La décroissance

Qu'est ce que la décroissance ?

La décroissance est un nom dont on entend de plus en plus parler ces derniers temps... la décroissance c'est l'idée d'une nouvelle société post-capitaliste.

Les journalistes aiment bien dire que la décroissance ça effraye..  Comme le mouvement est encore très jeune et mouvant, il est difficile a définir. Je vais tenter ici de mettre en vrac toutes les idées auxquelles se rattachent les partisans de la décroissance.

En suisse romande, les partisans de la décroissance se regroupent en Réseaux d'Objecteurs de Croissance. Des ROCs. La vitrine de ces mouvements c'est le site www.decroissance.ch

Pour clarifier un peu ce qu'est et ce que veut le ROC, un manifeste du ROC-Suisse a été écrit.

Les ROCs organisent régulièrement des café décroissance. Ce sont des conférences sur des sujets autour de la décroissance.

Dans le domaine de la décroissance, il y a quelques conférencier/écrivains qui deviennent des références. La plupart des Objecteur de croissance ont lu les livres ou suivi les débat des ces nouveaux penseurs.

Dans ces penseurs connus, il y a par exemple:

Sur le site web de lachaine.ch il est possible d'obtenir les enregistrements audio et/ou vidéos de plusieurs conférences très intéressantes où l'on retrouve certains des penseurs cités ci-dessus:

Pour avoir un aperçu global allons voir la définition de la décroissance sur wikipedia.

Et sinon, voici une longue liste non exhaustive et en vrac de quelques idées que j'ai extraites de livres, conférences et réflexions autour de la notion de décroissance.

