Pour les chanceux comme moi qui co-créent tous les jours de la monnaie libre abondante... Il est possible de me faire un don en monnaie libre Ğ1 à cette adresse:
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Tu peux également me faire un don en Bitcoin:
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Idées pour le camp cantonal 2012 des scouts neuchâtelois
Le staff doit organiser le minimum, surtout en animation.
Auto-organisation et décentralisation doivent être des idées de base.
Une idée de thème doit être de tourner autour des idées de collaboration, de coopération, à bat la concurrence, création de bien communs.
eureka
contact
cuntrast
contura
co... ??
commons
à suivre..
Il faut à tout prix éviter qu'un petit groupe de personne doivent organiser une activité pour un grand nombre de gens. Il y a toute une structure qui marche bien, il faut l'utiliser.
Donc éviter de faire comme à big-bang pour les activités à options dont je ne me souviens même plus le nom... là où il y avait aël... 😛
Où il y a 3 personnes qui organisent pour 1400 autres !
Liberté d'organisation pour chaque groupe. Pas besoin d'organiser mille activités à option que finalement plus personne ne maitrise.
Il faut assurer une communication horizontale en réseau la plus efficace possible pour que tout le monde soit au courant de tout. Ainsi, par effet d'émergence, il y a des collaborations qui peuvent arriver. ça ne sert à rien de planifier les collaboration.
Il faut organiser la communication comme les vols d'étourneau.
Chaque étourneau observe 6 autres étourneaux en vol et agit en fonction de leurs mouvements. Si le mouvement est une sorte d'équilibre entre ces 6 éléments du réseau.
Pour la communication, chaque personne doit communiquer avec 6 autres personnes. (nombre à voir) Ces personnes sont choisies sans hiérarchie. La hiérarchie bloque quand un élément ne passe pas. Le réseau passe. Il est redondant. C'est le principe que l'on retrouve sur facebook avec chaque personne qui a une liste d'ami qu'il suit. Pour arriver d'un bout à l'autre du réseau, milgram a déjà démontré dans les années 1960 qu'il n'y a jamais plus de 6 intermédiaires. Ici, on doit même pouvoir faire mieux.
Il faut organiser le soir des "séances" récréatives avec apéros pour donner les infos. Ainsi les gens se voient, ils peuvent échanger des infos avec leurs contacts. Ils passent un bon moment et on cadre les apéros sauvages. 😛 Mais faut pas que ce soit long.. il faut permettre les apéros sauvages pour ne pas centraliser.
De nombreuses sources d'information existentent autour d'un sujet aussi vaste que la décroissance. D'une manière général je mémorise mes sources sur le web à l'aide de l'outils delicious.
Comme cette liste contient vraiment toute sans une hiérarchisation très claire, l'idée de cette page est de faire une catégorisation par thèmes et types de ces différentes sources d'information.
Bibliographie et éditeurs de brochure, de film, d'audio
Mobilité douce d'après la confédération suisse. La mobilité douce, c'est la mobilité uniquement à la force musculaire humaine. (La voiture électrique n'est pas de la mobilité douce. Contrairement à ce que veut nous faire croire le groupe-e. Tout au plus c'est de l'éco-mobilité)
Article du journal le Courrier à propos des villes en transitions: partie 1 et partie 2 en pdf
Livres
Olivier Abel: L'amour des ennemis, Albin Michel, Paris, 2002
Paul Ariès: La décroissance, un nouveau projet politique, Golias, Villeurbanne, 2007
Jean-Paul Besset: Comment ne plus être progressiste... sans devenir réactionnaire, Fayard, Paris, 2005
Jean-Claude Besson-Girard: Decrescendo Cantabile, Petit manuel pour une décroissance harmonique, Parangon, Lyon,2005
Pierre Bourdieu et alii: Les perspectives de la protestation, Syllepse, Paris, 1998
Cornelius Castoriadis: Une société à la dérive, Entretiens et débats l974-1997, Coll. La couleur des idées, Seuil, Paris, 2005
Vincent Cheynet: Le choc de la décroissance, Seuil, Paris, 2008 Christian Comeliau (éd.): Brouillons pour l'avenir – Contributions au débat sur les alternatives, Collection Enjeux, PUF/Paris et IUED/Genève, 2003
Serge Latouche: Le pari de la décroissance, Fayard, Paris, 2006, Petit traité de la décroissance sereine, Mille et une nuits, Paris, 2007
Stéphane Lavignotte: La décroissance est-elle souhaitable? Ed. Textuel, Paris, 2009 Croître et décroître, article in Foi et Vie, Revue de culture protestante, N° 5, décembre 2006, p. 60-76
Amin Maalouf: Le dérèglement du monde, essai, Grasset, Paris, 2009
Donella Meadows, Jürgen Randers, Dennis Meadows: Limits to Growth – The 30 year Update, Chelsea Green Publishing Company, White River Junction, Vermont (USA), 2004. Il s'agit du troisième rapport des auteurs du fameux rapport au Club de Rome « Halte à la croissance » (1972: The Limits to Growth). Un résumé en français est disponible.
