L’informatique orientée services…

A l'origine de l'informatique, un ordinateur n'était qu'une grosse machine à calculer capable de faire très vite des calculs simples.

A chaque utilisation de la machine, on écrivait le logiciel qui allait avec.

La philosophie était simple: Pour utiliser un ordinateur, il fallait savoir programmer !

Il y avait très peu d'ordinateur pour beaucoup de monde.

Puis, le système d'exploitation est arrivé. Un programme qui reste toujours sur la machine est chargé de gérer les entrées/sorties de donnée, les périphériques, la mémoire etc… En bref, c'est un programme qui permet à l'utilisateur de ne plus avoir à se préoccuper de la machine, il ne doit plus se préoccuper que de son propre programme.

Ensuite, on a perfectionné le système d'exploitation pour lui permettre de faire croire à l'utilisateur que plusieurs programmes peuvent être utilisés en même temps.

Par manque d'ordinateurs, on a aussi permis au système d'exploitation de gérer plusieurs utilisateurs.

Nous avons donc plusieurs utilisateurs qui utilisent plusieurs programmes sur une seule machine.

Ensuite, la micro-informatique est née.

Le prix des ordinateurs a chuté, un ordinateur est devenu une machine abordable pour un particulier.

Le système d'exploitation capable de gérer plusieurs utilisateurs est tombé dans la désuétude. l'ère de l'ordinateur personnel est arrivée, l'ère du PC (Personal Computer).

Les systèmes d'exploitation habituels ont été abandonnés au profit d'autres.

Un certain Bill Gates à très bien compris la chose et a réussi à imposer "son" système comme système de référence.

Il avait compris que le logiciel allait prendre le dessus sur le matériel. Fait auquel les gens de chez IBM ne croyaient pas.

Dans les années suivantes, les systèmes d'exploitation destinés à des ordinateurs personnels, n'ont fait que de grandir et d'intégrer de plus en plus de fonctions.

Maintenant, pour être un utilisateur, il n'est de loin plus nécessaire de savoir programmer.

Puis, est arrivé le World Wide Web. Premier service internet à dépasser le cercle des initiés aux réseaux informatiques.

De l'information en provenance du monde entier est disponible dans le foyer de chacun via un navigateur Web.

Les systèmes d'exploitations ré-intégrent les fonctionnalités réseaux qui avaient été abandonnées avec l'arrivée du PC.

Les applications en réseau deviennent de plus en plus nombreuse, les gens se "connectent".

Une refonte des systèmes d'exploitation de PC est observée.

De fonctionnalité annexe en option, les piles de protocoles réseau deviennent des fonctions de base intégrées dans les noyaux.

Le concept de multi-utilisateurs revient. Cependant, il n'est plus utilisé pour partager une même machine. Il est plutôt utilisé pour partager des données réparties sur plusieurs machines.

Le web est devenu plus qu'une source d'information statique. Le web, (ou plutôt le couple HTML navigateur web) est devenu le premier système d'interface graphique universel.

Le commerce électronique est lancé, toutes les entreprises utilisent des portails web pour partager les données et faire leur gestion d'entreprise.

En plus de sa mission de mise à disposition d'informations, le web est bricolé pour fournir des services.

Parallèlement à toute cette évolution de l'informatique, la téléphonie à aussi évoluée. On est passé de l'ère du téléphone fixe à l'ère du téléphone mobile.

Téléphoner, ce qui ne se faisait que depuis un endroit précis est fait depuis partout. Les gens sont mobiles. Il communiquent plus. Ils sont en réseau.

La téléphonique est en voie d'être fusionnée avec le monde des réseaux informatique. Les mêmes services sont proposés via une plateforme ou l'autre.

La parole n'est plus le seul service proposé par les opérateurs de téléphonie. le transfert de données prend de l'ampleur. Le téléphone se rapproche de l'ordinateur.

Au début de l'informatique nous avons donc une seule machine partagée pour beaucoup de monde.

Ensuite, nous avons le boum de l'informatique avec le PC. Nous avons une machine par personne.

Puis le nombre de machine augmente encore, chaque appareil ménager a son microprocesseur. Les fonctionnalités réseau se développent de plus en plus.

Et nous passons du présent à une projection dans l'avenir…

Dans l'avenir, il se pourrait que le nombre de machine dépassent le nombre d'utilisateurs. Mais que paradoxalement, le nombre d'utilisateurs par machine augmente aussi énormément !

L'avenir est à l'informatique des services. Chaque machine propose un service à une énorme communauté d'utilisateurs.

Chaque utilisateur compose son application comme il l'entend avec des services qui lui sont disponibles via un réseau informatique.

Actuellement, les applications sont figées, elle fonctionnent sur une seule machine. Eventuellement, elles utilisent une connexion réseau pour aller chercher des informations ailleurs. Tout au plus, une application est capable de se mettre à jour via un réseau.

