Là je faisais un bilan en disant que les voitures volantes... on en voit toujours très peu.... mais par contre ce que l'on avait pas trop imaginé c'est une nouvelle révolution dans le domaine de l'information. Et à chaque fois ça a été de grands changements.
L'invention de l'écriture a figé le droit, et créé la notion d'Etat..
J'y écrivais:
"La dernière révolution dans le domaine des technologies de l’information c’était il y a 500 ans. C’était l’invention de l’imprimerie. La diffusion massive de bible a entrainé la réforme. La fin de la main mise toute puissante de l’église catholique.
Que va changer l’utilisation massive du web ?"
Et bien en 2010, j'étais incapable de répondre à cette question. En 2018, je commence à voir une direction. C'est la fin de nombreuses autorités établies. Le pouvoir ne peut plus se baser sur l'information.
L'information circule librement et il y a un gros boom de l'information alternative. (même si seulement une minorité de gens ne s'informent que par ce biais... ça change)
Il y a des communautés entières qui se créent autour de sujets qui étaient marginaux et qui ainsi trouvent la force d'exister.
Disparition de L'Hebdo, licenciements au Temps, menace de disparition de la version papier du Matin, fusion des rédactions de 24 heures, Tribune de Genève et du Matin Dimanche, fusion des rédactions du Matin et de 20 minutes, ou encore fusion annoncée des agences ATS et KEYSTONE: «à terme, il est à craindre qu'il ne reste plus grand chose de la presse écrite, mettant en danger la diversité des informations et de ce fait, la démocratie»
Voici un historique intéressant de Tamedia qui domine la presse suisse. Le groupe s'est diversifié dans les outils web tout en monopolisant la presse suisse (en suisse romande surtout depuis 2009) ce qui lui permet de faire des économies d'échelle en fusionnant les rédactions. Ainsi la diversité journalistique n'est qu'une vitrine.
Voici un aperçu des médias français. On voit qu'une poignée de milliardaires détiennent le gros des médias.
Puis, il y a des initiatives digne de l'inquisition qui émergent comme l'outil Decodex du journal le monde. Un outil pour mettre à l'index de façon arbitraire et unilatéral les concurrents avec qui ont est pas sur la même ligne politique !!
Voici quelques articles qui montrent les dérives du Decodex. Il est illusoire de penser qu'on peut bannir une source par qu'une fois elle a fait une erreur. L'information est à analyser au cas par cas. Ainsi le journal le Monde lui même devrait avoir une mauvaise note car il a aussi par le passé relayé des infos par forcément exacte.
.. il est quand même à rappeler que l'origine de la presse se trouve justement dans la politique. Histoire d'expliquer sont point de vue sur l'actualité. Un journal n'a jamais vraiment été neutre et objectif comme on tente de nous le faire croire.
Après il y a quand même des "vrais" complotistes qui voient une machination partout et ne croient vraiment en plus rien... ça peut devenir maladif, même si à la base c'est sain de douter.
Il y a des outils comme captainfact.io qui commence a émerger pour aider les gens à faire un travail de journaliste et recouper des infos. Vérifier des affirmations.
Le journaliste comme personne d'autorité dans la société, c'est en déclin.
Trump a gagné grâce au système de grand électeur, mais en terme de population il n'est pas soutenu. L'anamorphose ci-dessous permet de le voir un peu mieux.
L'école change, le bourrage de crâne ne sert à rien quand on a le web dans sa poche..... Il faut apprendre à trier l'information et que chaque personne fasse un travail de journaliste.
L'école utilise une forme d'apprentissage qui est très ancienne et date de l'époque de la révolution industrielle.
Avec toutes les tensions que j'entend de la part d'enseignants et de parents... je pense que ça va péter prochainement... mais c'est encore bien en place.
Effondrement du système monétaire
Le système monétaire est également sur le point d'imploser... Ces 10 dernières année depuis la crise financière ce qui était une non information devient une information. Il y a de plus en plus de gens qui savent comment fonctionne le système monétaire et que ce n'est pas à son avantage.
De nombreux pionniers ont créé d'autres systèmes. Il y a deux courants. Les cryptomonnaies et les monnaie locales complémentaires.
Le système en place résiste, devient agressif. Il tente de conserver ses privilèges. (bail-in, réduction du cash) Mais quand on voit qu'en suisse une initiative arrive pour proposer une modification du système monétaire... (initiative monnaie pleine) il y a un raz de marrée de changement qui arrive. D'une manière où d'une autre les gens réagissent !
Et tout ça c'est du à l'information qui circule... via des groupes qui n'existent que sur le web.. via des vidéos sur youtube... via d'innombrables blog.. et relayé par des réseaux sociaux.
Ainsi c'est là le je pense le changement qui nous arrive avec cette révolution dans le domaine de l'information.
Nous sommes en janvier. C'est la période des bonnes résolutions,
C'est la période où de nombreuses personnes se découvrent une vocation pour le sport. C'est la période où de nombreuses personnes se disent qu'elles devraient renouer avec leurs amis, les inviter plus souvent. C'est la période où de nombreuses personnes se disent qu'elles devraient se cultiver, lire plus, aller au théâtre.
Bilan… un mois plus tard. Plus aucune de ces bonnes résolutions ne tient !
Comment faire pour les tenir ?
La principale raison qui empêche de réaliser ses bonnes résolutions
J'ai mené mon enquête. J'ai demandé à de nombreuses personnes de me donner la principale raison pour laquelle ils n'ont pas tenu ces bonnes résolutions.
J'ai eu ce genre de réponses:
Après une journée de boulot, j'ai pas encore le temps d'aller faire du sport… de voir des amis, d'aller faire une sortie.
Le week-end, j'ai pas le temps non plus, il faut que je me repose.
Bref. Si l'on décode, la réponse est: « J'ai pas eu le temps».
Alors là, tout de suite, je réplique que le temps, ça se prend !
Chaque fois que vous ouvrez la bouche pour dire « J'ai pas eu le temps»…
Dites plutôt: «J'ai pas pris le temps». Ce n’est pas pareil.
Il y a un fait qui mérite d'être répété.
Chacun dispose, chaque jour, exactement du même nombre d'heures que Léonard de Vinci, Albert Einstein, Michel-Ange ou Mère Thérésa en ont eu à disposition !
Le problème n'est pas de trouver du temps. Le problème c'est de l'utiliser pour ce qui en vaut la peine.
Comment faire pour avoir plus de temps ?
Comment avoir plus de temps. N'est pas la bonne question !
La meilleure question à se poser est de savoir quelles activités ne méritent pas que j'y accorde du temps.
S'il faut en trouver, je peux vous aider. Ces dernières années je me suis débarrassé de beaucoup d'activités chronophages.
La télévision est la principale perte de temps
La première des activités chronophage, qui arrive en tête devant les autres, c'est la télévision.
C'est fou le temps que l'on peut perdre à regarder cette boite à guignol !
Le monde est divisé en deux:
Ceux qui rêvent de passer à la TV en la regardant
Ceux qui y passent par ce qu'ils font des activités nettement plus intéressantes que de regarder la télévision !
À méditer si votre rêve est de passer sur le petit écran !
Les médias ne me concernent pas
L'autre principale activité chronophage dont je me suis séparée. C'est de suivre l'actualité.
Il fut un temps, je m'abonnais à tous les flux RSS que je pouvais trouver. J'étais abonné à deux quotidiens et deux hebdomadaires. Mais finalement, je n'arrivais jamais à tout lire. Ce qui est frustrant. Puis je me suis débarrassé de toute source d'actualité.
J'ai ainsi dégagé beaucoup de temps pour m'engager dans beaucoup de projets plus intéressants. Finalement, les médias ne font que de relayer des peurs, de me fournir des informations qui ne me concernent pas, et bien souvent je n'apprends rien dans les médias.
Cela fait 50 ans que les médias relayent régulièrement toute l'actualité du conflit israélo-arabe, mais tentez de trouver quelqu'un qui a vraiment compris ce qu'il s'y passe !
Je crois que l'on peut aisément remplacer les 5 minutes quotidiennes d'énumération du nombre de morts par quelque chose de plus constructif. Cinq minutes par jour, en une année, ça fait presque 4 jours ouvrables de travail !