Pour toute sorte des besoins plus ou moins importants, nous avons besoin besoin d'un système d'échange
Ce système d'échange est un système monétaire.
En étudiant le système monétaire actuel, on remarque que c'est celui-ci qui nous pousse dans une économie de croissance exponentielle. Créer l'argent par le crédit bancaire est une très mauvaise idée.
Il existe d'autres systèmes monétaires, (SEL, monnaie fondante) d'autres systèmes économiques.
Un système économique intéressant, c'est le revenu de base. Un revenu
en relocalisant et en humanisant l'économie on résout beaucoup de problèmes.
remplacer concurrence par coopération.
pour la gratuité et les biens communs
Tout ceci laisse du temps pour profiter de la vie
D'où vient l'argent ?
Dans notre société, il y a une chose que tout le monde connait mais que personne ne comprend vraiment.
Il s'agit de l'argent, et plus précisément du système monétaire. Si l'on va dans la rue et que l'on pose la question: qui crée l'argent ? à un panel de personne au hasard. On a de grande chance de tomber soit sur des gens qui ne savent pas. Soit sur des gens qui pensent que l'on utilise la planche à billet.
Faire tourner la planche à billet est effectivement une des sources de l'argent. Mais elle est très minime.
La plus grande partie de l'argent provient du crédit bancaire !
Lorsque vous allez à la banque pour demander un crédit. Le banquier vous crédite sur votre compte la somme demandée. Il crée cette somme d'argent rien que pour vous.
En fait, cet argent il ne vous le prête que si vous allez le ramener. Le banquier nous vous crée une somme d'argent que si vous avez un projet qui fera tourner l'économie. Ainsi le montant d'argent est sensé être équivalent au travail que vous allez fournir avec votre projet.
Le hic là dedans, c'est qu'en plus de devoir ramener l'argent que le banquier vous a créé, il y a un intéret sur ce prêt. Vous devez ramener plus d'argent que ce qui a été créé !
Souvent, c'est quelques pour-cent ça parait peu. Mais si l'on calcul bien, un intérêt à 3% double la somme en 24 ans. La plupart des maisons sont achetées par des prêts spéciaux que l'appelle des hypothèques. Les hypothèques ont des durées qui sont dans cet ordre de grandeur de plusieurs décennies pour les rembourser. Il n'est donc pas rare de voir des gens payer plusieurs fois leur maison !
Si l'on généralise ce système. Si l'on prend en considération que tout l'argent créé provient de crédits bancaires. Si l'on se dit que tout le monde doit ramener plus d'argent que ce qui a été créé. Alors on découvre que forcément ça n'est pas possible. Qu'il n'y a pas moyen de ramner plus d'argent que ce qui a été créé !!!
Le système de création monétaire ne fonctionne pas !
En connaissant ce principe, tout s'éclaircit dans mon esprit. Il est logique que toutes les collectivités publiques soit endettées. Vu que l'on à l'habitude de privatiser les bénéfices et collectiviser les dettes, c'est dans l'ordre des choses.
