Le vide spatial est tout de même un environnement assez particulier. Comme son nom l'indique, il est vide. Hors, nous sommes habitués, en tant qu'humain à être fait de chair, de matière et à nous entretenir, nous réparer, faire le plein d'énergie en consommant de la nourriture, de la matière.
Cependant, dans l'espace, il y a de la place pour faire et construire ce que l'on veut, mais il n'y a que très peu de matériaux. Le vide ne contient pas de matière, il est vide.
Cela pose un problème fondamental pour faire vivre des êtres vivants tel que les humains dans un milieu pareil. En effet, on ne peut se permettre de consommer de la matière pour s'alimenter en énergie.
Il faut tout recycler. Toutefois, recycler demande de l'énergie, si celle là même est fournie par les réactions chimiques dues à l'absorption d'aliments, on est pas sortis de l'auberge.
Hors, s'il est une chose qui est présente dans le vide, c'est bien de l'énergie. (Même si Einstein à montré que la masse est équivalent à de l'énergie et inversement, nous n'allons pas nous occuper de cela dans ce contexte.)
En effet, pour autant que l'on se trouve pas trop loin d'une étoile (se qui est déjà très restrictif, mais laisse une marge mouvement relativement grande à l'échelle humaine), le rayonnement de cette étoile peut transmettre suffisamment d'énergie pour qu'un organisme vivant puis vivre.
Cependant, cet organisme vivant ne sera pas forcément des plus vigoureux, il sera même plutôt assez lent, mou, et ne bougera que très peu. Tout cela dans le but d'économiser le plus possible d'énergie.
Mais toute cette passivité apparente cache une extraordinaire vivacité d'esprit. En effet, je conçois une forme de vie adaptée à l'espace comme ayant une carapace lui permettant de survivre dans le vide.
Cette carapace n'étant pas seulement une armure contre la rudesse de son environnement, mais étant en fait l'interface et le support matériel de toute une espèce qui ne vit que virtuellement dans un univers simulé.
Ainsi, la partie corporelle, matérielle de cette forme de vie est remplaçable, adaptable, et peut se constituer d'une seule comme de centaines de millions de machines, qui simule un environnement pour une forme de vie qui n'est que pure information. Mais qui cependant est une forme de vie.
Cette forme de vie peut avoir conscience ou non de se trouver dans un univers simulé, mémorisé dans des machines dérivant dans le vaste univers.
Cette solutions permet de réduire au minimum la dépense en énergie de toute une forme de vie sans que ces êtres vivants ne se rendent compte qu'ils ne disposent seulement que de ressources limitées.
Adaptation au voyage spatial, Depuis le commencement, la vie ne fait que de se reproduire, de croître, de conquérir, d'accumuler.
La vie c'est toujours adaptée à son milieu. La sélection naturelle a éliminé les espèces inadaptées et favorisé les espèces les plus adaptées. La vie existe sous de multiples forme et dans de multiples endroits, mais c'est toujours de la vie.
La forme de vie qui semble la plus adaptée à une multitude d'environnement est l'humain. Cependant, cette espèce est adaptée à plusieurs forme d'environnement par ce qu'elle utilise des "armures" pour les environnements qui lui sont le plus hostile. Tel le scaphandre, ou la combinaison spatiale.
l'espèce humaine à tout de même conquis une grande partie de la terre. Et, selon le principe d'accumulation, qui semble diriger toute forme de vie, la prochaine étape de colonisation territoriale par une forme de vie est le vaste espace…
Mais, l'humain qui est très adapté à la vie terrestre, l'est-il aussi pour le vide spatial ?
Jusqu'à présent, seuls quelques humains (environ 400) sont allés dans l'espace, et pour des durées n'excédant pas une quinzaine de mois.
Et déjà une multitude de problèmes se posent, pour tous les geste quotidiens, il y faut se réhabituer à faire autrement.
La principale difficulté est que le corps humain n'est pas fait pour l'état d'apesanteur.
Mais alors, une autre espèce plus adaptée à l'espace va-elle dépasser l'espèce humaine dans le voyage spatial ?
C'est probable.
L'humain pourra certainement faire un petit bout de chemin dans l'exploration spatiale, mais il restera toujours lié à la pesanteur, donc à la gravité rassurante d'une planète ou d'un gros astéroïde.
Une autre forme de vie que l'humain prendra comme terrain de chasse le vaste espace.
Dans pratiquement tous les livres de science-fiction que l'on peut lire, on nous raconte l'histoire d'humains vivant sur des multitudes de planètes et qui commercent ensemble via un formidable moyen de communication.