Largement le temps de lire trois bouquins et de regarder deux documentaires qui expliquent bien la complexité du conflit israélo-arabe !
Actuellement, j'écris ce texte dans le train, pendant que d'autres, à quelques sièges de moi, se gavent de copié-collés d'agence de presse dans des journaux gratuits.
Ma meilleure astuce, c'est d'arrêter ce qui ne vaut pas la peine
Voici donc ma meilleure astuce pour réussir à tenir vos bonnes résolutions. Virez la télévision et les médias en tous genres et ainsi vous aurez le temps d'inviter vos amis, de faire du sport, d'aller au théâtre et de lire de nombreux livres passionnants !
A propos de livres passionnants, cet article participe à l’évènement inter-blogueurs “Votre meilleure astuce pour appliquer vos bonnes résolutions” sur le blog Des Livres Pour Changer de Vie.
Un des points positifs de l'armée suisse, c'est que l'on a droit à plein de journaux provenant de la Suisse entière. Il faut bien s'occuper un peu pendant la journée !
En faisant de l'ordre chez moi, j'ai retrouvé des coupures de 5 journaux suisses différents datant du 7 décembre 2004. J'étais en cours de répétition militaire et à cette occasion j'ai eu l'occasion d'avoir les journaux et le temps pour faire une petite observation.
Avec le même événement et la même photo de départ. L'article que l'on trouve dans 5 journaux différents est totalement différent. Certains journaux forcent sur la dramatisation d'un événement.
On observe que les journaux régionaux traitent l'information avec du texte et en illustrant ce texte avec une photo. Tandis que les journaux "nationaux" communiquent directement avec la photo pour nous prendre aux tripes !
Les journaux régionaux ont publié la photo de base tel quel et même souvent en noir et blanc. Tandis que les journaux à fort tirage ont recadré la photo sur la fumée noire pour dramatiser. De plus ils ont augmenté la saturation des couleurs pour rendre la fumée plus noire encore !
Donc on remarque ainsi que le côté dramatique d'un même événement ne sera pas perçu de la même manière suivant le journal que l'on lit !
Si on lit le Blick ou Le Matin nous auront l'impression que le monde, d'une manière générale, est plus dramatique que si l'on lit le Nouvelliste, 24heures ou Corriere de Ticino...
.. Et après on s'étonne du sentiment d'insécurité grandissant !! ... Moi je sais d'où ça vient !
Le monde n'est que le reflet de nous même. Il est tel que l'on se le représente! Arrêtons de suivre ceux qui nous montrent un monde dramatique.
La vision d'Eric Scherer, directeur de la prospective et de la stratégie à France télévision ne m'a pas convaincue! J'avais même plutôt l'impression qu'il n'a pas de vision du tout !
"Depuis 15 ans l'internet a chamboulé le monde de la presse, de la musique et maintenant, c'est au tour de la télévision. La TV connectée va être un grand chamboulement" ... "L'année 2011, fin 2011.. et puis surtout 2012... nous allons voir la convergence entre l'internet et la télévision..."
"C'est encore le tout début, c'est la terra incognita"
Bref, avec un tel discours, j'ai l'impression que le gars n'a pas de vision, qu'il ne sait pas où il va. C'est facile de dire que le net à tout changé. Tout le monde peut le dire !
J'ai l'impression qu'il répete souvent le même discours... "en 2011.... on verra..." .. et voilà que lors d'une interview en fin octobre 2011, il se dit "heu... c'est presque fini 2011.. et on a pas encore vu grand chose... ce sera surtout 2012...". Il faut qu'il mette à jour son discours !
Puis, hormis un avis dans lequel il annonce que le principal changement, c'est que le téléviseur va disparaitre, que l'on affichera la tv sur des miroirs, des tables et autres surfaces, il n'y a rien d'intéressant dans cet interview.
Bref, je crois que les télévisions françaises ne vont pas changer. Pour voir l'avenir de la TV, il vaut mieux aller regarder du côté de la Télévision suisse romande.
Le découplage entre créateur de contenu et distributeur de contenu
Pour comprendre l'avenir de la TV, il faut déjà comprendre ce qu'est un média.
Avec l'arrivée des "mass media", on a commencé à confondre le moyen de communication et le contenu, l'information.
Un journal, la radio, la télévision, sont des médias. Dans l'acceptation traditionnelle du terme média, le support et le contenu sont très liés. Pour lire le contenu d'un journal, on achète le papier. Pour écouter la radio, on se branche sur des ondes radio, puis sur une fréquence particulière pour écouter une fréquence de radio particulière.
La télévision, utilise le même principe que la radio, mais avec l'image en plus.
Ainsi, dans la vision traditionnelle de ces médias. La chaine de TV est autant le créateur du contenu que le distributeur.
Mais si l'on revient au début de ce texte, j'explique que j'écoute des "podcasts d'émissions de radio".
Cette phrase est étrange. Elle comporte des contradictions. J'écoute une "émission de radio", mais sans jamais avoir eu besoin d'émettre des ondes radios !
Le principe du podcast est tout autre. J'utilise un moyen de transmission différent de l'information. J'utilise un média différent. Ce n'est plus de la radio. Le podcast est un enregistrement de son qui est diffusé via le média internet.
Voilà ce qu'a changé internet: un nouveau média, un nouveau moyen est né.
Une émission de radio, avait pour unique moyen de se diffuser d'être émise par des ondes radio.
Actuellement, ce que l'on appelle émission de radio n'en est plus une. On écoute juste le contenu. Il existe plusieurs moyens de diffuser ce contenu, les ondes radio, le câble, l'internet en direct sur un site web, le podcast lu en différé sur un lecteur mobile.
Ainsi, l'internet révolutionne le monde des médias, car il est lui même un média dans le vrai sens du terme, mais pas un créateur de contenu.
Internet révolutionne le monde des médias, car internet est un média bon marché, tout le monde peut devenir émetteur. Ce n'est pas le cas d'une télévision ou d'une radio pour lesquelles le matériel d'émission est très cher et où la place sur les ondes est limitée.
Avec l'arrivée de l'internet, on voit une explosion du nombre de créateurs de contenu qui viennent concurrencer directement les créateurs de contenus traditionnels, les journalistes.
Le nombre de créateurs est potentiellement plus grand. Mais les créateurs peinent toujours autant à distribuer leur création.
Ces créateurs ne sont pas des distributeurs. On remarque qu'il y a un découplage entre le créateur de contenu et le distributeur de contenu.
Le pouvoir est aux mains des distributeurs et non des créateurs
L'avantage des médias traditionnels, c'est qu'ils ont un réseau de distribution. Ainsi, les médias traditionnels ont une longueur d'avance. Mais faut-il encore s'en rendre compte.
Il est un principe de base qui s'applique dans tous les domaines. C'est toujours le distributeur qui contrôle un système dans lequel des producteurs alimentent des consommateurs.
C'est vrai pour la distribution de nourriture et c'est vrai pour les médias.
C'est ainsi que google est devenu l'entreprise qui contrôle le web. Google ne produit pas de contenu. Google propose un service de recherche qui permet à des consommateurs de contenu d'entrer en contact avec des producteurs de contenu.
L'entreprise Apple était en quasi faillite en 1997 et est devenue en 2011 la plus grosse capitalisation boursière de l'histoire. Comment est-ce possible ?
Apple, est devenu distributeur de musique avec iTunes et son réseau d'iPod. Puis, Apple est devenu un distributeur d'applications pour son réseau d'iPhone et d'iPad.
Apple a simplifié la distribution et s'est octroyé le droit de prélever le tiers du prix de chaque transaction. Voilà le secret de la richesse.
Pour connaitre l'avenir, il faut se placer du côté de celui qui a le pouvoir d'imposer l'avenir
Dans le cas de la télévision, il faut se placer du côté du plus gros distributeur de contenu vidéo. C'est lui qui va donner les tendances pour l'avenir.
Qui est-ce ?
Vous l'avez deviné... on retourne chez google. Le plus grand distributeur de vidéo. C'est youtube !
Google ne produit pas de vidéos, il propose un service d'hébergement de vidéos. Quand on connait le coût du stockage et de la diffusion de vidéos, on se rend compte qu'il n'y a que google qui est assez riche pour offrir ce service !