  • Pour savoir ce qu'est la décroissance il faut savoir ce qu'est la croissance.
  • les différentes sortes de croissances (linéaire, géométrique, exponentielle) wikipedia: croissance ou décroissance exponentielle.
  • Une croissance exponentielle infinie n'est pas possible: aucun phénomène ne peut croître indéfiniment car sa croissance est limitée par le milieu dans lequel se trouve la population. Le premier à avoir soulevé un tel problème fut le pasteur Thomas Malthus (1766 - 1834), bien que ses prévisions sur la croissance de la population humaine ne se soient pas réalisées.
  • les catastrophes favorisent le PIB. L'enseignement le plombe.
  • Tous les facteurs humains sont présentés comme des charges dans notre société.
  • Notre système économique a pour but de transformer des ressources naturelles en déchets.
  • ajouter la composante spirituelle. Il faut se changer soi même pour changer le monde.
  • Le terme de décroissance a une connotation négative. Mais c'est justement pour éviter que comme ça c'est passé pour le développement durable, le terme soit repris et instrumentalisé par le capitalisme. Quand le but du capitalisme est d'augmenter la croisssance... il ne peut pas être décroissant !
  • La publicité est le moteur du consumérisme et donc du capitalisme. Nous sommes habitués à rendre les termes sexy selon les canons de la publicité. Mais comme la décroissance s'accompagne de la fin de la culture publicitaire, pas besoin de suivre les règles de la pub !
  • La fin du dollar http://www.clubic.com/actualite-261308-franck-biancheri-leap-e2020-effondrement-dollar-actualite.html
  • suivre les chiffres des statistiques de http://www.worldometers.info/fr/
  • L'agriculture, le nerf de la guerre. L'agriculture contractuelle de proximité comme solution. Voir le film solutions locales pour une désordre global.
  • La décroissance est liée à une notion économique mais il ne faut pas oublier la notion sociale. La fin de l'esclavage du travail pour le productivisme.
  • On vit mieux en ayant plus de temps, pas en produisant plus !
  • Utiliser un rasoir électrique pour se raser plus vite, et être plus vite au boulot pour fabriquer des rasoirs encore plus rapides.
  • Je travaille pour payer la voiture qui me permet d'aller travailler.
  • La publicité est le moteur de la consommation. Les médias vivent de la pub, ils sont donc souvent pris au piège.
  • Que peut on faire de mieux pour l'afrique ? - Arrêter de piller ses ressources naturelles. Donc arrêter également le commerce de ressources naturelle. C'est une forme de pillage. (café décroissance Latouche Püttgen, relaté le lendemain avec Jaques Grinwald)
  • Pourquoi y a-t-il un prix nobel d'économie ? pourquoi pas d'écologie ? => c'est la banque national de suède qui a créé ce prix. ça renforce faussement que l'économie est une science.. mais c'est plutôt de la sorcellerie.
  • Il y a 2 manières de présenter la décroissance: d'après son nom.. un PROBLEME économique de ressources, ou par un projet d'une nouvelle société humaine où l'on a du temps.
  • Il faut être capable de s'émerveiller du monde que l'on a. Nous n'avons pas besoin d'en créer un autre par dessus, de refaire une couche.
  • Le discours écologiste, est un discours moralisateur. Il culpabilise et mets mal à l'aise.
  • La pub utilise un message très simple, elle parle comme aux enfants de 2 ans... et elle agit sur les mêmes mécanisme comme le montre le sondage qui demande de qualifier des marque: est une marque qui m'aide à me sentir gai et heureux de vivre. => C'est donc bien ce que recherche ces marques... mais la décroissance et l'écologie semble avoir une discours d'emmerdeur, de moralisateur. Il faut présenter le côté joie de vivre de la décroissance.
  • La décroissance ne propose pas de vivre «moins» mais «mieux», avec «moins de biens et plus de liens». selon: http://www.ladecroissance.net/?chemin=charte
  • Paul Ariès: La société de consommation est très forte. On baigne dedans depuis des décenies et on en veux encore. Les sociétés qui n'ont jamais connu ce mode de vie ne veulent que ça ! => donc il faut trouver quelque chose d'au moins aussi fort et enviable pour remplacer la consommation. Et c'est la gratuité. Les espaces publics, les services publics. Les liens associatifs et amicaux. => être pour l'idée du revenu de vie. Et le payer en monnaie locale ou en droit de tirage sur des bien publics. (eau, électricité)
  • Paul Ariès: On ne changera pas le monde en culpabilisant les gens. On changera le monde en leur donnant le désir de changer.
  • Je mange pour être en forme sans avoir les formes (slogan de l'insutrie du bio dans le sens de l'aliment qui purifie selon Paul Ariès)
  • Il faut distinguer l'usage du mésusage. (l'eau pour boire et l'eau de piscine) Toujours Ariès. La décroissance est pour la gratuité du bon usage et la cherté du mésusage.
  • Avec l'arrivée de l'homme aux limites de la biosphère, la gauche est devenue aphone ! ... elle ne sait plus comment conscilier ses valeurs qui passent par le productivisme avec la notion d'environnement. En revanche, la droite n'a aucune problème. Le développement durable est là ! On continue le productivisme, mais il est vert ! (encore Ariès)
