Les mouvements de masse

Dans le même ordre d'idées que celui des regroupements humains. Il y a les mouvements de masse.

Un individu tout seul tentera rarement une activité extravagante. Il sera traité de fou.

Cependant, si tout un groupe, et surtout si le groupe est grand, fait cette même activité extravagante, il y aura une foule de gens qui seront prêts à suivre et encourager l'activité.

L'individu seul ne fait partie d'aucun groupe, il est exclu du groupe majoritaire qui ne pense pas la même chose.

Tandis que si la personne extravagante est ralliée par une foule d'autres personnes, le groupe grandi et peut prendre la majorité sur les autres groupes. Les exclus seront donc ceux qui ne font pas l'activité extravagante.

Imaginez un individu tout seul qui marche dans la rue à reculons. Tout le monde le traite de fou.

Cependant, si c'est une foule de dix-mille personnes qui marchent à reculons et qui croise un petit groupe de trois personne marchant normalement, ce sont les trois qui vont se conformer à la masse et également marcher à reculons.

Les gens du marketing connaissent ces phénomènes et les exploitent pour nous forcer à consommer un produit que personne n'aurait acheté.

Les modes se lancent de la même manière. Il suffit de persuader un certain nombre de personnes que tel accessoire est le meilleur qu'il va vous faire admirer de tous, pour que la mode soit lancée.

Le critère fondamental est le nombre de personne persuadée dès le début. Plus le nombre est grand, plus la mode va se lancer très vite et très loin.

Petit exemple:

Une marque veut faire porter le chapeau à tout le monde !

Il faut déjà qu'elle dispose d'un modèle de chapeau que tout le monde peut porter et qui n'est pas si mal, puis il faut trouver un média de communication qui va montrer au plus grand nombre que porter le chapeau c'est bien.

En général, ce sont les agences de publicité qui s'occupent de cela. Cela peut être par exemple, un pub à la télévision.

Lorsque un assez grand nombre de personne pensera que porter le chapeau c'est bien et qu'elles le feront, la mode est lancée.

Un personne qui se balade dans la rue et qui en moins de cinq minutes croise quinze personnes qui portent le chapeau, voudra déjà comprendre ce qu'est cette nouvelle mode, puis si le chapeau lui convient, elle s'en procurera un.

Puis, le bouche à oreille fait son travaille et la mode est lancée…

Le plus dur dans ce processus est de persuader assez de monde au début.

C'est par la densité que l'on y parvient le mieux. Il faut concentrer ses efforts sur le même endroit.

Dans l'exemple des chapeaux, si une pub à la télé fait écouler 50'000 chapeaux, mais répartis sur 1 million d'habitants. La personne qui se balade dans la rue ne rencontre qu'une personne sur cent qui a un chapeaux.

C'est insuffisant, d'une fois à l'autre elle ne fera pas le rapport le bouche à oreilles non plus, et le mouvement de masse n'aura pas lieu.

Toutefois, si à la place de faire passer un spot de télévision, la marque de chapeau est présente dans une manifestation sportive où il fait chaud, elle peut toucher une population directement avec un produit utile et de part la densité, créer un mouvement de masse.

Si, sur les 2000 personnes présentent à la manifestation sportives 200 achètent et portent un chapeau, c'est déjà une personne sur dix qui aura un chapeau. c'est suffisant pour les gens le remarque, que le bouche à oreilles commence et que le mouvement de masse se déclenche.

Avec ce principe seulement 200 chapeaux ont du être écoulé pour faire toucher potentiellement une population de 2000 personnes qui même si elle n'achètent pas auront vu la chose et pourront faire marcher le bouche à oreilles.

Avec plusieurs opérations dans le genre, la marque de chapeau est sûre d'avoir réalisé un beau mouvement de masse.

Dans les sectes, ont utilise beaucoup les mouvements de masse. On estime qu'une activité si elle est réalisée en groupe est plus percutante que si elle avait été faite individuellement.

Les gens ont toujours de bons souvenir d'activités réalisées en groupe. Les grands rassemblements de foule posent toujours de nombreux désagrément, mais il sont toujours très attendu et apprécié.

Des observateurs totalement contraire aux idées Nazi ont racontés que lors des grands rassemblements Nazis de Nuremberg, leur bras se levait tout seul pour saluer Hitler.

En 1936, August Landmesser ne fait pas le salut Nazi lors de la mise à l'eau d'un bateau.