... Mais il n'est pas offert sans contrepratie. En échange, google dispose d'un énorme réseau publicitaire qu'il monnaye très bien !
Ainsi, l'avenir de la télévision existe déjà !
C'est youtube ! Ou du moins les princpes que l'on retrouve sur youtube.
C'est un contenu provenant de sources diverses. C'est un contenu accessible en tout temps, sur divers supports, de la grande TV de 2 mètres de diagonales au petit écran de l'iPhone.
De plus, c'est du contenu qu'il est possible d'inclure dans la mise en page d'un autre site web comme celui-ci, ou comme facebook !
Un contenu interactif, un contenu au centre des discussions
Facebook est également un grand distributeur de contenu ! C'est le concurrent direct de google.
Dans le principe google, c'est vous qui devez indiquer le contenu que vous chercher.
Dans le principe facebook, même pas besoin de savoir ce que l'on veut voir. C'est le contenu que vos amis publient ou relayent qui vous est proposé.
Il y a moyen de commenter directement le contenu, d'engager une conversation autour du contenu.
L'avenir de la télévision c'est ça aussi. C'est l'interactivité. La diffusion unidirectionnelle c'est le passé. Maintenant, on commente le contenu.
Le contenu devient interactif, ainsi, dans les vidéos youtube, il est possible de placer des liens hypertextes, et même de placer des jeux !
C'est ce que j'ai découvert dans la vidéos de Cyprien à propos des vieux téléphones mobiles sur lesquel on jouait au jeu du serpent. Maintenant on peu jouer au jeu du serpent sur les vidéos !
Une autre innovation technique que l'on trouve sur youtube est la possibilité de voir des vidéos en 3D.
Comme ça, il est possible de retrouver Cyprien et son pote Norman en 3D...
En découvrant ces évolutions technologiques, vous avez découvert, au passage, les nouvelles célébrités de la TV francophone, que sont Cyprien et Norman.
Chacune de leur vidéos est un succès populaire. En moyenne chaque vidéo est vue environ 2,5 millons de fois !
Et du côté des célérbités romandes sur youtube, Anasteak débute bien, mais n'est pas encore au niveau de ces concurrents français !
La télévision de demain est déjà celle d'aujourd'hui
Si j'observe mes habitudes de consommation de télévision. Je remarque que je ne regarde plus la télévision !
L'écran qui trône dans le salon est un objet que je n'utilise plus. Les chaines de télévision traditionnelles ne m'intéressent plus.
La télévision traditionnelle est en voie de disparition. Mais pas le contenu vidéo. De loin pas. Youtube est tout de même le 3ème site web le plus visité au monde, juste après google et facebook... qui bien souvent servent à rabattre les utilisateurs vers des vidéos.
Pour le contenu de divertissement, je regarde souvent du contenu provenant de chaines hébergées par youtube.
Pour l'information, je préfère la télévision locale, canal-alpha, qui propose également des podcasts de son journal, mais aussi des vidéos en lien avec les articles de la presse locale sur un site web commun: arcinfo.ch.
Conclusion... où est le grand chambardement annoncé de la télévision connectée ?
Je ne vois rien de révolutionnaire pour 2012. La télévision connectée ça fait déjà quelques années que je l'utilise quotidiennement via mon ordinateur.
Ce qui peut changer, c'est que l'on remplace le meuble du salon appelé télévision par un ordinateur !
(mais c'est déjà le cas pour quelques personnes que je connais !)
En effet, les dictées avec les mots que l'on trouve dans le dictionnaire, c'est trop facile.
Aujourd'hui, on va jouer à écrire mon nom à moi tout seul (ou presque...)
Et, comme je ne suis pas (encore) une personne célèbre, mon nom n'est pas dans le dictionnaire... Il n'y a donc aucun moyen fiable cautionné par une clique de dinosaures d'être certain de l'orthographe de mon nom !
Alors comment je m'appelle ?
Essaye d'écrire mon nom et mon prénom sans vérifier.... (Je vais pas l'écrire direct ici.. ce serait trop facile...)
On retrouve le même fauteil bleu, mais pour une toute autre émission. L'émission TTC à propos des tout début des bouquins électronique. Du temps où j'étais le seul à en avoir !
Me voilà en tant qu'acheteur de château !!! ... un projet où je suis arrivé tout à fait par hasard... et qui n'a débouché sur rien de concret !
Après le rôle d'achteur de château, me voici de le rôle de guérilléro ! Observez que l'orthographe de ce mot est totalement fausse dans la légende qui apparaissait sur canal alpha à l'occasion du reportage sur la guerrilla tournesol.
Puis, tout dernièrement, à nouveau, par hasard, je repasse dans passerelles, mais cette fois à propos de la restauration de la collégiale. On peut observer que l'orthographe de mon prénom à variée !! Rendez vous sur arcinfo.ch pour voir ce reportage.
La personne qui a écrit cette article devait avoir un gros doute sur l'orthographe de mon prénom. Dans le même article (qui fait moins de 10 lignes...) on trouve 2 manières différentes d'écrire mon prénom !!!
Donc bilan, malgré le fait que j'ai quasi toujours décliné mon nom complet avec les subtilités orthographiques. On trouve plusieurs variantes de mon nom:
Mathieu Despont
Matthieu Despont
Mathieu Desponts
Heureusement que l'on m'a encore épargné la version Mathieux !!
La version correcte est bien évidemment la plus simple: Mathieu Despont
Un seul t dans mon prénom et on termine Despont avec un t.
Pour l'anecdote, mon grand-père a du se battre en 1949, pour faire rectifier l'orthographe du nom qui avait été faussement écrite "Despond" par un officier d'état civil !
Ainsi des études ont été faites par l'archiviste du canton de vaud pour retrouver l'orthographe exacte.
Après avoir épluché les registres de la paroisse d'Assens de 1646 à 1821, on y trouve souvent, au début surtout, les patronymes Desponts, Des Ponts, et Desponds; on rencontre rarement les formes Deypont et Du Pont; on ne rencontre jamais les formes Despond et Dupont. La forme qui domine est la forme Desponts avec ts à la fin.
Il semble que vers 1510 déjà on trouvait un Despont à Bioley-Orjulaz.
L'archiviste cantonal a donc confirmé que le nom porté dans ma famille depuis plus de 500 ans comporte bien un t final !
Avis à tous les journalistes qui voudons m'interviewer dans le futur que mon nom exacte est: Mathieu Despont.
Pourquoi est ce que les médias nous parlent souvent de la croissance du PIB ? Car c'est le moteur de l'économie. Car pour faire fonctionner le système, il faut que nous y croyons. Il faut que chacun soit porteur du système.
Ainsi le système s'auto-entretient, il assure sa propre survie avec la soutiens de tous.
Les médias véhiculent l'idée de croissance car ils véhiculent l'idée dominante du moment. Les médias véhiculent l'idée de croissance, car pour une bonne partie, ils sont financés par ce système de croissance économique.
Une énorme partie des médias est financée par la publicité. Certains médias, en plus d'être financé par la publicité sont également en mains de groupe industriels. L'exemple le plus parlant est probablement celui de la chaine de télévision française TF1 qui appartient au groupe industriel Bouygues.
En observant ces liens de filiation, il devient facile de comprendre pourquoi, le journal de TF1 a fait une émission spéciale du journal sur la construction de la mosquée Hassan II à Casablanca. Ce reportage "culturel" n'est en fait qu'une publicité déguisée pour montrer les grandes réalisations du groupe de construction Bouygues.
Ce qu'il y a de bien chez TF1, c'est que cette réalité de la domination de la publicité sur le contenu est clairement assumée. Cette réalité est en tout cas assumé par l'ancien PDG de TF1, Patrick Le Lay lorsqu'il affirmait:
Soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. (...) Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible.
La plupart des patrons de médias ne sont pas aussi directs que ça. Consciemment ou inconsciemment d'ailleurs. D'une manière générale, les journalistes de la presse écrites sont des gens intègres qui n'aiment pas trop la publicité et qui ont toujours tenté de séparer le contenu informationnel de leur journal avec le contenu publicitaire qui n'est qu'un apport financier pour faire vivre leur journal.
