lien entre les possessions d'un utilisateur et lui même. La règle à donc seulement besoin d'une fonction conteneur.

A voir comment faire pour qu'un objet puisse être dans différents objets, mais que le système puisse toujours les retrouver.

Quelques nouvelles idées

Voici, encore de manière très brouillon par ce que mes idées ne sont pas claires et sortent au fil que les écrit, quelques idées que j'ai eu pour créer des applications web.

Cette approche est en particulier intéressante pour des jeux comme j'ai tenté de décrire le fonctionnement ci-dessus. Cette approche permet aux utilisateurs de créer, sans trop de contraintes des objets, de les échanger et de les stocker sans que les concepteurs de la plateforme sache à l'avance à quoi ressembleront ses objets.

Google a lancé en automne 2007 sont projet OpenSocial qui est dans l'idée très proche. Il comporte une définition normalisée de ce qu'est une personne, propose un moyen de voir l'historique de l'activité de cette personne et surtout propose un service web de persistance basé sur AtomPub et REST.

Service web de stockage

Dans une application web on a toujours besoin de stocker des données. (variable, tableau, etc...). Pendant la durée de vie de l'application, la tendance et de tout faire en programmation objet, on a donc une multitude d'objets et de tableaux qui servent à stocker les données. Puis, pour le stockage à long terme, on utilise une base de donnée. Très fréquemment, on utilise le couple php/mysql.

Cependant, une base de donnée (mysql) n'est pas très pratique pour stocker des données vives. L'architecture des tables doit toujours être prévue à l'avance, ce qui contraint énormément l'application. Elle devient très rigide. Dès qu'il faut faire une modification, il faut ajouter un champ dans la base de donnée, puis modifier les fonctions qui permettent de faire de ajout, modification, suppression. Bref, c'est assez lourd.

Cependant, une base de donnée à aussi ces avantages, elle permet de faire très efficacement des tris de données un critère ou un autre.

Le but ici, est de concevoir un architecture de sauvegarde de données sur le web, avec des objets accessibles simplement de partout.

Type de données

On trouve différents type de données que l'on utilise fréquemment dans les application: int, string, date. Puis des structures de données: tableau, liste, pile, arbre, graphe.

Dans une base de donnée, on stocke des: varchar, text, datetime, int. Avec ces types, on crée des tables, une sorte d'objet.

Le but est de trouver un moyen de fédérer tous ces types de données pour trouver un format commun pour les représenter.

Une structure de donnée que j'apprécie beaucoup, c'est le tableau associatif dans son implémentation en php. C'est une structure très souple. Elle permet d'accepter un nombre illimité et indéfini à la base d'élément. On peut faire facilement des tableaux de tableau pour complexifier la structure de donnée. On peut mélanger les différents type que l'on place dans ces tableaux. On peut stocker ou aller chercher des données par indice ou par association.

De plus, le langage php comporte une multitude de fonction qui permettent de manipuler les données, de les trier, de fusionner les tableaux de séparer les clé des valeurs.

L'idée présentée ici est de stocker dans un format accessible par le web une structure de donnée telle que le tableau associatif php.

Une idée qui me vient est d'utiliser un format xml du genre des plist apple, avec une strcuture du genre clé=>valeur avec un nombre indéfini de ces clé. Cette structure est très proche de la structure du tableau php associatif.

Dans OpenSocial, google propose d'utiliser AtomPub comme format d'échange et donc de n'utiliser que des champs standard d'Atom pour représenter la structure de donnée clé=>valeur.

Ainsi, c'est le champs Atome:title qui est utilisé comme clé et le champs Atom:content qui est utilisé comme valeur. Ces 2 champs sont des enfants direct de Atom:entry. Il est possible de mettre un nombre d'entrée (entry) illimité. Donc, ainsi on a réalisé notre tableau associatif. De plus, dans un format atom, il y a une foule de méta données qui sont également envoyé sur l'identité de la source et les dates de création/modification de chaque entrée. Ce qui est très utile pour gérer les conflits de mise à jour d'une application qui utiliserait ces données.

structure REST

Le web est conçu de manière très pratique. La révolution du web est surtout due à la possibilité de pouvoir accéder facilement a des documents aux 4 coins du monde qui sont sur des serveurs différents fourni par des machines différentes. Le web c'est donc, des URL, des adresses qui permettent d'accéder universellement à des ressources, des documents html qui décrivent des ressources document et qui permettent de lier des autres ressources. Ainsi que le protocole http qui permet de transférer les pages.

Il est donc facile sur le web de stocker des pages web (logique!) donc des documents, aussi des images, et quelques formats média (plus compliqué). Il existe aussi toutes sortes de fichiers pour faire de la mise en page et des scripts en tout genres.

Le web est utilisé principalement pour aller chercher des données statiques dans un système de fichier. Mais il peut faire plus. Hormis les requêtes GET Http est également conçu pour faire des requêtes POST, PUT, DELETE, et certainement un foule d'autre pour autant qu'on les définisse.

Le but est donc de pouvoir faire du stockage d'éléments créé dynamiquement et de les poser à l'autre bout du monde avec la simple utilisation d'une url.

Ex: je veux stocker un tableau php que j'utilise dans mon application. Hop, je le sérialise sous une forme xml clé=>valeur, je stocke tout ceci dans une base de donnée, dans une table qui s'occupe de la gestion des méta-données.

Quand je veux le récupérer mon tableau, j'appelle une url particulière avec l'id de mon objet, il ressort sous forme de description xml. Avec simpleXML, en php, il est très facile de recréer mon tableau associatif à partir des données xml.

Système de fichier web

Le système d'url est calqué sur la forme du système de fichier des ordinateur unix. C'est une arborescence. Cette arborescence est étendue en la mélangeant avec des noms de domaines, mais reste une arborescence.

Actuellement, de plus en plus on observe l'émergence de système de classement de donnée par mots-clés plutôt que par arborescence. L'idée est donc ici de créer un véritable système de fichier web basé sur l'utilisation de mots-clés.

