Redémarrer la Suisse

En 1983 l'auteur Suisse alémanique P.M. publiait BOLO’BOLO, un esssai d'écologie politique, sous une approche assez ouverte, concrète et hors du commun, considérée par certains comme d'influence anarchiste.

 

Bolo urbain suisse800.gif
Par "P.M.". — http://www.lyber-eclat.net/lyber/bolo/images/urbain_suisse800.gif, CC BY-SA 3.0, Lien

 

Dans sa préface à l’édition de 2013, il explique. : « … un bolo étant un autre mot pour une relation de "voisinage" culturellement améliorée ».

Le projet bolo'bolo a évolué ces dernières années... maintenant ça a donné.. "Redémarrer la suisse".

Redémarrer la suisse

Depuis 2010, l’association Redémarrer la Suisse anime le débat, comment les villes et les quartiers peuvent retrouver une qualité de vie basée sur le partage et les échanges, l’alimentation de proximité et l’écologie.

Cet été, j'ai lu le livre "Redémarrer la suisse". Ce livre à pour vocation de répondre à de nombreuses questions de l'organisation de la Suisse post-pétrole:

Comment allons-nous vivre quand il n’y aura plus de pétrole ? Il est préférable de se préparer à cette réalité quand il est encore possible de l’envisager sereinement et de se préparer à l’ère post-fossile. Diminuer le transport des marchandises, repenser la vie locale et régionale, en se centrant sur la communauté de voisinage et l’agriculture de proximité : autant de pistes explorées par Redémarrer la suisse pour atteindre une société à 1000 watts.

Voici le livre en pdf
=> http://www.apres-ge.ch/sites/test.intranetgestion.com/files/Redemarrer_la_Suisse.pdf

Imaginer ce que l'on veut comme avenir

Ce qui m'a attiré dans cette démarche, c'est de réfléchir au monde dans lequel on a envie de vivre. Voilà un exercice qui vise à montrer une possibilité. J'ai été aussi très intéressé par la vision de différents niveaux de zone de vie:

En tenant compte d’une exploitation des ressources respectueuse de l’environnement et eu égard aux différents modes d’organisation possibles, un budget global peut se construire autour de six modules de gestion sociale:

  1. Des voisinages comptant environ 500 personnes associés à des exploitations agricoles d’environ 80 ha ; LMO (Life Maintenance Organisation = organisation de maintien de la vie).
  2. Des quartiers coopératifs et des petites villes d’environ 10 000 à 50 000 personnes ;
    CA (Communal Area = commune de base).
  3. Des régions agro-urbaines de 100000 à quelques millions d’habitants (ville et ses environs ; Zurich ou Shanghai) ; AUR (Agro-Urban Region = région agro-urbaine).
  4. Des territoires autonomes de 5 à 10 millions d’habitants et d’une surface d’environ 50 000 km2 pour les industries et les réseaux de transport régionaux ; AT (Autonomous Territory = territoires autonomes).
  5. Des zones de coopération sous-continentales pour l’industrie, la recherche, les transports, par ex. l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Inde/le Pakistan; SN (Subcontinental Networks = réseaux souscontinentaux).
  6. Une organisation planétaire pour la répartition des ressources, de l’aide en cas de catastrophes, etc.;
    PO (Planetary Organisation = organisation planétaire).

La société à 1000 watts

En ce qui concerne la vision énergétique, je crois qu'il y a là des réflexions intéressantes (extrait de la p.69):

Si nous voulons vivre dans un environnement durable, notre objectif doit être la société à 1000 watts.

Tout d’abord, vivre avec 1000 watts signifie vivre sans voiture privée, sans voyage en avion et sans appareils électroménagers privés.

Ce qui ne veut pas dire qu’on n’aura pas accès à ces derniers: il sera possible de les emprunter. La mobilité sera réduite à l’équivalent de 9,34 kilomètres par personne en train et par jour, un voyage en Europe de 2000 km et un voyage outremer en bateau de 12 000 kilomètres par an. Chacun peut se promener et faire du vélo autant qu’il le souhaite.

Les repas proviennent de la cuisine centrale et sont uniquement réalisés à base de légumes de saison provenant de la région et de peu de viande (18 kg par personne et par an).

Les vêtements et les meubles proviennent de dépôts de seconde main,

tout est lavé dans une blanchisserie centrale, avec une consommation de seulement 70 litres d’eau par jour (la moyenne suisse actuelle est de 160 litres, sans compter la consommation industrielle). Un journal suffit pour dix habitants. Chacun dispose d’une vingtaine de mètres carrés de logement privé dans un bâtiment compact bénéficiant de toutes les technologies écologiques. De cette façon, chaque citoyen à 1000 watts génère une nuisance environnementale de 26 729 nano points et une consommation d’énergie de 17,5 térajoules par an: les deux chiffres étant environ cinq fois plus faibles que la moyenne suisse actuelle. La consommation d’énergie constante correspond à 1008 watts par personne. Voilà pour la bonne nouvelle.

