Dogme des places de travail à tout prix

Le dogme du plein emploi

L'emploi est l'outil qui permet de vivre, il faut le garantir à tout prix

Dans notre société, il y a un dogme, c'est le plein emploi.

Dans notre société, il est nécessaire que chacun ait un travail. C'est le travail qui fourni un revenu. Le revenu permet de vivre.

Ainsi les forces politiques sont utilisées pour garantir ce dogme. On cherche à créer le maximum d'emploi possible.

Les partis ont un slogan: "De l'emploi pour tous..."

Sarkozy a basé sa campagne sur "Travailler plus, pour gagner plus...", ça suppose des places de travail en grand nombre.

Même, des banques comme la FED, la banque centrale du dollars US a dans ses statuts une close qui l'oblige à favoriser le plein emploi.

En pratique, on ne cesse de diminuer le nombre d'emploi

Cependant, si on regarde la réalité. Depuis la révolution industrielle, on remplace les humains par des machines. On diminue le nombre de places de travail. Ceux qui le réalisent préfèrent dire que l'on ne diminue pas le nombre de places, on les transfert.

Ainsi on diminue drastiquement la main d'oeuvre non qualifiée que l'on remplace par des machines qui sont fabriquées par des gens hautement qualifiés.

Ce qui entraine que l'on encourage tout le monde à se former toujours plus. Heureusement, ainsi, la durée des études empiète déjà sur la durée du "travail". Cette durée est plus courte que pour la génération précédente. C'est des places de travail en moins à trouver pour garantir le plein emploi.

Pour garantir l'emploi, on brades ses ressouces

Les autorités politiques sont souvent prêtes à tout pour attirer des places de travail. Suivant les cas, on est d'accord de faire des exonérations d'impôts. Au minimum on tente d'avoir des impôts sur les personnes morales plus bas que ses voisins.

Puis on finance à bien plaire, les infrastructures pour implanter des entreprises. (eau, électricité, route, transport, etc...)

Globalement, on brade son territoire, on déclasse des bonnes terres agricoles pour y mettre des entreprises, construire des routes, étendre son réseau électrique, son réseau d'eau. On fini par consommer globalement plus d'eau et d'électricité que ce que l'on avait avant, ce qui demande parfois de redimenssionner tout son réseau.

Bref, on investit beaucoup de ressources en tous genres, en nature et financière, mais il n'est pas certain qu'avec tous les allégement fiscaux offerts on équilibre le bilan financier, et il est certain que l'on péjore le bilan ressources naturelles.

Ces pratiques fiscales entrent dans le cercle vicieux de la concurrence fiscale, entre les communes, entre les cantons, entre les Etats.... Finalement si tout le monde veut être moins cher que le voisin, ce sont les collectivités publiques qui sont perdantes à tous les coups sur le long terme.

Tout ceci, je le rappelle pour garantir des places de travail !

On éloigne le lieu d'habitation du lieu de travail, donc on vit dans les transports

On en arrive au point, que certaines régions attractives détiennent beaucoup de places de travail, mais finalement n'arrêtent pas de dégrader les conditions de vie des habitants.

L'arc lémanique est en train de découvrir ce problème. Le nombre de place de travail dans cette région n'arrête pas d'augmenter, donc le nombre de personnes qui viennent travailler dans cette région augmente. Le prix de logement augmente aussi, il n'y en a pas assez pour tout le monde, les prix sont trop élevés pour beaucoup de monde. Ainsi, il y a un étallement qui se fait. Les gens habitent loins de leur travail. Ainsi, ils ont besoin de transports efficaces pour venir.

Les autoroutes sont saturés, les voies de chemin de fer sont saturées.  Le temps passé dans les transports augmente pour tous les travailleurs pendulaires. Ce qui souvent entraine un stress et un coût financier important. Ce qui n'est pas en faveur d'une bonne qualité de vie !

Le dogme de l'emploi à tout prix favorise le populissme

Comment financer les infrastructures pour absorber le flot de travailleurs ? On utilise les impôts. Mais quels impôts ? Les impôts du lieu de la place de travail. Pas les impôts du lieu de domicile des travailleurs.

Ainsi beaucoup de travailleurs échappent au financement de leur place de travail.

C'est normal, vu que dans la majorité des cas le travailleur n'habite pas la commune dans laquelle il travaille, que de plus en plus le travailleur n'habite pas le canton dans lequel il travaille, et situation bien connue pour les aglomérations en frontière des états, le travailleur n'habite pas le pays dans lequel il travaille !

Si, actuellement, il n'y a pas trop d'animosité envers les travailleurs pendulaires d'un même état. Il est clair que certains partis politiques font leur fond de commerce sur la haine du frontalier qui vient piquer les places de travail de nos gentils concitoyens...

Voici donc une autre manière de faire de la politique de défense de l'emploi, on catégorise les gens en plusieurs classes. Tous n'ont pas le même accès aux places de travail.

40% des jeunes sont au chômage, ils ont le temps de faire la révolution

Il est admis que dans notre système économique, il y a un taux de chômage structurel que l'on arrive pas diminuer.

Globalement, dans les pays occidentaux, on a un taux de chômage admis de l'ordre de 5% à 10%. En réalité il est probablement plus élevé vu que l'on ne compte pas forcément les gens qui n'ont plus droit au chômage.

En suisse, le taux de chômage est très bas, il est plus souvent de l'ordre de 2%, ainsi le dogme de plein emploi est bien ancré vu qu'il est très réel.

Ce que l'on voit moins, c'est que globalement, le taux de chômage chez les jeunes est beaucoup plus élevé. On parle de 40% !

Pourquoi, est ce que la révolution tunisienne s'est faite en début 2011 ?

C'est par ce que la majorité des jeunes de ce pays sont très bien formés dans des bonnes écoles, mais qui ils n'ont aucun droit à une place de tavail.

Quand une majorité de gens sont au chômage, ils ont le temps prendre part à une révolution. Il suffit d'un petit élément déclencheur.

Après avoir embrasé le monde arabe, ces révolutions du début 2011 on traversé la méditerrannée pour prendre la forme du mouvement des indignés.

La situation est la même en europe que dans le monde arabe, les jeunes sont les laissés pour compte des places de travail.

On voit ainsi que le dogme du plein emploi peut mener très loin, qu'il touche toute la société.

Mais alors que faire ?

En terminer avec l'idée que l'emploi est ce qui permet de vivre

Il faut décoloniser son imaginaire. Il faut en terminer avec cette idée qui nous fait croire que l'on doit avoir une place de travail pour vivre.

Il faut que les partis politiques virent les slogans du type: "De l'emploi pour tous..." Ce que les gens veulent, ce n'est pas un emploi, c'est un revenu !

Ce n'est pas l'emploi qui est l'outil qui permet de vivre, c'est le revenu.

Si l'on réfléchit aux sommes colossales qui sont investies pour créer des infrastructures nécessaires à l'implantation d'entreprises, et pour créer des réseaux de transport qui transporterons tous les jours des travailleurs.

Si l'on réfléchit à toutes ces ressources financières et naturelles que l'on a utilisée pour garantir le dogme du plein emploi, on peut se dire que l'on est vraiment très riches..... et très bête.