Un mot de plus à ajouter au vocabulaire http, pourrait être TAG. Il devient ainsi possible de faire une requête sur une url avec des mots-clés et d'obtenir tous les éléments qui correspondent à la requête. C'est un moyen de retrouver l'efficacité de la recherche que l'on a avec une base de donnée. Car en fait, c'est bien la base de donnée que l'on va faire travailler là. J'ai dis plus haut que l'on fait un stockage des données dans une base et que l'on peut y ajouter des méta-données. Les mots-clés font partie de ces méta-données.

En ce qui concerne le tagging. Ce n'est pas encore très clair dans mon esprit. Faut-il forcer à ce que chaque ressource ait la possibilité d'être taggué quand on lui demande via une requête TAG, ou faut il laisser le tagging à un service fait exprès pour ?

L'avantage su service fait sur mesure est que n'importe quelle URL, donc n'importe quelle ressource peut être taggué sans qu'elle soit faite pour ! (va tenter de faire un tag sur une image !)

Ensuite, comme il existe plusieurs moteurs de recherche (malgré le quasi monopole de google), il peut exister plusieurs moteur de tagging de ressource. C'est exactement ce que fait le service del.icio.us. Chaque URL est classée via des mots clé. De plus, cette application utilise la folksonomie pour unifier les catégories de classement entre des milliers d'utilisateurs.

Donc pour retrouver une ressource on va utiliser ce moteur de recherche/tagging.

En ce qui concerne la normalisation du schéma de requête, google a défini quelques normes... peut être peut on s'en inspirer ??

Toute les requêtes commence par ?q=

Attention à l'écriture concurrente de données !! Chez google on résout le problème en utilisant un numéro de version dans l'uri indiqué dans le document atom. Voir les exemples de mise à jour.

<link rel="edit" href="http://example.com/myFeed/1/2/"/>

L'idée est de créer une horloge logique répartie. On pourrait aussi utiliser la date de modification d'un document. Google ne le fait pas pour des raisons que je n'ai pas trop comprise (fonctionne pas avec DELETE).

Bref, tout ça pour dire qu'il faut penser à la concurrence d'écriture des données dans l'implémentation de l'application.

Authentification

L'authentification reste un problème. Il faut penser à prévoir un service d'identification des utilisateurs et de gestion des droits de ceux-ci sur les ressources. Il est donc probable que pour chaque requête, l'utilisateur doivent décliner ses login/motdepasse. Système que l'on peut simplifier, comme dans n'importe quelle application web, avec l'utilisation d'une clé de session. (dans un cookie ou non)

Il semble que des initiatives commence à voir le jour pour normaliser les protocoles d'authentification entre plateforme web. Ainsi OAuth est peut être une piste à creuser. Cette API est par exemple utilisée sur un service pour s'authentifier sur un autre. (ex: récupération de son carnet d'adresse sur gmail pour vérifier si des amis sont présents sur facebook).

Url sémentique

Le but est d'avoir des url compréhensibles. De pouvoir obtenir des infos rien qu'en écrivant des url. De piloter l'application par les url. Tout est accessible en service web. Il est possible de choisir quel format l'on désire utiliser. HTML pour l'affichage humain.. ou Atom pour une machine. Voici donc quelques exemple et idée pour faire une structure valable.

Obtenir un élément

  • http://extremefondue.ch/document/123
  • http://extremefondue.ch/image/123
  • http://extremefondue.ch/objet/123
  • http://extremefondue.ch/utilisateur/123
  • http://extremefondue.ch/evenement/123
  • http://extremefondue.ch/article/123
  • http://extremefondue.ch/news/123
  • http://extremefondue.ch/blog/123

Ajouter un élément (différentes possibilités... choisir la meilleure)

  • http://extremefondue.ch/add/document/
  • http://extremefondue.ch/document/action:add
  • http://extremefondue.ch/document/add
  • http://extremefondue.ch/index.php?page=document&add ..... c'est réellement la structure
  • http://extremefondue.ch/document/?add ... le mieux est de séparer la ressource des actions effectuée sur celle-ci.

Modifier un élément (différentes possibilités... choisir la meilleure)

  • http://extremefondue.ch/update/document/123
  • http://extremefondue.ch/document/123/action:update
  • http://extremefondue.ch/document/123/update
  • http://extremefondue.ch/index.php?page=document&add&id=123 ..... c'est réellement la structure
  • http://extremefondue.ch/document/123/?update

.. idem pour delete..

Tagguer un élément (différentes possibilités... choisir la meilleure)

  • http://extremefondue.ch/tag/document/123/toto,vache
  • http://extremefondue.ch/document/123/action:tag/toto,vache
  • http://extremefondue.ch/document/123/tag/toto,vache
  • http://extremefondue.ch/index.php?page=document&action=tag&id=123&tag=toto,vache ..... c'est réellement la structure
  • http://extremefondue.ch/document/123/&tag=toto,vache

Rechercher un élément (différentes possibilités... choisir la meilleure)

  • http://extremefondue.ch/search/document/vache,toto
  • http://extremefondue.ch/document/action:search/toto,vache
  • http://extremefondue.ch/document/search/toto,vache
  • http://extremefondue.ch/index.php?page=document&action=search&tag=toto,vache ..... c'est réellement la structure
  • http://extremefondue.ch/index.php?page=searche&element=document&tag=toto,vache ..... c'est réellement la structure
  • http://extremefondue.ch/document/tag/toto,vache ...ici à nouveau on désigne une ressource par l'intermédiaire d'une recherche

Dans ce cas, il faut choisir si l'on veut une liste de ressources ou directement les ressources elles-même !!! On peut donc faire 2 requêtes différentes.