Quand on sait comment l'on crée la monnaie, on comprend aussi pourquoi une crise économique arrive quand on déclare des actifs toxiques. Lorsque l'on décrêt que de l'argent n'en est pas vraiment. On le supprime. Tout de suite, il vient à manquer de l'argent pour assurer les échanges économiques qui était monnaie courrante encore le jour d'avant.
La solution pour résoudre une telle crise est de créer de l'argent. Mais le système de création est tellement mal foutu que l'on ne maitrise que peu de chose.
Il faut réformer notre système bancaire. Notre système de création monétaire.
Pourquoi un Etat devrait-il emprunter de la monnaie à une banque privée ? Pourquoi ne pourrait-il pas créer sa propre monnaie ?
Pourquoi laisser les seuls banquiers décider de quels sont les projets qui mérites d'être financés ?
Les banquiers financent systématiquement ce qui va leur rapporter. Mais sans aucune considération écologique. Si vous voulez financer un objet intuile et qu'il rapportera de l'argent. C'est bon, vous avez le financement. Grâce à celui-ci vous aller tranformer des ressources naturelles en déchêt. Cette opération va rapporter de l'argent. Tout le monde est content. Mais on aura perdu un capital en ressource naturel qui semble compter pour beurre !
En instaurant un vote démocratique sur les projets que la communauté est prête à financer, il y a certainement moyen de faire mieux que le seul avis du banquier !
Vraie monnaie, fausse monnaie
Nous avons vu ci-dessus que la crise est surtout une crise de confiance. La crise est survenue au moment où des gens ont commencé à se dire qu'il y a de la vraie monnaie qui représente une valeur, et il y a de la fausse monnaie qui repose sur des crédits pourris et donc ne vaut rien. Ainsi cette fausse monnaie est sommée de disparaitre !
Pour ceux qui pense qu'il y a une différence entre une vraie et une fausse monnaie, je vais raconter une petite histoire:
Une voyageuse fait une réservation dans un hôtel. L'hôtelier lui demande une caution de 100.- elle lui donne. L'hôtelier se dit: - Chouette, je vais pouvoir payer le boulanger de ce matin. Le boulanger une fois payé se dit: - Chouette, je vais pouvoir payer le garagiste, le garagiste se dit: - Chouette, je vais pouvoir payer le fleuriste... et on fait le tour du village ainsi jusqu'au moment où le dentiste ayant reçu le billet de 100.- se dit: - Je vais aller payer ma dette chez l'hôtelier.
L'hôtelier reçoit dont en retour le même billet de 100.- qu'il avait donné au boulanger en début de matinée.
Et revoilà la voyageuse, qui annonce à l'hôtelier que finalement elle n'a pas besoin de la chambre, elle continue son chemin. Donc elle exige que l'hôtelier lui rende sa caution. Ce qu'il fait. C'est alors que la voyageuse sort un briquet et brûle le billet de 100.- ! L'hôtelier s'exclame, mais la voyageuse lui dit que ce n'est pas grave: - C'était un faux !!!
Cette histoire montre que l'argent n'est qu'un vecteur d'échange économique. En soi, il n'y a pas de différence entre du vrai ou du faux argent. Il a fait le même boulot. Il a contribué à promouvoir un système d'échange. La seule chose qui compte c'est d'avoir une quantité d'argent suffisante pour assurer les échanges économiques dont on a besoin.
Si l'on veut pouvoir ajuster la quantité de monnaie en circulation avec le volume d'échange il faut pouvoir contrôler le moyen de créer de l'argent. Avec le crédit bancaire, ce n'est pas le cas !
Cette monnaie est appelée fondante, car elle perd de sa valeur périodiquement (p. ex: 1% par mois)
La capitalisation d'argent crée une raréfaction de la masse monétaire. L'idée de la monnaie fondante est de taxer la capitalisation. Si la monnaie circule l'économie se porte bien.
Le système utilisé à Wörgl en Autriche en 1932-33 proposait des billets avec des timbres à coller dessus. Un timbre par mois. Pour utiliser un billet, il faut qu'il ait le timbre. Pour ne pas payer les timbres les gens sont incités à utiliser leur billets le plus vite possible.
