Bibliographie à propos de la décroissance

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Bilbliographie à propos de la décroissance

De nombreuses sources d'information existentent autour d'un sujet aussi vaste que la décroissance. D'une manière général je mémorise mes sources sur le web à l'aide de l'outils delicious.

Ma liste brute de sources concernant la décroissance est donc disponible par ici et en constante évolution:

http://www.delicious.com/martouf/décroissance

Comme cette liste contient vraiment toute sans une hiérarchisation très claire, l'idée de cette page est de faire une catégorisation par thèmes et types de ces différentes sources d'information.

Bibliographie et éditeurs de brochure, de film, d'audio

Economie et monnaie

Consommation collaborative

Allocation universelle / revenu de base

Energie

Anti-Pub

Articles à propos de la décroissance et les sujets connexes

Groupement d'Objecteurs de croissance

Agriculture

Transports

Vidéos

Enregistrements audio de conférences

Flyer du ROCNE

Documents distribués sur papier pendant les cours à l'université populaire

Livres

  • Olivier Abel: L'amour des ennemis, Albin Michel, Paris, 2002
  • Paul Ariès: La décroissance, un nouveau projet politique, Golias, Villeurbanne, 2007
  • Jean-Paul Besset: Comment ne plus être progressiste... sans devenir réactionnaire, Fayard, Paris, 2005
  • Jean-Claude Besson-Girard: Decrescendo Cantabile, Petit manuel pour une décroissance harmonique, Parangon, Lyon,2005
  • Pierre Bourdieu et alii: Les perspectives de la protestation, Syllepse, Paris, 1998
  • Cornelius Castoriadis: Une société à la dérive, Entretiens et débats l974-1997, Coll. La couleur des idées, Seuil, Paris, 2005
  • Vincent Cheynet: Le choc de la décroissance, Seuil, Paris, 2008 Christian Comeliau (éd.): Brouillons pour l'avenir – Contributions au débat sur les alternatives, Collection Enjeux, PUF/Paris et IUED/Genève, 2003
  • Nicholas Georgescu-Roegen: La décroissance, Sang de la terre, Paris, 19791,2006
  • André Gorz: Capitalisme, socialisme, écologie. Désorientations, orientations, Galilée, Paris, 1991
  • Jean-Claude Guillebaud: L'homme est-il en voie de disparition? Les grandes conférences, Editions Fides, Montréal, 2004
  • Ivan Illich: Oeuvres complètes, Fayard, Paris, Tomes 1 & 2, 2004, 2005
  • Serge Latouche: Le pari de la décroissance, Fayard, Paris, 2006,  Petit traité de la décroissance sereine, Mille et une nuits, Paris, 2007
  • Stéphane Lavignotte: La décroissance est-elle souhaitable? Ed. Textuel, Paris, 2009 Croître et décroître, article in Foi et Vie, Revue de culture protestante, N° 5, décembre 2006, p. 60-76
  • Amin Maalouf: Le dérèglement du monde, essai, Grasset, Paris, 2009
  • Donella Meadows, Jürgen Randers, Dennis Meadows: Limits to Growth – The 30 year Update, Chelsea Green Publishing Company, White River Junction, Vermont (USA), 2004. Il s'agit du troisième rapport des auteurs du fameux rapport au Club de Rome « Halte à la croissance » (1972: The Limits to Growth). Un résumé en français est disponible.
  • Yves Paccalet: L'humanité disparaîtra, bon débarras! Essai, Arthaud, Paris, 2006
  • Raimon Panikkar: « Alternative à la culture moderne », Interculture (Montréal), N° 77, 1982
  • Majid Rahnema: Quand la misère chasse la pauvreté, Fayard/Actes Sud, Paris, 2004
  • Gilbert Rist: Le développement, Histoire d'une croyance occidentale, Presses de Sciences po, Paris, 19961, 20012, 20073
  • Arundathy Roy: « Défaire le développement, sauver le climat », L'Ecologiste,
    N° 6, 2001
  • Michel Serres: Le temps des crises, Le Pommier, coll. « Manifestes! », Paris,
    2009
  • Vandana Shiva: Le Terrorisme alimentaire. Comment les multinationales affament le tiers-monde, Fayard, Paris, 2001
  • Patrick Viveret: Comment sortir des logiques guerrières?
  • BIEN-suisse: le financement d'une revenu de base inconditionnel
  • Stéphane Laborde, Théorie relative de la monnaie V2.0
  • Essais de persusasion, John Maynard Keynes. (Il explique en 1931, que l'avenir est à l'abondance et la diminution du temps de travail !)

système d’échange économique

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Systèmes d'échange économique

  • Pour toute sorte des besoins plus ou moins importants, nous avons besoin besoin d'un système d'échange
  • Ce système d'échange est un système monétaire.
  • En étudiant le système monétaire actuel, on remarque que c'est celui-ci qui nous pousse dans une économie de croissance exponentielle.  Créer l'argent par le crédit bancaire est une très mauvaise idée.
  • Il existe d'autres systèmes monétaires, (SEL, monnaie fondante) d'autres systèmes économiques.
  • Un système économique intéressant, c'est le revenu de base. Un revenu
  • en relocalisant et en humanisant l'économie on résout beaucoup de problèmes.
  • remplacer concurrence par coopération.
  • pour la gratuité et les biens communs
  • Tout ceci laisse du temps pour profiter de la vie

D'où vient l'argent ?