Cette pratique de séparation est d'ailleurs contraire à ce que l'on voit sur le web où google, la principale régie publicitaire sur le web, tente de contextualiser le contenu de la publicité avec le contenu de la page web sur laquelle elle se trouve !
Lors de chaque récession, on remarque que le premier budget qui passe à la trappe est celui de la publicité. Ainsi les journaux se vident drastiquement des publicités et en même temps des revenus qui les font vivre.
C'est là que l'on voit que la frontière entre information et publicité est très fine. L'une ne vit pas sans l'autre. Cependant, il y a quand même une bonne différence de marge de manoeuvre entre un quotidien comme le courrier qui tente de garder son indépendance pour apporter une véritable information et un quotidien gratuit comme 20 minutes, qui n'est qu'un support publicitaire supplémentaire, qui vise à utiliser le temps de cerveau disponible des gens, pendant qu'ils voyagent dans les transports publics.
Mais pourquoi est ce que le système économique a besoin de la publicité ?
Dans cette bande dessinée, Caius Saugrenus a trouvé un moyen de vaincre les irréductibles gaulois. Il les fait travailler à la fabrication de menhirs et les achètes à prix d'or.
Le plan fonctionne tellement bien, que Jules César est envahi de menhirs totalement inutiles dont il ne sait que faire. Caius saugrenus a donc un nouveau plan. Il faut vendre les menhirs.
Comment faire pour vendre de l'inutile ?
- Il faut faire une campagne de marketing !
Comme le dit Caius Saugrenus: Il faut provoquer le besoin chez le consommateur.
Ainsi le système capitaliste doit pousser le plus loin possible son absurdité productiviste. Comme il faut pouvoir vendre à tout prix. Il faut que les gens achètent à tout prix, que l'objet qu'on leur vend soit utile ou non.
Le but de la publicité est donc de faire vendre ce qui a été produit.
De plus, comme on veut de la croissance, on produit toujours plus. Il faut donc des publicités toujours plus efficaces pour augmenter la consommation.
Si vous voulez vendre un produit qui est absolument indispensable, c'est très facile, pas besoin de publicité. Les gens qui ont besoin de ce produit viennent d'eux mêmes. Donc on peut même pousser le raisonnement et dire que la publicité est là uniquement pour faire vendre ce qui est inutile.
Quels sont les mécanismes de la publicité
Le collectif des renseignements généreux a fait une brochure intitulée: Pub: la conquète de notre imaginaire. Comme la brochure est très bien faite, je ne vais pas répéter tout ce qu'elle dit ici. Je me contenterai de résumer les points principaux et vous incite à télécharger cette brochure au format pdf et de lire les 28 pages qu'elle contient. (ce n'est pas long)
La publicité s'appuie sur la psychologie humaine. La publicité utilise la jalousie, l'envie et le besoin de reconnaissance des autres.
Dans l'album Obélix et compagnie, Saugrenus explique que les gens achètent:
Ce qui est utile
Ce qui est confortable
Ce qui est amusant
Ce qui rend jaloux les voisins
Ce sont quelques moyens de susciter l'envie d'achat.
D'une manière générale le mécanismes est toujours le même.
La publicité est là pour susciter une frustration chez l'individu, pour créer un manque.
La publicité va réveiller le plus grand désir qui sommeil en chaque humain: le désir de pouvoir.
Ce désir se réveille avec tout ces désirs associés; la supériorité, la jouissance, la beauté, la santé, l’intelligence, la capacité amoureuse, etc...
L'étape suivante va consister à associer ce désir de pouvoir avec le produit que l'on veut vendre.
Avoir rime avec pouvoir !
Une fois que le désir d'achat devient irrésistible, c'est là que l'on se fait avoir et que l'on achète le produit. Cette action de consommation calme, apaise. Mais pas pour longtemps...
En effet, le but de la publicité est également de vous montrer que le produit que vous avez acheté ne rempli pas totalement vos besoins. Il faut provoquer une certain désillusion pour mener à une nouvelle frustration et recommencer le cycle de consommation.
Avec les produits technologiques c'est de plus en plus facile de provoquer la frustration, de vous montrer que votre téléphone portable n'est pas de toute dernière génération. Qu'il est devenu trop lent, qu'il ne possède pas d'appareil photo, de lecteur de musique ou autre gadget embarqué.
Le progrès technologique et le cycle de consommation-frustration de la publicité est un couple qui s'entend bien !
Quelques exemples de manipulation utilisée dans les publicités
Oui, il s'agit bien de manipulation. De lavage de cerveau.
Comme les avocats et le banquiers, la pub utilise la cravate et le ton grave pour énoncer des vérités inébranlables.
la pub fait sont show à l'aide de son et de lumière vive pour vous mettre en trance hypnotique
la pub utilise les connotations des mots pour vous guider sur des rails. Les mots liberté, bonheur, démocratie vous attire, les mots, guerre, racisme, mort vous repoussent.
le message publicitaire est enfantin, et ne va jamais à l'encontre de la morale majoritaire.
la pub utilise le principe d'identification: je suis comme vous, faites comme moi
la récupère des symboles. Che Guevara vends des voitures. Gandhi fait de la pub pour une agence de placement ou des stylos !
la pub utilise l'humour. Tout le monde aime rire. Celui qui n'aime pas la pub s'exclu !
la pub donne l'illusion du choix et de la liberté pour mieux formetter ! Les slogans: Sois toi même! Deviens qui tu es! libère toi ! sont courrant. Sur des pages web, il a été remarqué qu'une majorité de gens préfère cliquer sur un lien qui vous dit: Soyez libre de cliquer ici, que sur un lien ou il est simplement écrit cliquez ici.
la répétition, le martellage, il n'y a que ça de vrai pour faire rentrer un slogan. Le soleil vient de se lever.....
Et si vous ne trouvez pas, c'est que vous êtes moins atteint par la pub que moi. Il ne vous reste plus qu'à vous rattraper en allant apprendre les slogans sur slogandepub.fr 😛
Des chercheurs ont montré que dès l’âge de 18 mois, les enfants sont capables de reconnaître le logo d’une entreprise et d’y associer un produit.
La télévision principal outil de formattage culturel
Ce résultat de lavage de cerveau est surtout rendu possible par l'influence de la télévision. C'est LE média de masse. C'est un média accessible à tous et facile d'utilisation. N'importe qui sait utiliser une télévision.
Tout le monde regarde le même programme en même temps. La télévision crée une culture commune et donc des liens entre les gens. Ce qui peut paraitre comme une bonne chose est également détourné par la publicité.
Durant ces 50 dernières années, la télévision a pris une telle importance qu'elle s'impose comme une autorité qui est capable de faire faire tout et n'importe quoi à tout le monde.
Un français regarde regarde en moyenne la télévision 3h45 par jour ! Si il dort 8h par jour. Un rapide calcul nous montre que la télévision représente 20% de son activité diurne.
Heureusement, depuis l'avènement des connexions internet haut-débit et permanentes, la télévision est en large recul chez les jeunes. L'interactivité du web est un atout majeur face à la passivité qu'oblige la télévision.
La TSR estimait la moyenne d'âge des gens qui regardent le téléjournal est d'environ 56 ans ! La télévision reste tout de même utilisée par les jeunes, mais surtout comme radio avec des images (de rappeurs avec des filles dénudées) pour passer de la musique comme ambiance de fond.
Pour ne pas perdre de part de marché, la télévision riposte de manière encore plus dure en flattant tous les bas instincs humains. La télévision propose des émissions de voyeurisme avec la généralisation de la télé-réalité.
Bref, pour lutter contre la publicité, le mieux à faire n'est de plus regarder la télé.
Catégorisation, stigmatisation, sexe et cliché
A la télévision, on retrouve tous les sujets et techniques de manipulation utilisés par la publicité. Les mondes de la publicité et de la télévision sont effectivement fait pour bien s'entendre ! Dans ces deux mondes on tente d'épargner aux gens une réflexion trop ardue. On emploie des codes déjà connus, on catégorise les gens, chacun a sa place. Dans une émission de télé-réalité on ne sélectionne que des caraicatures de personnage. Et surtout on use et abuse du sexe pour faire vendre !