  • Selon Paul Ariès, il est important d'avoir des limites. Dans le capitalisme on nous fait croire qu'il n'y aucune limite à rien. Il n'y a pas de limite de salaire, mais on parle de salaire minimum, on ne cherche pas à mieux partager le gâteau, on cherche à le faire grossir ! Il faut que l'on apprenne à retrouver ses limites. La loi est souvent la première limite à laquelle on se confronte dans sa vie quotidienne.
  • Les aborigènes suivent les chants de leurs ancêtres, ce sont des cartes du monde. Ils accumulent l'information et non les biens.
  • Frydman, Carola, Saks, Raven E. ont fait une étude entre 1936 et 2005 pour faire un indice de comparaison entre les salaires les plus élevés et le salaire moyen. http://en.scientificcommons.org/55967194 On observe que dans les années 1940-70 la différence est de 35x et dans les années 1980 un décrochement se fait pour atteindre les 130x dans les années 2000. Hervé Kempf parle de cette étude.
  • Nicholas Georgescu-Roegen, est à la base de l'idée de décroissance. C'était un économiste mathématicien qui a étudié l'influence de l'entropie dans le système économique. Il a remarqué que ses collègues ne faisait qu'observer le système économique. La roue qui tourne. Il a montré que le moteur de l'économie est en fait très concrètement un moteur thermique. Donc l'économie dépend des lois de la thermique. Il dresse un constat alarmant. Il faut intégrer l'environnement dans le calcul du fonctionnement de l'économie. Il ne faut pas gaspiller nos ressources. L'entropie est ce qui fait qu'un glaçon qui fond dans un verre ne pourra jamais redevenir un glaçon.
  • Latouche parle des relation nord sud. Du colonialisme du développement. Il faut apporter l'électricité aux sauvages qui vient au fin fond de l'afrique où il n'y a rien ! Alors que finalement, tous les grands penseurs du siècles des lumières qui sont la base des valeurs de notre civilisation n'avaient pas l'électricité ! Quand on demande à Serge Latouche qu'est ce qu'il veut que l'on fasse en afrique, il répond: qu'on arrête de piller l'afrique.
  • Hervé Kempf parle surtout de la manière dont le capitalisme a transformé le monde. Le capitalisme n'est pas un système économique. C'est une philosophie individualiste. Ce qui compte dans le capitalisme, c'est son propre profit. Tout ce qui en découle, c'est la compétition personnelle, écraser les autres, la hiérarchie à son propre profit, la marchandisation à outrance (la pornographie, le trafic d'organe, la prostitution, le quasi esclavage...) Une société capitaliste est une société qui n'existe pas, c'est une somme d'indidividu. (C'est Margret Thatcher qui disait ça !) Le capitalisme transforme la société pour la faire disparaitre, pour libéraliser tous les services publics, pour faire l'apologisme du chacun sa maison, chacun sa voiture, chacun son iPhone, chacun ça TV écran plat, chacun chez soi. On ne veut plus de groupes, les cafés se meurent, les associations se vident, les familles éclatent.... l'individu est tout !
  • Pour sauver la planète, sortez du capitalisme. L'idée est de montrer que cette philosophie capitaliste n'a pas d'avenir. Qu'elle est sur le déclin. Elle a eu du succès ces 20 dernières années car c'est le seul modèle qui restait après l'effondrement du communisme. Cependant, depuis, on a remarqué que la capitalisme n'apporte pas le bonheur et qu'il pose de nombreux problèmes autant écologiques que financiers.
  • L'idée pour contrer cette philosphie individualiste capitaliste, c'est de créer des projets de collaboration. Il faut créer des réseaux, des coopératives, il faut arrêter d'abrutir les gens tout seul devant leur TV en retournant dans les bistrots discuter, parler politique. Des projets comme wikiepdia, montrent qu'il est possible à large échelle de faire des projets de collaboration.
  • Le modèle d'avenir c'est collaborer plutôt que de se concurrencer.
  • Il y a des comportements à changer. Prendre l'avion comme le bus c'est une mauvaise idée. Le quart des émissions de CO2 du canton de Genève sont dues au carburant des avions ! .... depuis 2000, c'est une augmentation de 50% du traffic aérien qui a été constatée ! De plus les autorités genevoises ne peuvent rien faire. Elles doivent suivre les directives du plan de la confédération qui dit que la gestion de l'aéroport doit s'adapter à la demande du traffic aérien !
  • Les anglais testent une idée de carte de rationnement qui autoriserait un voyage en avion tous les 5 ans. Ces cartes pourraient se vendre. Ainsi les personnes qui ne prennent pas l'avion pourraient les vendres aux riches qui veulent voyager beaucoup en avion !
  • L'association utopimages crée des films pour la décroissance. Il est possible de les commander en DVD ou de les voir sur le web.
  • Ma liste de bookmarks delicious à propos de la décroissance.
  • La décroissance est un mot obus selon Paul Ariès
  • La décroissance c'est un beau projet d'avenir. Un projet de recentrage sur des valeurs humaines, une sortie du capitalisme pour un monde meilleur. Une manière de retrouver un sens à la vie qui souvent n'existe plus ! (petite phrase que j'ai écrite dans un mail et que j'ai retrouvée quelques temps plus tard sur un statut facebook avec plein de like.. faut croire que ça plait !)