Dans notre société, il y a une chose que tout le monde connait mais que personne ne comprend vraiment.

Il s'agit de l'argent, et plus précisément du système monétaire. Si l'on va dans la rue et que l'on pose la question: qui crée l'argent ? à un panel de personne au hasard. On a de grande chance de tomber soit sur des gens qui ne savent pas. Soit sur des gens qui pensent que l'on utilise la planche à billet.

Faire tourner la planche à billet est effectivement une des sources de l'argent. Mais elle est très minime.

La plus grande partie de l'argent provient du crédit bancaire !

Lorsque vous allez à la banque pour demander un crédit. Le banquier vous crédite sur votre compte la somme demandée. Il crée cette somme d'argent rien que pour vous.

En fait, cet argent il ne vous le prête que si vous allez le ramener. Le banquier nous vous crée une somme  d'argent que si vous avez un projet qui fera tourner l'économie. Ainsi le montant d'argent est sensé être équivalent au travail que vous allez fournir avec votre projet.

Le hic là dedans, c'est qu'en plus de devoir ramener l'argent que le banquier vous a créé, il y a un intéret sur ce prêt. Vous devez ramener plus d'argent que ce qui a été créé !

Souvent, c'est quelques pour-cent ça parait peu. Mais si l'on calcul bien, un intérêt à 3% double la somme en 24 ans. La plupart des maisons sont achetées par des prêts spéciaux que l'appelle des hypothèques. Les hypothèques ont des durées qui sont dans cet ordre de grandeur de plusieurs décennies pour les rembourser. Il n'est donc pas rare de voir des gens payer plusieurs fois leur maison !

Si l'on généralise ce système. Si l'on prend en considération que tout l'argent créé provient de crédits bancaires. Si l'on se dit que tout le monde doit ramener plus d'argent que ce qui a été créé. Alors on découvre que forcément ça n'est pas possible. Qu'il n'y a pas moyen de ramner plus d'argent que ce qui a été créé !!!

Le système de création monétaire ne fonctionne pas !

En connaissant ce principe, tout s'éclaircit dans mon esprit. Il est logique que toutes les collectivités publiques soit endettées. Vu que l'on à l'habitude de privatiser les bénéfices et collectiviser les dettes, c'est dans l'ordre des choses.

Quand on sait comment l'on crée la monnaie, on comprend aussi pourquoi une crise économique arrive quand on déclare des actifs toxiques. Lorsque l'on décrêt que de l'argent n'en est pas vraiment. On le supprime. Tout de suite, il vient à manquer de l'argent pour assurer les échanges économiques qui était monnaie courrante encore le jour d'avant.

La solution pour résoudre une telle crise est de créer de l'argent. Mais le système de création est tellement mal foutu que l'on ne maitrise que peu de chose.

Il faut réformer notre système bancaire. Notre système de création monétaire.

Pourquoi un Etat devrait-il emprunter de la monnaie à une banque privée ? Pourquoi ne pourrait-il pas créer sa propre monnaie ?

Pourquoi laisser les seuls banquiers décider de quels sont les projets qui mérites d'être financés ?

Les banquiers financent systématiquement ce qui va leur rapporter. Mais sans aucune considération écologique. Si vous voulez financer un objet intuile et qu'il rapportera de l'argent. C'est bon, vous avez le financement. Grâce à celui-ci vous aller tranformer des ressources naturelles en déchêt. Cette opération va rapporter de l'argent. Tout le monde est content. Mais on aura perdu un capital en ressource naturel qui semble compter pour beurre !

En instaurant un vote démocratique sur les projets que la communauté est prête à financer, il y a certainement moyen de faire mieux que le seul avis du banquier !

Vraie monnaie, fausse monnaie

Nous avons vu ci-dessus que la crise est surtout une crise de confiance. La crise est survenue au moment où des gens ont commencé à se dire qu'il y a de la vraie monnaie qui représente une valeur, et il y a de la fausse monnaie qui repose sur des crédits pourris et donc ne vaut rien. Ainsi cette fausse monnaie est sommée de disparaitre !

Pour ceux qui pense qu'il y a une différence entre une vraie et une fausse monnaie, je vais raconter une petite histoire:

Une voyageuse fait une réservation dans un hôtel. L'hôtelier lui demande une caution de 100.- elle lui donne. L'hôtelier se dit:
- Chouette, je vais pouvoir payer le boulanger de ce matin. Le boulanger une fois payé se dit:
- Chouette, je vais pouvoir payer le garagiste, le garagiste se dit:
- Chouette, je vais pouvoir payer le fleuriste... et on fait le tour du village ainsi jusqu'au moment où le dentiste ayant reçu le billet de 100.- se dit:
- Je vais aller payer ma dette chez l'hôtelier.