Que tout cet argent aurait pu directement être donné aux gens, plutôt que de l'utiliser dans la mise d'un pari que le plein emploi résoudra tous les problèmes.

Je le répète, ce que les gens veulent, c'est un revenu, pas un emploi !

Le revenu de base inconditionnel est une solution

Donner à chacun un revenu suffisant pour vivre, peut importe qu'il travaille ou non, est un concept qui est souvent appelé Revenu de base inconditionnel ou encore allocation universelle.

Voici un autre de mes articles qui décrit les avantages d'un revenu de base inconditionnel.

 

Références au dogme du plein emploi

Le dogme est encore bien ancré, voici un liste de références où l'on cite toujours l'emploi comme étant au centre de ses problèmes, de ses actions, ou des ses préoccupations politiques....

  • ... le patron de Coop, Hansueli Loosli, estimait à deux milliards de francs le manque à gagner pour le commerce de détail helvétique. Il dénonçait aussi la menace que ce «tourisme des achats» fait peser sur les emplois en Suisse.
    Dans un article sur arcinfo à propos du tourisme des achats à l'étranger favorisé par la baisse de l'euro qui n'est pas répercutée partout en suisse...
  • ...  les grands centres urbains. Le canton ne peut guère rivaliser, notamment en matière de débouchés professionnels. L'offre y est plus diverse.
    Dans un article sur arcinfo à propos de la raison des départs du canton de Neuchâtel qui représente une perte de ~ 500 contribuables par année et 30 millions de CHF par années.
  • les candidats du POP et de Solidarités vont défendre les thèmes chers à leur formation respective. «Un travail décent qui donne des moyens pour vivre, aussi un accès à la protection sociale, une économie plus responsable, qui se soucie des enjeux environnementaux»
  • Une vocation qui couvre le maintien de l'emploi et la défense des chômeurs... (programme du PS Didier Berberat)
  • Jacques-André Maire intervient aussi dans un domaine qu'il connaît bien: l'éducation, la formation, l'apprentissage, dans le souci de garantir une insertion professionnelle au plus grand nombre possible de jeunes.
  • Même préoccupation chez la libérale-radicale Sylvie Perrinjaquet, dans le cas des jeunes sans-papiers: ils doivent pouvoir suivre un apprentissage dual.
  • Laurent Favre tient aussi à garder à Neuchâtel la production de cigarettes «fortes» de Philip Morris, menacée par un accord agricole avec l'UE.
  • Francine John-Calame n'a pas hérité de commissions où faire valoir ses convictions écologistes. Elle est préoccupée par le sort des chômeurs...
  • L'économie américaine a besoin de créer entre 130.000 et 150.000 postes par mois pour stabiliser le taux de chômage.... le Figaro

Notes à propos de la conférence de Patrick Viveret en décembre 2010 à Genève

Notes à propos de la conférence de Patrick Viveret en décembre 2010 à Genève

C'est après avoir écouté déjà plus fois cette conférence : Conférence du 2 décembre 2010 par Patrick Viveret. "Fondement et propositions pour une économie soutenable", que j'ai eu envie d'en faire un résumé écrit.

C'est tout de même 2h de conférence, mais c'est passionnant !

Qui est Patrick Viveret ?

  • Derrière les comptes, il y a des contes. (expression empruntée à Paul Ricoeur)
  • La comptabilité n'est pas neutre, il y a des choix de société implicite qui sont faite derrière le système de comptabilité
  • C'est surtout les indicateurs utilisé en comptabilités qui sont des choix de société.

Notes à propos de la conférence de Patrick Viveret en décembre 2010 à Genève

C'est après avoir écouté déjà plusieurs fois cette conférence : Conférence du 2 décembre 2010 par Patrick Viveret. "Fondement et propositions pour une économie soutenable", que j'ai eu envie d'en faire un résumé écrit.

Voici également mes notes d'une autre conférence de Patrick Vivert en avril 2013, à Genève.

C'est tout de même 2h de conférence, mais c'est passionnant !

La conférence en très bref

  • Décoloniser notre imaginaire des vieux modèles qui nous aveuglent. Non à la pensée TINA.
  • Stop à la démesure => savoir accepter ses limites
  • Fin du mal être => bienvenu au bien vivre ensemble.
  • Donner de l'espérance positive, de la joie de vivre.
  • Utiliser la force du désir dans l'ordre de l'être et de l'avoir. Il y a assez pour combler des besoins, mais pas les désirs.
  • Fin du cycle historique de la modernité => comment sortir par le haut ?
  • trouver le meilleur de l'humanité (il existe des techniques de discussion pour le faire)
  • Changer son rapport à l'énergie => être dans l'accueil et non dans la prédation
  • la forme est autant importante que le fond dans les débats
  • valeur = force de vie
  • richesse = puissance créatrice
  • L'économie est un sous système de nos valeurs
  • changer le rapport au pouvoir => de la conquête / domination (concurrence) à la coopération créative
  • Les coopérateurs ludiques contre les guerriers puritains
  • trépied du rêve: résistance créatrice, de la vision transformatrice, de l'expérimentation anticipatrice.
  • Question =>
  • se préoccuper de la qualité de la démocratie autant que de la quantité
  • construire la conflictualité comme alternative à la violence.
  • Que faire ? Favoriser ce qui existe déjà de bien !
  • L'économie du don est la plus massive.
  • l'argent dette c'est mal. => vive les monnaie complémentaire si l'économie du don n'est pas possible
  • Le revenu de base est le pilier d'un nouveau pacte social. Il finance les métiers.
  • Métiers (vocation) != job
  • Métier => projet de vie.

Qui est Patrick Viveret ?

Patrick viveret est un philosophe français, altermondialiste, né en 1948, auteur, docteur en science politique, co créateur des Dialogues en humanité et instigateur de monnaie complémentaires, (comme le Sol qui a été crée en s'inspirant de ses traveaux), etc... Il commence sa conférence en parlant du temps où il était conseiller référendaire à la Cour des Comptes française:

  • Derrière les comptes, il y a des contes. (expression empruntée à Paul Ricoeur)
  • La comptabilité n'est pas neutre, il y a des choix de société implicite qui sont faite derrière le système de comptabilité
  • C'est surtout les indicateurs utilisés en comptabilité qui sont des choix de société.
  • Les indicateurs comme le PIB sont dépassé, ils ne peuvent pas représenter la réalité environnementale.
  • Il y a plusieurs mouvements qui tendent à aller au delà du PIB
  • Nous avons des systèmes de représentation de la réalité économique et sociale qui nous rendent aveugles. (Joseph Stilglitz)
  • La crise actuelle économique, sociale, et environnementale était prévisible si on avait chaussé d'autres lunettes.
  • Il faut arrêter de séparer les faces financière, écologique, sociales, culturelle et civilisationnelle de cette crise. Il faut les voir ensemble et trouver ce qu'il y a de commun à toute ces faces. C'est là qu'intervient le rapport entre la démesure et le malêtre.
  • En changeant de manière de voir, on aurait pu remarquer facilement les grand découplage qui sont annonciateurs de crise.
  • Par exemple, il y a un grand découplage entre la richesse monétaire et la richesse sociale.
  • Si l'on observe des pays dérégulés (le cas des USA est un exemple typique), on observe qu'il y a un grand découplage, entre des indicateurs comme le PIB et l'idicateur de santé sociale (calculé depuis 1959). Les économies performantes pour faire de la richesse monétaire ne sont pas forcéement capable de régler des problèmes sociaux. Ainsi, on explique des phénomènes de racisme et des émeutes urbaines.
  • Les inégalités sont croissantes. L'ONU montrait en 2000, que la fortune personnelle de 225 personnes équivalait au revenu cumulé de 2,5 milliards d'être humains !
  • La misère est possible au coeur de l'abondance !
  • On pouvait également anticiper la crise financière à condition de chausser d'autres lunette. C'est également un phpnomène de démesure. La démesure que les grecs de l'antiquité appellaient l'ubris. (et considéraient comme le pire péché)
  • (~10min) Bernard Lietaer, ancien responsable de la banque centrale de belgique a montrée par un graphique, que si l'on observe les transactions monétaire journalière, 97% des transactions sont des transactions purement financière, des transaction de spéculation. Contre 3% seulement qui représente l'économie dite réelle. Quand on observe cette disproportion, on voit qu'il y a un problème.
  • Wall street ne connait que 2 sentiments: l'euphorie et la panique. Edito du Wall street journal.
  • Les gens qui sont dans le médical reconnaitrons quelques choses de connu. Quand on parle de succession d'euphorie et de panique, c'est une définition de la psychose maniaco-dépressive !
  • Quand on voit que la politique est déterminée en fonctione de l'économie, que l'économie est déterminée en fonction de la finance et que la finance est déterminée par une psychose maniaco-dépressive. ça fait peur !
  • La crise écologique est également un phénomène de démesure. Elle pouvait se voir depuis longtemps par un indicateur comme l'empreinte écologique.
  • On voit très bien qu'une société productiviste a besoin de l'équivalent de plusieurs planètes pour se développer. Une société basée sur un tel modèle de développement va forcément vers une crise !
  • Donc depuis longtemps, on a des indicateurs financiers, sociaux et écologiques qui nous montrent ce que ne va pas. Mais évidemment, il faut encore vouloir regarder avec ces indicateurs.
  • (16 min) Pourquoi est ce que l'on a pas regardé ces indicateurs ?
  • Notre imaginaire est encore bloqué !
  • Ce mode de pensée est bien caractérisé par la pensée TINA de Margaret Thatcher, There Is No Alternative.
  • L'arme suprême de l'oppresseur est dans la tête de l'opprimé.
  • Il y a un sentiment que rien d'autre n'est possible que se diffuse dans toutes les classes sociales.
  • Si l'on est persuadé que rien d'autre n'est possible, on devient soi même la cause du problème, l'oppresseur !
  • Pour sortir de cette logique, il faut commencer par décoloniser son imaginaire.
  • Il faut commencer par arrêter de découpler les différentes facettes de la crise, voir que tout est lié !
  • (nde: approche holistique plutôt de culture orientale, opposée à la culture de dissection atomique de la culture occidentale. On voit ceci dans l'écriture, l'alphabet opposée au idéograpmme. L'assemble atomique contre la culture du lien)
  • Les gouvernements on tendance à soigner les symptomes plutôt que les causes. Pour la crise fiancière on sauve les banques mais on garde le même système. La source du problème reste la psychose maniaco-dépressive. On oppére une fuite en avant dans la finance et on en remarque pas la fuite en arrière dans le social.
  • On sauve les banques à coup de milliards et ça ne marche pas. Comme on a vidé les caisses on prône une programe d'austérité en prétextant qu'il n'y a pas d'alternative ! A cause de ce plan d'austérité, on agrave les problèmes sociaux.
  • Le point commun de ces crise, la cause, c'est la démesure ! (nde: Use de tout n'abuse de rien !)
  • (20") Derrière cette démesure se cache du mal être et du mal de vivre.
  • En 1998, le PNUD, a comparé financièrement les moyens qu'il faudrait pour résoudre des problèmes de bases concrêts du bien être de l'humanité (accès à l'eau, à la nourriture, logement) et les moyens mis dans différents gros budgets: L'armement, les stupéfiants et la publicité.
  • Le PNUD avait besoin de 40 milliards de plus pour mener à bien sont travail et personne ne trouvait cet argent. Alors que sur le seul budget de la publicité on est a 10 fois plus: 400 Milliards. Pareil que pour l'économie de la drogue et des stupéfiant. (sans compter la partie soutéraine de cette économie) En ce qui concerne le budget de l'armement on atteit les 800 milliards. (10 ans plus tard, on a les mêmes proportion, mais les sommes ont augmentée, on se retrouve avec 1400 milliards pour la publicité !)
  • A quoi sert l'économie des stupéfiants ? C'est de l'économie du mal être. Des gens se droguent pour oublier leur mal être.
  • A quoi sert l'économie de l'armement ? Certainement pas à assurer la défense. Sinon on irait financer la reconstruction de villages détruit par des inondations au Pakistan. C'est inconscient de ne rien faire. On sait très bien que le Pakistan est une pétaudière disposant de l'arme atomique où il y a une montée du fondamentalisme religieux du en partie à une incapacité à résoudre des problèmes socioéconomique.
  • L'armement ne sert pas à la défense. L'arment est un moyen de se rassurer par une logique de domination. C'est de l'économie du mal être et de la mal traitance.
  • (25") A quoi sert la publicité ? Tourne en rond dans notre société de consommation. Dans notre société de consolation, comme l'avait dit une personne dans un lapsus révélateur lors d'une conférence.
  • Plus notre société va dans des logiques des compétitions, de concurrence, de rivalité, de stress, plus la publicité nous montre de l'amour, de l'amitié et de la paix. Plus on détruit notre environnement plus la publicité nous monter du beau. Plus on est dans l'absence de vie intérieur, plus la publicité va nous montrer de l'authenticité et de sérénité.