Combien de publicité présentent des jolies filles pour vendre des produits qui n'ont absolument rien à voir ?
La publicité est sexiste. Elle renforce l'image de la femme objet.
La publicité cible les jeunes
La publicité est principalement conçue pour appâter les jeunes, pour leur donner une vision de la réalité voulue par les publicitaires.
Dans le film 99 francs, qui critique le monde de la publicité. On nous dit que depuis la naissance jusqu'à l'âge de 18 ans. Un individu a déjà regardé 350 000 spots publicitaires !
Un enfant qui regarde tous les jours une publicité dans laquelle on lui dit que boire une boisson sucrée pétillante est sympa, bon, agréable, aura acquis cette vérité !
La pub est une victoire culturelle complète. Une majorité de jeunes aiment vivre dans le monde et dans l'imaginaire de la publicité.
Impact de la publicité sur la politique
En imposant une culture, la publicité impose également une vision politique.
Tout d'abord la publicité fait l'apologie de la philosophie capitaliste. La philosophie de l'individualisme. La technique est simple. Il faut créer des classes et une lutte des classes.
La publicité montre l'objectif à atteindre: le beau gosse bien bronzé et musclé qui séduit la jolie jeune fille grâce à sa grosse voiture et son parfum de luxe.
Cette image du bonheur parfait raisonne en chacun de nous comme un bonheur inaccessible. Je ne suis pas autant bien que le gars de cette pub, il y a un fossé entre lui et moi.
Les riches peuvent s'offrir cette vie, et moi pas !
Ce genre de réflexion crée et renforce une hiérarchie de classe qui n'existait pas forcément. Les gens déjà défavorisés sont en général les plus sensible à ce genre de publicité.
L'habitude d'un système de classes véhiculé par la publicité détruit la démocratie. Dans une démocratie chacun est sur un pied d'égalité avec les autres. Cependant cette habitude de classe va créer le sentiment d'avoir une élite de politicen et une basse caste du peuple.
L'autre impact de la publicité sur la vie politique est la passivité. La publicité nous habitue à la passivité, aux messages pré-mâchés. Au slogan tout fait qui disent ce que l'on doit faire.
Dans la vie politique, il faut faire des choix soi-même. Ne pas se faire dicter ses choix par une affiche. Pourtant c'est ce qui arrive bien trop souvent par habitude !
Les politiciens ont bien compris qu'une bonne campagne de publicité c'est le succès de faire passer ces idées. En politique, on ne parle pas de publicité. On parle de communication.
Voici une citation de Nicolas Sarkozy qui résume tout:
La communication est à l'action ce que l'aviation est à l'infanterie ; l'aviation doit passer pour que l'infanterie puisse sortir ; c'est lorsqu'on a gagné la bataille de la communication qu'on peut commencer à agir. Nicolas Sarkozy, interviewé dans L'Express, 17 novembre 2005
La décroissance une culture alternative
La publicité est donc autant un moteur pour entretenir le consumérisme, qu'un moteur culturel pour nous associer à la philosophie capitaliste, la philosophie du profit individuel. Une philosophie qui isole, qui prône, la concurrence, la performance, la croissance.
Le mot décroissance, à l'image du mot débourser qui signifie sortir de sa bourse, signifie sortir de la croissance. Sortir de ce système économique basé sur une machine thermique qui transforme de manière irréversible des ressources naturelles en déchets.
La décroissance, est une philosophie opposée ce système basé sur la croissance. La décroissance c'est une nouvelle culture, avec d'autres valeurs. Des valeurs plus humaines.
Le combat frontal contre la publicité est une possibilité, mais le plus efficace est de prôner une alternative. La décroissance, c'est la joie de vivre. Comme est intitulé le journal édité par Vincent Cheynet.
Il est temps pour la décroissance de remettre au goût du jour des valeurs humaines telle que:
le partage
la gratuité
la diversité
la coopération
la collaboration
la vie en communauté
la création de biens communs
use de tout, n'abuse de rien !
La philosophie grecque avait pour pire ennemi la démesure. Il y a certainement de quoi s'inspirer la dedans !
La publicité accélère l'épuisement des ressources naturelles
En tant que moteur de la consommation effrénée, la publicité peut être tenue pour responsable de l'épuisement accéléré des ressources naturelles de notre planète.
Pour découvrir le monde de la publicité sentez vous libre de regarder le film 99F:
Pour ne pas devoir réécouter toute la conférence, voici un résumé des idées qui y sont présentées.
L'espace public est le lieux où l'on peut tous participer à des conversations
Les conversations publiques sont souvent des conversations politiques
Pendant très longtemps, pour s'adresser à un grand nombre de personne, il fallait être présent sur place
Les journaux sont apparu, et de rares personnes se sont mis à parler et avoir une grande tribune
les journaux parlent des grands problèmes, de la politique et des personnes connues de tous
puis est arrivée la photographie. Il a été possible pour la première fois de montrer à large échelle un visage.
En même temps c'est posé la question de la redéfinition de l'espace public.
La jurisprudence a déterminer que l'on a le droit à rester tranquille chez soi et de pas se faire tirer le portrait et publier dans une journal. A quelques excéption près.
Une exception est le fait de se trouver dans une scène d'intérêt public. Si vous vous trouvez sur la photo historique de l'assassinat d'une personne connue, vous ne pouvez pas demander à ne pas être publié !
En revanche, chez soi tranquille, on n'a pas le droit de vous publier le portrait.
Toute la caste de journalistes et photographes qui sont tous des professionnels, savent se qu'ils ont le droit de faire où non.
L'arrivée de l'internet va tout remettre en cause encore une fois. Il est possible pour tout le monde, à très faible coût de créer un média !
Tout le monde peut devenir journaliste et/ou photographe. L'espace d'exprssion public qui était limité à de rares personnes s'agrandit.
C'est l'idée du média alternatif. Mais on reste dans l'idée qu'une personne diffuse son point de vue à tout le monde. On reste dans l'idée que ce point de vue est un sujet public. Un sujet politique.
Avec l'arrivée des réseaux sociaux, on change encore la notion d'espace public.
Sur facebook, le quidam parle au quidam. La publication n'a jamais été aussi facile.
Il se crée alors plusieurs type de conversations. Des conversations privée.. même si elles sont dans un espace qui est public pour tous ces "amis", et des conversations ouvertes avec qui veut des conversations plus politique.
même si tout le monde voit une conversation privée, rares sont les gens qui vont s'insérer dedans. Il y a une sorte de pudeur, j'ai vu, mais j'ai pas regardé..
Stéphane Aguiton parle de petite et grande respiration pour différentier ces conversations. Sur facebook, c'est un doux mélange permanent.
Stéphane Aguiton prétend que facebook est un nouvel espace, mais pas un nouveau comportement. Il y a quelques décennies, les jeunes parlaient de la même manière, mais en général en allant discuter avec ses voisins, ou dans la rue.
actuellement, les jeunes se cantonnent à facebook aussi par ce que leur parents ont peur qu'ils sortent dans la rue... à cause de la circulation dangereuse, de l'insécurité ou du méchant pédophile qui traine dans le quartier...
Il y a 30 ans, quand on avait une idée politique, on allait dans un réunion politique pour en discuter, on rencontrait des gens. Puis on décidait d'agir, par une manifestation ou autres..
actuellement, on peut directement annoncer sur son statut facebook.... "fait chier le résultat des dernières votations.." Cette petite phrase à pour effet de lancer tout de suite une conversation. Et souvent on débouche sur une action... "bon alors, on va manifester demain pour montrer notre mécontentement de la votation sur les minarets..."
L'acte de manifester est là tout de suite et l'on a pas besoin de passer par la case, j'appartient à un groupement politique.
Il est possible d'agir avant de savoir quelle couleur politique on a, avant d'avoir une étiquette, trotskiste, maoiste, socialiste, libéral, radical, écolo..
Donc les générations plus anciennes ont de la peine à comprendre. Les jeunes, on les voit à une manif, et après plus...
Il y a donc un sentiment de désengagement de la politique pour un regarde d'une ancienne génération. Mais ce n'est pas le cas. On loupe juste l'étape "se trouver une étiquette" avant d'agir.