L'hôtelier reçoit dont en retour le même billet de 100.- qu'il avait donné au boulanger en début de matinée.

Et revoilà la voyageuse, qui annonce à l'hôtelier que finalement elle n'a pas besoin de la chambre, elle continue son chemin. Donc elle exige que l'hôtelier lui rende sa caution. Ce qu'il fait. C'est alors que la voyageuse sort un briquet et brûle le billet de 100.- !
L'hôtelier s'exclame, mais la voyageuse lui dit que ce n'est pas grave:
- C'était un faux !!!

Cette histoire montre que l'argent n'est qu'un vecteur d'échange économique. En soi, il n'y a pas de différence entre du vrai ou du faux argent. Il a fait le même boulot. Il a contribué à promouvoir un système d'échange. La seule chose qui compte c'est d'avoir une quantité d'argent suffisante pour assurer les échanges économiques dont on a besoin.

Si l'on veut pouvoir ajuster la quantité de monnaie en circulation avec le volume d'échange il faut pouvoir contrôler le moyen de créer de l'argent. Avec le crédit bancaire, ce n'est pas le cas !

Alternative

La monnaie n'est pas anodine. Elle n'est pas si neutre que l'on aimerait nous faire croire. Il existe des alternatives à notre système monétaire en vigeur. Des expériences positives on été faite avec le système de la monnaie fondante.

Cette monnaie est appelée fondante, car elle perd de sa valeur périodiquement (p. ex: 1% par mois)

La capitalisation d'argent crée une raréfaction de la masse monétaire. L'idée de la monnaie fondante est de taxer la capitalisation. Si la monnaie circule l'économie se porte bien.

Le système utilisé à Wörgl en Autriche en 1932-33 proposait des billets avec des timbres à coller dessus. Un timbre par mois. Pour utiliser un billet, il faut qu'il ait le timbre. Pour ne pas payer les timbres les gens sont incités à utiliser leur billets le plus vite possible.

Ce système a très bien fonctionné suscitant l'intérêt de nombreuse autres communautés autrichiennes. Cependant la banque nationale y a vu une atteinte à son monopole régalien. L'expérience a donc été stoppée par le gouvernement malgré le succès flagrant de l'expérience!

Pour compenser la perte de valeur périodique de la monnaie. L'Etat crée la monnaie manquante. (vend des timbres à coller sur les billets) Ce qui lui permet de financer les infrastructures publiques.

Donc finalement l'Etat n'a plus besoin de prélever d'impôt!

La naissance du dollar US

Lors de la naissance des USA, des monnaies complémentaires ont été utilisées à plusieurs reprises.

En 1750 Benjamin Franklin raconte que la Nouvelle-Angleterre a résolu ses problèmes économique en abandonnant la monnaie anglaise et en créant une nouvelle monnaie sans intérêt appelée Colonial scrip.

Cette monnaie a été supprimée par le parlement anglais en 1763 provoquant la colère des colons. C'est une des causes de la révolution de 1776.

En 1862, Abraham Lincoln, alors président des Etats du Nord en plein guerre de sésession avait besoin de beaucoup d'argent pour financer l'armement. Les banquiers lui proposaient des taux usuriers. Lincoln a donc créé ce qui est devenu le dollar. (On surnommait cette monnaie les greenback à cause de leur dos vert.)

Cette liberté de création monétaire a beaucoup irrité les banquiers. Les banquiers ont repris leurs droit après l'assassinat de Lincoln en 1865.

En 1913, le congrès des USA créa la réserve fédérale, une banque privée, et lui confia son pouvoir de création monétaire. C'est le système qui est toujours en vigueur actuellement.

Des monnaies abondantes pour assurer des échanges

L'économiste Bernard Lietaer milite pour la création d'une monnaie appelée Terra, qui est liée à un panier de ressources naturelles à l'image de ce que le dollar était liée à l'étalon or.

Cependent Lietaer milite également pour une multiplication des monnaies complémentaires locales.

Le but est de créer des monnaies qui soit liée à une communauté locale pour son propre bénéfice. C'est souvent ce principe que l'on applique dans les SEL. Les systèmes d'échange locaux.

Dans l'égypte antique, on utilisait une monnaie basée sur le grain. Une monaie quie se dévaluait dans le temps comme le grain stocké trop longtemps pourrissait. Ainsi les gens n'ont pas investi dans la monnaie, mais dans ce qui est durable. Dans les infrastructures.

C'est lors de la colonisation de l'égypte par l'empire romain et sa monnaie avec intéret que le système de du grain égyptien a été supprimé. C'est depuis là que l'égypte a perdu sa grandeur.

On retrouve le même principe au moyen âge, entre le 10ème et le 13ème siècles. Il y a de nombreux seigneurs et de nombreuses monnaies qui se dévaluent par des rappels périodiques et réémissions. Les gens ont donc investi dans ce qui est durable. Dans les cathédrales !

D'une manière générale le but d'une monnaie est d'assurer un échange. On doit limiter la capitalisation. Une monnaie doit être abondante et circuler.

Le fait d'avoir un grand nombre de monnaie permet d'utiliser en alternative une monnaie abondante quand une monnaie se raréfie.

