L’accueil au lieu de la prédation

L'homme est un loup pour l'homme. En effet, l'humain est un prédateur. Et non seulement pour lui même, mais pour la terre entière. De l'exploitation des champs pétroliers, à l'exploitation des champs de céréales.

L'humain est un pillard dans l'âme. En effet, c'est l'origine même du terme de prédateur.

L'humain assouvit ses besoins et ses désires en pillant la planète. L'humain pille même ce qui lui est offert. Pire, il ne se rend pas compte de ce qui lui est offert.

La nature est dans l'économie du don.

La vie nous est donnée, l'intelligence nous est donnée. Pour combler nos besoins il est inutile d'être dans la prédation. Il suffit de savoir reconnaitre ce qui nous est offert. Il nous suffit de savoir s'émerveiller devant la chance que nous avons d'exister.

L'humain prédateur s'échine à aller chercher du pétrole à grande profondeur alors que l'humain dans l'accueil sait profiter du rayonnement solaire qui lui est offert, il sait profiter du vent qui lui est offert.

La philosophie de l'accueil va même plus loin. Le souffle est également le moteur de notre corps humain. Nous respirons sans cesse. Notre corps est dans l'accueil.

La plupart des grandes religions enseignent comment gérer son souffle. Preuve que c'est important.

Je vous invite donc à passer de l'ère de la prédation à l'ère de l'accueil.

Sachez accepter cette invitation !

pastille-jaune

Plus de ponts, moins de barrières

Partout dans le monde les humains ont la facheuse tendance à vouloir dessiner des frontières, mettre des barrières, construire des murs, creuser des fossés...

Partout dans le monde les humaines tentent de trouver ce qui les sépare plutôt que ce qui les rassemble.

Il y a toujours, un étranger, un métèque, un barbare, un différent sur qui on rejette tous les malheurs. Des civilisations entières ont été créées sur ce concept: nous les pures contre les différents...

Dans notre manière de penser également nous avons tendance à vouloir tout catégoriser, classer, ranger dans des cases...

Nous créons des limites là où il n'en existe pas forcément.

Combien de couleurs peut-on voir dans un arc-en-ciel ?

pano arc-en-ciel double à Boudry.jpg

Dans la grèce antique Aristote disernait 4 couleurs, plutarque en voyait 3, et finalement Newton a nommé 7 couleurs. Pourquoi 7 ?

Pour correspondre à ce nombre magique qui influence toute la culture occidentale, du nombre de jours de la semaine au nombre de notes de musique. C'est resté.

Réellement, il y a une infinité de couleurs. Il n'y a pas de frontières exacte entre les couleurs. Seul l'esprit humain aimerait en voir !

A lieu de batire des civilisations sur la différence et de les protéger avec des murailles, tentons de construire une civilisation basée sur le lien et construisons des ponts.

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