Parmi les plus célèbres de ces moyens de communication, il y a les vaisseaux spatiaux qui voyagent plus vite que la lumière, des portails de téléportation, ou pratiquement pareil, des trous de vers qui nous font voyager instantanément d'un bout à l'autre de l'univers.
Pratiquement tous les auteurs de science-fiction décrivent une planète Terre surpeuplée et l'invention du moyen de communication qui permet de voyager rapidement, donc de relier dans un temps raisonnable (à l'échelle humaine) les différentes planètes d'une confédération humaine.
L'invention du moyen de communication supra-luminique est toujours l'élément clé qui résout le problème de la surpopulation terrienne et donne lieu à une grande dispersion dans l'espace.
Tous les auteurs de science fiction, et à juste titre, pense que les humains ne peuvent vivre que sur des planètes ou des astéroïdes.
Ils font totalement abstraction du vide spatial qui se trouve entre les planètes. Il contournent le problème en imaginant un moyen de communication qui permet d'écrire une histoire se déroulant sur plusieurs planètes différentes comme si elle se déroulait dans plusieurs pays différents de notre bonne vieille Terre.
Cependant, je pense que les planètes (Nous connaissons moins d'une centaine de planètes extra-solaire ) et qui plus est habitables ne sont pas légion. Et elle sont tellement lointaines, de nous et entre-elles, qu'il est utopique d'imaginer des humains faire du commerce et se déplacer d'une à l'autre.
A l'exception des planètes de notre système solaire, je pense qu'il est utopique de voir des humains marcher sur des planètes. De plus, il n'y a certainement que peu de planètes qui sont habitables pour les humains. Un processus de terraformation pour mars, qui est une planètes assez semblable à la Terre, prendra déjà un bon milliers d'années..!
Il n'y a donc pratiquement pas, hormis la Terre, d'endroit où des humains pourrons vivre normalement, dans un avenir plus ou moins proche, et même lointain.
Cependant pour résoudre le problème de la surpopulation, et pour assouvir les besoins de colonisation de la vie, il existe des étendues énormes qui sont vides, et proche de nous: le vide spatial !
Je pense donc qu'avant de vouloir coloniser des planètes lointaines, il faudrait penser à coloniser le vide. Créer une forme de vie adaptée à l'environnement du vide spatial.
Il y a plusieurs méthodes, soit créer une forme de vie de toute pièce, ou adapter l'humain à l'espace, le rendre moins sensible à l'apesanteur, aux radiations cosmiques etc..
La meilleure solution, me semble être une combinaison des deux.
Depuis très longtemps, tout le monde est habitué à coupler la matière et l'information.
Dans le commerce, on paye l'information en payant le support de celle-ci.
En achetant un livre on paye l'auteur du livre en achetant le papier sur lequel le livre est imprimé.
Nous entrons actuellement dans l'ère de l'information. l'information voyage sans support, elle est copiée d'une mémoire à une autre, d'un support à un autre.
Cette nature même de l'information qui n'est plus liée à un support est incompatible avec le commerce comme nous le concevons.
Il est tellement facile de copier de l'information que celle-ci voyage totalement hors contrôle de toute les institutions commerciales qui avaient pour but de faire de l'argent sur la distribution de l'information.
Les maisons de disque ont terriblement peur de l'échange de musique sur internet. Elles sont court-circuitées, inutiles.
Les responsables de ce genre d'entreprise cherchent à diaboliser les échanges sur internet pour essayer de maintenir leur emprise sur l'échange d'information.
Mais ils ne sont pas sur le bon chemin, il n'ont pas encore compris que leur rôle n'est plus le même qu'autrefois. Il n'est pas possible de lutter contre la diffusion de l'information.
Les maisons de disque doivent retrouver un rôle qu'elles sont seules à pouvoir offrir si elle veulent survivre. Ce n'est pas à coup d'interdiction et de procès contre le monde entier que le problème de l'échange de musique se résoudra.
c'est le même problème que le petit paysan fasse à la ferme industrielle. Le seul moyen qu'a le paysan c'est d'offrir une plus value justifiable sur ces produits. En faisant des produits biologique par exemples.
La maison de disque doit mettre une plus value sur la musique qu'elle vend. une plus value que les autres ne sont pas capable de faire, une plus value que fera préférer au consommateur le distribution par une maison de disque.
Cependant dans tout cela, la maison de disque, au même titre qu'un éditeur de livre, n'est que le moyen qu'a un artiste, un auteur, de se faire connaître de son public.