Il faut que ce soit la communauté concernée par une monnaie qui décide de ce pour quoi elle va augmenter sa masse monétaire. De ce qu'elle a envie de financer en créant un peu plus de monnaie.

Voici de quoi aller plus loin dans les monnaies complémentaires:

Le revenu de base

Notre société est basée sur la valeur du travail. Si vous ne travaillez pas vous êtes rien! Tous les parti de gauche se battent pour plus d'emplois, il nous faut des emplois !

Or, tout le travail qui a été fait ces 100 dernières années, c'est remplacer les travailleurs humains par des machines.

Il faudrait savoir ce que l'on veut ?

Il n'y a maintenant plus assez de travail pour tout le monde. Pourquoi ne pas militer pour le chômage pour tous ?

Ce que veulent les gens, ce n'est pas un travail. C'est un revenu !

Dans notre société actuelle, on est obligé d'avoir une revenu pour vivre. Donc tout le monde a un revenu. Mais il n'est pas toujours de même nature.

Une étude a été faite en Allemagne sur la provenance des revenus. Sur 10 personnes représentatives de la population:

  • 4 travaillent pour avoir un revenu.
  • 3, surtout les jeunes, ont un revenu par leur famille.
  • 2 vivent de leur retraite ou de leurs rentes.
  • 1 bénéficie d'un revenu de l'assurance chomage ou de l'aide sociale.

Ainsi, seul 41% de la population allemande travaille pour avoir un revenu ! (source faz.net)

Donc c'est une idée fausse de ce dire que c'est le travail qui fourni un revenu !

Sur ce constat, l'idée du revenu de base fait son chemin. Cette idée est aussi connue sous le nom d'allocation universelle, ou de revenu de vie.

L'idée est de proposer un revenu de base inconditionnel pour chaque personne. Ainsi la personne peut réellement choisir de travailler ou pas. Ce système permet de financer de nombreuses activités bénévoles ou sociales comme l'éducation des enfants.

Entre autres, ça résout le problème de financement d'activités comme le développement de logiciels libres ou de contribution à du contenu d'information comme écrire des pages wikipedia. Ce système permet de financer tout ce qui est des biens communs. Vu qu'il n'y a plus besoin de rentabiliser son travail, le fruit de son travail peut être offert à la communauté.

Pour bien comprendre cette idée, je recommande de regarde le film Le revenu de base fait par le bâlois Daniel Häni et le cinéaste allemand Enno Schmidt.

Ce film vient d'être traduit en français et est disponible en téléchargement gratuitement. Il peut également être commandé en DVD pour une modique somme. J'ai également fait une retranscription par écrit de ce film.

Voici un montage que j'ai fais pour présenter l'idée de base de ce film en 6 minutes.

Ce genre de revenu a déjà été proposé sous diverses formes dans de nombreuses régions dans le monde entier. (en France par exemple)

Et la dernière proposition en date est l'initiative parlementaire de Josef Zisyadis pour une allocation universelle. (initiative qui a été balayée en juin 2011 par la commission qui devrait se prononcer dessus.)

Le mérite du film de Daniel Häni et Enno Schmidt, est de proposer une manière de financer ce revenu en remplaçant l'impôt sur le revenu par une taxe sur la consommation. Ça à l'air de tenir debout.

En tout cas c'est une révolution sociale. Le fait de pouvoir choisir dans quoi l'on veut réellement s'engager et ne pas être obligé a accepter tout et n'importe quoi comme travail pour des prétextes alimentaires change radicalement la façon d'organiser la société et ce pour quoi une société toute entière milite.

Pour approfondir le sujet, voici également article que j'ai écrit à propos de revenu de base inconditionnel.

On en parle dans le courrier du 10.11.10.

La fin d'un système économique basé sur le travail

La première version de ce texte a été écrite en octobre 2010. Une année, plus tard, je remarque que le système économique capitaliste basé sur la croissance et le travail est vraiment en bout de course. Il ne fonctionne plus.

On peut résumer l'année 2011 par ces événements:

  • le printemps arabe
  • l'été européen
  • l'automne New-Yorkais
  • ... et l'hiver n'a pas encore commencé au moment où j'écris ces mots.

Le printemps arabe est vu comme la chute de plusieurs dictateurs dans des pays arabes. De nombreuses causes sont avancées pour expliquer l'origine de ces printemps.

Une cause dont on parle trop peu à mon avis, est le fait que les gens qui se sont révolté, ce sont surtout des jeunes qui n'arrivent pas s'insérer dans le système économique. Vu qu'ils ne sont pas intégrés, ils n'ont rien à perdre. Il peuvent prendre le risque d'une révolution.

Pourquoi, il ne sont pas intégrés ? Car il n'ont pas de travail. Ce sont souvent des gens qui sont bien formés. Mais qui finissent par devoir survivre en arnaquant des touristes où en vivant de vente de fruits dans la rue.

Quand la proportion de gens mis en marge du système économique devient la majorité de la population (dans les tranches d'âge jeunes), il suffit d'un incident pour mettre le feux aux poudres.