Ce système a très bien fonctionné suscitant l'intérêt de nombreuse autres communautés autrichiennes. Cependant la banque nationale y a vu une atteinte à son monopole régalien. L'expérience a donc été stoppée par le gouvernement malgré le succès flagrant de l'expérience!
Pour compenser la perte de valeur périodique de la monnaie. L'Etat crée la monnaie manquante. (vend des timbres à coller sur les billets) Ce qui lui permet de financer les infrastructures publiques.
Donc finalement l'Etat n'a plus besoin de prélever d'impôt!
La naissance du dollar US
Lors de la naissance des USA, des monnaies complémentaires ont été utilisées à plusieurs reprises.
En 1750 Benjamin Franklin raconte que la Nouvelle-Angleterre a résolu ses problèmes économique en abandonnant la monnaie anglaise et en créant une nouvelle monnaie sans intérêt appelée Colonial scrip.
Cette monnaie a été supprimée par le parlement anglais en 1763 provoquant la colère des colons. C'est une des causes de la révolution de 1776.
En 1862, Abraham Lincoln, alors président des Etats du Nord en plein guerre de sésession avait besoin de beaucoup d'argent pour financer l'armement. Les banquiers lui proposaient des taux usuriers. Lincoln a donc créé ce qui est devenu le dollar. (On surnommait cette monnaie les greenback à cause de leur dos vert.)
Cette liberté de création monétaire a beaucoup irrité les banquiers. Les banquiers ont repris leurs droit après l'assassinat de Lincoln en 1865.
En 1913, le congrès des USA créa la réserve fédérale, une banque privée, et lui confia son pouvoir de création monétaire. C'est le système qui est toujours en vigueur actuellement.
Cependent Lietaer milite également pour une multiplication des monnaies complémentaires locales.
Le but est de créer des monnaies qui soit liée à une communauté locale pour son propre bénéfice. C'est souvent ce principe que l'on applique dans les SEL. Les systèmes d'échange locaux.
Dans l'égypte antique, on utilisait une monnaie basée sur le grain. Une monaie quie se dévaluait dans le temps comme le grain stocké trop longtemps pourrissait. Ainsi les gens n'ont pas investi dans la monnaie, mais dans ce qui est durable. Dans les infrastructures.
C'est lors de la colonisation de l'égypte par l'empire romain et sa monnaie avec intéret que le système de du grain égyptien a été supprimé. C'est depuis là que l'égypte a perdu sa grandeur.
On retrouve le même principe au moyen âge, entre le 10ème et le 13ème siècles. Il y a de nombreux seigneurs et de nombreuses monnaies qui se dévaluent par des rappels périodiques et réémissions. Les gens ont donc investi dans ce qui est durable. Dans les cathédrales !
D'une manière générale le but d'une monnaie est d'assurer un échange. On doit limiter la capitalisation. Une monnaie doit être abondante et circuler.
Le fait d'avoir un grand nombre de monnaie permet d'utiliser en alternative une monnaie abondante quand une monnaie se raréfie.
Il faut que ce soit la communauté concernée par une monnaie qui décide de ce pour quoi elle va augmenter sa masse monétaire. De ce qu'elle a envie de financer en créant un peu plus de monnaie.
Voici de quoi aller plus loin dans les monnaies complémentaires:
Notre société est basée sur la valeur du travail. Si vous ne travaillez pas vous êtes rien! Tous les parti de gauche se battent pour plus d'emplois, il nous faut des emplois !
Or, tout le travail qui a été fait ces 100 dernières années, c'est remplacer les travailleurs humains par des machines.
Il faudrait savoir ce que l'on veut ?
Il n'y a maintenant plus assez de travail pour tout le monde. Pourquoi ne pas militer pour le chômage pour tous ?
Ce que veulent les gens, ce n'est pas un travail. C'est un revenu !
Dans notre société actuelle, on est obligé d'avoir une revenu pour vivre. Donc tout le monde a un revenu. Mais il n'est pas toujours de même nature.