A l'avenir, une application sera dynamique. Une application sera un assemblage de diverses fonctions. Une application pourra mettre ensemble et faire des corrélations entre des fonctions qui n'aurons pas du tout été prévues pour être reliées. Les possibilités de créer d'autres macro-fonctions sont colossales.

Un service peut non seulement être une "brique" informatique et faire du traitement d'information comme c'est le propre de l'informatique. Mais un service, peut également être un objet; Un objet tel qu'une télévision, un frigo, une lampe, un chauffage, une radio, un store, un aspirateur, une caméra, etc …

Un service/objet est donc également une entité physique qui a un état et qui est capable de réaliser des actions.

Dans le modèle classique de l'informatique, un ordinateur ne communique qu'avec très peu d'objets physiques. Ce sont en général ce que l'on appel des périphériques et qui sont l'écran (quoi que presque assimilé à l'ordinateur), l'imprimante, le scanner, l'appareil photo, etc … Et j'ai fait le tour des plus courants. Dans la philosophie chère à Apple fabriquant de matériel et logiciel, un Mac est selon leur slogan "un hub numérique…".

Cela signifie que pour les gens de chez Apple, un ordinateur est la pièce maîtresse du puzzle. Que c'est la seule pièces capable de faire communiquer toutes les autres ensemble. l'appareil photo ne peu communiquer avec l'imprimante, que si un ordinateur est présent !

Dans le modèle de l'informatique des services, il n'y a pas de service "maître". Nous avons affaire à une véritable démocratie de l'informatique.

Il y a une foule de services en tout genre qui communique directement entre eux.

Ce modèle permet de créer des programmes/services qui sont très simples, fiables et que l'on peu tester de manière efficace. Au contraire d'un programme qui est sensé savoir tout faire et qui est de par ce fait très complexe, difficile à tester et donc peu fiable !

Le modèle de l'informatique des services permet un niveau d'abstraction supplémentaire du modèle objet.

Avec un système d'exploitation, on à fait abstraction du matériel. Avec un réseau informatique on fait abstraction de la localisation d'une ressource.

Avec un modèle de service, on fait abstraction du système d'exploitation et du réseau. Donc la seule préoccupation de l'utilisateur est de mettre ensemble les bons services pour arriver à ses fins.

Le défi actuel des programmeurs est donc de concevoir l'architecture informatique capable de rechercher et d'utiliser des services.

On appel ce genre d'architecture des SDUS, des Services de Découverte et d'Utilisation de Service.

Actuellement il en existe quelques protocoles et architectures qui vont dans ce sens. Il y a entre autre UPNP qui fait partie de Windows XP et qui est donc en position de force. Mais l'architecture qui va le plus dans le sens de l'informatique des services est JINI basée sur le langage Java.

Cette architecture repose entre autres services, sur un service d'un type particulier, c'est le service de recherche. c'est la porte d'entrée d'une fédération de services. c'est l'équivalent du moteur de recherche web qui nous permet de trouver la page web qui nous intéresse. Sans moteur de recherche, le web ne serait pas autant attractif pour faire des recherches d'information.

Le service de recherche jini est donc le moteur de recherche de services. Ce service peut être localisé à une adresse internet connue, ou être recherché par le client via une requête multicast.

Il est donc possible de penser pouvoir utiliser des services de manière contextuelle lorsqu'ils sont dans un environnement proche. Ou alors, il est possible d'utiliser des services très lointains, mais dont on connait l'adresse du service de recherche dans lequel ils sont enregistrés.

Par exemple, les services permettant de télécommander votre TV, ou d'allumer la lampe du salon, sont des services utiles principalement lorsque l'utilisateur est dans l'environnement proche de l'objet physique. Ce sont des services contextuels.

En revanche, donner à manger aux poissons lorsque l'on est en vacances, ou allumer le chauffage à distance dans son chalet de montagne sont des services distants enregistrés dans un service de recherche qui n'est probablement pas physiquement le service le plus proche de l'utilisateur.

L'utilisateur, indiquera donc probablement l'adresse du service de recherche de sa maison ou de sons chalet.

Mais ne fera pas le recherche du service de recherche le plus proche.

La recherche et la normalisation du service étant prise en compte par l'architecture, il reste au programmeur de concevoir une méthode, ou une sorte de navigateur de service (à l'instar su navigateur web) pour utiliser des services et éventuellement les assembler pour en faire des macro-services.

En bref, il faut concevoir une sorte de "système d'exploitation" de services pour faire croire à l'utilisateur que son application n'est qu'un seul bloc, alors que c'est une multitude de blocs disséminés dans les endroits les plus divers de quatre coins de la terre.

Papier électronique

Il est intéressant d'observer que tous les petits appareils embarqués tel que les PDA's ou téléphones portables sont de plus en plus petits et offrent de plus en plus de fonctionnalités.