C'est l'auto-immolation d'un jeune marchand de légumes tunisien, qui a été l'événement déclencheur d'un mouvement révolutionnaire qui embrase le monde comme on l'a rarement vu.

Après les printemps arabe, c'est pour les mêmes raisons, que les indignés ont créé des campements à Madrid, puis dans plusieurs villes europénnes.

En europe aussi, est surtout en europe du sud, les jeunes en grande partie au chômage et n'ont que peu de perspective de pouvoir être intégré à la société par le travail.

Puis, en septembre, on voit le même type de campement d'indignés se reproduire avec le mouvement Occupy Wall Street.

Et oui, finalement, il y a les mêmes problèmes dans les pays de l'afrique du nord qu'en plein coeur de New York.

Un récent reportage sur arte, montrait qu'il y a 20% des habitants de New-York qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, et le tiers de ces gens ont moins de 18 ans !

Un quart des jeunes universitaires ne trouvent pas d'emploi à la fin de leur étude. Même avec d'excellent diplôme. Ainsi, certain ne se lancent même pas dans des études qu'ils risqueraient de ne jamais pouvoir rembourser !

On voit ainsi que le système économique basé sur le travail n'est pas capable d'intégrer une partie grandissante de la population. Ainsi, il n'est pas étonnant de voir des mouvements révolutionnaire un peu partout.

Le problème souvent évoqué, est que ces indignés n'ont pas de souhait, de programme, d'alternative à proposer au système actuel.

Pourtant il existe bien des choses que l'on peut faire. La première chose qui me vient à l'esprit est l'instauration d'un revenu de base inconditionnel. Ainsi, le travail n'est plus nécessaire à l'intégration dans une société.

Le travail n'as pas toujours été une valeur telle qu'on la connait actuellement:

La gratuité et les bien communs

Mettre en place un revenu de base permet de favoriser une culture de gratuité et de bien commun. Ces valeurs sont en voies de disparition dans un système capitaliste qui favorise le profit personnel.

Les biens communs sont profitables à tous. Il y a là derrière l'idée de coopération, de collaboration. C'est une culture opposée à l'individualisme du capitalisme.

L'humain est un animal social. Il aime les liens avec les autres et la gratuité. Le capitalisme force les gens à mettre des barrières. Avec ma famille, c'est gratuit, avec les autres je fais payer.

Une société décroissante a pour but d'économiser les ressources, elle va donc favoriser le partage. La gratuité et les biens communs sont donc mis en avant dans une société décroissante.

On peut imaginer un système qui rende gratuit les usages et fasse payer cher les mésusages.

Ainsi, on peut fournir gratuitement la quantité d'eau nécessaire à une personne pour vivre (en suisse une personne consomme 160l d'eau par jour), et faire payer progressivement toujours plus cher ce qui semble devenir un luxe.

Ainsi une personne qui utilise de l'eau pour boire, pourra couvrir ses besoins gratuitement. Mais une personne qui veut remplir sa piscine payera cher son eau.

Le choix de la limite entre usage et mésusage se discute et se vote démocratiquement. C'est une forme de démocratie directe qui peu motivier les gens que la politique rebute à venir donner leur avis.

Système économique alternatifs

Il est temps d'ouvrir les esprits. De démolire la pensée TINA, (There Is No Alternative), ce mode de pensée qui nous fait croire qu'il n'y a pas d'autre système économique que celui que l'on utilise. Les plans d'austérités dont on parles dans les médias ne sont pas des solutions. Ce n'est qu'une bombe sociales que l'on est en train d'amorcer.... et qui va exploser si l'on continue ainsi.

Il existe plein d'autres systèmes économiques ! Il suffit d'ouvrir les yeux et d'avoir un peu d'imagination.

La collaboration collaborative en est un.

Pour en savoir plus à propos de la collaboration collaborative, voici mon article à ce propos....

En bref, la consommation collaborative est basée sur le slogan: moins de bien, plus de liens !

L'idée est de ne plus échanger des objets, mais des droits d'usage sur des objets ou des services.

Ainsi, on réduit l'empreinte écologique en n'ayant plus un système économique basée sur la transformation de ressources naturelles utilisables en déchets inutilisables. Et ceci en favorisant l'individualisme au travers de la pub, afin de de faire consommer le plus possible.

L'idée de la consommation collaborative, c'est le partage, et donc la création de liens sociaux forts.

Collaborative Consumption Groundswell Video from rachel botsman on Vimeo.

 

Pour encourage ce nouveau système économique, j'ai créé la plateforme web:

yopyop.ch

Ce site fourni un outil pour partager les objets que l'on utilise rarement. Ceci aidé par une monnaie locale pour faciliter les transaction entre des gens qui ne se connaiteraient pas bien.

Il existe de nombreux projets basés sur la consommation collaborative. En voici un aperçu avec une liste de liens.

Téléchargez la présentation à propos de la consommation collaborative utilisée lors du cours à l'université populaire (pdf 13Mo)

Favoriser ce qui existe déjà

Pour concrétiser un changement de société. Il faut déjà se rendre compte que nous pouvons favoriser les bonnes initiatives qui sont déjà là et ne plus rentrer dans le jeu du système qui nous déplait.