  • http://extremefondue.ch/document/tag/toto,vache ... retourne toute les ressources qui correspondent
  • http://extremefondue.ch/document/taglist/toto,vache .. retourne la liste des ressources qui correspondent

Il est aussi possible de représenter cette recherche en séparant les mots-clés par des /

  • http://extremefondue.ch/document/tag/toto/vache ... retourne toute les ressources qui correspondent
  • http://extremefondue.ch/document/taglist/toto/vache/dromadaire qui ne manque pas d'air/ .. retourne la liste des ressources qui correspondent

La solution est donc bel et bien de séparer la désignation de la ressource grâce à une url propre, et l'action que l'on veut faire sur la ressource. Une pure application REST fonctionne par le protocole HTTP. Les actions ne sont pas dans l'url. Les actions sont directement dans la requête http. Ici, pour des raisons de commodité des outils utilisés, on fourni les actions par le mécanisme des paramètres.

URL humaines..

Dans le cas décrit ci-dessus, une ressource est localisée à une url, puis elle est un type d'élément et possède un id. Ce qui identifie très bien et de manière unique toutes les ressources. Cependant, ce n'est pas très pratique pour un humain de se souvenir de l'adresse ou plutôt de différentier l'article 23 et le 27...... un nom est plus humain.

Dans cette structure, tous les éléments ont des métadonnées obligatoire qui sont le nom, la date de création et la date de modification. Il est donc possible de combiner ces informations pour faire une adresse humaine.

Ainsi, une adresse de base suffisante pour désigner une ressource peut être complétée pour indiquer à un humain de quoi il n'agit et proposer une extension de fichier qui peut être utile pour certaine applications.

  • http://extremefondue.ch/document/123
  • http://extremefondue.ch/document/123/balade dans la nature.html

Vue que ce qui est dérrière l'id n'as pas d'importance, on peut y mettre n'importe quoi et être certain que les accents et espace ne gênes pas ! Mais comme ça peut être déroutant... il est possible de faire une version sans espaces.

  • http://extremefondue.ch/document/123/balade-dans-la-nature.html

Communication entre machines

Ensuite, il est possible à des humains d'avoir des ressources. Cependant, pour des machines c'est plus compliqué. L'HTML n'est pas un format facile à comprendre. il faut prévoir plusieurs vues possibles de la même ressources.

Nous avons donc:

  • la vue html qui est la vue standard
  • la vue Atom qui est celle compréhensible par les agrégateurs de flux et plus généralement par les machines.
  • la vue JSON qui est directement interprétable par une application javascript.
  • des formats spécifiques à la ressource tel que vcard, vcalendar,

Ces différente vue sont obtenues en passant en paramètre l'option &output=atom ... par exemple.

AtomPub

Hormis la machinerie web pour manipuler des ressources, il est possible de définir un protocole externe pour que des machines puisses manipuler des ressources. Il est ainsi possible de faire des logiciels de bureau et des services web pour manipuler des données.

De nombreux essais sur des plateforme de blog on fait évoluer l'idée pour arriver jusqu'au protocole AtomPub.

voir l'idée avec AtomAPI

Utiliser Atom comme format, et faire un vrai services REST avec les requêtes HTTP GET, POST, PUT, DELETE pour manipuler les ressources. Voilà en gros l'idée.

Ensuite, il faut voir comment implémenter la machinerie, et voir s'il est possible faire cohabiter des interfaces web et un services atompub sur les mêmes url !

En mélangeant encore un peu d'ajax, le tout devient très intéressant.

Jquery supporte les requêtes ajax HTTP put et delete, mais pas dans tous les navigateurs (lesquels?)

Authentification

Il peut être utile de pouvoir restreindre l'accès à certaines ressources. Donc il faut un moyen d'authentifier des utilisateurs. Comment faire avec des ressources accessible via AtomPub ?

Voici un article à ce propos:

http://www.xml.com/pub/a/2003/12/17/dive.html

L'idée est d'utiliser un système d'authentification décrit ici: http://www.oasis-open.org/committees/wss/documents/WSS-Username-02-0223-merged.pdf

...... après de nombreuses réflexion est de nombreux remaniement... voir l'étude concrète de la création d'une application presque REST.. smile clin

7 Mar 2008 : 18:09

Comment faire un schéma heuristique sur le web

Schéma heuristique sur le web

Je cherche toujours le moyen de prendre de notes avec un ordinateur.. j'ai encore rien de très pratique. (mais ça commence avec ce système de wiki) Souvent je prends des notes à la main sous forme de schéma heuristique.

Le but est donc de pouvoir refaire quelque chose de semblable avec un ordinateur. Et mieux encore dans une page web!

J'ai la possibilité de faire des bloc pour représenter un diagramme, mais je n'ai encore rien trouvé pour faire un trait de liaison entre les différents bloc. L'HTML n'est pas fait pour ça.

Le mieux est de s'orienter du côté du SVG, c'est un format ouvert. Compris par les navigateurs web (les vrais navigateurs), et vectoriel. Tout ce que l'on demande.

Le but est de pouvoir insérer des schémas heuristiques directement dans la page, dans un document wiki. En attendant de pouvoir vraiment réaliser ceci. Voici déjà quelques pistes à propos des applications de bureau dans le domaine des schémas heuristiques et aussi de la prise de note.

Le meilleur choix que j'ai trouvé est un projet open source et multi-plateforme c'est freemind. Comme il est possible de le voir directement en exemple dans sa documentation, il existe même une applet java qui permet d'afficher les schémas dans une page web.

Le logiciel est également capable d'exporter ses créations dans divers formats, dont l'html, le pdf et surtout le svg. La création du svg est fait avec la bibliothèque Batik de dessin de graph 2d.

aussi http://www.deepamehta.de/docs/download.html permet de faire des graphes.

Il est donc intéressant d'étudier ce fonctionnement pour générer aussi à ma façon un contenu svg pour en mode wiki. Pour ça il faudrait une syntaxe wiki de création de diagramme?

Dans le même genre de réflexion il existe également des logiciels de prise de note. Par exemple, Voodoopad permet de prendre des note et d'ajouter directement un petit dessin fait directement dans une pop up à la main. C'est une bonne idée !

plein d'infos sur des outils pour prendre des notes et gérer de l'info... sur ce blog http://www.opossum.ca/guitef/archives/001347.html

Graphe

J'ai découvert ce magnifique programme qu'est graphviz. C'est un programme qui permet d'afficher les graphes fait dans le format de graphe dot fait par at&t. Graphviz peut également exporter ces document dans de multiple format bitmap ou non. Dans les plus utiles pour moi, png, pdf et svg !

