Comment guérir notre civilisation

Comment guérir notre civilisation

Depuis de nombreuses années, je m'intéresse à tous les grands problèmes de notre civilisation. Je commence a avoir fait le tour. Il y a mille manières de montrer que ça va mal... et maintenent on fait quoi ?

Il existe des festivals comme le festival du film vert qui se charge de nous montrer le monde à travers de film. La sélection de film est très dur à faire, je trouve que c'est très souvent des films pessimistes. Pour illustrer mon propos, voici un excellent film justement intitulé "Sans lendemain"... qui explique très bien le fonctionnement de notre société et son lien à l'énergie.... mais c'est fou ce que c'est déprimant !

Quand je ressors de ce genre de film, je suis totalement dépité... j'ai tendance à me dire.. "Ouais... de toute façon tout est foutu.. autant en profiter et tout griller le plus vite possible !" Je comprends que ça n'intéresse pas vraiment, que l'on préfère voire une bonne superproduction hollywoodienne qui fini bien !

Pour contrer cette vision pessimiste. Je veux apporter une vision positive ! OUI, on peut faire quelque chose et assurer un avenir radieux !

Il existe quand même des films qui apportent de solutions, en voici quelqu'un:

Bon, alors quelles sont les solutions que j'ai découvertes lors de ces années d'études de l'état du monde ?

Cette page a pour but de commencer à répertorier les solutions que je trouve intéressantes:

 

Economie

  • 97% de la monnaie est utilisée dans la spéculation et seulement 3% dans l'économie dite réelle (selon les calculs de Bernard Lietaer) => séparer ces deux économies.
  • actuellement, ce sont les banques qui ont tout pouvoir sur la création monétaire. On compte qu'il y a ~7% de monnaie centrale (billet et pièce) et 93% d'argent issu du crédit. => changer le système de création. Il faut le rendre démocratique. Pourquoi seuls les banquiers ont le droit de choisir ce que la monnaie va financer ? Pourquoi uniquement sur des critères de rendement financier ?
  • Le PIB ne doit pas être le seul indicateur de richesse. => introduire des indicateurs d'empreinte écologique, de progrès social.
  • économie de fonctionnalité. => échanger des droits d'usage sur des objets plutôt que les objets eux-même.
  • toute la création monétaire massive qui est faites ces dernières années pour sauver l'économie réelle est injectée dans l'économie en général. Donc conformément à la proportion normale. Seul 3% de cette monnaie va à l'économie réelle. => il faut vraiment séparer l'économie réelle et l'économie spécultative. Ceci non pas en séparant les activités des banques, ce n'est pas suffisant. Mais en créant deux monnaies séparée.
  • l'expérience de la monnaie complémentaire citoyenne sol-violette est exemplaire.
  • Voir l'explication du sol-violette par Frédéric Bosqué.
  • => charte qui permet de n'avoir dans le circuit économique que les acteurs en faveur des humains et de l'environnement
  • => une monnaie fondante qui permet d'éviter l'accumulation de capital, qui sont les caillots de sang du système monétaire. (cf Silvio Gessel)
  • => une gouvernance commune des règles du système monétaire gérer avec un système basé sur la sociocratie.
  • => pas encore le cas, mais idéalement un revenu de base inconditionnel en monnaie citoyenne. Histoire d'assurer que tout le monde a de quoi vivre. Personne ne doit survivre.

Nourriture

  • le système de culture de l'avenir est la permaculture
  • agriculture urbaine  (la majorité de la population mondiale vit dans des (bidon) villes)
  • voir l'exemple cubain qui après avoir été innondé de pétrole, pesticide et engrais russe... à la fin de la guerre froide, plus rien. Pendant les années 1990, il n'a pas été facile de se nourrir. Maintenant les cubains mangent bio, local... et tout va bien !
  • prendre exemple sur la forêt. Pas de pesticide, pas de labours, pas d'engrais, pas d'arosage... et la forêt pousse bien.
  • dans un système agricole basé sur le pétrole, on injecte plus d'énergie fossile que ce que l'on retire de calorie issue de la nourriture ! Pas logique.... => donc aller vers une agriculture solaire. Faire pousser plusieurs plantes sur le même espace. Ceci pour optimiser le rendement solaire. Quand il y a trop de soleil, la photosynthèse s'arrête.
  • pratiquer les cultures complémentaires comme la "milpa", l'agriculture traditionnelle des trois soeurs. Maïs, haricots, courge. Le maïs sert de tuteur au haricots. Ce dernier va pomper l'azote dans le sol ce qui favorise aussi les deux autres plantes. Les courges retiennent l'humidité et empêchent des "mauvaises" herbes de pousser trop. De plus, le mélange légumineuse et céréal permet une assimilation totale des protéines végétales. Ce qui dispense de manger de la viande.
  • limiter la consommation de viande. => augmenter les rendements de la viande => manger des insectes mopan plutôt que du boeuf.
  • agriculture contractuelle de proximité.
  • Un film plein d'espoir: les moissons du futur.
  • Un autre film plein d'espoir: Solutions locales pour un désordre global.