Un moyen d'agir sur les banques:

Changer votre banque ou changer de banque.

La banque est le coeur du système économique. Ce sont les banquiers, par les prêts qu'il font, qui décident quels sont les projets qui méritent d'être financé ou non.

Pour démocratiser ce système, un moyen efficace est de faire pression sur ça banque pour mettre des critères étiques et non seulement financiers au choix des projets à financer.

Les transports

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Les transports

Résumé

  • Un besoin, c'est se déplacer. Nous sommes dans la société de la mobilité..
  • Nous vivons dans la société de la voitures.
  • Pourtant la voiture n'as pas toute les qualité. Elle prendre beaucoup de place.
  • A l'avenir on verra de plus en plus des abonnement mobilité combinant plusieurs moyen de transports.
  • La voiture a modelé l'urbanisme et l'organisation de la société. (proximité des magasins et hopitaux)
  • La voiture isole. C'est un espace de liberté individuelle qui rend les gens agressif dès qu'on y touche.
  • La sédentarité, la nouvelle maladie de notre société.
  • La voiture est plus lente que la marche à pied.
  • Le vélo, véhicule de l'avenir.

La société de la voiture

Nous sommes dans la civilisation de la voiture. La voiture, l'auto, la bagnole prend beaucoup de place dans notre société.

La voiture prend de la place lorsqu'on l'utilise sur la route, et elle prend de la place sur les parkings lorsqu'on ne l'utilise pas (92% du temps!).

Ces dernières années, le problème empire, car le nombre de voiture augmente. Dans un ménage, il faut une voiture pour chacun! Et par dessus le marché, la taille et surtout le poids des voitures a aussi augmenté entre 10% et 38% selon les modèles depuis une vingtaine d'années. Ce qui bien évidemment augmente aussi la consommation et l'émission de gaz a effet de serre.

De plus, pour gérer la circulation de toutes ces voitures, c'est littéralement une forêt de panneaux de signalisation qui sont venus envahir les rues. C'est là aussi que l'on voit une grande différence par rapport aux photos d'il y a 100 ans.

Cars, Bus, Bikes: The Space Taken by 60 People by azaraskin.

Place occupée par 60 personnes suivant le moyen de transport.
Selon le concours de Aza Raskin

Quelle est le meilleur moyen de transport urbain ?

Beaucoup de gens se plaignent des embouteillages et aimeraient que l'on multiplie le nombre de voies de circulation pour mettre plus de voitures.

C'est un point de vue. Mais il existe une autre manière de faire: augmenter la densité.

Une voiture c'est énorme et c'est bien trop souvent utilisé que par une seule personne à la fois.

Le poster ci-à-côté montre la même rue occupée par le même nombre de personne (60) mais avec des moyens de transports différents. La voiture, le bus et le vélo.

Il me semble que l'image parle d'elle même. Comment faire pour limiter les embouteillages ?

Tous à vélo ! ... ou tous en trottinette !

Et oui, la trottinette c'est le meilleur moyen de transport urbain comme je l'ai déjà expliqué sur ce site.

Pour les plus grandes distances, en cas de mauvais temps (de la neige), ou si le vélo ou la trottinette n'est pas possible. Il faut utiliser les transports publics.

Les transports publics

D'ailleurs, en matière de transports publics, je pense qu'il y a de quoi faire pour les améliorer. Notamment rendre les transports publics gratuits.

En effet, je pense que c'est tout à fait possible et même que pour les transports publics neuchâtelois nous sommes à la limite que ça coûte plus cher de faire des transports publics payants que de les faire gratuits !

J'avais déjà exliqué sur ce site comment rendre les transports publics neuchâtelois gratuits.

Le car sharing

Enfin, parfois, en effet, la voiture est un moyen de transport qui peut se justifier. (pour aller dans un endroits perdu loins des transports publics, pour transporter de lourdes ou volumineuses charges, pour voyager à des heures indues...)

Si le besoin d'une voiture se fait sentir, le mieux est de recourir au car sharing. En suisse, nous avons la chance d'avoir la société mobility. Qui permet de faire du car sharing très facilement et efficacement avec 2250 voitures réparties sur 1150 emplacements.

Mobility calcule que pour une personne faisant moins de 10'000 km par année, le car sharing est plus avantageux financièrement que d'avoir une voiture privée. Beaucoup de monde gagnerait à faire du car sharing !

L'avenir est certainement aux abonnements de mobilité. L'ère de la voiture individuelle touche à sa fin. On achètera un abonnement mobilité qui inclu plusieurs moyens de transports selon les besoins du moment.

La voiture a modelé l'urbanisme

Lorsque l'on veut se passer de l'utilisation d'une voiture, bien souvent ce n'est pas facile. Une grande part de l'urbanisme de ces dernières décennies a été modelées sur le fait que les gens se déplacent en voiture. Les petits commerces de villages ont été remplacés par des grands centres commerciaux dans les zones industrielles en périphérie des villes, souvent loins des transports publics.