Pour tous ceux qui estiment que cet avenir est trop sombre, rappelons leur qu’aujourd’hui déjà, une Éthiopienne s’en sort avec seulement 100 watts par jour.

J'ai trouvé intéressant l'idée de partage des ressources et de la mises en commun des appareils dans un quartier. Ça fait un moment que j'imagine le projet de lancer des "outils-thèques" de quartiers. Je pense que le Fab-lab est un bon modèles pour démarrer et implanter des ateliers ouverts à tous dans tous les quartiers.

Pas besoin d'avoir tous une perçeuse pour les 7 trous annuels qui sont fait dans un ménage. (il me semble bien avoir vu une fois une statisique qui parlait des 7 trous qu'une perçeuse fait par année... à moins que ce soit dans sa vie !! )

Le projet pumpi-pumpe est déjà une belle concrétisation du partage entre voisins d'objets que l'on utilise rarement.

Un retour à la vie un peu plus communautaire, sans pour autant supprimer l'intimité d'un bon petit chez-soi me semble une piste intéressante. Ça va également de concert avec une relocalisation de l'économie et de la vie en général.

extrait p73:

Un microcentre avec son stock d’aliments intégrerait idéalement au même endroit un restaurant (également pour les manifestations ou comme cantine interne), un bar, des services de confort (blanchisserie, vêtements, réparations, soins corporels), des services d’information (bureau de poste, médiathèque, panneaux d’affichage, ordinateurs), un four, l’administration, une pension ou des chambres d’hôtes. Il ne s’agit pas d’un centre de quartier, mais d’un espace semi-public qui fait la jonction entre la vie intime et la vie sociale.

Aujourd’hui, une personne occupe près de 50 m2 de surface habitable. À Zurich, par exemple, 23% des appartements de quatre pièces sont habités par une personne seule.

On y retrouve certains projet de coopérative d'habitation qui ont des espaces de vie en communs. Les collocations sont de plus en plus nombreuses. On va dans ce sens.

Le côté obscure de ce Redémarrage de la Suisse

J'ai bien aimé de nombreux aspects de ce livre, de cette vison du monde et d'autres m'ont vraiment fait peur.
Je suis finalement mitigé sur le bilan total.
En tout cas le projet tel qul.. je ne suis pas pour.

L'urbanisme me parait intéressant, les réflexions énergétiques aussi... mais il y a un embryon de dictatures militaire dans le projet... c'est ça qui me fait peur !

Je m'explique.

Imposer sa vision du monde par des théroapies sociomilitaires !

L'auteur prétend que notre démocratie suisse a été imposée par Napoléon... (ce qui n'est pas totalement faux).... et donc que l'on peut aller imposer la démocratie partout... même par la force ! ... c'est pour leur bien !
=> ça je suis totalement contre ! .... cet auteur n'a visiblement jamais entendu parlé de la notion d'évolution des consciences. On n'impose pas un changement de vision du monde, de consciences !

Même si ça parait louable d'amener la démocratie partout. C'est souvent sous ce prétexte que des guerres d'invasion ont eu lieu. Qui peut juger de savoir si un régime doit être renversé par la force où non ?

Ça me semble juste une source de conflit interminable et non un bienfait pour l'humanité.

extrait de la p122:

Napoléon avait ordonné des assemblées primaires de mille hommes qui élisaient des délégués qui siégeaient à l’assemblée supérieure, etc. C’est ainsi qu’au final est née la démocratie «suisse».

Le fait que la nouvelle République, ostensiblement dirigée contre les mafias familiales régnantes, ait pris le nom d’une obscure tribu celte appelée les Helvètes, illustre l’ironie de toute cette opération. L’origine illégitime et violente de ses institutions démocratiques n’a pas empêché la Suisse de les conserver – plus ou moins – et encore moins d’en être fière.

(...)

Le territoire «Suisse» doit au monde, en plus de ses efforts diplomatiques, une participation à de telles interventions : elles sont le dernier (et non le premier) moyen de guérison, des «thérapies sociomilitaires», même si cette déclaration peut sembler euphémique, voire cynique.

Tous les habitants doivent devenir des universitaires

Dans le domaines scolaire aussi il y a des positions dans lesquelles je ne me retrouve pas.

Il y a une envie de centralisation et de formatage des pensées qui me dérange.
Donc dans un sens, dans le côté urbanistique du projet, les différents niveaux doivent être autonome et décider de leur destinées... et de l'autre on a le droit d'imposer sa vision du monde à ses voisins et il faut centraliser de nombreux services et décision à l'échelle de la suisse.

Là... il me semble y avoir des incompatibilités....

extrait de la p. 107, 108 à propos de l'Académie territoriale:

Si nous voulons redémarrer la Suisse, une action d’envergure dans le domaine de l’éducation est indispensable. C’est là qu’il faudra investir les sommes économisées dans les départements de la police, de l’armée, de l’administration fiscale, etc.