La ferveur de la foule est communicative. Il y avait tellement de monde qui levait son bras en même temps, que la personne qui veut résister au milieu de cette masse doit avoir une volonté énorme pour ne pas céder.

Hitler avait bien compris cela, et il a exploité le phénomène sans scrupules.

C'est ce que l'on appel l'effet "mouton". Le berger montre, la masse suit.

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C'est aussi l'effet "Rhinoceros", comme il se passe dans la pièce d'Eugène Ionesco "Rhinoceros".

A la tête d'un mouvement de masse, il y a le berger, le gourou, l'idole, ou tout autre personne suffisamment influente pour donner une impulsion à un groupe de personnes qui va déclencher un mouvement de masse.

Ce "berger" de l'effet "mouton" remplace très avantageusement une agence de publicité chargée de montrer au monde une nouvelle mode.

L'idole est souvent une personne de "confiance" pour toute un population, tout ce que fait cette personne est "bien", peut, et doit même, être recopié.

Une "star" de cinéma, de la chanson ou du monde sportif est ainsi une source de mode et d'effet de masse considérable.

Si une star porte le chapeau de notre exemple, dans les heures qui suivent, tous ces fans porterons le chapeau.

Et ceci, les marques l'on compris et elles sponsorisent les "stars" pour porter leurs habits de marque.

→ Voir aussi mon résumé du livre "psychologie des foules" de Gustave Lebon. Le livre de chevet de tous les dictateur du 20ème siècle.

Forme de vie habitant le vide spatial

Le vide spatial est tout de même un environnement assez particulier. Comme son nom l'indique, il est vide. Hors, nous sommes habitués, en tant qu'humain à être fait de chair, de matière et à nous entretenir, nous réparer, faire le plein d'énergie en consommant de la nourriture, de la matière.

Cependant, dans l'espace, il y a de la place pour faire et construire ce que l'on veut, mais il n'y a que très peu de matériaux. Le vide ne contient pas de matière, il est vide.

Cela pose un problème fondamental pour faire vivre des êtres vivants tel que les humains dans un milieu pareil.
En effet, on ne peut se permettre de consommer de la matière pour s'alimenter en énergie.

Il faut tout recycler. Toutefois, recycler demande de l'énergie, si celle là même est fournie par les réactions chimiques dues à l'absorption d'aliments, on est pas sortis de l'auberge.

Hors, s'il est une chose qui est présente dans le vide, c'est bien de l'énergie. (Même si Einstein à montré que la masse est équivalent à de l'énergie et inversement, nous n'allons pas nous occuper de cela dans ce contexte.)

En effet, pour autant que l'on se trouve pas trop loin d'une étoile (se qui est déjà très restrictif, mais laisse une marge mouvement relativement grande à l'échelle humaine), le rayonnement de cette étoile peut transmettre suffisamment d'énergie pour qu'un organisme vivant puis vivre.

Cependant, cet organisme vivant ne sera pas forcément des plus vigoureux, il sera même plutôt assez lent, mou, et ne bougera que très peu. Tout cela dans le but d'économiser le plus possible d'énergie.

Mais toute cette passivité apparente cache une extraordinaire vivacité d'esprit.
En effet, je conçois une forme de vie adaptée à l'espace comme ayant une carapace lui permettant de survivre dans le vide.

Cette carapace n'étant pas seulement une armure contre la rudesse de son environnement, mais étant en fait l'interface et le support matériel de toute une espèce qui ne vit que virtuellement dans un univers simulé.

Ainsi, la partie corporelle, matérielle de cette forme de vie est remplaçable, adaptable, et peut se constituer d'une seule comme de centaines de millions de machines, qui simule un environnement pour une forme de vie qui n'est que pure information. Mais qui cependant est une forme de vie.

Cette forme de vie peut avoir conscience ou non de se trouver dans un univers simulé, mémorisé dans des machines dérivant dans le vaste univers.

Cette solutions permet de réduire au minimum la dépense en énergie de toute une forme de vie sans que ces êtres vivants ne se rendent compte qu'ils ne disposent seulement que de ressources limitées.

Vivons nous, nous aussi, dans un univers simulé ?
l'univers en lui même n'est il pas qu'une imbrication d'univers ?

Adaptation au voyage spatial

Adaptation au voyage spatial, Depuis le commencement, la vie ne fait que de se reproduire, de croître, de conquérir, d'accumuler.