  • Ex: Rustic, le goût de l'authentique. Plus l'on est dans l'artificiel, plus l'on nous montre l'authentique.
  • La publicité nous console de ce que l'on perd.
  • La publicité agit sur le développement de l'être tout en nous passant en catimini un message dans l'ordre de l'avoir. Après avoir consommé un produit, nous sommes frustré de ne pas voir tout cet amour, cette beauté, cette authenticité, Mais on nous a fait comprendre que c'est un problème de dose: ça n'as pas marché car la dose était insuffisante. Il faut consommer plus. On est dans une logique d'addiction.
  • Cette logique de toujours plus à un pôle crée de la rareté artificielle à un autre pôle. La surconsommation va créer de la pauvreté et de la misère.
  • Il y a suffisamment de ressources sur cette planète pour répondre aux besoins de tous. Cependant, il n'y en a pas assez si c'est pour satisfaire le désir de possession, l'avidité et la cupidité, fusse de quelques uns. Gandhi
  • Le besoin est régulé par la satisfaction. Même si l'on vous emmène dans le meilleure restaurant de la ville, si vous n'avez plus faim, vous ne mangerez pas.
  • En revanche, le désir agit sur un autre axe. Il est sur l'axe vie mort. C'est un moyen de lutter contre la mort. La puissance du désir est beaucoup plus grande que celle du besoin.
  • Ce n'est pas grave si le désir est dans l'ordre de l'être. Mais si ce désir se transforme dans l'ordre de l'avoir, c'est la catastrophe. Même la personne la plus riche du monde voudra toujours plus. C'est sa façon de lutter contre la mort.
  • (30") Staline et Hitler, même au sommet de leur puissance étaient complétement parano.
  • Sortir de la logique de la démesure, c'est accepter des limites.
  • C'est bien d'arrêter la démesure partout, mais il faut aussi jouer sur le plan du mal être. Il faut jouer avec des stratégies coopératives du côté de la joie de vivre.
  • Il est très important de proposer une espérance positive. Si l'on propose un sevrage à un toxicomane sans lui donner une espérance positive de mieux être, il préférera rester avec sa toxicomanie.
  • Le bien vivre est un enjeu sociétal. Pas seulement un enjeu personnel.
  • Qu'est ce que l'essentiel ? Amour, bonheur, sens. Questions difficiles !
  • Ces aspirations à l'essentiel ont souvent été instrumentalisées. Ainsi par réflexe de défense, on a souvent exclu ses questions de l'espace public et on les a réservé à l'espace privé. Il y a un tabou dans l'espace public.
  • (35 min) A propos de la question du bonheur. Il y a un double interdit: un interdit de gauche et un interdit de droite.
  • Interdit de droite: Les vices privés, forment les vertus publiques. (Mandeville) C'est le concept également reprit pour la main invisible de Adam Smith. On part du principe que l'égoïsme et les vices privés font globalement un bien communs. Donc on s'interdit de penser au sens de ce que l'on fait. Vu que globalement on va vers un bien commun.
  • Interdit de gauche: risque totalitaire de vouloir imposer sa propre vision du bonheur.
  • => donc finalement tabou sur le bonheur et le sens.
  • Est-ce que l'on agit de même avec la question de la liberté ? non... imaginez que l'on cesse de parler liberté dans l'espace public !!! 😛
  • (40'')Pour éviter une instrumentatlisation fondamentaliste des questions de sens. On s'interdit d'en parler dans l'espace public. On réserve ces questions à la sphère privée.
  • Donc que reste-il pour l'espace public ? Pas de bonheur, pas de bien vivre, pas de sens et pas d'amour.
  • Même Freud censure l'amour comme chemin vers le bonheur... c'est à double tranchant ! C'est une voie royale vers le bonheur... mais surtout vers le malheur !
  • Dans le cadre scolaire: pas de politique, pas d'amour et de sexualité, pas le droit de parler de sens et de religion! Qu'est ce qu'il reste ?
  • Par rapport aux 4 grandes passions humaines (manifestions du désir): richesse, pouvoir, amour, le sens et la connaissance. => seule la passion de richesse devient licite !
  • C'est la voie royale vers l'économisme. "Un domaine futile et inutile, mais au moins qui ne risque pas les dérappages des autres grandes passions humaines". (pouvoir, sens, amour...)
  • Le problème, c'est que l'on arrive quand même au bout de ce modèle économique. D'abord pour des raisons écologiques, puis sociales et maintenant financières.
  • => donc on régresse.... on voit arriver le populissme, l'autoritarité... (cf années 1930) La peste émotionnelle.
  • Donc on va travailler sur les stratégies positives. On va s'autoriser à parler d'un vivre ensemble qui soit orienté vers un mieux vivre ensemble. On va parler des questions essentielles.
  • On commence à parler de ce genre de question, dans les forums sociaux mondiaux par exemple.
  • On est à une période charnière de l'histoire. Bien au delà de la crise. La crise n'est qu'une loupe grossissante. Nous sommes à la fin de ce cycle historique qu'est la modernité occidentale et sa domination du monde.
  • La grande question c'est comment on sort de ce cycle par le haut ? On peut très bien sortir par le bas. Par des régressions identitaires, fondamentalistes, etc..
  • Pour sortir par le haut, il faut prendre le meilleur de cette modernité occidentale, mais aussi le meilleur des sociétés traditionnelles. Il faut construire un nouveau bien vivre ensemble.
  • Quel est le pire du modernisme ? ... la chosification. Tout devient objet, chose. La nature, le vivant, les humains. Avec le pire au moment du nazisme.
  • La chosification entraine toujours un phénomène de domination. Ce qui entraine l'impérialisme, le colonialisme.
  • Le meilleur de cette modernité occidentale, c'est l'émancipation, la liberté, les droits humains, les droits des femmes, l'individuation (ne pas confondre avec individualisme)
  • Les points forts des sociétés de traditions qui ont été perdu par le modernisme occidental: le rapport à la nature, le rapport au lien social et le rapport au sens.
  • Mais attention de ne pas transformer ces reliances en dépendances. On en veut pas de contrôle social, d'empêchement de tout changement non naturel,  on ne veut pas un sens identitaire excluant.
  • Construire un universel qui n'est pas un universel dominant sous couvert de droits de l'homme comme celui de la modernité occidentale.
  • (49'')On doit faire un tri sélectif uniquement du meilleur. Ne pas tomber dans le piège de prendre des choses comme l'excision qui vont contre le droit des femmes, au nom d'une relativité culturelle.
  • Il est possible de faire une co-création d'un nouveau bien vivre ensemble, ce n'est pas que théorique.
  • De manière pratique, comme cette semaine en inde qui réunissait paritairement toutes les grandes cultures du monde.
  • premier tour: Qu'est ce qu'il y a de meilleur dans les traditions des autres que vous aimeriez bien apporter. (ça suppose de se renseigner préalablement sur la culture des autres)
  • => du coup on a le meilleur de l'humanité. ça crée un sentiment de reconnaissance chez tout le monde.
  • Les africains ont des ainés et non des vieux. Voici un meilleur qui est reconnu de tous et qui permet d'aborder serainement le deuxième tour.