Si l’accès de chacun à l’ensemble des réalisations scientifiques et culturelles nous tient vraiment à cœur, tous les habitants du territoire devront devenir des «universitaires».

(...)

À l’âge de six ans (ou en fonction de la maturité scolaire), tous les enfants entrent dans cette Académie. Avant cela, ils sont accueillis dans un jardin d’enfants. Tous les enseignants, de l’école primaire à l’université, sont employés par le territoire. Ils sont ainsi à l’abri de toute tentative d’influence ou même de corruption. Ils peuvent enseigner à différents niveaux et de façon plus mobile. Tous les programmes d’études peuvent être harmonisés de sorte à écarter les doublons.

Ce système exclut le soi-disant choix de l’école, qui n’a de liberté que celle qu’on peut se permettre financièrement.

Quand pourra-t-on à nouveau donner un enseignement digne de ce nom en sixième plutôt que de préparer la course aux lycées? Et l’enseignement précoce de l’allemand, de l’anglais, du chinois est-il vraiment nécessaire?

p108

Toutes les écoles doivent devenir «alternatives». Ce qui a fait ses preuves dans de nombreuses écoles alternatives doit être appliqué dans les écoles publiques.

Les écoles primaires font partie intégrante du centre de quartier ou de commune de base.

Le principe pédagogique de base vise à «encourager plutôt que sélectionner»

Ensuite, tous les élèves entrent dans un Gymnasium Helveticum, qui dure six ans.

extrait p.112:

En Suisse, seuls 20% des jeunes terminent leurs études avec un baccalauréat, alors que dans d’autres pays – en Finlande, c’est 95%, et en France, 80% –, c’est le cas de la presque totalité de la jeunesse. Au lieu d’envoyer tous les enfants dans la «bonne école», le lycée, nous les répartissons dans une myriade de collèges, d’écoles techniques, d’écoles moyennes, d’écoles secondaires, d’écoles régionales, d’écoles professionnelles et d’écoles de maturité professionnelle, etc.

Nous faisons le tri et produisons de nombreux drames sociaux et psychologiques.

Personnellement, j'ai droit l'impression du contraire. Les drames psychologiques c'est de forcer tout le monde à suivre une voie accadémique. On voit bien que c'est un universitaire qui a écrit ce livre ! ... et comme il trouve que c'est la meilleure voie il veut l'imposer à tout le monde !

Il me semble également que le bac français n'est pas franchement très réputé. Si justement tout le monde l'a... c'est peut être que c'est un bac au rabais. Un nivellement par le bas ?

Il y a réellement des gens qui sont très scolaire et d'autres pas du tout. Est-ce que c'est vraiment la bonne solution de le mettre ensemble ? C'est louable de vouloir le meilleur pour tous. Mais est-ce que l'enseigment académique est vraiment le meilleur ?

Personnellement, je privilégie une toute autre forme d'enseignement basée sur les petites groupes qui expérimentent. Sur l'envie de créer un projet, qui débouche sur l'apprentissage de tout ce qu'il est nécessaire de savoir (et de pratiquer) pour arriver à concrétiser son projet. C'est nettement plus motivant qu'un cours ex-cathédra n'abordant que de la théorie.

Le système actuel, est certes peut être complexe. Mais il permet à tout le monde de suivre sa voie à son rythme, avec sa méthode. Il est possible à une personne ayant emprunté la voie de l'apprentissage, d'ensuite faire une maturité et de rejoindre des hautes écoles. Notre monde actuel est fractal, complexe. Le système d'étude est justement le reflet de ce monde fractal. Ce n'est pas en forçant tout le monde a être universitaire, à forcer le monde à être simple qu'il va le devenir.

Mais l'auteur ne semble pas comprendre ceci:

extrait de la p114:

L’argument selon lequel on peut, aujourd’hui déjà, entrer dans une haute école spécialisée avec une maturité professionnelle est en vérité un argument qui va à l’encontre du système dual, puisqu’il fait croire qu’un détour est un avantage.

Certes, les écoles de maturité professionnelle actuelles sont en partie excellentes et les titulaires d’une maturité professionnelle sont souvent plus matures que des lycéens du même âge. Mais pourquoi faire ce détour?

Pour s'adapter à la maturité de chacun, à des vocations plus tardive que d'autres. A un rythme personnel ?

Tous égaux... tous semblables... communisme 2.0 ?

L'auteur semble aimer le nivellement, tuer la diversité. En tout cas, c'est ce qu'il me semble comprendre de sa vision après être passée au formatage de l'uni:

extrait p.117:

Les diplômes universitaires n’existeront plus puisque chacun en aura un: le «master». Et il pourra s’agir d’un master en gestion, en polymécanique, en langue anglaise, en médecine, en couture, en tactique d’infanterie, en théologie ou en boulangerie. Comme c’est le «service général» – c’est à dire le peuple – qui finance tout l’enseignement, il n’y a aucune raison pour que toutes ces professions n’aient pas aussi le même salaire.