Cette constatation n'est pas nouvelle, et tout le monde peut la faire. Cependant, il est moins évident de se dire que pour utiliser de plus en plus de fonctionnalités, il faut une interface homme machine très simple et la plus clair possible.

En effet, pour manipuler confortablement un appareil aux fonctionnalités multiples, on n'a pas inventé mieux que l'interface graphique.

Toutefois, une interface graphique, il faut pouvoir l'afficher. Et plus la surface d'affichage est grande, plus l'interface graphique est agréable. Cela cloche avec le crédo "toujours plus petit" qui semble diriger l'industrie des petits appareils.

La quasi totalité des appareils possédant une interface graphique, l'affichent sur un écran. Les écrans les plus courants actuellement, sont les écrans à cristaux liquides couleur. Tant dans le domaine de l'informatique de bureau, que dans les petits appareils embarqués, les écrans TFT sont partout et ont la cote.

Mais, un écran de ce type n'est pas chose facile à construire, dans le processus de fabrication il y a pas mal de perte, ce qui ne joue pas en faveur du prix de l'écran au final. De plus, à l'heure actuelle, ces écrans reste tout de même de taille petite. En effet, on annonce actuellement, la sortie (grâce à une astuce de rapponse d'écran) d'un écran "gigantesque" de 90 cm de diagonale !

Bon nombre de téléviseurs à écran cathodique sont nettement plus grands et pour beaucoup moins cher !

De plus, un des problèmes commun à tout les écrans construits jusqu'à présent, c'est leur consommation énergétique. Les écrans sont en général de véritables "gloutons énergivores "!

Si l'on revient à nos petits appareils, pour en construire un, il faut donc qu'il soit petit, mais pas trop pour qu'il puisse avoir un écran suffisamment grand pour afficher l'interface graphique permettant de piloter tout les service que la "bête" offre.

On optera donc pour un petit – mais pas trop – écran à cristaux liquides.

Ensuite, pour faire mieux que les autres, il faut tout de même que l'appareil puisse fonctionner un moment sur ces accus, il faut donc limiter sa consommation. Cependant, le superbe écran couleur TFT couleur bouffe une grande partie de l'énergie disponible dans les accus et l'on ne veut pas le réduire… problème.

Dans un autre registre, une personne travaille toute la journée sur son ordinateur de bureau. C'est par exemple un programmeur. Pour programmer, il faut un fichier texte dans lequel on écrit le programme, mais il faut également, très souvent de la documentation (qui peut être assez grande.) mais ce n'est pas tout, parfois on utilise un logiciel de gestion de projet, et parfois, on aime bien avoir une exemple de code d'un autre programme assez similaire. De plus pour rendre la journée agréable, ce programmeur écoute de la musique sur son ordinateur.

Tous ces documents ou application que je viens de décrire se partagent tous la même surface d'affichage. Et souvent pour être confortablement utilisé, il ont tous besoin de la totalité ou presque de cette surface d'affichage.

Cependant, afficher tous les documents en même temps sur la même surface…. ce n'est pas possible.

Alors, notre programmeur de génie, va utiliser une astuce, il va agrandir la surface d'affichage qu'il a à disposition.

Pour ce faire, dans un premier temps, il va "piquer" l'écran de son collègue, qui est un écran plus grand, puis, il va même "emprunter" encore d'autre écrans à ses autres collègues pour les installer l'uns à coté de l'autre. Son but étant de remplir au maximum son champ de vision.

Mais il y a un problème: ses collègues ont aussi besoin de leur écran et le patron ne veut pas acheter plusieurs écrans par personne. Cela coûte beaucoup trop cher !

Alors notre pauvre programmeur de génie se rabat sur une autre de ses géniales idées :

Il imprime sa documentation et ses exemples de code pour étaler les feuilles de papier autour de son écran, remplissant ainsi tout son champ de vision. Il est content, son patron aussi, mais sa solution n'est pas très écologique à long terme.

Cette solution fonctionne, mais en imprimant un document, on le fige dans un état, et l'on perd tous les avantages de sa forme électronique tel que la recherche par mot clé et le copier coller de la documentation au programme que l'on écrit.

La solution:

Le papier électronique. c'est une bête feuille de papier comme tous le monde utilise, mais qui est capable de modifier son apparence indéfiniment, au besoin.

Cette feuille de papier est bon marché, tout le monde peut donc en posséder plusieurs. Ce papier électronique possède un autre avantage sur un écran. La feuille ne consomme de l'énergie que pour modifier son apparence. Si rien en bouge sur sa surface d'affichage, le papier ne consomme rien !

De plus une feuille de papier peu se plier (dans une certaine mesure) et se rouler pour prendre peu de place.