Il y a de nombreuses alliance de circonstances qui se font sur facebook, et de nombreux groupes. Rien n'est fixe. On n'est pas catégorisé à vie dans un groupe.
Le 27 janvier 2020, j'étais sur la RTS dans l'émission Forum pour parler du Jeu de la Monnaie que j'anime régulièrement. Pas simple de condenser les 2h d'expérience du jeu en 7 minutes... d'en dire assez.. mais pas trop pour ne pas casser les effets de surprise du jeu ! A bientôt si tu veux en vivre un !
Nous avons passé presque 3h à converser !! C'est nettement plus que ce que l'on trouve sur l'imense majorité des médias. Et ça fait vraiment vraiment du bien.
C'est bien le but de The SwissBox, qui propose des conversations [en direct] sans filtre, longs formats, libres, puissantes, profondes, authentiques, nourrissantes et porteuses de sens.. Disponibles sur Youtube et facebook pour la vidéo en direct et iTunes, Spotify et sur le site theswissbox.org pour les podcasts audio.
L'idée est à contrepied des médias qui raccourcissent leurs formats et veulent faire passer 5 invités en 3min sous prétexte que si c'est trop long personne n'écoute... ne regarde.
Dans ma vision du monde, justement, j'ai arrêter de regarder les médias qui ne font que zapper d'un sujet à l'autre. Pour bien comprendre la vision du monde de quelqu'un et/ou un sujet, il faut du temps !
Personnellement j'ai nettement mieux compris la guerre en Syrie en prennant 3h à écouter Maxime Chaix, que tout ce que j'ai pu entendre en mini fragments pendant 7 ans..... Conclusion on gagne du temps et l'on comprends mieux le monde en écoutant des conversations longues qu'une multitudes de mini sujets inutiles.
Voici comment on mange et on déguste du whisky et du soju chez ecodev !! C'est Adrien et Luna qui on participé à une émission sur la tv coréenne... et voilà que nous aussi on se trouve embarqué dans cette aventure...
Le montage est quand même très étrange, il est peu rythmé !!
Juillet 2017: RTS émission "Aujourd'hui" Ecodev
L'émission "aujourd'hui" veut montrer des romands qui font le monde de demain. C'est là que nous montrons quelques "bizarreries" du fonctionnement de notre entreprise "ecodev" qui sous bien des aspects peut être considérée comme une entreprise "Opale" au sens du livre de Frédéric Laloux.
Personnellement, je trouve que ce reportage ne va pas assez en profondeur et tombe vite dans le divertissement pour faire "cool" avec notre sortie sur le lac. Mais comment expliquer en à peine quelques minutes des fonctionnements invisibles ? C'est de la télé quand même... il faut du visuel !
Personnellement, j'aime bien le modèle de la spirale dynamique pour expliquer comment les visions du monde évoluent. Frédéric Laloux dans son livre Reinventing organizations a fait un parallèle entre ce modèle (et d'autres similaires) et la façon dont les organisations... s'organisent !
Il cite souvent 2 critères qui permettent de classifier les modes de fonctionnement des organisations:
le mode de décision
le mode de rémunération
Donc on peut recenser plusieurs modes de prise de décision:
Dans une organisation "rouge" de type gang. Le chef de gang décide selon son intérêt personnel et selon son bon plaisir.
Dans une organisation de type "bleue", comme les administrations. C'est le règlement qui décide.
Dans une organisation de type "orange", comme le sont la plupart des entreprises. C'est le mérite et la capacité à atteindre des objectifs, peut importe les moyens qui décide. C'est la rationalité parfois inhumaine qui décide. En réaction à cette inhumanité, les organisations de type "vertes" comme les associations et les coopératives, on se préoccupe d'aborde que l'avis de tous soit respecté en entendu avant de prendre une décision. Pour les décisions, c'est en général, une personne une voix et on vote.
Dans les organisations "Opale" c'est encore autrement.
Ainsi dans une organisation de type opale, on fonctionne surtout à la "sollicitation d'avis" tout le monde prend toutes sortes de décisions personnellement. Il n'y a pas de hiérarchie qui décide. Mais il faut solliciter l'avis des autres quand ça les concernes et sentir si la décision est la bonne pour soi, pour le groupe et pour le monde. C'est ainsi que les organisations Opale ont une certaine éthique bien ancrée.
C'est effectivement ainsi que nous décidons chez ecodev. Il n'y a pas de hiérarchie formelle. Il y a des hiérarchies de circonstance, de rôles, de compétences qui se forment au grès des besoins. Il y a surtout une organisation organique qui nous permet de décider en toute souplesse, localement, au cas par cas, avec une grande réactivité, avec créativité et avec solidarité.
A propos de la rémunération, dans ce reportage, la question du salaire est bien mise en avant. "De quoi as-tu besoin fondamentalement pour vivre ?". Ils ont bien axé sur ce mot.
Pour reprendre les types d'organisations issus de visions du monde décrites dans le modèle de la spirale dynamique, chacune ont leur mode de rémunération:
dans l'organisation rouge de type gang, le chef décide des rémunérations à la tête du client et à tout moment. Il récompense ou déshérite comme un chef militaire de l'antiquité.
Dans une organisation bleue à l'image d'une administration, c'est la classe, donc le niveau de hiérarchie qui décide de la rémunération. Le tout étant inscrit dans un règlement.
Dans une organisation orange comme la majorité des entreprises, la rémunération est basée sur le mérite et la capacité à atteindre des objectifs. Voir même des bonus pour motiver.
Dans une organisation de type verte comme une ONG, une association, une coopérative. Chaque personne reçoit le même salaire. Car on veut faire attention à ne pas créer de hiérarchie.
Dans une organisation de type Opale, on s'approche de quelque chose qui ressemble a un revenu de base. L'organisation tente d'assurer un cadre dans lequel les gens se sentent bien, et peuvent développer leur plein potentiel au service de l'organisation. Ainsi ça passe aussi par une sécurité financière. Puis on peut appliquer toutes les recettes des autres modes d'organisation pour faire une rémunération complète.
Ainsi chez ecodev, on pratique une sorte de revenu de base. Chaque personne évalue fondamentalement ce qui lui est nécessaire pour vivre. Nous sommes tous différents, il y a des célibataires, des couples avec ou sans enfant, vivant dans des pays différents ! Nous avons tous des besoins différents.
Puis évidemment, notre entreprise n'est pas gigantesque, nos revenus viennent de nos activités, donc on sait très bien qu'il faut aussi d'une manière ou d'une autre couvrir nos besoins par notre travail, par nos ventes.
Quand tout va bien et qu'il y a des recettes plus élevées que ce qui permet de couvrir nos revenus de base, alors en général, on complète les revenus de base. Ceci selon des règles qui semblent équitables. Par exemple une personne qui aura apporté un nouveau client aura droit à un peu quelque chose même si ce n'est pas elle qui a fait le boulot pour ce client.
Il y a aussi des gens qui font directement du travail facturé aux clients et d'autres qui travaillent sur des infrastructures internes. Ce dernier travail n'est donc pas facturé, mais nécessaires au travail des autres. Nous vivons dans un écosystème.
31 mars 2015: En photos sur la une du journal l'Express dans la grotte des Rutelins
Parfois, quand je trouve un moment, je suis les traces de mon arrière-grand père qui était un pionnier de la spéléologie dans les années 1930.
Je participe de temps en temps à l'exploration de la grotte des Rutelins dans le val de travers. Une grotte nouvellement découverte suite au percement d'un tunnel. C'est seulement de puis avril 2014 qu'a été découvert l'ampleur de cette grotte (une grosse galerie de 800m de long après une descente de 80m sous le tunnel... mais à ce jour près de 2km de développement à explorer) Cette grotte est rapidement devenue la plus grande du canton de Neuchâtel.
Ainsi il y a de quoi faire en exploration, en dessin de topographie. De nos jours, les ordinateurs de poche et le laser ont remplacés la perche de 5m et la feuille de papier de mon arrière-grand-père. Mais le boulot de topo reste très proche.
Chaque jour durant la semaine 23 au 27 février 2015 sur la radio Canal3 de Bienne : Le Revenu de Base Inconditionnel
Le magazine de la rédaction de la radio biennoise Canal3, a diffusé chaque jour entre 3 et 5 minutes d’interview à propos du Revenu de Base Inconditionnel pendant la semaine du 23 au 27 février 2015.
