Notes à propos du livre foules intelligentes smart mobs de Howard Rheingold

Notes à propos du livre de Howard Rheingold, Foules intelligentes (smart mobs)

  • L'auteur, Howard Rheingold, est un spécialiste pour observer le monde et extrapoler ce qu'il peut devenir après l'adoption massive d'uen nouvelle technologie.
  • Vers 2000, l'auteur observe la foule qui traverse le carrefour de shibuya au japon. C'est le lieu le plus densément connecté du monde. Il y a des milliers de passant qui se croisent et certains se baladent avec les yeux rivé sur leur téléphone. Une nouvelle ère est là.
  • Au japon, au début des années 2000, c'est la révolution i-mode. Pour la première fois, il y a des millions de personnes qui sont connectées à internet et interagissent.
  • Takeshi Natsuno a compris comment emmener avec lui un géant des télécom "standard" (NTT DoCoMo) dans le monde de l'internet.
  • Le i-mode est une sorte de portail géant de services internet qui sont accessibles via des sites web "captifs" accessibles gratuitement ou non. Les partenaires de DoCoMo proposent des services et sont rétribués aux 2/3 en tout cas du revenu. Ainsi de nombreux services ont vu le jour pour tout et n'importe quoi.
  • (remarques personnelles: Actuellement le i-mode a été supplanté par l'internet libre et non captif. Cependant, j'observe que Apple est exactement en train de refaire la même chose avec les iPhones. Les applications sont également payantes et rétribuées selon la même proportion. Apple jouant le rôle de distributeur que jouait à l'époque DoCoMo. L'histoire se répète 10 ans plus tard !)
  • Ce qui marche super bien au Japon, et dans la plupart des pays du monde (sauf aux usa), c'est le système de SMS. Ce qui était au début un gadget pour envoyer quelques caractères dans une trame vide de la voie de signalisation est devenu un des principaux service des télécoms, ainsi que toute une culture.
  • L'auteur a observé les débuts du SMS tant au japon qu'en finlande et il y a vu les mêmes comportement chez les jeunes.
  • Le SMS est là pour maintenir un lien avec sa communauté. (de 3 à 5 personnes)
  • Le SMS est un moyen de créer un lieu privé pour ses amis sans que les parents ne soient présent dans ce lieu.
  • Cet aspect est particulièrement vrai au japon où les maisons sont très petites, où la hiérarchie familliale laisse peu de liberté aux jeunes. D'une manière générale, les japonnais vivent beaucoup dans des lieux publics ou très peuplés. Le téléphone mobile permet donc de créer un lieu privé pour sa propre communauté.
  • Aux USA, les gens vivent dans de grandes maisons privés, se déplace dans des voitures privées (contrairement aux métros bondés de Tokyo). Ainsi les Etats-uniens ressente moins le besoin d'avoir des lieux privés. Ils en ont déjà. Donc le SMS a moins pris.
  • Surtout le SMS est techniquement moins bon aux USA surtout à cause de la politique de tarification et l'incompatibilité entre les différents opérateurs ! Ceci du à une culture de compétition et d'intérêts privé. Les Etats-uniens ne savent pas collaborer !
  • Avoir une téléphone mobile c'est appartenir à la tribu du pouce !
  • La relation au temps change pour les membres de la tribu du pouce. Le temps est devenu coulant. (j'avais déjà écris un article à ce propos il y a quelques mois...) Quand une communauté est tout le temps connectée, tout le monde est tout le temps là. Il n'y a pas besoin de prévoir de rendez-vous. Il suffit de demander à l'autre où il se trouve si l'envie d'une rencontre physique se fait sentir. Ainsi, le tabou n'est plus d'arriver en retard, le tabou est d'être déconnecté !
  • En japonnais, on parle de Keitai pour désigner les téléphones. En finlande on parle de känny, un diminutif du mot main.
  • Au japon, c'est l'i-mode qui est à la mode. En finlande, c'est le berceau de la culture libre, de Linux, de l'IRC.
  • Marc A. Smith est un spécialiste des communautés virtuelles. Il définit que l'avenir est aux biens communs.
  • Les communautés virtuelles permettent de partager des ressources plus facilement que ce qu'on faisait auparavant.
  • Le biens communs sont des bien que tout le monde a le droit d'utiliser, même si l'on a pas contribuer à la création du bien.
  • Marc Smith fait remonter l'origine du concept de bien commun au temps des chasseurs dans la savane. Quand des chasseur par la ruse et la collaboration ont enfin réussi à chasser des grands animaux, il y a tout de suite eu beaucoup trop de nourriture à disposition pour les seuls chasseurs. La conservation de la viande étant impossible, on a autorisé les gens qui n'avaient pas contribué à la chasse à également profiter de cette nourriture. Ainsi on a fait profiter toute une communauté d'un bien commun. Ce partage a été profitable à tous étant donnée que les plus faible en chasse ont également pu survivre et contribuer par d'autres manière qui avant n'étaient pas encouragées.
  • Dans la gestion de tout bien commun, il peut y avoir des problèmes. Elinor Ostrom a étudié de nombreux cas de gestion de biens communs dans le monde entier et particulièrement dans la gestion des Alpages et des systèmes d'irigation dans le Haut-valais en Suisse.
  • Dans toute gestion de bien commun qui fonctionne on remarque qu'il y a des règles claires qui définissent le fonctionnement. Il y a une surveillance mutuelle pour éviter les abus, il y a un système où les gardiens reçoivent une prime si ils trouvent un resquilleur. Dans tout ces cas de gestion de bien commun. On observe que la réputation est une valeur importante. Les gens font attention à leur image.
  • Voici les valeurs des hackers de années 1960. Avant que le nom de hacker soit connoté négativement. Hacker devrait toujours se traduire par bidouilleur. L'accès aux ordinateurs devrait être illimité et intégral. Si vous rencontrez un problème, n'attendez pas qu'on le résolve pour vous. Toute information devrait être gratuite. Méfiez vous de l'autorité, faites avancer la décentralisation.