Science

  • holistique plutôt que analytique. (Donc une approche globale, systémique, plutôt que analytique, c'est à dire découper le problème..)
  • décloisonnement de la science, donc ouverture d'esprit. (Dans une uni on a toutes sortes de science, des sciences dures aux sciences molles... de la mathématique à la théologie en passant par les sciences humaines.. mais gare au mélange.. un pysicien ne doit pas étudier la nature de l'âme comme ses collégues théologien ! .. mais pourquoi ??)
  • les spécialistes se déresponsabilisent de ce qui n'est pas leur problème. => des synthéticiens pour voir la globalité du monde.
  • éducation plutôt que formation. => ex ducere, conduire au dehors, à l'autonomie plutôt que formation, formattage à une pensée unique.

Culture

Gouvernance

  • la démocratie représentative est un plus par rapport à la monarchie. Mais ce n'est pas un but en soi. Ce n'est pas la fin, c'est une étape.
  • la sociocratie est probablement l'étape suivante, et l'holacracy l'étape d'après... => allons vers une démocratie plus qualitative que quantitative.
  • le tirage au sort doit pouvoir trouver sa place dans un système politique pour éviter de créer une caste de politicien. => pourquoi donner le pouvoir à ceux qui le demande ?
  • Un bon système pour résoudre un problème de société est de tirer au sort des gens, (pour avoir une bonne représentativité de la population), puis des les former correctement sur tout ce qui touche au sujet du problème. (Pour éviter les gens qui actuellement en démocratie directe disent qu'il s'abstiennent par ce qu'il ne comprennent pas ce qu'ils votent). Former des gens et prendre le temps de s'informer nécessite de payer les gens pour le temps qu'ils vont prendre. Puis, pour finir. Ce sont ces supers citoyens (sorte de jury populaire) choisi au hasard pour une question qui vont trancher pour savoir ce qui est bien dans l'intérêt général. => plus de lobby, plus de carrière politique et donc plus d'électoralisme. Plus de démagogie.

Les mouvements qui mettent place ces solutions

 

Méfions nous de la philanthropie de Bill Gates

Il faut faire très attention avec la philantropie de Bill Gates...

Moi je préfère qu'il garde son argent pour lui que ce qu'il décide de le donner pour soutenir "la révolution verte" en afrique..

C'est juste une manière de passer pour le gentil tout en appliquant la même stratégie qu'il a mise au point avec microsoft.... construire un monopole.

Avec la révolution verte, le but est de casser les agricultures traditionnelles pour les transformer en agriculture dépendante de semences détenues par des entreprises sympathiques comme Monsanto... et de les inonder de pesticides..... ceci rendant l'eau non potable... et favorisant les vendeurs d'eau en bouteilles...

Swissaid se positionne contre la philantropie de Bill Gates.

http://www.ubiznews.com/biz/economie/item/1009-agra-la-fondation-de-bill-gates-mise-en-cause-dans-ses-objectifs-de-r%C3%A9volution-verte-en-afrique

De plus, on retrouve le même Bill Gates qui finance un congélateur de semence à Svalbard.....

 

L'idée ne serait pas de tenter d'appliquer au vivant le principe informatique de sauvegarde ?

L'idée est surtout de sauvegarder un code génétique pur, avant que l'on pollue tout avec des OGM contenant des pesticides....

Il faut savoir que le meilleur moyen de sauvegarder une graine c'est de la planter.... pas de la mettre au congélateur !

Une graine, même conservée dans un congélateur n'a pas une espérance de vie élevée.... En effet, la vie s'adapte à son environnement. Il faut donc que la graine et son environnement évoluent en même temps.

Si l'on tente de planter une graine après 50 ans de congélateur... elle risque de ne pas pousser tellement l'environnement aura changé !!

Ce congélateur n'a pour utilité que de fournir une banque de donnée génétique pour le génie génétique.... pas pour les agriculteurs !

Notes à propos du livre Permaculture 1 de Bill Mollison et David Holmgren

Notes à propos du livre Permaculture 1 de Bill Mollison et David Holmgren

Introduction

Qu'est ce que la permaculture ?

Un mode de culture économisant le travail de l'homme et l'énergie extérieure, obtenant beaucoup de la nature sans la surexploiter, fournissant une grande variété d'aliments de qualité et de produits utiles, convenant particulièrement à l'autosuffisance mais applicable aux exploitations de toutes tailles, autorisant le plus souvent une activité non agricole pendant les trois-quarts de la journée: voilà les caractéristique de la permaculture, telles que ses initiatieurs australiens et ses pionniers américains et européens ont commencé à la pratiquer.