Un engagement extraordinaire peut encore et toujours se voir récompensé en sus.

Bon, vous l'aurez compris, votre "master en tactique d'infanterie" ne vous fera pas gagner plus d'argent qu'un "master en boulangerie".... sauf si vous avez un engagement extraordinaire.....  une petit guerre pour imposer la démocratie aux voisins ?

Un livre inspirant: toi aussi imagine ton futur préféré et montre le nous

Voilà pour mes réflexions après avoir lu ce livre.

Je le trouve très.. surprenant. J'ai de la peine à voir un tout cohérent. Il y a des idées intéressantes, mais j'ai de la peine à m'enthousiasmer pour le projet global.

J'ai pourtant beaucoup entendu de bien sur "redémarrer la suisse". Mais je me demande combien de personnes ont vraiment lu le livre dans sont intégralité ?

J'ai trouvé très peu de compte rendu, de critique.

Bref.. ça me motive à moi aussi écrire ma version de Redémarrer la Suisse. 🙂

Dans ma vision des choses, il y aura quelques principes de cellule organique de base qui s'auto-organisent, rien de centralisé. De la permaculture. On va aussi faire attention au type de code monétaire utilisé. (ma prréférence un Système Monétaire Equilibré) Dans redémarrer la Suisse, très peu de chose est dit à propos de la monnaie. On sait juste que: "La solution n’est donc pas la création de monnaies alternatives, mais bien la création de cycles alternatifs pour l’utilisation des ressources sociales. " (p. 60)

Le but est une démonétisation de la société, en utilisant beaucoup le service civil, mais en même temps on nous parle de banque qui peuvent octroyer des crédits... mais seulement avec l'aval démocratique et sur la base de critères d'utilités, de faisabilité, d'impact environnemental, et de contribution au bonheur de la société. (p. 59)

Bref... c'est un peu comme maintenant quand un législatif (qui a déjà ses critères dans les rapports) se voit obliger d'accepter une demande de crédit pour rembourser un autre crédit.... J'ai pas l'impression que ça change grand chose.

Là il y a fondamentalement du ménage à faire. Peut être que l'association redémarrer la suisse devrait participer à un jeu de la monnaie ?

Pour conclure, j'encourage tout le monde à lire ce livre. Ici j'en ai fait qu'une description très très brève. J'ai surtout mis en évidence ce qui m'a fait tiquer, voir sauter au plafond !. Mais il y a encore de nombreuses idées dont je n'ai pas parlées qui mérite d'être connues.

Peut être que j'ai mal interprété les propos de l'auteur de ce livre ?

Dans tous les cas je trouve sain que tout le monde puisse se faire son propre avis. Mais également que tout le monde soit inspiré par cette excellente démarche que d'être pro-actif et transmettre sa vision d'un futur souhaitable plutôt que de taper sur ceux qui agissent (un peu ce que je fais là ? 😛 .. mais il me semble que je ne fais pas que ça... ce site comporte plus de 600 pages de réflexion en tous genres... )

Jeu de la monnaie

Le Jeu de la monnaie est un jeu qui en 4 fois 10 minutes permet d'expérimenter 4 systèmes écomoniques différents.

Ce jeu est très révélateur sur ce qu'est vraiment la monnaie.

La monnaie un concept que l'on utilise tous les jours. Mais bien peu de gens savent vraiment ce qu'est une monnaie.

Alors c'est quoi ?

Et d'où vient la monnaie ?

Beaucoup de gens pense savoir ce qu'est la monnaie et d'où elle vient. Mais la plupart ne savent pas ou se trompent !

La plupart des gens pensent qu'il n'y a qu'une seule manière de créer LA monnaie.

Alors qu'en fait, il existe une multitude de manière de créer des systèmes monétaires différents, qui induisent des effets totalement différents.

C'est un sujet très complexe. Pour vraiment saisir ce qu'est la monnaie je recommande de lire le livre de David Graeber: Dette 500 ans d'histoire. Mais c'est un gros pavé. Donc voici également mes notes à propos de ce livre. Ça sera plus accessible. 🙂

Petite intro en 5 minutes de vidéos sur ce qu'est le Jeu de la monnaie:

Le jeu de la monnaie: apprendre par l'expérience

Le gros avantage du jeu de la monnaie, c'est que l'on peut rapidement, en une soirée, comprendre ce qu'est la monnaie. Avoir un aperçu de quelques systèmes économiques et se faire une opinion sur ce que pourrait être le meilleur système.

Au delà des grands discours, des mots, des théories et des théories opposées. Le jeu de la monnaie c'est du concret. C'est de l'expérience.

On peut croire ou non une théorie ou un auteur. Mais quand on apprend par l'expérience. On est plus facilement dans le vrai. L'expérience ne ment pas.

C'est simple et c'est révélateur.