Programme politique de Martouf

Programme politique de Martouf

Il me semble que la politique de ces temps manque de vison à long terme. Les partis actuels ont de moins en moins d'idéal et sont devenus de plus en plus des administrateurs du système en place.

Le but ici est de tenter de concevoir un nouveau projet de société adapté à notre civilisation.

Durant l'année 2011, on a observé, les printemps arabes, l'été européen avec l'émergence des indignés et l'automne new-yorkais avec le mouvent occupy wall street.

On trouve des mouvements d'indignés dans plus de 90 pays. Il y a un réel mouvement de masse qui dénonce le raz-le-bol du système dominant actuel.

Cependant lorsque l'on demande à ces mêmes indignés ce qu'ils veulent à la place du système actuel. Il y a peu de réponse. Il y a une foule de petites idées, mais pas de programme concret des indignés.

J'ai tenté de me mettre dans ce rôle et de proposer un programme politique qui est une alternative au système actuel.

Ce que nous voulons:

En bref:

En un peu plus long:

Remplacer une économie basée sur dogme de la croissance par une économie de fonctionnalité.

Une économie dans laquelle on échange des droits d'usage sur des objets plutôt que les objets eux mêmes.

Une économie qui favorise des valeurs de partage, de collaboration et de coopération plutôt que l'individualisme et la concurrence.

Si vous avez de la suite dans les idées vous me direz qu'un telle économie risque d'augmenter considérablement le chômage.

Je vous répond: oui, et c'est tant mieux !

Nous voulons la fin d'une économie basée sur le dogme du plein emploi.

Cela fait 200 ans que l'on remplace les humains par des machines pour augmenter la productivité.

Nous sommes capables de produire toujours plus avec toujours moins de monde. Pour garantir le dogme du plein emploi, nous fonçons tête baissée dans le productivisme démesuré.

Halte à tout système productiviste, peu importe que ce soit des systèmes capitalistes ou communistes.Il n'est pas possible de baser une économie sur le dogme de la croissance infinie dans un monde fini.

Toutefois, il faut garantir l'intégration de tous dans la société. Si cette intégration ne passe plus par l'emploi elle peut se faire par un revenu de base inconditionnel.

Car, ce que les gens veulent, ce n'est pas un emploi, c'est un revenu suffisant pour vivre.

Ainsi, on donne à chacun un revenu suffisant pour vivre. Le travail devient optionnel.

Je devine votre question: comment financer ce revenu de base ?

Il existe plusieurs manières, dont une qui est la réforme du système de création monétaire. Débarrassons nous du système de création monétaire par argent-dette.

Ce système donne une place trop importante aux banquiers qui sont seuls habilités à choisir les projets qui méritent d'être financés lors de l'accord ou non d'un emprunt.

Finissons en de ce système de création monétaire par l'emprunt bancaire soumis à intérêt.
Finissons en de cette chaine de ponzi globalisée.

Il existe d'autres systèmes monétaires par exemple: la monnaie fondante, le crédit mutuel, le dividende universel.

Il est temps d'ouvrir l'esprit et de voir qu'il est possible de faire autrement.

Quelques autres points en vrac

La technique est déjà à la base de tenter de faire une liste de points importants de ma vision politique. Ceci me permet de faire mon profile politique. Ensuite, à partir de ce profile, il est possible de voir si un parti défend cette vision, ou si il faut proposer un complément de vision à un parti ou créer un nouveau parti.