  • la permaculture est l'aboutissement de l'agriculture biologique
  • le permaculteur travail d'abord pour lui, puis il vend des surplus
  • il est indépendant des fluctuations de marché et de la politique des fournisseurs
  • il échange des semences et non des produits
  • il bonifie son terrain
  • il est mieux protégé des aléas climatiques que ne le sont les agriculteurs classiques
  • avant d'être un concept écologique, la permaculture est un concept d'organisation spatiale.
  • 1er principe: la permaculture est une agriculture de la photosynthèse. L'organisation spatiale se fait pour gagner en soleil. Ex: plan d'eau pour réfléchir la lumière solaire, culture sur plusieurs étage, choix de l'emplacement des arbres...
  • 2ème principe: privilégier les plantes pérènnes et celles qui se resèment d'elles même
  • 3ème principe: associer des animaux à la ferme (aussi des poissons) et leur associer des parcours et secteurs précis. Les animaux se nourrissent eux-mêmes tout seuls.
  • variété et complexité. => tout être accompli plus d'une fonction et chaque fonction est accomplie par plusieurs éléments.
  • design et aménagement initial
  • système en équilibre
  • exploitation qui prend très peu de temps
  • donne des aliments de haute valeur diététique mais aussi de nombreuses substances utiles, bois et matières premières organiques
  • ex: un jardin de 70m2 peut fournir 40% de l'alimentation d'un couple pour 5 minutes de travail par jour.
  • La permaculture peut influencer le monde du travail, elle peut réduire le chômage en incitant les gens à travailler à temps partiel.

Histoire (de l'agriculture)

  • la permaculture est tout d'abord destinée aux gens qui achètent pour pas cher des terrains jugé peu fertil par d'autres.
  • p17 livre: 36578707-PermaCulture-1-Bill-Mollison-et-David-Holmgren-FR.pdf
  • on a commencé par produire des plantes à glucides. Le reste (noix, poissons) était directement disponible.
  • des plantes que l'on doit re-semer chaque année. (production végétative)
  • dans les régions autre que celle d'origine de l'agriculture (nord de l'amérique du sud et asie du sud est) les semis marchent moins. => on a cultivé de plus en plus des plantes vivaces. (olivier, figuier, palmier dattier, chataigner) + le lait des animaux + cuillette sauvage
  • augmentation démographique => plus assez de sauvage => vivre uniquement des cultures
  • système global agriculture + élevage => fourni la nouriture et des matières premières
  • => le meilleur modèle pour une permaculture moderne.
  • durant les 3 derniers siècles => on ajoute les énergies fossile à l'agriculture. Charbon et pétrole. On transforme tout.
  • On déplace les produits, on spécialise au détriment de la biodiversité et pérénité.
  • Une économie de marché globale n'est pas compatible avec une agriculture locale stable.
  • avec un apport énergétique extérieur quasi gratuit. Il y a une telle productivité que l'on ne se préoccupe plus de la productivité intrinsèque au système.
  • On gaspille des protéines en nourrissant des animaux. 50% de la production est destinée à nourrir des animaux. (75% il me semble maintenant !)
  • le café et le thé deviennent accessible à l'humain.
  • avec l'agriculture chimique, l'énergie utilisée pour produire des récoltes excède leur apport.
  • l'énergie de l'agriculture ne provient plus de la photosynthèse, mais des énergies fossiles qu'on ajoute dans le système.
  • un effondrement de ce système serait catastrophique. => comme on arrive au bout des réserves de pétrole... il y a un risque !