Donc aime la page facebook du jeu de la monnaie, et pour être ansi au courant d'éventuel jeu dans ta région.

Voici un petit aperçu en vidéo de Gérard Foucher qui nous explique un peu ses observations sur les parties du jeu de la monnaie.

Voici un compte rendu d'une partie du jeu de la monnaie.

------------------ Attention Spoiler -------------------------------------

Si tu n'as jamais joué et que tu ne veux pas avoir d'à priori.... ne lis pas la partie ci-dessous qui explique comment organiser le jeu.

Maintenant nous avons fait un site web dédié à au Jeu de la Monnaie: jeu-de-la-monnaie.org

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Les règles du jeu de la monnaie

Les 4 systèmes économiques expérimentés sont:

  • le don
  • le troc
  • le système bancaire courant à argent dette
  • le crédit mutuel (amélioré)

(Pour ne pas biaiser le jeu, il est préférable pour le meneur de jeu de ne pas indiquer le nom du système avant de l'avoir fait expérimenter aux joueur-euse-s)

Voici une fiche avec les règles du jeu de la monnaie.

Voici un manuel du meneur du jeu de la monnaie. (pdf) → Avec les règles, mais aussi les conseils pratiques pour les suivre, ainsi qu'un peu de théorie pour répondre aux questions et expliquer au besoin ce que le jeu est sensé montrer.

Voici ma feuille de triche que j'utilise pour ne rien oublier pendant que je mène le jeu:

Voici une checklist pour le matériel nécessaire pour jouer au jeu de la monnaie:

Liste du matériel pour le jeu de la monnaie

Minimum pour le jeu

Quelques astuces pour améliorer la gestion du jeu

  • Remplir la fiche avec les noms des participants par orde alphabétique, c'est plus rapide pendant le jeu de retrouver la bonne ligne !
  • Pour avoir les gens dans le bon ordre, avant le jeu on demande à tout le monde de se placer par ordre alphabétique des prénoms. Ains c'est vite fait et ludique.
  • Par la même occasion on demande aux gens d'écrire leur prénom sur une bande adhésive qu'ils placent sur leur habits. Ainsi le notaire voit tout de suite le nom de la personnes quand il doit faire la compta.
  • Si on doit faire vite et que l'on a pas la possibilité de prendre le temps de prendre les prénoms des gens, on peut attribuer des numéros aux gens en les écrivants sur des étiquettes collés sur leurs habits.
  • Il est intéressant de profiter de l'occasion pour présenter la brochure de la BNS dans laquelle il est dit "tout commence avec le troc". Ainsi que le livre de David Graeber: dette 5000 ans d'histoire.
  • Pour le brassage des cartes, nous avons testé plusieurs solutions (tri manuel, sac en plastic au dos d'une chaise, bac sur une table, séparation, etc..). La plus simple et efficace est de placer une table en avant des bureaux des notaires/banquiers avec 4 tas de cartes. La proximité des notaires/banquiers est importante, tout comme le fait que pour éviter des embouteillage, il est nécessaires d'avoir la possibilité de mettre le maximum de monde autour de cette table. (donc au moins 3 côtés libres) Il est également important que les 4 tas soient accessibles à bout de bras quand on est sur un côté de la table.
  • (pas encore expérimenté, mais pour un grand nombres de joueurs, avoir plusieurs "machine de tris doit être possible")
  • Les 4 tas servent de Machine de tri des cartes. Quand un joueur amène une maison, il a en main un carré. On doit séparé le carré, il va donc placer ses 4 cartes dans 4 tas différents. Puis piocher les nouvelles cartes dans un seul tas. On a donc ainsi un tri qui est bien fait et qui évite d'avoir des carrés mal triés. Ceci tout en évitant de monopoliser une personnes qui fait le tris manuellement.

Pour l'ambiance

  • Apéritif à disposition pendant les jeux. (A grignoter et à boire) (Ne pas oublier la vaisselle de l'apéritif) → Quelques idées: http://yopyop.ch/tag/amuse-gueule/
  • De quoi manger un repas convivial après le jeu, histoire que les gens restent échanger leur vécu du jeu. (repas simple ou canadien)
  • Une salle, ou au minimum une table si le jeu se fait en extérieur.

Pour la logistique

  • Matos de bricolage, (ciseaux, adhésif, papier vierge, post-it, marker, ficelle, gomme, taille crayon, etc..)
  • Panneau "jeu de la monnaie", toujours utile pour le fléchage si les gens doivent trouver une salle.
  • Tirelire ou chapeau pour collecter le "prix libre" de la soirée. Juste histoire de rentrer dans les frais de l'organisation. Nous avons aussi expérimenté la variante Participation consciente. (pour le jeu + le repas) C'est une combinaison de ce que je PEUX payer (je suis conscient de mes moyens), ce que je VEUX payer (par ce que j'ai envie de soutenir et remercier pour le magnifique apport) et ce que je DOIS payer (souvent les frais déjà engagé pour la logistique et nourriture). Ça se fait sans justification. J'ai vécu ceci pour la première fois lors d'un stage à l'Université du nous qui se finance ainsi.
    → Avec le jeu de la monnaie on vous questionne sur votre rapport à l'argent jusqu'au bout ! 😛

Pour immortaliser et rendre viral l'événement

  • Appareil photo
  • Caméra
  • Enregistreur de son, micro (pour un meilleur son dans les vidéos)
  • Trépied
  • Liste pour enregistrer les coordonnées de participants qui veulent bien partager leur adresse de contact.