  • deuxième tour: Qu'est ce qu'il y a de pire dans sa propre tradition. La mise en sécurité par la reconnaissance du meilleur dans le premier tour, permet d'aborder ce second tour.
  • => les femmes africaines elles-mêmes ont critiqué l'excision. Ce qui n'a pas le même poids que si ça avait été dit par des occidentaux.
  • le 3ème tour permet de d'arranger les zones grises. On peut citer les meilleurs qui ont été oubliés et également les pires, mais uniquement sous forme de question pour ne pas être agressif.
  • On peut résoudre ce bug émotionnel. => la formidable performance de notre intelligence mentale, mais notre faible maturité de notre intelligence du coeur.
  • selon des traditions orientales => le rapport entre les 3 intelligences: le corps, le coeur, l'esprit.
  • Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais) Si l'on ne travaille pas sur toutes ces intelligences, cette phrase prend son sens. On se dirige vers l'auto-destruction par la science.
  • Nous sommes en guerres contre la nature, car nous sommes en guerre contre nous même. Si l'on veut pouvoir vivre en paix avec la nature, il faut que l'on puisse vivre en paix avec les autres et avec nous-même.
  • Toutes les traditions le disent qu'il y a un rapport entre la qualité du rapport à nous même et la qualité du rapport à autrui.
  • (55'')C'est une question à résoudre collectivement et non individuellement.
  • En ce qui concerne la question fondamentale du rapport à l'énergie: soit on est dans de l'énergie prédatrice. (pétrole ressources non renouvelable..) Mais c'est aussi vrai aussi sur le plan des rapports à autrui.
  • Si je suis moi-même dans le manque d'énergie intérieure car je ne suis pas dans la force de vie. (l'éytmologie de valeur (valor, valere... être fort..)) => valeur = force de vie . La valeur ajoutée, c'est du supplément de force de vie.
  • Si je ne suis pas dans la force de vie. Ma façon de l'obtenir, ça va être de la piquer chez autrui ! => rivalité, compétition, logique guerrière.
  • Communisme=> lucide sur la captation de richesse, mais compense dramatiquement dans la captation de pouvoir.
  • Intégrisme, fondamentalisme => compense dans la captation de sens.
  • On a des mouvements qui font attention de ne pas être prédateur sous une forme, mais à cause d'un militatisme sacrificiel deviennent de prédateurs sous d'autre forme des questions existantielles.
  • Pour éviter d'être prédateur sous une forme ou une autre. Il faut travailler le rapport à l'énergie sous un autre mode. Il n'est pas sur le contrôle de la prédation. Mais du côté du laché prise. De l'accueil de l'énergie.
  • Exemple: la première source d'énergie qui est la notre, c'est le souffle. Nous n'allons pas produire le souffle, il faut savoir l'accueillir. Toutes les traditions de sagesse ont pour point commun le souffle, elles nous disent que le plus dur c'est d'apprendre à respirer. Le souffle est une énergie à accueillir et à retransmettre. Si l'on est pas capable de respirer, on ne capte pas ou on ne retransmet pas et il y a une perte d'énergie.
  • On peut appliquer ce principe à la sexualité et à l'amour en général.
  • L'éducation à respirer est une composante fondamentale du rapport entre l'intelligence du corps et celle du coeur.
  • La forme a autant d'importance que le fond. C'est pourquoi les dialogues en humanité se font sous des arbres.
  • De plus, on fait des "ateliers du sensible" avant de se lancer dans les débats des "Agora" pour éviter que le débat soit uniquement sur l'intelligence intellectuelle.
  • Dans ces ateliers du sensible, on apprends des techniques comme: l'haptonomie, la communication non violente, le tantrisme, le shiatsu solidaire....
  • (59'') Richesse = ce qui compte vraiment dans nos vies.
  • L'économie n'est qu'un sous système de la richesse et de nos valeurs.
  • Si l'économie se met à détruire, l'environnement et les humains. C'est un dysfonctionnement de l'économie.
  • Une économie soutenable c'est une économie qui prend en compte le sens premier du mot richesse: reik, la puissance créatrice. => richesse = puissance créatrice
  • Il faut également revoir le rapport au pouvoir. Ne pas avoir un rapport au pouvoir comme étant un rapport de conquète et de domination. Mais un pouvoir de création multiplié par la coopération.
  • suite à ces changement de rapport => changement de rapport face à la vie.
  • L'alliance de coopérateurs ludiques, face aux guerriers puritains.
  • C'est l'axe Bush - Ben-Laden. Ce sont les mêmes logiques, les même mots...  Ils sont guerriers et puritiains. Il faut en baver des deux côtés.
  • Face à ça, la coopératon, c'est bien. Mais il faut un coopération qui apporte la joie de vivre. Sinon, on a pas l'énergie pour contester la logique guerrière. Il ne faut pas tomber dans le sacrificiel. Donc oui à la coopération, mais une coopération ludique.
  • C'est une notion centrale des alternatives. C'est le pilier du rêve.
  • Les stratégies de transformation: le rapport entre de la résistance créatrice, de la vision transformatrice, de l'expérimentation anticipatrice.
  • Il faut que les 3 soient présents. Sinon il y a un déséquilibre:
  • une lutte sans vision et sans expérimentation => tourne à la révolte désespérée
  • une vision pas incarnée => tourne à une vision lointaine: un autre monde est possible... mais très très loin et donc ne vient jamais.
  • un expérimentation seule, repliée sur elle-même, pas relie à de la résistance et de la vision transformatrice. => (monnaie, microcrédit, entreprise d'insertion...) N'a pas assez de capacité transformatrice. Elle fini a mieux par limiter la casse ! ... et au pire.. par être instrumentalisé par le système !
  • Traverser la vie le cœur fermé, c’est comme faire un voyage en mer au fond de la caleAlexander Lowen
  • Le risque de l'iceberg est devant nous... on ne peut changer de cap...  on peut casser les boiseries des 1ères classe pour faire des canôts de sauvetage. (l'économie solidaire) Mais il faut avoir le désir de monter sur le pont ! (partie créatrice et transformatrice) Le désir comme alternative à la sidération.
  • La sidération c'est ce qui nous bloque. Quel est le contraire de sidération ? ... c'est désidération.. le désir. Ceci vient de l'époque où l'on avait l'univers de la sidération, les étoiles (sidéral) fixe sur la voûe stellaire. Puis l'univers de la désidération du mouvement, de la vie et de la mort.
  • Quand on est dans des périodes de sidération. Il faut travailler sur l'énergie du désir. => donc montons sur le pont !
  • (1h08) Questions:
  • Est-ce que la démocratie actuelle permet ce changement ? Quel est le chemin et le lieu de ce changement ? Est-ce que le fait de retirer son argent des banques massivement change qq chose ?
  • => par rapport à cette question de retirer de l'argent des banques. Ce n'est pas tout l'argent. C'est de l'argent.
  • L'idée c'est d'assécher pour créer un débat autour de la création monétaire. Les intérêts étaient déjà discutable il y a longtemps. Mais le fait de créer de l'argent sans rien faire et de mettre des intérêts est très discutable.