27 octobre 2014 : intervention à propos de "consommation collaborative" à la RTS radio suisse
J'ai été appelé pour parler d'alternative à notre société de consommation dans l'émission "La ligne de Coeur". J'y ai évoqué la culture du partage, du remix, l'économie de fonctionnalité, le Revenu de Base Inconditionnel, la publicité qui nous pousse à consommer pour garantir des emplois, remplacer une économie qui nous pousse à nous conccurencer par une économie collaborative.
=> le projet Pumpi Pumpe pour indiquer sur votre boite aux lettres ce que vous partagez avec vos voisins. => le site e-syrent.ch pour louer les objets que vous utilisez rarement.
25 juillet 2014 : témoignage à propos du télétravail à la radio suisse
Chez ecodev, l'entreprise dans laquelle je travaille avec mes associés, nous pratiquons tous le télétravail. De manière sporadique pour certains, régulière ou permanente, pour d’autres, au grès de nos besoins ou envies.
Nous pratiquons le télétravail depuis des endroits plus ou moins éloignés. Notre bureau est situé à Neuchâtel en Suisse et les 7 collaborateurs que nous sommes sont répartis pour une bonne part dans le canton de Neuchâtel, mais aussi dans le canton de Vaud, en Allemagne, à Prague et à Séoul !
Depuis la publication de cet article, il y a plusieurs journalistes et étudiants qui se sont intéressés à la "méthode ecodev" concernant le télétravail.
Notamment dans le journal de l'union suisse des arts et métiers:
Il est toujours amusant de voir que les journalistes et études sur le télétravail citent google, microsoft, swisscom... et ecodev.... 😛 En effet.. nous sommes une petite multinationale 🙂
Août 2013 : Expert en ordinateurs du futur et obsolescence programmée
Une jour j'ai été contacté par une journaliste de atlantico.fr qui voulait m'interviewer sur le futur de l'informatique... ok.. j'ai répondu.
Quelques jours plus tard, j'ai encore reçu un téléphone pour une interview.... "Pourquoi, avec le temps mon ordi devient lent"...
.. et voilà que je me retrouve "expert" en ordinateur du futur et obsolescence programmée des ordinateurs sur atlantico.fr
Bon.. je trouve que la qualité de ces articles n'est pas exceptionnelle. Je préfère largement les articles de mon blog. Surtout, ils sont nettemet mieux illustrés.
Pourquoi la presse, même sur le web ne pose jamais plus qu'une... voire deux images par article ??
On a est plus à l'ère de l'imprimerie au plomb... il me semble que les possibilités d'illustration sont beaucoup plus abordable. Et comme on le dit, une image vaut mille mots... donc pourquoi se priver ?
Voici en comparaisons mes articles qui ont inspirés ceux-ci-dessus:
Novembre 2012: Express et littoral région. Conférence 100 ans de scoutisme à Boudry
On continue sur la lancée des 100 ans de scoutisme à Boudry et me voilà conférencier pour une veillée au musée de l'Areuse à Boudry. Tous les médias du coin en parlent.
Rouge TV est venu faire un reportage à propos de notre camping de Festi'Neuch. Dans ce reportage, j'explique (très très birèvement) le fonctionnement de notre jaccuzzi.
Mars 2012: Littoral région, le groupe scout Marfaux de Boudry fête ses 100 ans
Février 2012: Dossier à propos de la décroissance dans la Vie Protestante neuchâteloise
27 décembre 2011: Reportage sur France 3 à propos de Clément Wittmann
En effet, le but pas tout à fait avoué était de faire un reportage sur un personnage dit farfelu plutôt qu'une véritable information sur les idées de la décroissance.
La preuve, c'est que ce reportage d'une minute est passé le 27 décembre (pendant les fêtes) lors du journal de soir 3 à 23h passé. Et il n'est même pas répertorié dans les émissions qui ont pour thème la campagne présidentielle.
De plus, dans ce reportage, je ne comprends pas pourquoi, après avoir passé une heure à faire un montage avec un fond vert pour incruser Clément sur un fond de bureau à l'Elysée, la prise choisie au montage est celle où Clément s'embrouille dans ses mots ! .... C'est fait juste pour discréditer le candidat à la candidature ??
Pour rester positif, je retiendrai que l'habitude veut que l'on discrédite ce qui nous fait peur, que c'est une forme de déni de la terrible réalité des propos décroissant de Clément Wittmann !
Tout ceci m'a surpri, Clément nous disais qu'il a beaucoup de peine à faire passer son message auprès des médias français. Effectivement, je vois là comment l'information est biaisée. Merci Anne-Gaëlle Matoksy pour ce reportage !
En suisse, nous avons la chance de ne pas avoir ce phénomène. En suisse, les journalistes font bien leur travail de manière objective.
Tout ça, par ce que la soupe était servie par le footballeur Zubi, sous les yeux du conseiller d'état Philippe Gnaegi, qui du coup, trop occupé à sourire pour la caméra a oublié de me servir un morceau de pain ! (alors qu'il le faisait pour les autres)
Pour revenir à l'association "Table suisse", je suis très heureux de savoir qu'il y a des gens qui se préoccupent de récupérer la nourriture encore comestible, mais plus vendable qui est générée par notre société de consommation.
C'est une concurrence directe pour les freegan !
Les freegan, (ou glaneurs alimentaires en français) sont des gens qui se nourrissent de ces aliments par conviction, pour éviter un gaspillage et par ce que c'est de la nourriture gratuite! Après les végétariens, les végétaliens, voici les déchétariens 😛
Un des slogans du mouvent freegan est: La solution à la faim dans le monde se trouve dans les poubelles de New York !
Personnellement, en ce qui concerne la nourriture, je trouve que l'on devrait favoriser plus souvent l'agriculture contractuelle (les AMAP) plutôt que les supermarchés. C'est, à mon avis, une meilleure solutions pour réduire le gaspillage que d'aller rechercher des déchets de supermarchés !
On règle le problème à la source. On produit ce dont on a besoin. On coupe les salades juste avant de les manger et ainsi on a pas besoin d'en jetter plein car on les a coupée alors que personne n'en voulait à ce moment !
Me voici en visiteur éclairé de la collégiale de Neuchâtel dans l'émission passerelles sur canal-alpha en septembre 2011.
C'est tout à fait par hasard que, lors de ma visite, j'ai rencontré Carlos avec qui j'avais fais le reportage à propos de la décroissance. Il m'a donc interviewé à propos de mes impressions lors de cette visite inhabituelle de la collégiale.
Projet dans lequels je me suis retrouvé tout à fait par hasard. J'ai croisé un pote qui m'a dit... "T'as pas une heure là ? J'ai un pote qui a besoin de figurant pour un tournage cet après-midi..."
C'est là que je me suis retrouvé dans le projet d'acheter un château... projet qui a capoté le jour même.. quand nous sommes arrivé devant les grilles du château et que l'on a appris par téléphone que la château avait été vendu la veille..... La vente a été précipitée par la perspective de notre arrivée....
En 2008, étant un des rares suisse romand à être lecteur sur un livre électronique avec du véritable papier électronique, j'ai présenté la bête lors d'un reportage dans l'émission TTC sur la TSR.
La personne qui a écrit cette article devait avoir un gros doute sur l'orthographe de mon prénom. Dans le même article (qui fait moins de 10 lignes...) on trouve 2 manières différentes d'écrire mon prénom !!!
Après avoir partagé plusieurs photos de bouquin électronique sur wikimedia commons, les images se baladent. Il est très drôle de les retrouver. Une petite recherche sur google des images de bouquin électronique permet rapidement retrouver ces images.
C'est observant le panneau à côté de la poste à Boudry avec une illustration du château que j'ai reconnu que ma photo du château de Boudry que j'ai mis sur wikipedia doit être à l'origine de l'illustration artistique qui a été faite pour le panneau de Boudry.
En plus, cette plaquette officielle ayant été concurrencée juste avant par une plaquette commerciale, cette plaquette à fait parler d'elle et s'est même retrouvée photographiée dans la presse.
Je crois que c'est la première fois qu'une de mes photos est photographiée par un photographe de presse !!