  • Selon ces dernières valeurs, les hacker ont tout inventé dans le domaine de l'informatique et des réseaux. (unix, internet, le web, wikipedia..) Ce sont des valeurs de collaboration de mise en commun de ressources pour le bien de tous. Dans les réseaux, c'est surtout le fait de relayer les messages des autres. Chacun n'est pas obligé d'avoir son propre réseau. Il est possible d'utiliser le reseau des autres pour ses propres utilisations. Mais pour ça il faut participer au bien commun, il faut aussi donner pour recevoir.
  • Pour illustrer les bénéfices de la collaboration, il existe de nombreux jeu, dont le très connu dilemme du prisonnier et ses variantes, la poule mouillée, etc..
  • Robert Axelrod a observé dans un concours de jeu de collaboration que la meilleure stratégie est le Donnant-donnant.
  • On retrouve cette stratégie dans beaucoup de comportement sociaux. Et même dans l'évolution des espèces.
  • ...
  • Dans la même veine d'outils de collaboration. L'étape suivante après, les OS, l'internet, le web, c'est l'étape du grid computing: le concept de partage de puissance de calcul. Ce concept a été popularisé surtout par le projet SETI@home. Il y a de nombreux ordinateurs qui ne font rien dans le monde, qui sont en quasi vieille, qui ne sont pas utilisé à leur plein potentiel. Donc on partage des données et l'on réparti la puissance de calcul. Actuellement, il existe de nombreux cluster de calcul dans tous les gros datacenter. Mais il faudrait développer ce concept à tout ordinateur. Mais pour ça, c'est toujours un problème d'accepter la collaboration. Si je t'aide en te fournissant de la puissance de calcul quand je peux, toi aussi tu me rendras la pareil quand j'en aurai besoin. Toujours la stratégie du donnant-donnant.
  • L'étape suivante qui est observé est le p2p. Les partages d'information de pair à pair. C'est napster qui a popularisé le principe. Le problème c'est que cette nouvelle façon de partager des informations sur son disque dur via un réseau entre en conflit avec les lois sur le droit d'auteur qui ne sont pas conçue pour une telle technologie. Encore une fois, on a un bon principe technique, mais une règle sociale qui empêche le principe collaboratif de bien fonctionner.
  • Là où la collaboration fonctionne, c'est là où il n'y a pas besoin d'un altruisme très développé pour que le sytème fonctionne.
  • Des services comme les p2p sont pénalisés souvent car il y a peu de gens qui mettent à disposition et beaucoup qui veulent profiter. C'est la tragédie des biens communs.
  • Ces dernières années de nouveaux services sont apparus qui arrivent à utiliser un système collaboratif de telle manière que la tragédie des biens communs ne soit pas la règle.
  • C'est surtout dans le domaine de la gestion de l'information par recommandation d'article pouvant intéresser les gens en observant des habitudes d'autres personne que ce principe de collaboration fonctionne. L'auteur cite des applications comme celle d'Amazon ou eBay.
  • Cory Doctorow est fan de figurines Disey qu'il achète sur eBay. Après avoir expérimenté les requêtes très compliquées que le système de recherche a de la peine à exécuter. Il a développé des scripts simples qui observent ce que cherchent les gens qui s'intéressent aux mêmes objets. Ainsi le système propose des objets auxquel Cory n'avait même pas pensé.
  • Depuis ces temps anciens, le concept s'est bien développé avec des sites qui n'existaient pas au moment où le livre a été écrit.
  • Last.fm est certainement un des plus efficace. Automatiquement la musique que l'on écoute est "scrobblée", elle est transformée en statistique. Puis l'application est capable de proposer une radio composée uniquement de musique susceptique d'être appréciée de l'utilisateur.
  • Facebook uses et abuse presque de système de recommandation. Il y a toujours, les gens que vous connaissez certainement, les photos de vos amis que vous n'avez pas encore regardé. Les posts les plus populaires écrits par vos amis. Sans oublier, la publicité bien ciblée ! Grâce aux interactions des utilisateurs le système est capable de connaitre les habitudes et goûts des utilisateurs.
  • Google suggest propose déjà des résultats avant d'avoir fini de taper une requête et ceci basé sur les habitudes des autres utilisateurs et son propre historique.
  • Il y a une quantité d'information grandissante qui est disponible. Encore faut-il pouvoir la filtrer et l'afficher.
  • Dans les années 1980 et 1990. On parlait de développer la réalité virtuelle. De créer des mondes où tout est possible.
  • (pas non plus dans le livre) Des mondes comme Second Life et World of Warcraft sont des beaux exemples de mondes virtuels. Si le second semble toujours bien se porter et avoir du succès grâce aux sénario intéressant qui s'y passent. Second life, est complètement devenu has been. Il n'y a rien à faire dans un monde virtuel.
  • L'avenir est à la réalité augmentée. Superposer des informations à la réalité.
  • L'auteur ne parle pas de google maps, mais tout converge vers un tel concept. C'est la première étape. On est capable de tout géolocaliser. Avec en plus des téléphones intégrant tous des gps. Géolocaliser une information est devenu facile.
  • L'étape suivante est la présentation. L'auteur n'a pas non plus vu d'iPhone au moment où il a écrit ce livre. Mais l'on voit déjà sur ces bêtes des applications qu'il décrit: Le traducteur en direct via la caméra de l'appareil.
  • On voit que l'auteur décrit des choses qui arrive. Un bon exemple est l'application iPhone: iPie qui aide à couper des gâteaux en parts égales. Couper en 7 ou 9, c'est pas facile. Ainsi l'application superpose un cercle découpé en parts égales au dessus de l'image de la réalité. La réalité augmentée devient la réalité.
  • Ceci me fait penser au livre Rainbows end. (Rainbows end: texte intégral en anglais.) dans lequel les gens ont des vet'inf ils portent des ordinateurs comme des habits. Ils portent également des lentilles de contacts qui permettent d'afficher cette réalité augmentée. Ce livre permet d'explorer ce que peut devenir un société utilisant ce genre de technologies. Il y a des gens qui se téléportent. Qui apparaissent au milieu de nul part. Des ados qui vivent dans des skins d'une réalité parallèle... le monde d'harry potter... etc... intéressant à lire. On est pas loin de cette réalité.