Omnigraffle est capable de lire les documents dot !

C'est une syntaxe assez facile a écrire.. et il semble qu'il existe de multiples programmes qui permettent de convertir ce format dans un autre. Et dans le tas notamment des programme qui peuvent exporter du contenu web! Là on approche du but !

Pour l'instant voici un exemple avec DokuWiki

Il existe aussi une bibliothèque qui est sensée convertir le graphe au format .dot en png ou svg ou pdf pour l'afficher dans une page web. http://www.graphviz.org/webdot/

Omnigraffle -> dot

L'édition graphique d'un schéma c'est quand même plus simple et plus intuitif, cependant, je n'ai trouvé aucun outils de dessin qui soit capable de faire de l'exportation en .dot . Les outils qui font ce genre d'exportation sont souvent des outils qui traitent des donnés et qui les présentent en graphe, mais rarement des outils de dessin de graphe !!

Donc je cherche a utiliser l'excellent omni graffle pour faire des schéma simple au format dot.

Omnigraffle est un logiciel de dessin vectoriel, donc il stock beaucoup d'information sur l'apparence du dessin. Moi j'aimerai juste obtenir des informations de liaison entre objet et les chaîne de caractère qui sont associées.

En décortiquant le format de fichier .graffle on trouve quelques infos. Tout d'abord. Nous avons la chance que le format de fichier est un document xml ! au format .plist d'apple ! Ce qui facilite grandement la compréhension !

Observons le schéma d'un cercle qui est relié par une flèche à un rectangle. Tout d'abord, nous avons:

<key>GraphicsList</key>

qui a pour contenu un tableau des objets qui sont dans le dessin.

Chaque objet est dans une balise <dict> qui elle même contient les infos de l'objet et son id:

<key>ID</key>
<integer>2</integer>

Puis, une flèche, qui est un objet de liaison comporte une tête et une queue.

<key>Head</key>
<dict>
  <key>ID</key>
  <integer>1</integer>
</dict>
<key>Tail</key>
<dict>
  <key>ID</key>
  <integer>2</integer>
</dict>

Cette flèche comporte en elle les informations qui permettent de savoir à quels objets elle est reliée. Ainsi que le sens. Donc, nous avons théoriquement toutes les informations nécessaires pour créer un fichier .dot.

Il faut encore récupérer les chaînes de caractère qui sont en l'occurrence en rtf.

<key>Text</key>
<dict>
   <key>Text</key>
   <string>
      {rtf1macansicpg10000cocoartf824cocoasubrtf410
      {fonttblf0fswissfcharset77 Helvetica;}
      {colortbl;red255green255blue255;}
      pardtx560tx1120tx1680tx2240tx2800tx3360tx3920tx4480tx5040tx5600tx6160tx6720qcpardirnaturalf0fs24 cf0 salade bleue}
   </string>
</dict>

Il faudra voir le comportement du rtf, pour l'instant, ce n'est pas très concluant.. un fichier entièrement fait en texte n'est pas bien interprété par omnigraffle... et dans l'autre sens.. le codage rtf n'est pas terrible comme chaîne de caractère pour le format dot... donc là il va probablement falloir faire une petite conversion de format pour le texte.

Dans sa globalité ce projet n'as pas l'air complètement irréaliste. Donc à suivre...

13 Dec 2006 : 15:21

Généalogies des navigateurs web

Généalogie des navigateurs web

Cette page est un bloc note pour stocker des informations relative à l'historique des navigateurs web.

Le navigateurs web est vraiment le logiciel incontournable actuellement. Tout ce fait de plus en plus sur le web. Cependant, peu de personne savent vraiment ce qu'est un navigateur web, (sans même entrer dans le côté technique.). En effet, énormément de personne confondent déjà le web et internet.

Pour beaucoup de gens, internet, c'est la petite icone bleue en forme de e, alors quand on leur explique que le web n'est qu'un des nombreux service d'internet, il ne comprennent pas forcément !

Pour utiliser ce service qu'est le web, il faut un navigateur web. Actuellement (en 2006), les navigateurs les plus courants sont Internet Explorer, FireFox, Safari,opera.

Mais il en existe beaucoup d'autres, et il en a existé beaucoup d'autres. Leur histoire est complexe, les enjeux sont énormes, et souvent le grand publique ne sais rien. J'ai donc commencé à faire quelques recherches pour tenter de faire un arbre généalogique des navigateurs web.

Quelques dates:

  • 1990 Tim Berners-Lee lance le 1er navigateur Web appelé World Wide Web qui tourne sur NeXT
  • mars 1993 Lancement de Lynx
  • 1993 Mosaic (navigateur mode texte) tourne sur X-Windows, Unix et Mac
  • décembre 1994 Netscape crée Mozilla qui servira de base au navigateur Netscape 1.0
  • août 1995 Internet Explorer est inclus dans Windows 95
  • septembre 1995 Netscape Navigator 2.0
  • 1996 Internet Explorer 2.0
  • 1996 Première version d'Opera
  • août 1996 Netscape Navigator 3.0
  • août 1996 Internet Explorer 3.0
  • juin 1997 Netscape Navigator 4.0
  • mars 1999 Netscape Navigator 4.5
  • mars 1999 Internet Explorer 5
  • septembre 1999 Netscape Navigator 4.7
  • novembre 2000 Netscape Navigator 6
  • juin 2002 Mozilla 1.0
  • novembre 2006 Internet Explorer 7.0
  • 1983 Editeur SGML Grif (appelé plus tard Thot) GRenoble Interactive Formatter
  • 1990 WorldWideWeb
  • 1992 Erwise, ViolaWWW, pc: Midas, Mac: Samba
  • 1993 NCSA Mosaic (université de l'Illinois) et Lynx. => image(Mosaic 0.10) ; formulaires interactifs (Mosaic 2.0pre5)., Arena de HP
  • 1994 Netscape Navigator 1.0. Cello, IBM WebExplorer, Cyberdog (date pas fiable), Spyglass Mosaic on April 5th (début du travail), Navipress (aussi éditeur)
  • 1995 Microsoft Internet Explorer 1.0 et 2.0. => formatage tabulaire (Netscape Navigator 1.1b1), documents multi-cadres (Netscape Navigator 2.0b1), Java, JavaScript (Netscape Navigator 2.0b3). HotJava, OminWeb (pour next), w3m (texte)
  • 1996 Netscape Navigator 2.0 et 3.0 ; Internet Explorer 3.0 ; Opera
  • 1997 Netscape Navigator 4.0 ; Internet Explorer 4.0. Amaya 1
  • 1998 Netscape Navigator 4.5 ; projet Mozilla. => AOL rachète netscape qui a perdu la guerre !
  • 1999 Internet Explorer 5.0. Grail (mort?)
  • 2000 Netscape 6.0, K-Meleon, OmniWeb (pour osx)
  • 2001 Internet Explorer 6.0. Elinks (texte), Off By One
  • 2002 Mozilla 1.0. Netscape 7.0, Phoenix (en développement)
  • 2003 Safari, Phoenix devient FireBird
  • 2004 Netscape 7.2 (basé sur mozilla 1.7),Mozilla Firefox 1.0 (9 nov 2004 (anciennement phoenix et firebird), mais développement depuis 2002 par david Hyatt !)
  • 2005 Netscape 8.0 (basé sur firefox 1.0), sleipnir
  • 2006 Mozilla Firefox 1.5. et 2. Opéra 9 et IE7 (grande année)

Liens d'héritage

  • NCSA Mosaic => (c'est juste les màªme gens, mais pas le code) Netscape Navigator => Netscape Communicator (avec module composer et mail) => Mozilla Gecko(pas encore sorti il est déjà la base de netscape 6)
  • Mozilla => Netscape 6 (onglets et bloc popup)
  • Mozilla 1.7.12(Gecko) => K-Meleon (utilise une GUI windows et pas XUL.. pour àªtre plus léger !)
  • Mozilla => Beonex ??? (win et osx)
  • Mozilla => Chimera => Camino
  • Mozilla => Galeon => Epiphany (pour gnome)
  • Mozilla => Skipstone
  • Mozilla => Salamander (fin dec 2003)
  • Mozilla => Phoenix => Mozilla Firebird => Mozilla Firefox => Flock
  • Mozilla => SeaMonkey (été 2005 suite de mozilla mais plus par la fondation)
  • Firefox => MadFox (2005 et déjà abandonnée. Le but était d'ajouter des fonctionnalité de IE à firefox !)
  • Firefox 1.0 => Netscape 8.0
  • Grift/Thot (editeur sgml) => Symposia (editeur html) => Amaya
  • Arachne (navigateur pour DOS)
  • Dillo (ne supporte pas javascript. source de 400ko !)
  • HotJava
  • NCSA Mosaic => Spyglass Mosaic (un accord existait pour avoir le code, mais il n'a pas été utilisé !)
  • Spyglass Mosaic => Microsoft Internet Explorer
  • Microsoft Internet Explorer => MyIE (MyIE2) => Maxthon (mais peux aussi utiliser Gecko !)
  • Microsoft Internet Explorer => Avant browser (surcouche IE)
  • IE => kioware
  • GUI Avant Browser + moteur Gecko => Orca Browser
  • Konqueror (khtml) => Safari (webCore) => omniWeb (depuis février 2003)
  • konqueror => Abrowse .... pour AtheOS ? Syllable
  • Safari (webkit) => Shiira
  • Safari (webkit) => Sunrise browser (webcore et le moteur et webkit le moteur + des API)
  • Safari (webkit) => TrailBlazer (2004)
  • Safari (webkit) => KidsBrowser
  • Safari (webkit) => BumperCar
  • Safari (webCore) => Atlantis
  • icab
  • Comppuserve
  • Ie5 mac (tasman)
  • Gecko=> AOL mac

linux

  • SkipStone
  • Konqueror
  • Galeon
  • Epiphany

En 2002: En tout, 115 navigateurs différents, sous plusieurs versions (Evolt).

(OmniWeb est l'inventeur du blocage de popup)

NCSA = National Center for Supercomputing Applications

  • Line Mode Browser un client pour les terminaux fonctionnant en mode ligne (développé au CERN) ;
  • Cello un client pour les PC sous Windows (développé à Cornell Law School);
  • Chimera un client pour l'environnement X-Window, utilisant les Athena's Widgets ;
  • tkWWW un client pour l'environnement X-Window utilisant la boîte à outils tk.

Nom des principaux moteurs

  • mozilla => Gecko
  • safari => khtml/webcore
  • IEmac => tasman
  • IE => trident
  • Opera => Elektra puis presto

Superbe comparaison sur wikipédia en

Voici l'arbre généalogique des navigateurs web en pdf.

Aperçu du rendu de différents navigateurs web début 2007

Voici un aperçu du rendu de différents navigateur web que j'ai réalisé avec les mêmes pages de référence.

Tout d'abord le site du groupe scout marfaux. Qui est une page moderne faite avec différents style css subtiles, qui peuvent être une difficulté pour les navigateurs anciens ou pas très futés. Il y a du positionnement fixe, de la transparence avec le style opacity, des arrondis de bordure. Ce sont les principales différences sur lesquelles les navigateurs ont des comportement différents.

La seconde page est le page wikipedia qui concerne les navigateur web. C'est une page qui est sensé s'affiche de manière correcte pour une majorité de navigateur.

Dans les navigateurs actuels, il existe des familles de navigateurs qui utilisent le même moteur. Et parfois des navigateur totalement indépendant avec leur propre moteur de rendu.