Fiches récapitulatives

Voici des fiches récapitulatives qui servent d'aide mémoire pour les joueurs pendant le jeu.

Jeu 1

Fil rouge

  • Créer des carrés (comme au poker)
  • ex: 4 x rois, ou 4 valets....
  • Ces carrés symbolisent les 4 murs d'une maison.
  • A chaque maison construite, il faut la faire enregistrer chez le notaire.

Déroulement

Chaque joueur reçoit 4 cartes au début et lorsqu'il livre une maison au notaire.
Pas de règles particulières.

Jeu 2:

Fil rouge

Créer des maisons (carrés) et les faire enregistrer chez le notaire.

Déroulement

  • Chaque joueur reçoit 4 cartes au début et lorsqu'il livre une maison au notaire.
  • Les échanges ne se font qu'entre 2 joueurs à la fois. (pas d'intermédiaire)
  • Chaque joueur ne doit échanger QUE ce qui lui est directement utile.
  • On ne triche pas !

Jeu 3: la monnaie officielle

Fil rouge

Créer des maisons (carrés) et les vendre au banquier.

Déroulement

  • Pour acheter des cartes, les joueurs doivent utiliser des billets de banque officiels.
  • Pour avoir des billets de banque, il faut demander un crédit au banquier.
  • Le crédit se rembourse. Principal + intérêts simples. (2% sur 50 ans)
  • Un joueur qui ne peut pas payer va en prison.

Valeurs

  • 1 carte = 1 billets de banque officiel.
  • 1 maison produite = 5 billets lors de l'achat par la banque. Donc gain de 1 billets par maison produite. (20% de gain)
  • impôts = 1 billets de banque officiel.

Jeu 4: comptabilité mutuelle

(de type Système Monétaire Equilibré )

Fil rouge

Créer des maisons (carrés) et les vendre au notaire.

Déroulement

  • Chaque joueur dispose d'une feuille de comptabilité où il note ses entrées et sorties.
  • Chaque joueur part à 0, sur la ligne horizontale.
  • Chaque joueur note le solde de son "compte" à chaque transaction et forme une courbe d'évolution du solde.
  • Tout ce que l'on vend  fait "montrer" le solde de son compte.
  • Tout ce que l'on achète fait "descendre" le solde de son compte.
  • Périodiquement on arrête le jeu, tout le monde contracte son solde de 10% en direction de la ligne d'équilibre.
  • La table de conversion permet de calculer plus facilement la contraction de 10% du solde arrondi à 1 supérieur.
  • Ex: 5 → 4 et 12 → 10.
  • Lors de chaque transaction entre des joueurs, ils vérifient la comptabilité de l'autre.

Valeurs

  • 1 carte = 1 unité, 1 case sur la feuille de comptabilité.
  • Il y a une limite d'importation au dessous de la ligne d'équilibre. C'est maximum 6 unités.
  • 1 maison produite = 5 unités lors de l'achat par le notaire. Donc gain de 1 par maison produite. (20% de gain)

Vidéos du déroulement complet d'une soirée jeu de la monnaie

Voici une vidéo du déroulement des 4 jeux d'une soirée jeu de la monnaie qui s'est déroulée à Lausanne en 2016. C'est la version longue de la vidéo en début de page. (attention spoiler !! si tu n'as jamais joué)

N'hésite pas à organiser une soirée jeu de la monnaie avec tes amis 🙂

Pour toutes questions: monnaie@martouf.ch

Comment faire un bon compost

Les techniques de cultures récentes vont de plus en plus dans le mauvais sens !!!

On voit de plus en plus de plantation "hors sol". On voit que la charrue a tendance à détruire le sol plutôt que de l'aérer.

Bref, il y a une tendance à considérer que le sol ne sert à rien pour cultiver ! => c'est faux !

Mon modèle de culture, c'est la forêt. Le sol, c'est tout. Le sol est un complexe argilo-humique. C'est la source de toute vie. C'est certainement le composée le plus complexe que l'on trouve sur cette planète. Et l'agro-chimie pense que les plantes ne se nourrissent que d'engrais NPK !!

La forêt pousse toute seule, on ne l'arrose pas, elle fait des arbres qui font plusieurs dizaines de mètre de haut. Elle recycle absolument tout dans son cycle de création décomposition.