algorithme de promotion d’article similaire

Algorithme de promotion d'article

L'idée est de faire la promotion sur un article d'autres articles qui peuvent également intéresser le visiteur.

Il existe de nombreuses manières de faire de la promotion d'article, étudions un peu ce qu'il existe.

La nouveauté et la popularité

D'une manière générale, la plupart des gens s'intéressent à ce qui est nouveau et ce qui est populaire.

C'est exactement ce prinicpe que l'on retrouve sur la page d'accueil de facebook. Ce qui est populaire est mis en avant suivant les interactions qu'il y a eu autour d'un objet en particulier. Plus il y a de like, plus il y a de commentaire, plus l'objet sera mis en avant. (mais difficile de déceler quel est exactement l'algorithme utilisé.)

L'algorithme de PageRank de google est également une manière de mesurer la popularité d'un objet. Plus il y a de liens qui pointent sur un objet, plus cet objet sera populaire. Par effet de cascade, un site pointé par des site populaire sera plus populaire qu'un site pointée par le même nombre de site, mais moins populaire.

La nouveauté, c'est le principe qui est utilisé par tous les blog et les site avec des news. On place les articles par ordre chornologique inverse. Ainsi, il est possible de lire en premier les articles les plus récents.

Ce principe est également exploité par les flux atom et rss. Nous sommes notifié de la nouveauté.

Les articles similaires

La popularité d'un article est défnie par des interactions autour de l'objet. La nouveauté est effémère. Quel autre moyen utiliser quand on a peu d'interaction autour d'un objet ?

L'idée est d'utiliser la promotion d'article en proposant des articles similaires. Si un visiteur s'intéresse à un article, il va probablement aussi s'intéresser à un article similaire.

C'est l'idée qui est largement exploitée par le magasin en ligne Amazon.  Pour chaque article, le site propose d'autres articles. Le principe est simple. Ceux qui ont acheté cet article ont également acheté ceci....

Le fonctionnement de cet alogrithme redoutable de Amazon est fait à l'aide d'algorithmes item to item ou slope one.