Sans trop entrer dans les détails subtils d'héritage et affiliation, Les grandes familles sont:

  • Gecko de Mozilla
  • Trident (windows) et Tasman (mac) de Microsoft
  • WebKit d'Apple
  • Presto moteur d'Opera

J'ai réalisé ces captures d'écran sur un mac osx 10.4.9 avec des navigateurs web qui fonctionnent sur cette plateforme. Ce ne sont pas forcément les versions les plus récentes. Mais au moins ils fonctionnent.

Les moteurs indépendants

Amaya

C'est le navigateur officiel du w3c, ce n'est pas vraiment un navigateur utilisable, c'est plutôt un outils expérimental pour tester diffèrentes nouvelles spécifications. Ce navigateur est également un éditeur de page HTML. Ce qui correspond à la philosophie originelle du WorldWideWeb de Tim Berners Lee. Le web est accessible en lecture et écriture. Cette philosophie, n'a jamais vraiment démarrée et le web est plutôt devenu une vitrine de document non éditable. Mais ces dernières années, la philosophie lecture/écriture est revenue avec l'avènement du wiki ! L'internaute devient un acteur. Mais avec le wiki, ce n'est plus le navigateur qui permet l'édition de page, c'est plutôt le document web lui même qui devient une application pour s'auto-éditer.

En effet, le web originel fait de documents statiques devient de plus en plus une plateforme applicative.

Capture d'écran de Amaya 9.2.2 2007_04_12_11_13_amaya_9_2_2_marfaux.png 2007_04_12_11_34_amaya_9_2_2_wikipedia.png


Opera

Opera est un navigateur multiplateforme. Son moteur s'appelle presto. Ce moteur est surtout présent dans des applications embarquées comme certains téléphones portables ou la nintendo DS et la wii. Il est également utilisé par Adobe dans la creative suite.

Capture d'écran de opera 8.54 2007_04_12_11_37_opera_8_54_marfaux.png 2007_04_12_11_37_opera_8_54_wikipedia.png


iCab

iCab est un navigateur web qui est développé pour mac depuis 1999. Il est issu d'un navigateur fonctionnant sous Atari. C'est actuellement le seul navigateur qui est développé pour les macs sur processeur 68k.

Capture d'écran de iCab 3.0.2 2007_04_12_11_42_icab_3_0_2_marfaux.png 2007_04_12_11_43_icab_3_0_2_wikipedia.png


Internet Explorer

Internet explorer pour mac est sorti en début 2000. (pour Mac OSX) C'est le premier navigateur web a implémenter presque complètement css1. (Même si actuellement, ce navigateur parait ne pas bien supporter les css) Le moteur Tasman est utilisé pour cette version d'Internet explorer mac. Donc, ce navigateur n'a rien en commun avec la version d'internet Explorer pour windows qui lui utilise le moteur trident.

Capture d'écran de IE 5.2 pour mac avec le moteur Tasman 2007_04_12_11_44_internet_explorer_5_2_mac_marfaux.png 2007_04_12_11_45_internet_explorer_5_2_mac_wikipedia.png


Gecko

En 1998, sur la fin de la guerre des navigateurs web, la société Netscape à l'agonie, ouvre le code source de son navigateur à la communauté. Le Projet mozilla est créé, il reprendre le travail sur Gecko pour l'améliorer. A l'aide de toute une communauté de développeur, ce moteur devient en quelques années un des plus performant, et il équipe actuellement toute une famille de navigateur web.

Netscape

Netscape est le navigateur phare de la période de grande expansion des débuts du web. (c'est compréhensible ce que je dis ?? en gros.. 1994 1998) Nestcape est le grand perdant de la guerre des navigateurs. Guerre perdue à cause des pratiques commerciales de microsoft pour imposer IE, mais aussi un peu à cause du manque de volonté de la part des dirigeants de netscape de vouloir implémenter des standards comme css.

Toujours est il que Gecko et toute la famille de navigateurs basés dessus doivent tout à Netscape, et paradoxalement le Netscape actuel doit tout à Mozilla et Gecko, vu qu'il utilise maintenant le moteur développé par la communauté. Toutefois, la part de marché est devenue anecdotique, en regarde des autres navigateurs utilisant Gecko.

Capture d'écran de Netscape 7.2 Gecko/20030208 2007_04_12_11_50_Nestscape_7_2_Gecko_20030208_marfaux.png 2007_04_12_11_51_Nestscape_7_2_Gecko_20030208_wikipedia.png


Mozilla

Mozilla est donc plus ou moins le Netscape de 1998 renommé et rendu opensource. Cependant, depuis, il a fait du chemin. Le moteur s'est beaucoup amélioré. Mais le principe de l'application reste le même: un gros tout en un qui fait navigateur web, client e-mail, irc, aim et web composer.

Capture d'écran de Mozilla 1.7.13 Gecko/20060414 2007_04_12_11_52_Mozilla_1_7_13_Gecko_20060414_marfaux.png 2007_04_12_11_56_Mozilla_1_7_13_Gecko_20060414_wikipedia.png


SeaMonkey

SeaMonkey n'est qu'un renommage de Mozilla. (SeaMonkey 1.0 = Mozilla 1.8). En 2005, la fondation mozilla à annoncé qu'elle avait l'intention de cesser le développement de Mozilla et de se concentrer sur Firefox et Thunderbird qui sont équivalents au tout en un Mozilla, mais dans des applications séparées.

Une communauté de développeur ne voulant pas abandonner Mozilla s'est mobilisée pour reprendre la direction du projet sous le nom de SeaMonkey. La version 1.0 est sortie début 2006.

Capture d'écran de Seamonkey 1.5a Gecko/20060822 2007_04_12_11_54_seamonkey_1_5a_Gecko_20060822_marfaux.png 2007_04_12_11_55_seamonkey_1_5a_Gecko_20060822_wikipedia.png


Firebird

Dès le printemps 2002, un projet expérimental tend à simplifier Mozilla et séparant ses différentes composantes. Le projet ne garde que la partie navigateur web et devient le navigateur web Phoenix. Le 14 avril 2003, pour des raisons de droit des marques, Phoenix change de nom et devient Firebird. En fait, le nom est plus précisément Mozilla Firebird pour faire la distinction avec FirbirdSQL qui est un gestionnaire de base de donnée. Finalement suite à un manque de visibilité à cause de ce problème de nom, le 9 février 2004 Mozilla Firebird devient officiellement Mozilla Firefox.