  • un congé parental de 3 ans partagé comme voulu entre la mère et le père. S'occuper d'un enfant est tout un métier qu'il est légitime de rémunérer.
  • La libération de la femmes, l'égalité de sexe n'est finalement qu'un principe pour faire travailler 2 personnes au lieu d'une.... mais qui s'occupe des enfants ??  après il faut des crèches pour s'occuper d'eux.. et faire bosser les parents encore plus pour payer la crèche... donc c'est pas viable.. il faut qu'un des deux parents reste à la maison, l'égalité c'est le choix du parent !
  • le régime applicable par défaut du droit d'auteur est une mise dans le domaine public. => carte de suisse topo libre de droit, on peut les modifier et les échanger comme on veut.
  • les brevets ne s'applique pas à tout ce qui est de l'information. (gène, logiciel etc..)
  • Transport public gratuit pour tous.
  • suppression des "Société Anonyme" et pour encourager la forme juridique de coopérative. Le but est d'éviter de laisser fuir les capitaux de l'entreprise chez les actionnaire. (Attention avec ce point, il semble d'après mes observation que les société du genre startup high tech gagnent pas mal à être financée par la bourse suivant grâce à la confiance que les actionnaires mettent dedans. Si on supprime le système de SA, ça va être dur de financer une société qui démarre.)
  • création d'une carte d'identité avec une signature électronique délivrée par l'etat comme autorité de certification. Il faut absolument sortir du système actuel ou les autorités de certifications (verisign) sont juste des entreprises qui ont eu la chance d'être les premières et qui actuellement profite financièrement de leur position dominante.
  • Autonomie énergétique des villages, et des nouvelles constructions.
  • encouragement de l'énergie renouvelable. Reconstruction des centrales hydroélectriques abandonnées dans les années 1950-1960 à l'arrivée des centrales nucléaires. (la création de nombreuses petites centrales hydroélectriques à tourbillons semble intéressante.)
  • Installation de centrale solaire sur tous les toits. (photovoltaïque et thermique)
  • Utilisation et éducation à l'informatique avec des logiciels libres. Il faut garder le droit de bidouiller les programmes. L'informatique est devenue trop importante de nos jours pour que l'on ne fasse qu'utiliser des boites noires contrôlées par des entreprises privées.
  • faire payer le coût réel de l'eau en bouteille qui vaut pour un quart de pétrole !! Donc faire la promotion de l'eau du robinet. Offrir des carafes à la place de bouteilles d'eau pour les conférences. Continuer d'entretenir les fontaines public et de faire les contrôles sanitaire. Il y a trop de fontaine sur lesquelles ont indique "eau non potable" juste par flemme de les controler !
  • création d'un gouvernement mondiale démocratique (conf) fédéraliste. Avec des enjeux mondiaux tel que la sauvegarde de l'environnement il est nécessaire d'avoir un pouvoir qui a le moyen d'imposer une décision globale.
  • favoriser la reconversion du temps passé à regarder la TV en temps mis à disposition pour créer des biens communs. (création d'articles wikipedia, de cartes openstreet map, musique, bénévolat)
  • assurance maladie gratuite
  • check-up médical total et gratuit chaque année. Dans le sens de la médecine chinoise. Maintenir les gens en santé plutôt que traiter des maladies qui ne sont que des messages pour nous faire changer (voir le livre de Michel Odoul).... et l'explication de la médicine chinoise: http://youtu.be/JQU5R5uPBX8
  • Introduction de monnaies locales (fondantes) et suppression de la création monnétaire par le crédit bancaire. C'est la communauté qui utilise une monnaie qui doit pouvoir gérer l'augmentation de masse monétaire pour des projets qui l'intéresse. Fin de l'oligarchie des banquiers.
  • AVS en danger à cause de la pyramide des âges ? Il n'y avait pas plus de contributeurs il y a 50 ans quand les femmes restaient toutes à la maison et n'avaient pas d'activité rétribuée !
  • redécoupage d'échelle des entités politiques. Il faut adapter la taille des structures politiques à la taille des zones de vie des citoyens. Une commune de 2km sur 3km n'est pas adaptée à la vie d'une personne qui tout les jours fait 50km et change de canton pour se rendre sur son lieu de travail! Réadapter à la taille toute en pensant local. D'après certains auteurs (à retrouver qui ! illich ?) il ne faut pas dépasser 30 000 habitants pour qu'une communauté soit gérable par des moyens simples. C'est aussi la notion d'écovillage.
  • manger moins de viande
  • promotion de la trottinette
  • promotion du vélo
  • moyen de transport en trains de mini bulles (taille de télécabine à 6-8) chaque bulle va à une desination précise et ne s'arrête par aux autres arrêts.. Pour éviter d'envoyer un gros véhicule vide et faire des arrêts inutiles pour la plupart des usagers des transports public. Ce genre de transport est proposé pour des distances ou relief qui rendent le vélo moins intéressant. Sinon, le vélo reste le moyen de transport à privilégier.
  • Favoriser le partage de matériel que l'on employe rarement. (four à raclette, motoculteur, four à crêpe, etc..) => voir la plateforme d'échange que j'ai créer pour partager des objets.
  • instaurer le revenu de bases inconditionnel. Un revenu qui permet de vivre. Ainsi le travail deviendrait un choix. C'est un moyen des plus simple et efficace de financer des biens communs gratuits pour tous.
  • création de jardins potager (communautaires)
  • favoriser l'agriculture contractuelle de proximité.
  • relocaliser l'économie.
  • création de coopérative d'habitation.
  • favoriser la création d'objets durables. Fin de l'obsolescence programmée.
  • favoriser tout ce qui permet de créer des liens sociaux en partagant. (objet partagés, transports partagés, repas partagé, maison partagées) Ceci certainement via des réseaux sociaux informatique.
  • instauration d'une marché du troc pour donner un endroit ou les gens vont donner les objets qu'ils ne veulent plus et qui sont encore en état de marche. (pour ne pas mettre à la déchetterie des objets qui fonctionnent encore)
  • interdiction de la publicité. La pub n'est là que pour faire consommer plus. Si un biens est utile, on se débrouille pour le trouver. (par contre, il faut préserver une notion d'information.. parfois la limite est floue)
  • inciter les gens à ne plus regarder la tv. (seulement des films  ou documentaire, reportage. Mais surtout pas d'émission bouche trou.. tv réalité... informations trop peu approfondie)
  • favoriser les valeurs de partage, de biens communs, de coopération, de diversité, de vie en communauté. Use de tout n'abuse de rien. Se battre contre l'individualisme et la démesure.