La maison de disque ou d'édition était le moyen presque obligatoire pour un artiste de faire connaître son oeuvre, de pouvoir la mettre à disposition de son public.
Toutefois depuis l'avènement de l'Internet, les artistes ont un média qui à un potentiel de diffusion énorme. Je dis bien potentiel, car un petit site web parmi des milliards passe plus inaperçu qu'une aiguille dans une botte de paille.
s'il n'est toujours pas facile de sortir du lot pour se faire connaître sur internet, en revanche, une fois connu la diffusion de l'artiste au consommateur est très facile et efficace.
Le rôle d'une maison de disque pourrait donc être uniquement de faire connaître un artiste, mais pas de distribuer la musique de ce dernier.
Tout ceci semble être formidable, obtenir de la musique directement en copiant le fichier originale sur le site web d'un artiste. Et si l'on désir l'avoir sur un CD, des magasins gravent des CD à moindre prix à partir du fichier original télécharger sur le site.
Oui, tout ceci semble parfais, mais là ou le bas blesse, c'est toujours au moment de la rémunération de l'artiste.
En effet, l'artiste met à disposition un exemplaire de son oeuvre, il peut encore relativement facilement se faire rémunérer pour les copies téléchargée de chez lui, mais une copie étant le clone parfait de l'original, on peut également refaire une copie à partir d'une autre copie qui est totalement hors de contrôle de l'artiste.
l'ancien système de rémunération par le contrôle totale de la source ne fonctionne plus du tout avec un système de distribution réparti.
Le moyen de rémunération est centralisé et ne s'applique pas a un système de distribution réparti.
Mais peut on faire un moyen de rémunération réparti ?
Bonne question ?
c'est la réponse à cette question qui permettra de résoudre le problème de la distribution d'information du futur.
On remarque dans ce système que ce n'est pas la technique, la technologie, ou les artistes qui posent problème, mais c'est le système capitaliste en lui même qui n'est pas adapté à l'ère de l'information.
Dans une réflexion précédente, je décris l'origine de l'argent. l'argent à été conçu pour échanger des objets, des valeurs matérielles uniques, ou des copies non parfaites.
Le système capitaliste est conçu dans le but de réguler l'échange de valeur. La valeur est souvent définie en fonction de l'offre ou de la demande. l'offre ou la demande est fonction de la rareté de l'objet en question.
Un bijou unique en or et rubis, matériaux plus rares que de vulgaires cailloux, aura beaucoup de valeur.
Cependant, si ce bijou peut être copié parfaitement à l'infini, il perd toute sa valeur.
c'est ce que l'on commence à découvrir avec l'ère de l'information, un morceau de musique ou un texte peuvent être copié à l'infini, ils n'ont donc pas de véritable valeur "matérielle", ce n'est qu'un assemblage de données.
Si nous disposions tous d'un synthétiseur universel, un appareil capable de nous fabriquer absolument tout ce que nous voulons, le commerce n'est plus utile du tout, il n'a plus aucun sens.
Le commerçant est un intermédiaire qui permet à un producteur de fournir un produit à un consommateur. Pour ce service, le commerçant prend une petite marge sur les prix.
Si un synthétiseur universel voit le jour, il sera tellement facile de mettre en relation le producteur et le consommateur, que le commerce ne sert à rien.
Le capitalisme et le commerce sont donc des systèmes qui sont adaptés à l'échange de produit, et non à l'échange d'information.
Le capitalisme fait donc partie de l'ère industrielle, de l'ère du matérialisme. Et maintenant dans l'ère de l'information, on tente d'appliquer ce même capitalisme dans le but d'échanger de l'information.
On tente d'utiliser un système d'échange adapté aux valeurs matérielles pour échanger des valeurs immatérielles.
Le défi de l'entrée dans l'ère de l'information, est de trouver le moyen de l'échanger de manière à contenter tout le monde, de manière à ne défavoriser personne.
Cela fait maintenant un moment que je parle de l'ère de l'information. Mais, qu'est ce vraiment que l'ère de l'information ?
Comment peut on dire que l'on entre dans cette ère ?
qu'est ce qui changera par rapport à maintenant ?
Il y a principalement deux domaines actuellement qui sont en plein dans le passage de l'ère matérialiste à l'ère de l'information, ce sont l'informatique, et la biologie.
Ce sont deux domaines assez lointain, mais aussi très proche qui en s'aidant mutuellement ont évolué de manière très significative ces 50 dernières années.