On peut donc actuellement considérer que ce navigateur est une vieille version de Firefox.

Capture d'écran de Firebird 1.4a Gecko/20030728 2007_04_12_13_43_Firebird_marfaux.png 2007_04_12_13_44_firebird_wikipedia.png


Firefox

Firefox est l'illustre descendant de du projet Phoenix/Firebird, lui même descendant de Mozilla et donc de Netscape... (voir ci-dessus pour les détails) Firefox est actuellement le navigateur en vogue. Actuellement (avril 2007), sa part de marché se situe entre 20% et 30% suivant les statistiques.

Firefox est devenu le produit phare de la fondation Mozilla et c'est également un des logiciels Open Source les plus connu. La grande force de ce navigateur par rapport à d'autres est la possibilité de créer des extensions, ce qui permet de combler tous les besoins des utilisateurs dans le domaine de la navigation web.

Capture d'écran de Firefox 2.0.0.3 Gecko/20070309 2007_04_12_13_47_firefox_2_Gecko_20070309_marfaux.png 2007_04_12_13_48_firefox_2_Gecko_20070309_wikipedia.png


Camino

Camino, à l'instar de Firefox est un projet qui tend simplifier Mozilla pour ne garder que la partie navigteur web de l'application. Comme son demi-frère Firefox, camino a changé de nom, au début, il s'appelait chimera. Camino est vraiment le demi-frère de Firefox, c'est même son grand demi-frère ! En effet, chimera comme FireFox a été conçu par David Hyatt (entre autre). David est un développeur très prolixe, en février 2002, il participe à la création de chimera/camino, puis au printemps il participe au début du projet phoenix/firebird/firefox, et en été, il s'en va chez Apple développer Safari !

Camino est donc le demi-frère de Firefox, ils utilisent tous deux le moteur Gecko. Cependant, Camino est exclusivement conçu pour mac avec les API coca. Il s'intègre donc mieux au mac que firefox. (avantage qui tend à s'effacer avec les progrès fulgurant de Firefox)

Capture d'écran de Camino 1.01 Gecko/20060427 2007_04_12_13_50_camino_1_01_Gecko_20060427_marfaux.png 2007_04_12_13_51_camino_1_01_Gecko_20060427_wikipedia.png


Flock

Flock est un navigateur web qui est issu de firefox. Le but est d'intégrer directement des fonctionnalités dites web 2.0. C'est à dire que flock intègre des outils pour gérer des blogs, que les favoris sont directement importés d'un compte del.icio.us ... etc..

Capture d'écran de Flock 0.7.6 Gecko/20060929 2007_04_12_13_54_flock_0_7_6_Gecko_20060929_marfaux.png 2007_04_12_13_54_flock_0_7_6_Gecko_20060929_wikipedia.png


Webkit/webcore

Le webkit est carrément encore un demi-frère de FireFox ou camino. C'est également un création dans laquelle David Hyatt a participé.... et participe toujours ! Mais en même temps, le webkit.. ou plutôt le webcore est plutôt un cousin, car il n'est pas du tout basé sur Gecko et l'héritage Netscape/Mozilla. Le webcore est une création basée sur khtml, le moteur de rendu de du navigateur Konqueror qui lui fait partie du projet KDE d'interface utilisateur graphique pour linux.

Le webcore est le moteur de rendu html-css. Le webkit est un framework qui inclu le webCore et javascriptCore. Le webkit permet à toutes les applications sur mac d'utiliser facilement des technologies web.

C'est Apple qui est à l'origine de projet du webcore/webkit. C'est durant l'été 2002 que David Hyatt à rejoint apple pour développer la base du nouveau navigateur web devant équiper tous les macs. (à l'époque Internet explorer était le navigateur phare aussi sur les mac ! ... même si chimera et omniweb commençais à apporter une lueur d'espoir, le monde était bien sombre sous la coupe de microsoft)

Le 7 janvier 2003, Apple annonce Safari et le Webcore/webkit, le même jour la communauté a été informée des modifications faites dans khtml pour obtenir le webcore.

Le webcore est actuellement un des meilleurs moteur de rendu html. Il équipe aussi toute une famille de navigateurs et d'application sur les macs et ailleurs. Le webcore est aussi à la base du navigateur S60 de nokia qui équipe des téléphones mobiles, ainsi que de l'environnement de développement d'application Appollo d'adobe.

Le webcore a aussi permit d'améliorer son parent direct: khtml, et donc aussi la navigation web avec konqueror. (Même si la collaboration ne s'est pas toujours fait sans heurts)

Safari

Safari est sorti en janvier 2003, c'est le navigateur maison d'apple. (mais il ne faut pas oublier la communauté qui est aussi impliquée dans le projet webkit) C'est un navigateur qui est destiné aux macs et qui a permis à Apple de ne plus distribuer Internet explorer sur les macs ! C'est actuellement un des meilleurs navigateurs existant. Il est également capable de lire nativement du pdf.

Capture d'écran de safari 2.0.4 AppleWebKit/419.3 2007_04_12_13_58_safari_2_04419_3_marfaux.png 2007_04_12_13_59_safari_2_04419_3_marfaux.png


OmniWeb

OmniWeb est un navigateur méconnu, mais qui a déjà une longue histoire. La première version est apparue en 1995 sur NeXTStep, puis a été porté sur Mac OSX en 2000. Jusqu'à l'arrivée de safari, omniweb était un des navigateurs phare sur mac (surtout pour les gens ne voulant pas IE).

En février 2003, juste après la sortie de Safari, OmniGroup a décidé d'abandonner son moteur html propriétaire et d'adopter le WebCore comme moteur. OmniWeb est le premier navigateur à intégrer une fonction anti-popup !