Un autre coté avantageux de la chose est le fait que comme un livre, mais contrairement à un écran LCD, on peut regarder la surface d'affichage en plein soleil sans problème.

Cependant, la nuit, l'écran LCD peut briller seul alors qu'il faut une lampe pour lire sur du papier électronique. (En fait c'est juste par ce que le LCD à un rétro éclairage permanent alors que le papier peu s'en passer s'il y a assez de lumière extérieure.)

Mais comment concevoir un tel papier ?

L'idée qui est la derrière, est de prendre comme substrat du papier ! Papier dans lequel on incruste des micro-billes. Pour du papier noir et blanc. Un coté de la bille est blanche et l'autre noire. Il suffit de faire tourner la bille pour que l'on ne voit que le coté noir, ou que le coté blanc. Avec un grand nombre de billes, on forme une image. Image qui est persistante étant donné que la bille ne va pas disparaître si on ne l'alimente plus.

Grâce à ce magnifique papier, le livre électronique peut être lancé. Actuellement on essaye de nous faire lire sur du LCD… qui présente une foule de désavantages par rapport au vrai livre sur papier. Mais avec du papier électronique comme concurrent, tous les best sellers seront bientôt affichés sur du papier électronique.

On peut imaginer d'avoir un livre électronique ne contenant que 10 pages (juste pour le plaisir de les tourner) et donc toutes les dix pages lues, il faut charger les dix suivantes de la mémoire. Le livre ne consomme donc de l'énergie que pendant 15 ms tout les quarts d'heure ! Ce qui est une bonne performance par rapport à l'écran LCD.

Du texte ne prend pas beaucoup de place mémoire, on peut donc imaginer que notre livre électronique contiennent non seulement un livre, mais toute une bibliothèque !

De plus pour charger les livres en mémoires, on peut intégrer une puce "Bluetooth" qui permet de transférer sans fil des donnée d'un appareil quelconque à un autre. On peut donc imaginer d'utiliser notre livre électronique pour afficher toutes sortes d'informations jusqu'à même l'utiliser comme…… interface graphique pour notre téléphone ou PDA !

Ce pourrait être une interface graphique universelle.

Le problème de l'affichage de l'interface graphique du téléphone toujours plus petit est donc résolu !

Relecture de 2024...

Intéressant de relire cet article visionnaire. En 2003 on parle de PDA et pas de smartphone !! .. et en effet les premiers avaient de petits écrans et ils ont maintenant tendance à augmenter de taille !

C'est en 2006 que j'ai eu mon premier bouquin électronique, un iLiad. J'étais même le premier de Suisse romande d'après la RTS avec qui j'ai fait un émission sur le sujet du livre électronique. J'ai utilisé mon iLiad quelques années. Puis il est mort écrasé ! J'ai repris ma lecture papier.

En 2023, soit 20 ans après cet article, j'ai acquis un Kindle. Après de nombreuses années Amazon a bien daigné vouloir accepter de lire nativement le format epub sur kindle. Ça m'a décidé. Car c'est la liseuse qui a la plus grande autonomie.

C'est très agréable pour lire un livre, prendre des notes (souligner des extraits). J'y prend goût, même si en fait pour les autres usages que le livre, le papier électronique n'a pas vraiment pris. Dommage..

Motivation

Il n'existe que deux moyens pour motiver un être humain:
par la peur et par l'espoir.

La motivation par les menaces utilise la peur que l'humain a de se faire battre, de décevoir son entourage, de se ridiculiser, de n'être pas reconnu dans son entourage.

La peur est une des motivation principale qui est cultivée dans les sociétés ultra-libérales: "Si tu n'es pas le meilleur, tu perds tout !"

Ce qui force les gens à faire toujours mieux, toujours plus vite toujours plus rentable. Si ces conditions ne sont pas remplies, c'est la porte. De peur de perdre son travail, cette motivation fonctionne.

L'autre méthode de motivation, c'est l'espoir: "Si tu es le meilleur tu seras récompensé !". c'est le principe de la carotte au bout du bâton. Si tu es meilleur(e) que les autres, tu seras augmenté(e), tu aura une promotion, tu aura la reconnaissance de tout le monde.

Les vrais "leaders" savent utiliser ensemble les deux méthodes: "Si tu réussis, c'est la gloire, si tu échoues, tu perd tout !"

La motivation par l'espoir est plus dur à appliquer chacun cultive son propre rêve tandis que tout le monde à plus ou moins les mêmes peurs.

La religion est un mécanisme qui utilise souvent, simultanément les deux méthodes de motivation. Dans le christianisme, c'est la peur de la colère de Dieu et l'espoir de pouvoir accéder au paradis. Ou aussi, la peur de ne pas accéder au paradis si l'on ne se conforme pas au dogme. Et la chance de recevoir l'amour de Dieu.

La religion est donc un des mécanisme de motivation des plus puissant.

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