On parle de l'approche par cosinus ou de similarité de Tanimoto, pour mesurer la similarité entre des vecteurs.

Le système de recommandation d'Amazon est le coeur du magasin. C'est ce qui assure qu'un client vu acheter un article reparte avec 3 articles !

Cet algorithme de similarité est basé sur des interactions des clients.

Quand on toujours que peu d'interaction comment faire pour évaluer la similarité ?

Implémentation d'un alogorithme de similarité basé sur le contenu

Il y a quelques idées qui sont données dans cet article.

Si l'on se base sur le contenu d'un article pour trouver les articles similaires, il y a un grande quantité de données à analyser et ce ne sont pas focrément des données pertinentes.

Une idées est d'utiliser un système de tag associé à un article. Là on sait déjà que les quelques tags utilisés sont pertinent.

L'idée de base toute simple est déjà d'afficher les tags liés à chaque article. En cliquant sur le tag, on obtient la liste des articles qui sont liés.

Le perfectionnement de ce principe est de calculer la similarité des tags associés à des articles pour construire une carte des articles similaires. La fonction php similar_text permet de calculer la similarité entre des chaines de caractères.

Sur le même principe, on peut utiliser le titre d'un document pour calculer les similarités entre les articles.

En pratique

En pratique, il faut fournir le plus de possibilités différentes pour naviguer dans des articles. Ces derniers temps sur facebook on remarque que c'est exactement cette politique qui est mise en place. Il y a toujours plus "d'objet similaires" ou potentiellement intéressants qui sont proposés. Il y a les photos de ses amis, il y les personnes que vous connaissez potentiellement.

Donc ici, le but est d'avoir plusieurs entrées:

  • les articles les plus populaires (il faut ajouter un compteur et un champ pour stocker la valeur)
  • les articles les plus récents
  • les articles les plus commentés (il faut ajouter un champ qui stock dans la table du document le nombre de commentaires)
  • articles les mieux notés. (il faut mettre en place un système de notation.. c'est assez partial... et lourd)
  • propositon des articles similaire par titre et par tags. A voir le plus pertinent
  • Les tags de chaque articles sont affichés pour permettre une lecture transersale.

Quelques essais

Après quelques essais. Il semble que l'algorithme basé sur les tags est plus pertinent que celui basé sur les titres. Bien qu'il y ait quelques exception.

Le titre est parfois trompeur. L'algorithme voit un similarité entre "geek barbu" et "barbare" ... c'est pas top !

Mais pour tout ce qui commence par "recette..." ça fonctionne bien.

Pr contre l'algorithme de basé sur les tags est plus lent. Il a fallu 3 minutes de calcul pour afficher la liste des 5 articles les plus proche des 285 documents existants.

Il faut donc éviter de lancer le script trop souvent ! Mais en fait, tant qu'aucun tag n'a bougé, le classement ne change pas.

L'idée est donc de stocker la liste des articles similaires directement dans la table du document. Puis rafraichir le classement de temps en temps.

Avant-Maintenant La place Alexis-Marie Piaget

On continue dans la série de comparaisons Avant-Maintenant avec une photo de la place Alexis-Marie Piaget

La première photo a été prise vers 1900 par Victor Attinger et la seconde en 2009 par moi-même.

Place Alexis-Marie Piaget à Neuchâtel vers 1900 et en 2009.jpg

Vous pouvez retrouver toutes les photos de cette série dans la galerie des photos avant-maintenant.

Comme ça m'avait déjà frappé à la vue de l'avenue du premier mars il y a 100 ans, la ville était vide ! Il y avait beaucoup de grands espaces comme cette place vide. On se demande à quoi ça pouvait bien servir ? A accueillir les carrousels comme c'est le cas, actuellement, chaque année à la fête des vendanges ?

En tout cas, c'est frappant de voir la place que prend la voiture dans notre société actuelle !

Sinon, sur cette photo, vous pouvez voir l'Office de photographie Attinger. L'endroit même où ces photos du début du 20ème siècle on été retrouvées en 1984 alors qu'on les croyait détruites !

La maison abrite actuellement le cinéma studio qui n'est d'autre que le descendant du "Home cinéma" du photographe Victor Attinger !

En effet, il semble que c'est là que vers 1915 Victor Attinger a ouvert une cinémathèque pour tester cette nouvelle technologie qu'était le cinéma. Certaines projections attiraient tellement de monde que la police a parfois du intervenir pour disperser les badauds !

... ça contraste avec mon expérience de mardi dernier où je suis allé dans ce cinéma voir l'excellent film, Le nom des gens. Cinq minutes avant le début de la projection j'étais tout seul dans le cinéma !!

Heureusement, j'ai été rejoint tout de suite après par un douzaine de personnes.

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