  • Il faut savoir que l'augmentation des dettes publiques est surtout le fait du changement de système monétaire. Les états ne se sont pas mis à gaspiller considérablement.
  • Ceux qui l'on fait ce sont surtout des Etats conservateur comme celui de Ronald Reagan qui a mené un politique cynique pour assécher les caisse en finançant l'armée et en réuisant les impôts. D'une manière générale, il n'y a pas eu d'augmentation des dépenses et en tout cas pas dans le social.
  • La véritable origine de la dette publique, c'est le fait de créer de la monnaie avec des intérêts auprès de banques commerciales et que les etats doivent s'endetter auprès de ces banques commerciales. Ce fait a mis la part des intérêts composés comme étant la part majeure de la dette publique. Si je prends l'exemple français que je connais le mieux. Sur les 1500 Milliards de dette publique de la France, il y en a 1350 Milliards qui sont du a des intérêts composés.
  • Si par hypothèse on avait pas changé de mode de création monétaire, si on continuait a y avoir de la création monétaire publique sans intérêts, la dette française serait aujourd'hui de 150 Milliards et non pas de 1500 Milliards d'euro, ce qui change tout !
  • (1h12) campagne: Changer votre banque ou changez de banque.
  • Le but est de responsabiliser les banques. Si les banques ne respectent pas un certains nombre de critère (spéculation, etc..) changer de banque. Profitez pour mettre votre argent dans les banques alternatives. Dans l'économie sociale et solidaire. C'est une formidable pression possitive pour leur dire renouez avec vos vraies valeurs ne jouez pas le mimétisme avec le capitalisme financier. C'est un exemple d'action transformatrice.
  • On peut montrer le chemin d'une action transformatrice.
  • La monnaie est un levier intéressant. C'est d'ailleurs Bernard Lietaer (ancien de la BCB dont on a parlé plus haut) qui a proposé de créer une monnaie mondiale responsable.
  • Il faut tenter des expériences transformatrices de monnaies locales sur le terrain.
  • Si l'on expérimente pas, on a un sentiment d'impuissance, et de la montée de violence.
  • Penser le conflit n'est pas pareil que penser la violence.
  • Il faut construire de la conflictualité comme alternative à la violence.
  • Les émeutes urbaines en france surviennent faute d'avoir pu construire un conflit plus tôt.
  • L'un des enjeux de stratégies transformatrice, c'est l'organisation et de l'éducation à de la conflictualité non violente.
  • Quand on croit qu'il suffit de faire une révolution violente... les leçons de l'histoire on déjà parlé. Ce genre de révolution fini par être le lit d'une nouvelle forme de domination.
  • Il faut aussi intégrer de la conflictualité non violente.
  • L'art de la démocratie ne se borne pas à la forme quantitative de la démocratie. Elle doit d'intéresse à la forme qualitative.
  • Si l'on ne s'intéresse qu'à la forme quantiative, vous pouvez avoir selon la loi du nombre une forme de populissme. Hitler est bien arrivé au pouvoir légalement. Une démocratie peut aussi être régressive.
  • Il faut travailler sur le volet qualitatif. Travailler la citoyenneté.
  • Même si une opinion est ultra minoritaire, je la considère comme une ressource fondamentale. Je vais lui donner des moyen pour qu'elle s'exprime. => mutation qualitative de la démocratie.
  • La construction de désaccord est une méthode qui marche pour avancer.
  • Cette méthode considère que le désacord n'est pas une menace, c'est une chance. La menace, c'est le mal-entendu au sens noble du terme. (soupçon, procès d'intention)
  • Si l'on s'est écouter pour se mettre d'accord sur le désaccord. Même si l'on est pas d'accord à la fin, le désaccord de sortie est quaitativement meilleur que le désaccord d'entrée.
  • En suisse, vous êtes bien placé pour expérimenter ceci. On voit bien les résultats du week-end dernier. (nde: votations sur l'interdiction de la construction de minarets)
  • Le problème fondamentale de l'humanité, c'est sa barbarie intérieure.
  • (1h22) Le politique a construit des communautés et pacifié à l'intérieur en déchargant l'agressivité sur l'extérieur. (Le barbare, l'étranger, l'infidèle)
  • A l'échelle planétaire, l'humanité n'est pas menacé de l'extérieur. Mais de l'intérieur !
  • Il faut donc travailler sur sa propre barbarie intérieur. A ce moment là, c'est de la qualité démocratique qui se met en place.
  • (1h24) Seconde question: Quel mécanisme peut créer de la richesse et la répartir mieux que maintenant ?
  • Quand on dit qu'un autre monde est possible. Il n'y a pas besoin d'aller très loin. On a souvent déjà tout. Il suffit d'utiliser et de favoriser ce que l'on a.
  • Ex: l'économie du don, elle est première, elle est la plus massive. La nature ne fait pas payer ses services. La vie nous est donnée, l'intelligence nous est donnée..
  • Il faut partir de l'économie du don.
  • Même dans notre société marchande. Observer les temps d'échange non marchand que vous avez eu dans une semaine. Ils sont largement marjoritaires.
  • Le mieux c'est l'économie du don, quand la qualité de confiance et de désir, dispense un groupe d'humain d'avoir recours à de la monnaie.
  • Observer les rapports amicaux, quand ils fonctionnent bien, c'est là qu'il y a la fluidité maximal, l'efficacité maximale, le retour sur investissement maximal !
  • Que se-passe-t-il dans l'économie du don? Le vrai don. Le don généraux. (pas le don-contre don de rivalité étudié par Marcel Mauss) Sur le plan systémique, chacun donne sans compte, il se produit une richesse globale pour la communauté telle que ses effets de richesse vont retomber en pluie sur chacun des membres de la communauté. De fait on va recevoir beaucoup plus que ce que l'on a donné. Mais ça ne marche que si on a pas été dans le calcul.
  • L'économie du don est dominante en terme écologique, en terme de temps sur le temps des rapports inter-humain. Elle assure de la fluidité, de l'efficacité, etc... et ça c'est déjà là !
  • La clé pour que ça marche: la confiance et le désir. La question de la qualité relationnelle et de la qualité d'énergie partagée devient déterminante.
  • Quand il y a montée de la défiance et absence de projet partagé. Là on a besoin d'une monnaie et d'une comptabilité.
  • On dit que: l'économie c'est de la création de richesse.... L'examen mérite d'être tenté !
  • Il faut penser à la richesse au sens de la puissance créatrice.
  • Dans le ying et le yang qui vient de la tradition tantrique (cachemir il y a ~4000 ans), puis d'autres comme le bouddhisme, le ying c'est la puissance créatrice. C'est l'élément féminin qui est du côté de la puissance créatrice. Le yang, lui c'est la capacité d'émerveillement.
  • On comprend bien que si les hommes, qui ont en général une dominante yang, ne cultivent pas voir s'interdisent la capacité d'émerveillement par ce que ça ne fait pas mec ! => c'est la double peine !
  • Ils se privent de la capacité d'émerveillement, et sont d'autant plus faciné par la puissance, mais comme ils sont pas biologiquement dans la puissance créatrice, il vont avoir tendance à confisquer la puissance en faire une puissance dominatrice et prédatrice et à la retrouner contre les femmes.