J'en vie de plus en plus à penser que les arbres sont une forme d'intelligence certainement plus douée que la plupart des humains ! Un arbre tout seul peut être pas. Mais une forêt entière est un écosystème complet. On sait maintenant que les arbres sont en totale symbiose avec les champignons du sol. Les champignons sont des êtres capables de faire de la rétenssion d'eau dans 90% de leur corps.

Ainsi, on a pu observer que la symbiose forêt et champignon permet de déplacer des masses d'eau dans la forêt. Vous le saviez ça ? Une forêt n'a pas besoin d'être arrosée, car elle va elle même chercher l'eau dont elle a besoin et la distribue à tout ceux qui en ont besoin.

... et là l'industrie agrochimique aimerait nous faire gobber des OGM qui ont besoin de moins d'eau pour résiste à la sécheresse.....  le problème n'est pas là. Le problème c'est de s'occuper du sol avant de s'occuper des plantes qui y poussent !

Ainsi transposé à un jardin potager. L'idée est de fabriquer un sol excellent, et dessus y pousserons des plantes excellentes !
(bon, après il faut utiliser des techniques agricoles qui ne détruisent pas le sol ! Sinon ça ne sert à rien d'en fabriquer un bon... donc le principe de l'empilement, on a jamais vu de couche géologique qui se retourne..... et la nature a horreur du vide.... Donc planter des cultures intercallaire et mettre du paillage.. sinon les "mauvaises" herbes vont coloniser les terrains vides.)

Le compost me semble un bon point d'entrée pour avoir un bon sol. Avec un bon compost, on peut avoir de la terre de qualité qu'il suffit de mettre sur n'importe quelle surface pour la jardiner. (rappellez-vous... les couches géologique ça s'empile... pas besoin de creuser.)

Les secrets d'un bon compost

La méthode recommandée par la FAO:

http://www.fao.org/docrep/008/y5104f/y5104f06.htm#bm06

  • mélange équilibré de matière carbonée (sèche, carton, bois, feuille morte, herbe sèches, etc) avec des matières verte (épluchure, fruit, légumes, gazon coupé, etc..)
  • Le rapport C/N carbon/azote doit être proche de 30 (c'est pas simple à l'oeil de savoir)
  • => le truc c'est de mettre une quantité équivalente de chaque.
  • Si le mélange est trop azoté (vert) le compost devient gluant et dégage des mauvaises odeurs.
  • Il existe 3 types de composts => http://www.fao.org/docrep/008/y5104f/y5104f05.htm#bm05.1
  • => le compost anaérobie (sans air)
  • => le compost aérobie (avec de l'air)
  • => le lombricompostage qui est la décomposition par les enzymes de l'estomac des verres de terre => http://www.fao.org/docrep/008/y5104f/y5104f08.htm#bm08 (avec de l'air vu que les vers creusent des galeries et retournent la masse, mais pas au dessus de 35°C contrairement au pur aérobie)
  • Sans air => plus lent, conserve beaucoup plus d'éléments vitaux… mais aussi les graines des mauvaises herbes et certaine maladies.
  • Avec air => peu de risque de "phytotoxicité". Dégage pas mal de chaleur => 50°C à 70°C
  • Suivant les techniques on arrive à un compostage qui se fait entre 4 mois et 2 semaines.
  • Le type le plus rapide est le compostage avec de l'air.
  • La méthode "industrielle" la plus rapide se faite avec des andains (des tas en forme de toblerone) de hauteur d'homme.
  • Ce type de tas est retourné tous les jours à l'aide de machine pour aérer le tas.
  • Quand on a pas les moyens industriels => http://www.fao.org/docrep/008/y5104f/y5104f07.htm#bm07
  • => soit on fait un bête tas, et l'on a un compost sans air, qui se décompose très lentement.
  • => soit on retourne de temps en temps (1 fois par mois par exemple)
  • => soit on crée des techniques d'aération comme la technique chinoise avec des bambous plantés dans le tas lors de sa formation. Puis on les retire au bout de qq jours quand le tas est formé. => ça nous donne des tunnels d'aération.
  • La taille des éléments à composter est importante => 1,25 à 3,75 cm !! http://www.fao.org/docrep/008/y5104f/y5104f06.htm#bm06.1
  • Le taux d'humidité est important on parle de 50% (entre 40 et 65%)… donc il faut de l'humidiét, sinon rien ne se passe. Mais si tout est détrempé, les mauvaises odeurs vont arriver. (et les voisins mécontents avec)
  • La chaleur est importante. Les micro-organismes les plus efficaces pour décomposer agissent à la température de 71°C !!  (mais pas au dessus, sinon ils meurent !)…. donc avec une bonne couverture ou un caisson fermé ça peut aider.
  • Le volume minimal de matières à composter est de  90 cm × 90 cm × 90 cm . Sinon ça risque de ne pas beaucoup bouger. (surtout pour conserver la chaleur à l'intérieur.)
  • la forme idéale est un tore… le centre est chaud…. mais la matière doit migrer au centre, de l'extérieur à l'intérieur.
  • Un bon tas chauffe en 24 à 48h.