Los Angeles vue des hauteurs.
On peut remarquer plusieurs quartiers d'affaires symbolisés par la présence d'immeubles et de gratte-ciel, en plus du véritable centre historique, ce qui caractérise bien l'absence de véritable centre-ville à Los Angeles.

En europe, où les villes et villages sont très anciens, bien avant l'ère de la voiture, les localités ont un centre. Le développement des localités s'est fait en plusieurs siècles depuis un centre historique jusque vers l'extérieur.

Dans un pays comme les USA, où les localités sont plus récentes qu'en europe et où la culture de la voiture est plus présente, on remarque une autre forme d'urbanisme. Bien souvent les villes n'ont pas de centre.

C'est le cas typique de Los Angeles, qui est considéré par les urbanistes comme le modèle du développement des métropoles américaines.

Los Angeles est actuellement une ville-aglomération qui s'étend en tache d'huile sur 100km !

Ce développement étalé pose de multiples problèmes d'efficacité des transports, d'accès à des zones de verdure et de centre affaire efficace. La municipalité tente donc gentiment depuis les années 1970 de créer quelques centres et avenues pour recentrer quelques fonctions de la ville.

Pour aller plus loin dans la compréhension de ce que change la voiture dans l'urbanisme, je ne peux que conseiller de lire cette petite brochure très intéressante:

L'idéologie sociale de la bagnole.pdf

Les travaux de Ivan Illitch montre également que la voiture la construction de route dans des endroits reculé les a rendu accessible, mais surtout les a vidé. Dans les vallées montagneuses, il n'y a plus rien, plus un magasin, plus un médecin, plus une école. L'argument est toujours, avec la route, plus besoin de tout avoir sur place !

La voiture isole

La voiture est toujours une extension du domicile de son ou sa propriétaire. Le propriétaire d'une voiture a toujours l'impression qu'on va entrer dans son intimité dès qu'on s'approche trop  de son véhicule!

La voiture est le seul endroit où l'on peut écouter la musique que l'on veut à fond sans déranger les voisins. La voiture est bientôt le dernier refuge de liberté pour les fumeurs invétérés !

Tous ces facteurs ont pour conséquence que la route devient une longue chaine de gens enfermés dans leur bulle-domicile-dernier-refuge-de-liberté-où-faut-pas-me-faire-chier. Au moindre petit incident, à la moindre petit contrariété il n'est pas rare de voir les conducteurs de voiture s'énerver.

- tut-tut.. vas-y avance... conducteur du dimanche...
- rraaaaaaa... encore une femme au volant...
- chi** l'autre abrutis qui n'avance pas avec son tracteur...
- bam... la vieille qui traverse... plus vite mémé... Pourquoi ces retraités qui ont toute la journée de libre se baladent toujours aux heures de pointes !!!

Bref... voilà quelques exemples qui montrent que l'usage de la voiture peut vite rendre agressif !

La sédentarité

Dans notre belle société automatisée où tous nos esclaves machines font tout à notre place, notre corps ne sert bientôt plus à rien. Notre corps est un vestige du temps où il fallait courir quelques heures derrière son steak avant de pouvoir le manger.

macbook de martouf au soleil.jpgDe nos jours, l'effort physique est de plus en plus rare. Surtout pour les gens qui ont un métier autant difficile que le mien, où l'effort physique du métier consiste à déplacer les doigts de quelques centimètres pour pianoter sur un clavier d'ordinateur.

Ceci, c'est quand après un quart d'heure de cogitation, les méandres de mon cerveau ont trouvé un superbe algorithme de 2 ligne à écrire !

On appelle cette nouvelle maladie des temps modernes, la sédentarité.

Oui, en effet, c'est de plus en plus considéré comme une maladie. Il semble que notre corps interprète ce refus de bouger comme une envie de se laisser mourir !

La sédentarité, c'est donc mourir à petit feu !

Pour remédier à cette maladie. Il suffit de faire fonctionner son corps. D'après les savants calculs de certains grands penseurs, il suffit de faire 30 minutes par jour de léger effort (juste de quoi transpirer légèrement) pour se prémunir contre cette terrifiante maladie qui va décimer les humains du 21ème siècle.

Ce remède miracle parait facile. Mais statistiquement, il semble que peu de gens mettent en pratique ce principe.

  • un tiers de la population ne fait jamais d'effort physique
  • un tiers de la population fait un peu d'effort physique, mais moins que 30 minutes.
  • un tiers de la population bouge suffisamment pour ne pas être frappé de sédentarité

Pour ceux qui veulent plus de détails je recommande d'écouter l'avis du médecin Pietro Majno dans une conférence dans le cadre de l'Autre Salon.

La voiture est plus lente que la marche à pied

Cette affirmation peut surprendre. Elle est difficilement quantifiable, mais elle doit s'approcher de la vérité !

En effet, dans son livre Energie et Equité, Ivan Illitch nous fait remarquer qu'une voiture ça coûte cher, que d'entretenir une voiture ça coûte cher aussi.

Comment gagner tout cet argent pour payer sa voiture ? Il faut travailler. Travailler ça prend du temps.