La vie c'est toujours adaptée à son milieu. La sélection naturelle a éliminé les espèces inadaptées et favorisé les espèces les plus adaptées. La vie existe sous de multiples forme et dans de multiples endroits, mais c'est toujours de la vie.

La forme de vie qui semble la plus adaptée à une multitude d'environnement est l'humain. Cependant, cette espèce est adaptée à plusieurs forme d'environnement par ce qu'elle utilise des "armures" pour les environnements qui lui sont le plus hostile. Tel le scaphandre, ou la combinaison spatiale.

l'espèce humaine à tout de même conquis une grande partie de la terre. Et, selon le principe d'accumulation, qui semble diriger toute forme de vie, la prochaine étape de colonisation territoriale par une forme de vie est le vaste espace…

Mais, l'humain qui est très adapté à la vie terrestre, l'est-il aussi pour le vide spatial ?

Jusqu'à présent, seuls quelques humains (environ 400) sont allés dans l'espace, et pour des durées n'excédant pas une quinzaine de mois.

Et déjà une multitude de problèmes se posent, pour tous les geste quotidiens, il y faut se réhabituer à faire autrement.

La principale difficulté est que le corps humain n'est pas fait pour l'état d'apesanteur.

Mais alors, une autre espèce plus adaptée à l'espace va-elle dépasser l'espèce humaine dans le voyage spatial ?

C'est probable.

L'humain pourra certainement faire un petit bout de chemin dans l'exploration spatiale, mais il restera toujours lié à la pesanteur, donc à la gravité rassurante d'une planète ou d'un gros astéroïde.

Une autre forme de vie que l'humain prendra comme terrain de chasse le vaste espace.

Dans pratiquement tous les livres de science-fiction que l'on peut lire, on nous raconte l'histoire d'humains vivant sur des multitudes de planètes et qui commercent ensemble via un formidable moyen de communication.

Parmi les plus célèbres de ces moyens de communication, il y a les vaisseaux spatiaux qui voyagent plus vite que la lumière, des portails de téléportation, ou pratiquement pareil, des trous de vers qui nous font voyager instantanément d'un bout à l'autre de l'univers.

Pratiquement tous les auteurs de science-fiction décrivent une planète Terre surpeuplée et l'invention du moyen de communication qui permet de voyager rapidement, donc de relier dans un temps raisonnable (à l'échelle humaine) les différentes planètes d'une confédération humaine.

L'invention du moyen de communication supra-luminique est toujours l'élément clé qui résout le problème de la surpopulation terrienne et donne lieu à une grande dispersion dans l'espace.

Tous les auteurs de science fiction, et à juste titre, pense que les humains ne peuvent vivre que sur des planètes ou des astéroïdes.

Ils font totalement abstraction du vide spatial qui se trouve entre les planètes. Il contournent le problème en imaginant un moyen de communication qui permet d'écrire une histoire se déroulant sur plusieurs planètes différentes comme si elle se déroulait dans plusieurs pays différents de notre bonne vieille Terre.

Cependant, je pense que les planètes (Nous connaissons moins d'une centaine de planètes extra-solaire ) et qui plus est habitables ne sont pas légion. Et elle sont tellement lointaines, de nous et entre-elles, qu'il est utopique d'imaginer des humains faire du commerce et se déplacer d'une à l'autre.

A l'exception des planètes de notre système solaire, je pense qu'il est utopique de voir des humains marcher sur des planètes. De plus, il n'y a certainement que peu de planètes qui sont habitables pour les humains. Un processus de terraformation pour mars, qui est une planètes assez semblable à la Terre, prendra déjà un bon milliers d'années..!

Il n'y a donc pratiquement pas, hormis la Terre, d'endroit où des humains pourrons vivre normalement, dans un avenir plus ou moins proche, et même lointain.

Cependant pour résoudre le problème de la surpopulation, et pour assouvir les besoins de colonisation de la vie, il existe des étendues énormes qui sont vides, et proche de nous: le vide spatial !

Je pense donc qu'avant de vouloir coloniser des planètes lointaines, il faudrait penser à coloniser le vide. Créer une forme de vie adaptée à l'environnement du vide spatial.

Il y a plusieurs méthodes, soit créer une forme de vie de toute pièce, ou adapter l'humain à l'espace, le rendre moins sensible à l'apesanteur, aux radiations cosmiques etc..

La meilleure solution, me semble être une combinaison des deux.

→ Voir l'idée dans l'article suivant... Une forme de vie habitant le vide spatial...

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