La méthode du compostage à froid efficace: http://jardinonssolvivant.fr/compostage-a-froid-mille-feuille-brf-breton/

  • un breton déçu de la méthode où il faut que ça chauffer à fait d'autres expériences…
  • Il s'est dit que ce n'est pas trop naturel d'avoir une forêt à 70°C ??
  • => c'est probablement encore une idée de notre société de la vitesse que de vouloir faire un
  • Varier les matériaux => 5 sortes c'est bien. (pas de monoculture.. c'est aussi valable pour le compost)
  • Combiner déchets carbonés et déchets azotés en strates successives les matières carbonées (brunes, dures, et sèches telles que feuilles, vieux foins, pailles, litières peu chargées, BRF) et les matières azotées (vertes, molles, déchets ménagers, tontes, mauvaises herbes, plantes aquatiques…)
  • Ne pas arroser. (il faut arroser quand ça chauffe.. mais à basse température ça ne sert à rien)
  • Aménager des zones tampons pour couper les hautes chaleurs. (ex: BRF sec)
  • Aérer le tas à la méthode chinoise/japonnaise => avec des bambous planté verticalement lors de la création du tas.
  • En 6 mois.. (idéal une année) on a un excellent compost.

En vrac

Il y a une question que je me pose…. "est-ce que le compostage élimine les pesticides ?"

Bon, par ce que c'est sympa de faire son propre compost.. mais si c'est pour y mettre des pesticides via le compost alors qu'on veut un jardin bio… ça sert à quoi ?

Je n'ai pas (encore) de réponse à ça. Mais je privilégie, le compost d'épluchure bio… vu que je préfère manger bio.

Il y a d'ailleurs tout un débat sur les agrumes que beaucoup ne composent pas….
=> http://lecompost.info/agrume

Mais comme le dit cet article, pourquoi composter une pomme qui a reçu encore plus de pesticides alors qu'on refuse de mettre des agrumes ??

Mes notes à propos du bouquin le sol vivant:

https://martouf.ch/document/compost/303-notes-a-propos-du-livre-le-sol-vivant.html

Quelques erreurs à éviter pour ne pas rater son compost

Comment gérer les tontes de gazon massive dans son compost ?

Une des erreurs les plus classiques que je vois, c'est le concierge d'un immeuble qui tond son gazon et qui pose tout en vrac dans le composte... souvent jusqu'à 1m d'épaisseur de tonte fraiche....
=> ça c'est pas un compost ! .. c'est une masse en fermentation ! ... ça va fermenter, puer... les voisins se plaindre.. et tenter de supprimer le compost !!

Toujours avoir en tête qu'il faut conserver un équilibre entre les matières carbonnées et les matières azotées.

Pour chaque poignée "verte" épluchure, gazon frais... il faut une poignée "brune" et sèche...  des feuilles mortes du bois déchiqueter...

Mais là, c'est la quadrature du cercle, comment avoir en même temps des feuilles mortes pour les mélanger avec le gazon... on tond plutôt au printemps.. et les feuilles mortes sont plutôt là en automne !!

L'astuce que j'utilise là, c'est le carton !!  .. et oui, c'est simple à trouver et c'est une excellente matière compostable (bon, éviter le carton laqué, imprimé, plastifié...)  Un bon mélange peut se faire avec des tontes de gazon et du carton. Mais du carton déchiquetté en petit morceau. Sinon ça va juste compartimenter les couches.

Le secret, c'est aussi, une bonne aération.

Les sachets plastique compostables

Je me suis fait avoir. Quand je m'occupais du compost de mon immeuble, j'ai vu beaucoup de voisins venir avec des sachets plastiques compostables et les mettre directement sur le tas du compost avec le sourir du devoir accompli.

Mais j'ai vu qu'au bout d'un certain temps, mon compost était en train de mourrir !

En effet, les sachets "compostable" ne se décomposent pas ! ... ils créent des poches de fermentation. Les vers n'arrivent pas traverser le plastique.

Pourtant c'est indiqué "sac compostable" ? Mais quel type de compost ? Je pense que ces sacs sont conçus pour le compostage industriel. Celui qui est fait avec des andins qui chauffent à 70°C ... là le sac va fondre ! et se composter.

Mais avec mon compost basse température, ou avec un lombricompostage. Ce type de sac ne se composte pas.... ou très lentement !

Par ce qu'il y a quand même des morceaux qui se sont décomposés. Tout comme la vaisselle en amidons de maïs. Elle se décompose. Mais là aussi il faut la mélanger en petits morceaux.

Voilà donc l'état de mes connaissance sur les composts.

Je suis en train d'en commencer un nouveau de style silo classique, mais avec des trous d'aération en bambon à la chinoise... On verra ce que ça donne... je vous donnerai des nouvelles dans quelques mois.

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