Si l'on compare le temps de faire un trajet à pied avec le temps qu'il faut pour faire le même trajet en voiture plus le temps qu'il faut travailler pour payer la voiture, dans bien des cas, se déplacer à pied est plus rapide !

Dans ces calculs Ivan Illitch arrive à une vitesse en voiture qui est de l'ordre de 6km/h !

esclave de la voiture.png

"L’Américain type consacre plus de mille cinq cents heures par an (soit trente heures par semaine, ou encore quatre heures par jour, dimanche compris) à sa voiture : cela comprend les heures qu’il passe derrière le volant, en marche ou à l’arrêt ; les heures de travail nécessaires pour la payer et pour payer l’essence, les pneus, les péages, l’assurance, les contraventions et impôts... A cet Américain, il faut donc mille cinq cents heures pour faire (dans l’année) 10 000 km. Six km lui prennent une heure. Dans les pays privés d’industrie des transports, les gens se déplacent à exactement cette même vitesse en allant à pied, avec l’avantage supplémentaire qu’ils peuvent aller n’importe où et pas seulement le long des routes asphaltées.”

Selon les calculs de mobility, rouler 10'000km / année coûte CHF 9'820.- (y compris les assurances, frais de place de parc etc..) Ceci sans compter le prix de l'acquisition de la voiture et le coût des infrastructures routières qui sont financées par l'impôt.

Le problème de la voiture, est celui déjà évoqué ci-dessus:

En ayant remodelé complètement l'urbanisme et la société, il n'est que difficilement possible de se passer d'un moyen de transport qui est instantanément très rapide, même si il faut pour cela travailler quelques mois dans l'année pour se le payer.

On en arrive au paradoxe qu'il faut travailler pour avoir une voiture, il faut avoir une voiture pour aller travailler !

Le système s'auto-entretient ! Notre société est esclave de la voiture !

Pour faire marche arrière, il faut tenter de garder des structures qui sont accessibles tout de même dans un temps raisonnable pour s'adapter aux exigences actuelle, tout en n'utilisant que la force musculaire humaine.

Le vélo est le moyen de transport tout désigné !

Le vélo, le moyen de transport de l'avenir

Le vélo est une invention très efficace. Avec une technologie simple, on arrive multiplier par 3 la vitesse de déplacement d'un humain tout en utilisant uniquement sa force musculaire.

Le vélo est la machine qui a le meilleur rendement dans les "machine" qui transforment l'énergie issue de la nourriture en énergie mécanique. Ceci juste devant le martinet et le saumon !

Avec un vélo couché, il est encore possible d'améliorer le rendement du véhicule.

Depuis juin 2010, je me suis mis à utiliser le vélo comme moyen de transport princial. Je m'en sort très bien. C'est très agréable. Pour plus de détails, voici le récit de mes aventures à vélo que je publie sur mon blog.

Ces dernières années, il y a de plus en plus de types de vélos qui sont apparus. Il y a des vélos adaptés à toute les situations. Du vélo droit normal, au vélo couché en passant par le vélo poussette, le vélo pliable et le vélo électrique.

Il commence à apparaitre également quelques véhicules carrosé qui sont conçu sur une base de vélo et destiné à être une nouveau genre de véhicule.

Il y a notamment la Magic Turtle, sorte de triporteur propulsé par la force musculaire assistée d'un moteur électrique  dont les accus sont rechargé au solaire.

Le même principe est appliqué à la Twike, qui est un véhicule hybride force musculaire, moteur électrique.

Le principe du vélo assisté électriquement est un excellent moyen de faire venir les gens au vélo. C'est une sorte de cheval de Troie. Cependant, les accus sont fait principalement de lithium et le lithium, bien qu'était un composant qui n'est pas trop rare sur cette planète, il est tout de même difficile à extraire de manière industrielle.

Avec la tendance au tout électrique, ces prochaines années, c'est le salar de uyuni en Bolivie qui va être totalement saccagé pour extraire le lithium nécessaire à la fabrication des accus de nos, ordinateurs, de nos vélos électrique et de nos voitures électriques!

Depuis juin 2010, la nouvelle a été rendue publique, l'Afghanistan possède d'énormes réserves de lithium, de l'ordre de grandeur de celle de la Bolivie. Est ce que cette information était connue par le gouvernement des USA au moment d'envahir l'Afghanistan ? On peut le supposer, vu que les Russes avaient déjà évaluer les ressources dans les années 1980.

La guerre des ressources continue !

Ceci sans compter, que qu'il faudra bien charger les accus. Très bien si on arrive à le faire via des panneaux solaires. Mais vraissemblablement les sources d'énergies les plus courante ces prochaines années seront le nucléaire et si l'on interdit le nucléaire, le charbon!

Bienvenue aux voitures électrique à charbon !

Le débat sur les voitures électriques est encore très partagé. C'est en tout cas ce que nous montre le journal de la coopérative de carsharing mobility dans le dernier numéro de son journal. Deux spécialistes n'ont pas du tout le même avis.

Pour moi le véhicule d'avenir reste le vélo propulsé uniquement à la force musculaire humaine !

Quelques référencs de plus pour approfondir la question:

 

suite => Système d'échange économique

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