  • On reprend la base: La richesse = puissance créatrice, la valeur = force de vie.
  • L'un des enjeux des stratégies transformatrices c'est d'aller consolider d'abord le pôle d'économie du don, le pôle des coopérateurs ludiques, le pôle de tous les acteurs qui sont sur ce terrain mais qui souvent ne s'autorisent pas à considérer que leur propre travail sur la qualité relationnelle et sur la qualité de désir est l'enjeu essentiel.
  • (1h31) Pour construire avec des gens qui ne sont pas déjà dans cette logique, il faudra pratiquer des art-martiaux, des conflictualités non-violentes.
  • Ex: Le ju-jitsu de masse des mouvements anticipateurs des droits civiques américain. Ce sont des formes d'action qui intègrent beaucoup l'humour et le plaisir. Si ça vous intéresse, je vous donnerai des exemples... (nde: ils sont où ? j'ai pas trouvé... :-()
  • Avec les indécis: Ils aimeraient plutôt aller du côté des coopérateurs ludiques que des guerriers puritains, mais fondamentalement, ils n'y croyent pas. "ça serait trop beau !"  => donc ils sont attirer sans le vouloir vraiment vers les guerriers puritains !
  • Si les coopérateurs ludiques ou créatifs culturels pour prendre un terme plus sérieux et reconnu sociologiquement s'autorisent à travailler leur propre force de vie, leur propre eros. Alors là leur capacité attractive et leur réalisation va être un pôle d'attraction vers les indécis.
  • Ex: si l'économie sociale et solidaire se met pleinement à vivre ses valeurs plutôt que de les porter comme une charge... (penser à tout respecter les contrainte...une personne, une voix, penser à transmettre sa propriété non pas sous forme privée...)
  • Si les valeurs sont pensées comme des boulets => c'est la double peine
  • Si les valeurs sont considérée comme des forces de vie créatrices, et si vous avez des collectivités qui se mettent à organiser leur mode de production, de distribution, de consommation, de vie, de logement, d'éducation, etc.... même hors du champ économique.
  • Les coopératives c'était dans tous les domaines,  éducatif (classe coopérative de célestin Freinet), amoureux (les question des passions par Fourrier), le domaine du sens, le domaine politique,
  • Si tout les domaines sont pleinement vécus. Là il y a une attraction qui se fait.
  • C'est déjà là. Il faut regarder autrement la réalité.
  • A chaque problème, il faut se demander: Elles sont où les forces de vie ? Il faut faire en sorte que ces forces déjà existante s'entraide.
  • On est déjà dans la réalité existante et pas dans l'utopie d'un monde meilleur dont on se demande si il arrivera un jour.
  • (1h35) Pour pratiquer ce ju-jitsu de masse et entrainer la majorité de la population dans cette pratique, est-ce que la notion d'intérêt de classe ne devrait pas être mise en avant ?
  • - Il y a un double exercice à faire. Il y a un véritable travail de tri sélectif à faire sur la tradition marxiste.
  • Dans la partie positive: la théorie marxiste, c'est actuellement qu'elle est valable. Infiniment plus qu'au moment où elle s'est développée. On est vraiment dans l'hypercapitalisme actuellement.
  • Le thème de la lutte de classe n'est plus à la mode dans les mouvement sociaux. Mais pas en face.... Waren Buffet a dit que la guerre de classe existe toujours. Que c'est sa classe (les riches.. buffet est le 2ème plus riche du monde...) qui est en train de la gagner !
  • La lutte des classes pour la possession à l'échelle mondiale mérite d'être un thème que l'on remet en avant.
  • Par contre, la faille antropologique du marxisme sur la question du pouvoir, il ne faut pas la reprendre.
  • Il faut revisier le marxisme avec les luttes actuelles: rapport de domination sur la nature, patriarcat, captation du sens par les fondamentaliste.
  • (1h40)Une ou deux question: L'allocation universelle et la décroissance.
  • 2 aspects: revenu de base. Puis décroissance.
  • Je suis un objecteur des formes de croissance insoutenables. Partisant de formes séléctives de décroissance, mais je ne défini pas un projet positif alternatif par le terme de décroissance. Souvent j'utilise l'aleternative, grandir en humanité, grossir en obésité.
  • Je ne m'interdit pas de croître. "Le bonheur, c'est le sentiment de croitre" Alexander Lowen. Mais ce n'est pas la même chose partout de parler de croissance. (pas pareil, de croitre en éducation, en humanité que dans l'économie)
  • J'ai énormément d'amis dans le cercle de la décroissance. Mais il y a assez rapidement une rupture de communication au delà d'un certain cercle. Il est facile de prêcher des convaincus, au delà, il y a un marquage émotionnel qui va créer des mal-entendu et du soupçons. Si l'on veut pouvoir construire des désaccord, il faut trouver une langue commune pour être plus précis. Quand on parle décroissance, on parle décroissance de quoi et pour qui. Pour éviter l'accusation sociale: les populations qui n'ont rien ne vont pas encore en plus décroitre !!
  • Dans le débat pour le revenu de base inconditionnel, la part manquante, c'est souvent le travail sur la question de la justice sociale.
  • Le revenu de base inconditionnel est une brique fondamentale pour la reconstruction d'un pacte civil, social et écologique de nos sociétés.
  • penser un revenu qui soit découplé de la notion de travail est une nécessité fondamentale.
  • Il faut relier ce revenu à une justice sociale. => d'abord les revenus modestes.. puis en fin de course pour les riches.
  • Il faut montrer que ce revenu n'est pas un revenu qui tombe de nul part. Que c'est le revenu d'un métier au sens originel du terme, le ministère mystérieux, ce qui est aujourd'hui proche du sens de "vocation". Ce n'est pas la même chose qu'un job ! Pourquoi mystérieux ? En relation avec le mystère de la transformation naturelle pour les métiers de transformation et les mystères de la relation avec autrui pour les métiers sociaux.
  • Que faite de vous DANS la vie ou que faite vous DE votre vie ?
  • Chacun a au moins 2 métiers: chargé de projet de sa propre vie. (éviter de se détruire ce qui coûte à la société)
  • second métier: porteur de savoir. Savoir être, savoir....
  • Permettre à des être humains quels vont être leurs projets de vie. (ex ducere.. éduquer => conduire au dehors) C'est n'est pas de la formation. Qui est plutôt un formattage à une technologie qui sera bientôt obsolète, en vu de remplir un job.
  • eduquer vient de ex ducere, conduire au dehors, permettre à un être humain d'accéder à l'automonie de vivre debout. De vivre son projet de vie.
  • (1h49) Il y a des chambre de métiers, pour aider les gens à travailler sur leur projet de vie.
  • A ce moment là, le revenu de base correspond à un revenu pour ces métiers de base. Ce n'est pas un cadeau offert par un état.
  • Si ce revenu de base ne s'inscrit pas dans cette vision de brique de base d'un contrat social permettant un projet de vie, on risque des problèmes.
  • Je vois bien dans les débats avec mes amis partisants depuis bien longtemps de ce revenu. Ils partent dans des débats techniques complexes, mais oublient souvent la question fondamentale du métier au sens premier.
  • Fin...