Une étude a été faite en Allemagne sur la provenance des revenus. Sur 10 personnes représentatives de la population:
4 travaillent pour avoir un revenu.
3, surtout les jeunes, ont un revenu par leur famille.
2 vivent de leur retraite ou de leurs rentes.
1 bénéficie d'un revenu de l'assurance chomage ou de l'aide sociale.
Ainsi, seul 41% de la population allemande travaille pour avoir un revenu ! (source faz.net)
Donc c'est une idée fausse de ce dire que c'est le travail qui fourni un revenu !
Sur ce constat, l'idée du revenu de base fait son chemin. Cette idée est aussi connue sous le nom d'allocation universelle, ou de revenu de vie.
L'idée est de proposer un revenu de base inconditionnel pour chaque personne. Ainsi la personne peut réellement choisir de travailler ou pas. Ce système permet de financer de nombreuses activités bénévoles ou sociales comme l'éducation des enfants.
Entre autres, ça résout le problème de financement d'activités comme le développement de logiciels libres ou de contribution à du contenu d'information comme écrire des pages wikipedia. Ce système permet de financer tout ce qui est des biens communs. Vu qu'il n'y a plus besoin de rentabiliser son travail, le fruit de son travail peut être offert à la communauté.
Pour bien comprendre cette idée, je recommande de regarde le film Le revenu de base fait par le bâlois Daniel Häni et le cinéaste allemand Enno Schmidt.
Le mérite du film de Daniel Häni et Enno Schmidt, est de proposer une manière de financer ce revenu en remplaçant l'impôt sur le revenu par une taxe sur la consommation. Ça à l'air de tenir debout.
En tout cas c'est une révolution sociale. Le fait de pouvoir choisir dans quoi l'on veut réellement s'engager et ne pas être obligé a accepter tout et n'importe quoi comme travail pour des prétextes alimentaires change radicalement la façon d'organiser la société et ce pour quoi une société toute entière milite.
La fin d'un système économique basé sur le travail
La première version de ce texte a été écrite en octobre 2010. Une année, plus tard, je remarque que le système économique capitaliste basé sur la croissance et le travail est vraiment en bout de course. Il ne fonctionne plus.
On peut résumer l'année 2011 par ces événements:
le printemps arabe
l'été européen
l'automne New-Yorkais
... et l'hiver n'a pas encore commencé au moment où j'écris ces mots.
Le printemps arabe est vu comme la chute de plusieurs dictateurs dans des pays arabes. De nombreuses causes sont avancées pour expliquer l'origine de ces printemps.
Une cause dont on parle trop peu à mon avis, est le fait que les gens qui se sont révolté, ce sont surtout des jeunes qui n'arrivent pas s'insérer dans le système économique. Vu qu'ils ne sont pas intégrés, ils n'ont rien à perdre. Il peuvent prendre le risque d'une révolution.
Pourquoi, il ne sont pas intégrés ? Car il n'ont pas de travail. Ce sont souvent des gens qui sont bien formés. Mais qui finissent par devoir survivre en arnaquant des touristes où en vivant de vente de fruits dans la rue.
Quand la proportion de gens mis en marge du système économique devient la majorité de la population (dans les tranches d'âge jeunes), il suffit d'un incident pour mettre le feux aux poudres.
Après les printemps arabe, c'est pour les mêmes raisons, que les indignés ont créé des campements à Madrid, puis dans plusieurs villes europénnes.
En europe aussi, est surtout en europe du sud, les jeunes en grande partie au chômage et n'ont que peu de perspective de pouvoir être intégré à la société par le travail.
Puis, en septembre, on voit le même type de campement d'indignés se reproduire avec le mouvement Occupy Wall Street.
Et oui, finalement, il y a les mêmes problèmes dans les pays de l'afrique du nord qu'en plein coeur de New York.
Un récent reportage sur arte, montrait qu'il y a 20% des habitants de New-York qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, et le tiers de ces gens ont moins de 18 ans !