Il y a 50 ans on découvrait l'ADN, le code source de la vie, le support d'information de base qui décrit complétement un organisme vivant.
Il y a 50 ans on construisait les premiers ordinateurs, machine capable de traiter de l'information.
Depuis lors, on modifie de l'information dans le code source de la vie, on crée ainsi des formes de vie nouvelles avec des propriétés particulières.
On clone des animaux, des plantes, on fait des copies. La copie sonne le glas du commerce de valeurs matérielles.
Dans l'informatique, c'est la partie logicielle qui détient toute (ou presque) la valeur ajoutée. Une machine permettant de faire tourner des logiciels ne coûtent presque plus rien par rapport au logiciel.
C'est sur cette prémonition qu'un certain Bill Gates à réussi à piéger IBM. Le petit David a forcé le géant Goliath IBM à se rendre dépendant d'une seule entreprise pour se fournir en système d'exploitation.
Le logiciel est facilement copiable, le matériel non.
l'ordinateur est un exemple bien contradictoire d'un mélange de deux ères. l'ère industrielle qui a conçu et vendu la machine, le matériel. Et l'ère de l'information qui "exploite" le matériel, qui permet une richesse de possibilités quasi infinie. Le logiciel est beaucoup plus souple que le matériel.
Le matériel n'est pas "pirater", il est vendu normalement sans problèmes dans un système commercial classique.
Toutefois, le logiciel, lui souffre du piratage, et de la copie illégale, on essaie de nouveau d'appliquer un modèle commercial classique à une technologie qui n'est que de l'information.
Le problème, ici, se situe sur le fait que des gens doivent échanger de l'immatériel pour obtenir du matériel. En d'autres terme, des gens doivent manger en vendant du logiciel.
Les informaticiens sont à cheval sur deux ères, et ils en payent les frais.
l'ère de l'information est une ère de liberté, une ère ou la production est libre, il n'y a pas de pénurie, tout est copiable, personne ne manque de rien, tout le monde à tout.
Mais actuellement, tout nos bien sont encore majoritairement des bien matériels, des bien que l'on échange à un prix.
Comment faire pour vivre de la conception artistique, de l'informatique logicielle ou du développement de nouvelles combinaisons d'ADN ?
Il faut redéfinir un modèle d'échange d'informations plus juste pour tout le monde. Une nouvelle forme de société, où l'on puisse trouver le moyen d'échanger des valeurs matérielle avec des valeurs immatérielles.
Il devient urgent de trouver ce moyen. Actuellement, les office de brevets, ne savent trop que faire en ce qui concerne les sciences de la vie. Permettre de breveter des nouvelles combinaison ADN ou empêcher purement et simplement toute emprise propriétaire sur la vie ?
On remarque également l'entrée dans l'ère de l'information par la proportion d'entreprise dans le domaine tertiaire.
Le nombre d'entreprises qui commercent des services et non plus des biens. La matière première n'intéresse plus, les prix dépendent trop de la matière elle même. Les coût de production sont incompressibles, la main d'oeuvre coûte de plus en plus cher.
Le service est une branche dans laquelle, une entreprise disposant de peu de moyen peut gagner beaucoup d'argent.
Mais quels sont ces services ?
C'est souvent en relation avec de l'information, c'est un tri de l'information pour en retirer des conclusions, des tendance (data mining).
C'est de la publicité, pour promouvoir un produit, des banques pour mémoriser les informations de la richesse des clients de la banque, des assurances pour évaluer des risques sur la base d'informations, des opérateurs de télécommunication qui font payer une dîme pour toute information passant entre ses mains. Ce sont des chaînes de télévision et de radio, des journaux qui présentent sous une forme ou sous une autre la même information, etc…
Ces services que je viens de décrire sont des services qui jouent avec la dimension temporelle, il jouent sur des prévisions, du rêve, des probabilités.
Ils mémorisent un état unique de l'information. c'est justement par cette mémorisation, en créant l'unicité de l'information que ces services de l'ère de l'information survivent et peuvent s'échanger dans l'ère industrielle, l'ère du matériel de l'unique.
Mais un programme informatique ou une combinaison d'ADN est durable. Cet assemblage d'information n'est pas périmé rapidement, n'est pas fonction du moment, c'est un pur assemblage d'information.
Le modèle classique du commerce n'est donc pas applicable dans ce cas. Il faut trouver une autre modèle d'échange, il faut repenser notre société capitaliste.
L'ère de l'information va profondément marquer le fonctionnement de notre société.