Capture d'écran de OmniWeb 5.1.3 AppleWebKit/125.4 2007_04_12_14_01_omniweb_563_66125_4marfaux.png 2007_04_12_14_02_omniweb_563_66125_4wikipedia.png


Shiira

Shiira est un navigateur web qui est à Safari ce que Flock est à Firefox ! Ce qui signifie que Shiira est un navigateur très semblable à safari, mais qui dispose de plein de petites fonctions supplémentaires comme le glissé-déposé pour réorganiser les onglets.

Shiira est développé depuis 2005 par des japonnais.

Capture d'écran de shiira 2 AppleWebKit/419 2007_04_12_14_04_shiira419marfaux.png 2007_04_12_14_05_shiira419wikipedia.png


Sunrise Browser

Sunrise browser est un navigateur basé sur le webkit. Il permet de voir que depuis l'avènement du webkit, il n'est plus très difficile de concevoir un navigateur web pour mac!

Sunrise Browser dispose de fonctions spéciales pour régler l'opacité et la taille des fenêtres.

Capture de sunrise breoser AppleWebKit/ 2007_04_12_14_06_sunrise_browser_marfaux.png 2007_04_12_14_07_sunrise_browser_wikipedia.png


Webkit (presque Safari 3)

Le webkit est continuellement en développement, mais il sort une nouvelle version de safari tous les 2 ans ! Donc pour bénéficier d'une version de safari avec un moteur web des plus récent et performant, il suffit de télécharger la dernière version du webkit.

Il est donc possible de changer tous les jours sa version de safari. (en fait, safari ne change pas, c'est juste le webkit à l'intérieur qui change)

Depuis février 2007 cette version du webkit est stabilisée en vue de l'intégrer tout prochainement à la nouvelle mouture de Mac OS 10.5 qui sortir d'ici peu.

Ce nouveau webkit apporte principalement le support natif de SVG ainsi que la personnalisation des boutons et formulaires via du css et une foule d'améliorations dans le support de feuille de style, css2 et css3. (les bordures arrondie, des images comme bordure de boites, l'affichage de texte multi-colonne)

C'est certainement le moteur html le plus abouti. Il est tout a fait conforme au standard w3c (avec de nombreuses fonctionnalités css2 et css3), passe le test acid2, dispose d'objets provenant du WHATWG comme l'objet canevas, il est capable de lire nativement du pdf et du svg, de plus, il est très rapide !

Capture d'écran de Safari 2 AppleWebKit/522 2007_04_12_14_09_webkit_522_marfaux.png 2007_04_12_14_10_webkit_533_wikipedia.png


Internet Explorer

Cette comparaison ne serait pas complète si j'oubliais de montrer le navigateur qui malheureusement (propos pas du tout objectif smile langue bleue) détient encore la première place dans le classement des parts de marché. (en mars 2007: IE6 42% et IE7 24% selon les statistiques de ce site) Il s'agit d'internet Explorer 6 pour windows. (Il ne fonctionne que sur windows)

J'ai donc du rien que pour l'opération dégotter un pc avec windows pour faire une capture d'écran des mêmes pages de tests sur IE6.

A première vue, il n'y a pas une grande différence me direz vous. En fait, la capture d'écran c'est bien mais pas top ! ça permet de voir certaines choses, mais pas tout. Ici on peut quand même voir que la petite étiquette noire collée en haut à droite du site marfaux est vraiment noire sur IE6 et non transparente comme elle le devrait.

Mais une capture d'écran fixe ne permet pas de voir, qu'IE6 ne supporte par le positionnement fixe relatif à la fenêtre. En effet, si l'on descend dans la page avec l'ascenseur, sur tous les navigateurs ci-dessus (même IE5 mac) l'étiquette reste fixe en haut de la fenêtre et donc visible tout le temps.

Avec IE6, ce site utilise une bidouille (un hack en anglais) pour transformer le positionnement fixe en positionnement absolu. Ce qui a pour effet de juste placer l'étiquette en haut de la page, mais si l'ascenseur descend, l'étiquette n'est plus visible.

Ce qui arrive fréquemment c'est que vu la part de marché d'internet explorer, la plupart des développeurs web (dont je fais partie) renoncent à utiliser (en tous cas à grande échelle) certaines fonctionnalités comme le positionnement fixe et la transparence des images (png et css). (et encore d'autres fonctionnalités)

Ce raisonnement est tout à fait malheureux, car les utilisateurs d'internet explorer ne se rendent ainsi pas compte des grandes lacunes de leur navigateur. Mais ceci est en train de changer. Le succès de Firefox à obligé Microsoft à reformer l'équipe de développement d'internet Explorer qui avait été dissoute en 2001 ! (on remaqure bien ici l'intérêt de microsoft pour le web)

Microsoft a donc ainsi sorti sa riposte à Firefox sous forme d'un nouveau navigateur web: Internet Explorer 7. Il corrige les quelques bugs importants décrit ci-dessus. Avec les mises à jour automatiques, IE7 a considérablement réduit la part de marché d'IE6 (~20%-25%). Cette opération a pour effet d'inverser la donne dans les parts de marché de navigateur web supportant la transparence et le positionnement fixe.

Il n'y a plus que ~42% (peut varier entre 20% et 60% suivants les sites !) des gens qui surfent avec un IE6 et donc ne voient pas la transparence, le positionnement fixe et bien d'autres choses. Au vue de cette statistique, et suivant les sites, il est possible pour les développeurs de se risquer à utiliser les fonctionnalités si longtemps délaissées.

Personnellement, j'espère que beaucoup de développeurs s'y risqueront et que l'effet boule de neige va faire son oeuvre. Finalement le reste du parc d'IE6 installé va paraitre encore plus obsolète (dans certain cas IE7 aussi même s'il vient de sortir !) et que la migration vers firefox (ou d'autres excellents navigateurs) se fera encore plus.

Capture d'écran de Internet Explorer 6: Mozilla/4.0 (compatible; MSIE 6.0; Windows NT 5.1; SV1; .NET CLR 1.1.4322) 2007_04_13_08_56_IE6_marfaux.png 2007_04_13_08_57_IE6_wikipedia.png

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