Un quart des jeunes universitaires ne trouvent pas d'emploi à la fin de leur étude. Même avec d'excellent diplôme. Ainsi, certain ne se lancent même pas dans des études qu'ils risqueraient de ne jamais pouvoir rembourser !
On voit ainsi que le système économique basé sur le travail n'est pas capable d'intégrer une partie grandissante de la population. Ainsi, il n'est pas étonnant de voir des mouvements révolutionnaire un peu partout.
Le problème souvent évoqué, est que ces indignés n'ont pas de souhait, de programme, d'alternative à proposer au système actuel.
Pourtant il existe bien des choses que l'on peut faire. La première chose qui me vient à l'esprit est l'instauration d'un revenu de base inconditionnel. Ainsi, le travail n'est plus nécessaire à l'intégration dans une société.
Le travail n'as pas toujours été une valeur telle qu'on la connait actuellement:
La gratuité et les bien communs
Mettre en place un revenu de base permet de favoriser une culture de gratuité et de bien commun. Ces valeurs sont en voies de disparition dans un système capitaliste qui favorise le profit personnel.
Les biens communs sont profitables à tous. Il y a là derrière l'idée de coopération, de collaboration. C'est une culture opposée à l'individualisme du capitalisme.
L'humain est un animal social. Il aime les liens avec les autres et la gratuité. Le capitalisme force les gens à mettre des barrières. Avec ma famille, c'est gratuit, avec les autres je fais payer.
Une société décroissante a pour but d'économiser les ressources, elle va donc favoriser le partage. La gratuité et les biens communs sont donc mis en avant dans une société décroissante.
On peut imaginer un système qui rende gratuit les usages et fasse payer cher les mésusages.
Ainsi, on peut fournir gratuitement la quantité d'eau nécessaire à une personne pour vivre (en suisse une personne consomme 160l d'eau par jour), et faire payer progressivement toujours plus cher ce qui semble devenir un luxe.
Ainsi une personne qui utilise de l'eau pour boire, pourra couvrir ses besoins gratuitement. Mais une personne qui veut remplir sa piscine payera cher son eau.
Le choix de la limite entre usage et mésusage se discute et se vote démocratiquement. C'est une forme de démocratie directe qui peu motivier les gens que la politique rebute à venir donner leur avis.
Système économique alternatifs
Il est temps d'ouvrir les esprits. De démolire la pensée TINA, (There Is No Alternative), ce mode de pensée qui nous fait croire qu'il n'y a pas d'autre système économique que celui que l'on utilise. Les plans d'austérités dont on parles dans les médias ne sont pas des solutions. Ce n'est qu'une bombe sociales que l'on est en train d'amorcer.... et qui va exploser si l'on continue ainsi.
Il existe plein d'autres systèmes économiques ! Il suffit d'ouvrir les yeux et d'avoir un peu d'imagination.
En bref, la consommation collaborative est basée sur le slogan: moins de bien, plus de liens !
L'idée est de ne plus échanger des objets, mais des droits d'usage sur des objets ou des services.
Ainsi, on réduit l'empreinte écologique en n'ayant plus un système économique basée sur la transformation de ressources naturelles utilisables en déchets inutilisables. Et ceci en favorisant l'individualisme au travers de la pub, afin de de faire consommer le plus possible.
L'idée de la consommation collaborative, c'est le partage, et donc la création de liens sociaux forts.
Ce site fourni un outil pour partager les objets que l'on utilise rarement. Ceci aidé par une monnaie locale pour faciliter les transaction entre des gens qui ne se connaiteraient pas bien.
Pour concrétiser un changement de société. Il faut déjà se rendre compte que nous pouvons favoriser les bonnes initiatives qui sont déjà là et ne plus rentrer dans le jeu du système qui nous déplait.
Un moyen d'agir sur les banques:
Changer votre banque ou changer de banque.
La banque est le coeur du système économique. Ce sont les banquiers, par les prêts qu'il font, qui décident quels sont les projets qui méritent d'être financé ou non.
Pour démocratiser ce système, un moyen efficace est de faire pression sur ça banque pour mettre des critères étiques et non seulement financiers au choix des projets à financer.