Le prix de l’énergie

Il existe quelques aberrations dans le coût des prix.

Par exemple, J'ai lu quelques part que des pommes de terre allemande étaient envoyées par camion en Espagne pour se faire laver, puis ramenées en Allemagne pour être distribuées.

Dans le même ordre d'idée, des porcs français sont tués en France, puis transportés en camion frigorifique en Espagne pour être découpés, puis renvoyés en France pour être distribués et consommé.

Tout ces aberrations se passent dans le but faire baisser les prix pour les consommateurs !
En effet, le prix de la mains d'oeuvre est moins cher en Espagne qu'en France ou en Allemagne.

Cependant, l'impact sur les désagréments routiers, le surdimensionnement des routes pour supporter des camions de 40 tonnes contre 3 pour une voiture, la pollution de l'air, la pollution sonore, le danger que représente un camion lors d'un accident, etc…. ne sont pas pris en compte dans le calcul du prix de vente au consommateur.

Il faudrait donc pour éviter de telles aberrations calculer les prix en fonction de l'énergie utilisée pour la fabrication ou la distribution des produits que nous achetons.

Un tel facteur pour influencer les prix aurait pour effet de rendre attentif les consommateurs aux gaspillages et aux atteinte à la qualité de vie qui sont perpétrés.

L'univers en lui même cherche toujours les solutions de stabilité les plus basses en énergie comme état de repos.

Les solutions les plus stables sont donc les solutions les moins consommatrices d'énergie.

Adaptons donc les lois de l'économie aux lois physiques.

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