Résumé de cette conférence

  • Tout est là, mais il faut voir autrement, avec d'autres lunettes.
  • La comptabilité n'est pas neutre, il y a des choix de société implicite qui sont faite derrière le système de comptabilité.
  • Les indicateurs sont mauvais. Le PIB c'est dépassé.
  • Cesser de séparer les problèmes. Voir la globalité.
  • La crise est globale. (Crise, sociale, écologique, financière)
  • Ce qui est commun, c'est la démesure et le mal être.
  • Démesure: pauvreté au coeur de la richesse. Répartition selon la loi de pareto. 97% des transactions monétaire sont de la spéculation financière.
  • 97% des transactions dominée par un syndrome maniaco dépressif.. euphorie et panique !
  • domination de la finance sur la politique
  • La pensée TINA => on ne peut pas faire autrement.
  • On fait du déni sur le fait que l'on ne veut pas voir que tout ne tient pas la route. On utilise les vieilles méthode par défaut.
  • Il faut décoloniser notre imaginaire.
  • L'économie principale est l'économie du mal être: 1998 => pub = 400M$, drogue = 400M$, arme = 800M$.
  • Notre société de consommation est une société de consolation.
  • La publicité agit sur le développement de l'être tout en nous passant en catimini un message dans l'ordre de l'avoir.
  • Après consommation... frustration.. pas d'amour, pas d'authenticité, pas de beauté.. => il faut consommer plus ! => surconsommation => mauvaise répartion des richesses.. => destruction..
  • Gandhi: Il y a suffisamment de ressources sur cette planète pour répondre aux besoins de tous. Cependant, il n'y en a pas assez si c'est pour satisfaire le désir de possession, l'avidité et la cupidité, fusse de quelques uns.
  • Besoin => satiété
  • désir => moyen de lutter contre la mort => beaucoup plus puissant que le besoin.
  • désir dans l'ordre de l'être => bien
  • désir dans l'ordre de l'avoir => catastrophe... (staline et hitler => parano)
  • Sortir de la logique de la démesure, c'est accepter des limites.
  • => proposer une espérance positive. Si l'on propose un sevrage à un toxicomane sans lui donner une espérance positive de mieux être, il préférera rester avec sa toxicomanie.
  • Qu'est ce que l'essentiel ? Amour, bonheur, sens. Questions difficiles !
  • Ces aspirations à l'essentiel ont souvent été instrumentalisées. Ainsi par réflexe de défense, on a souvent exclu ses questions de l'espace public et on les a réservé à l'espace privé
  • Les vices privés, forment les vertus publiques => donc on s'interdit de penser au sens !
  • Interdit de gauche: risque totalitaire de vouloir imposer sa propre vision du bonheur.
  • cadre scolaire: pas de politique, pas d'amour et de sexualité, pas le droit de parler de sens et de religion! Qu'est ce qu'il reste ?
  • 4 grandes passions humaines (manifestions du désir): richesse, pouvoir, amour, le sens et la connaissance. => seule la passion de richesse devient licite !
  • "Un domaine futile et inutile, mais au moins qui ne risque pas les dérapages des autres grandes passions humaines". (pouvoir, sens, amour...) => dérives totalitaire... dérives religieuses...
  • Le problème, c'est que l'on arrive quand même au bout de ce modèle économique. D'abord pour des raisons écologiques, puis sociales et maintenant financières.
  • => on régresse... et le populisme monte !
  • Il faut parler des questions essentielles => on va travailler sur les stratégies positives. On va s'autoriser à parler d'un vivre ensemble qui soit orienté vers un mieux vivre ensemble.
  • période charnière de l'histoire => fin du cycle de la modernité occidentale.
  • comment on sort de ce cycle par le haut ?
  • => prendre le meilleur de cette modernité occidentale, mais aussi le meilleur des sociétés traditionnelles. Il faut construire un nouveau bien vivre ensemble.
  • pire: La chosification entraine toujours un phénomène de domination
  • meilleur: 'émancipation, la liberté, les droits humains, les droits des femmes, l'individuation (ne pas confondre avec individualisme)
  • => technique de dialogue pour construire le meilleur
  • bug émotionnel. => la formidable performance de notre intelligence mentale, mais notre faible maturité de notre intelligence du coeur.
  • Toutes les traditions le disent qu'il y a un rapport entre la qualité du rapport à nous même et la qualité du rapport à autrui.
  • la question fondamentale du rapport à l'énergie: on est dans de l'énergie prédatrice. (énergie fossile... mais aussi énergie des rapport à autrui)
  • Si je suis moi-même dans le manque d'énergie intérieure => je vais la piquer à autrui (rivalité compétition, logique guerrière)
  • Il faut être dans ses valeurs pour avec de l'énergie: valeur = force de vie
  • Pour ne pas être prédateur, il faut apprendre à accueillir l'énergie. (valable aussi pour le solaire, l'éolien)
  • le souffle est notre source d'énergie. C'est aussi dans toutes les religions.
  • La forme est autant importante que le fond. => dialogue en humanité sous les arbres. (on est plus intelligent après avoir marché 2h dans une montagne => cf la belle verte)
  • Dans ces ateliers du sensible, on apprends des techniques comme: l'haptonomie, la communication non violente, le tantrisme, le shiatsu solidaire....
  • Richesse = ce qui compte vraiment dans nos vies.
  • L'économie n'est qu'un sous système de la richesse et de nos valeurs.
  • Une économie soutenable c'est une économie qui prend en compte le sens premier du mot richesse: reik, la puissance créatrice. => richesse = puissance créatrice
  • Il faut également revoir le rapport au pouvoir. Ne pas avoir un rapport au pouvoir comme étant un rapport de conquète et de domination. Mais un pouvoir de création multiplié par la coopération.
  • L'alliance de coopérateurs ludiques, face aux guerriers puritains.
  • une coopération qui apporte la joie de vivre. Sinon, on a pas l'énergie pour contester la logique guerrière. Il ne faut pas tomber dans le sacrificiel. Donc oui à la coopération, mais une coopération ludique.
  • Trépied du rêve: Les stratégies de transformation: le rapport entre de la résistance créatrice, de la vision transformatrice, de l'expérimentation anticipatrice.
  • l'augmentation des dettes publiques est surtout le fait du changement de système monétaire. Les états ne se sont pas mis à gaspiller considérablement.
  • Changer votre banque ou changez de banque.
  • Penser le changement plutôt que changer le pansement
  • Il faut tenter des expériences transformatrices de monnaies locales sur le terrain.
  • Il faut construire de la conflictualité comme alternative à la violence.
  • Même si une opinion est ultra minoritaire, je la considère comme une ressource fondamentale. Je vais lui donner des moyen pour qu'elle s'exprime. => mutation qualitative de la démocratie.
  • Le politique a construit des communautés et pacifié à l'intérieur en déchargant l'agressivité sur l'extérieur. (Le barbare, l'étranger, l'infidèle)
  • Quand on dit qu'un autre monde est possible. Il n'y a pas besoin d'aller très loin. On a souvent déjà tout. Il suffit d'utiliser et de favoriser ce que l'on a.
  • l'économie du don, elle est première, elle est la plus massive.
  • Dans le ying et le yang qui vient de la tradition tantrique (cachemir il y a ~4000 ans), puis d'autres comme le bouddhisme, le ying c'est la puissance créatrice. C'est l'élément féminin qui est du côté de la puissance créatrice. Le yang, lui c'est la capacité d'émerveillement.
  • On comprend bien que si les hommes, qui ont en général une dominante yang, ne cultivent pas voir s'interdisent la capacité d'émerveillement par ce que ça ne fait pas mec ! => c'est la double peine !
  • L'un des enjeux des stratégies transformatrices c'est d'aller consolider d'abord le pôle d'économie du don, le pôle des coopérateurs ludiques, le pôle de tous les acteurs qui sont sur ce terrain mais qui souvent ne s'autorisent pas à considérer que leur propre travail sur la qualité relationnelle et sur la qualité de désir est l'enjeu essentiel
  • (1h31) Pour construire avec des gens qui ne sont pas déjà dans cette logique, il faudra pratiquer des art-martiaux, des conflictualités non-violentes.
  • les riches coopérent => les pauvres s'entretuent..
  • grandir en humanité, grossir en obésité.
  • Je ne m'interdit pas de croître. "Le bonheur, c'est le sentiment de croitre" Alexander Lowen.
  • Le revenu de base inconditionnel est une brique fondamentale pour la reconstruction d'un pacte civil, social et écologique de nos sociétés.
  • Que faite de vous DANS la vie ou que faite vous DE votre vie ?
  • Métier != job (métier => vocation... chargé de projet de sa vie et porteur de savoir)
  • Permettre à des être humains quels vont être leurs projets de vie. (ex ducere.. éduquer => conduire au dehors) C'est n'est pas de la formation. Qui est plutôt un formattage à une technologie qui sera bientôt obsolète, en vu de remplir un job.

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