La permaculture - le futur de l'agriculture

  • favoriser la biodiversité pour créer des systèmes symbiotiques faible consommateur d'énergie.
  • la permaculture est le parachèvement d'un support de vie complet pour l'homme.
  • le fait que la permaculture soit basée sur la permanence la définit.
  • les systèmes de production de plantes permanentes on été peu développés jusqu'ici.
  • favoriser l'arboriculture pour les régions improductives.
  • pommiers, poiriers et cerisiers donnent des fruits à l'étage supérieur et les framboisiers et fraisiers entre les arbres donnent pour l'étage inférieur.
  • penser au territoire agricole en terme d'écologie.
  • considérer les relations, interractions et fonctions énergétiques plutôt que des éléments individuels.
  • possibilité de mise en valeur de la terre à petite échelle
  • utilisation du sol intensive plutôt qu'extensive
  • diversité des espèces, des variétés, de la production, du micro-climat et de l'habitat
  • accent sur un processus évolutif s'étendant sur plusieurs générations
  • emploi d'espèces sauvages (plantes et animaux) comme éléments du système.
  • la permaculture s'adapte là où les autres système ne vont pas. (terres rocheuses, marécageuse, fortes pentes...)
  • le potentiel évolutif est ininterrompu. Contrairement aux cultures qui se resèment chaque année.
  • la diversité est ainsi favorisée et avec elle un équilibre qui évite les épidémies parasitaires.
  • le sol est plus complexe grâce à la préservation de l'humosphère.
  • l'humus est une source de nourriture et d'eau.
  • l'humosphère est une sorte de mulch qui controle l'apparition de plantes pionnières (herbe), protège le sol contre l'érosion, et entretient une faune et flore variées.
  • la diversité structurelle de la permaculture augmente la variabilité des microclimats, ce qui permet un plus grand éventail de plantes.
  • Puis, les plantes aussi changent le microclimat au bénéfice de l'homme et des autres espèces.
  • La diversité peut être favorable directement à la productivité pour l'homme, mais aussi le contraire. Il faut l'accepter. L'important est la stabilité du système.
  • Face à l'instabilité climatique qui nous arrive. La diversité est la meilleures protection pour garantir d'avoir toujours quelques chose qui marche.
  • On ne calcule pas le rendement de la ma même manière. On ne peut pas calculer un rendement par unité de surface pour une même plante si l'on a des plantations complémentaire sur plusieurs étages !
  • Ainsi, la permaculture a certainement un rendement par unité de surface plus faible pour une plante, mais plus grand si on somme les rendements des différentes plantes sur la même surface.
  • la permacuture joue sur la complémentarité pour augmenter le rendement. (poisson brouteur d'algues et poisson mangeur de plancton dans un même étang, pintade et volaille dans la même bassecourt. Mangeuse de pâturage ou de grain.)
  • certaine symbioses sont recherchée. (les ronces favorise la vigne, les abeilles polinisent)
  • en agricutlure traditionnelle on spécialise et on transforme en argent pour acheter aux autres ce que l'on a besoin. En permacutlure on diversifie les cultures pour correspondre à la diversité de nos besoins.
  • les glucides sont facile à obtenir avec des systèmes simples. D'où l'agriculture traditionnelle.
  • mais les produits plus complexes, vitamines, minéraux, etc, ne peuvent être obtenu avec des systèmes simples.
  • Une agricutlure spécialisée doit être mondialisées et ainsi dépend terriblement du système de transport, qui lui dépend du pétrole.
  • Une agriculture mondialisées est aussi monétarisée et donc en concurence de prix avant tout. => On a tendance à favoriser le court terme plutot que le long terme.
  • Une agriculture fondée sur la permaculture peut se focaliser sur la qualité sans détruire la terre nourricière vu qu'elle n'a pas d'impératifs financiers.

Coût énergétiques

  • l'énergie de base de l'agriculture est la photosynthèse
  • cependant avec l'arrivée des énergies fossiles dans le système on change tout.
  • En Australie on estime la valeur calorique fournie par les aliments à 15% - 20% de l'énergie fossile non-renouvelable que l'on injecte dans le système depuis la culture jusqu'à la distribution et la consommation.
  • 90% de l'énergie fossile non renouvelables est utilisée pour le transport, le stockage, la vente et la cuisson des aliments.
  • l'inefficacité du système moderne est effrayante !
  • En permaculture on supprime le transport et le conditionnement. On ne laboure pas. On ne mets pas d'engrais chimique, on ne met pas de pesticipe. Ainsi on effecture une grande économie d'énergie.
  • la mise en place, le design d'un système en permaculture peut prendre des ressources en argent et en énergie, mais ensuite tout fonctionne tout seul.
  • Planter des Oliviers est un coût, mais ce coût est rentable sur le long terme.
  • On favoriser les cultures qui se conservent bien, qui sont faiblement périssables, comme les noix, les racines et les graines. Ainsi l'entreposage sophistiqué n'est plus nécessaire. (pas besoin de frigo quand les carottes reste en terre.... j'ai expérimenté ceci personnellement)

Dépenses de travail

  • p24
  • l'installation d'un système de permaculture est le moment où le travail est le plus grand.
  • les récoltes sont l'autre moment qui demande de la mains d'oeuvre. Mais pas plus que pour d'autres systèmes agricoles.
  • le travail en permaculture est surtout un travail d'observation et de controle. Il y a rarement besoin de déplacer des lourdes charges.
  • Dans l'exemple du jardins guatémaltèques on utilise les animaux pour aider à la récolte. Mais ces animaux se nourrissent librement dans les pâturages, donc on a pas besoin de leur préparer du fourrage.

Diffusion de la culture

  • avec la mondialisation, nous avons à disposition des plantes du monde entier. Ce qui n'était pas le cas de nos ancêtres.
  • la permaculture exige de cultiver une grande variétés de plantes.

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