En été 2008, une de me photo a même fait la une du quotidien régional "L'express".
C'est une photo du jeune scout valaisan "Pivert". Il se trouve que c'était une des nombreuses photos que j'avais fournie au journaliste venu en visite lors de contura08, le camp fédéral des scouts suisses.
Ce n'est pas la photo que je trouvais la plus belle, mais voilà qu'elle a été choisie pour faire la une !!
Par contre.. les crédits sont très vague..... c'est du "SP" ...
Comme pour toute les photos dont on ne sait pas explicitement qui les a faites.. et surtout dont on a pas le temps d'aller chercher !!
Voici encore une photo du château de Neuchâtel qui a été reprise dans le journal SolidaritéS.
Cette photos a été choisie pour l'ambiance sombre qu'elle dégage autour du château de Neuchâtel. Ce côté sombre est donnée par le fait que cette photo est une photos HDR.
Les nuages annoncent une tempête antisociale !!!
Voilà à quoi sert cette photo ! ... si j'avais su au moment où je l'ai prise !
Bon... en couleur ça aurait été mieux ! 😛
Un photographe scout
Fréquemment, j'ai la chance de pouvoir joindre mes passions pour le scoutisme et pour la photographie. Au fil des années, j'ai développé un certaine expérience pour faire de jolies photo représentant bien le mouvement scout. C'est toujours difficile tellement il y a de clichés et d'idées reçues à propos du scoutisme.
A l'aide de mes photos, je tente de montrer une image du scoutisme qui correspond mieux à la réalité de ce que j'ai vécu.
Vu mon grand stock de photos scoutes, il arrive fréquemment qu'elles soit reprise dans des présentations, des flyers, des rapports d'activités, mais également dans les médias. (les médias véhicule souvent les mauvaises images du scoutisme, si l'on peut choisir nous même les photos c'est mieux, mais c'est pas courrant !)
Le Mouvement scout de suisse (MSdS) souhaite créer un réseau d'anciens scouts: les silver scouts. Un flyer a été réalisé et c'est une de mes photos qui est utilisée pour la couverture. Il s'agit d'une photo du sous camp Bigbang lors du camp fédéral Contura08.
Août 2012: article dans l'express à propos de Magma le camp cantonal des scouts neuchâtelois
Le camp a eu quelques échos médiatiques.
Des journalistes sont venus sur place faire des reportages et des photos eux-même.
Mais à la fin, un petit compte rendu à été fait et il nous a été demandé de fournir une photo. Nous avons donc tenté de trouver un jolie photo joyeuses et colorée !
Si on regarde bien sur une des photos prise par le photographe de l'express dans la tente du ravitaillement, on m'aperçoit en arrière plan en train de faire le guignol ! 😛
Les pages régionales de l'hebdo
Durant l'été 2012, l'Hebdo attire le challand en proposant un guide des coins à ne pas louper dans toute la suisse romande.
Le 12 juillet 2012, jour de mon anniversaire, je découvre une de mes photos des menhirs de Clendy publiée dans les lieux qu'il faut avoir vu du canton de Vaud.
Cette fois je m'appelle DR dans les crédits photo... DR ou SP... c'est du pareil au même, c'est ce que l'on indique quand on pique une photo sur le net ! 😛
Dans ce cas, j'avais placé la photo dans le domaine public, donc ils ont le droit de tout faire, mais je doute que ce soit à chaque fois le cas....
Janvier 2012: Ouverture le journal des jeunes verts suisses romands
Pour ce journal on m'a demandé si j'avais une photo pour illustrer l'obsolescence programmée. Ce n'est pas simple !
Le meilleur moyen que j'ai trouvé était de fournir une photo d'un tas de déchet électronique.
Depuis j'ai affiné, j'ai vu au bout de ma rue, une TV à tube cathodique aux déchets et un carton de TV à écran LCD... voilà une manière de montrer que la technologie provoque des déchets.
Le ton des reportage TV est calibré et travaillé. Les phrases ne sont pas choisies au hasard. Voici quelques règles qui permettent de construire un bon reportage de notre époque.
Règle 1:
- une saga tu feras avec n'importe quoi.
Il faut user des termes d'épopée, de grandes batailles, de récit héroïque pour parler.... de futilité... (gadgets, appareil électro-ménagés..)
Règle n°2:
- Ton sujet tu personnaliseras.
Il faut utiliser le prénom des gens dans le reportage. Par exemple: Tous les matins, Martin se lève à 5h00..
Règle n°3
- Les questions tu poseras à tour de bras.
Comment ?.. pourquoi ?.. qui est ??
Règle n°4
- Les phrases tu inverseras.
Son image, elle y travaille chaque jour. Des molusques comme ça, il les vend toute l'année...
Règle n°5
- Le clouttage tu pratiqueras.
Il faut construire le début de sa phrase en reprenant la fin de la phrase de son interlocuteur.
ha ha ha.... moi j'ai rien dit..... Elle ne dit rien, mais... on a compris !
Règle n°6
- Des tics du langage tu employeras.
Ce matin là... (CML-syndrom)
direction... le congo... l'internat... etc.. (direction-syndrom)
Règle n°7
- Avec des expressions toutes faites, ton beurre tu feras.
Comment manipuler les masse, leçon avec Oskar (ou presque)
Aujourd'hui, la leçon consiste à apprendre à bien faire passer un mensonge.
Un mensonge bien présenté est bien souvent plus efficace qu'une vérité mal dite.
Le but du jeu est de faire croire qu'une banane c'est bleu.
Règle n°1
- Mettre en doute et démolir la vérité:
Quand les bananes ne sont pas mûres, elles sont vertes.... c'est bien la preuve qu'une banane n'est pas toujours jaune !
Règle n°2
- Déformer les propos de l'adversaire en l'accusant de mentir, ce qui le forcera à corriger ce qu'il a dit avec une phrase allant dans notre sens:
Faut pas nous prendre pour des crétins, quand on vient nous dire que toutes les bananes sont toujours jaunes, c'est quand même un peu simpliste...
On a dit les bananes sont jaunes. Pas toutes les bananes sont toujours jaunes.
Donc l'adversaire sera obligé de corriger: Je n'ai jamais dit que toutes les bananes sont jaune.
L'adversaire commence à tenir des propos proche du manipulateur !
Il suffit de lui faire remarquer: Alors vous admettez que les bananes peuvent être d'une autre couleur ?
Et voilà... le doute s'installe !
Règle n°3
- Le bon sens populiste. Il faut être proche de la vie pratique du peuple.
Mon bon, monsieur, si vous faisiez plus souvent, les courses, si vous faisiez plus souvent la cuisine vous même, vous sauriez que si on laisse trop longtemps des bananes dans une coupe à fruit elles deviennent brunes !
Voilà, on a donc réussi à prouver qu'une banane ça peut être jaune, vert ou brun, donc dire qu'une banane c'est jaune. N'est pas la vérité!
La vérité est mise en doute. Il est temps de faire passer le mensonge.
Règle n°4
- La question de point de vue et les chiffres
Les couleurs c'est n'est qu'une question de point de vue. Ici même j'ai la preuve scientifique que les bananes sont bleues pour 95%, je dis bien 95%...... des daltoniens !
L'adversaire va tomber dans le piège: Si vous prenez en compte les daltoniens forcément.... restons sérieux s'il vous plait.
Et là, il faut lui dire que l'on aime pas du tout que l'on dénigre cette tranche de population qui sont aussi des citoyens. Tout ça, simplement par ce ue l'on a pas le même point de vue !
Règle n°5
- Toujours faire des citations
Rien ne vous permet de dire que les daltoniens ne voient pas des bananes bleues ? Tout est relatif comme disait Einstein !
Les citations c'est génial, on ne peut pas les remettre en cause !
Langue de bois
La langue de bois est un sport très pratiqué par de nombreux politiciens. Voici un exemple en vidéo de la manière de faire un beau discours en langue de bois en tirant au sort sur le moment des mots.
Le language est un moyen étrange et peu fiable pour communiquer. Parfois il suffit d'inverser deux mots dans une question pour transformer une réponse négative en réponse positive.. ou inversément !
Prenons exemple du curé torturé par une question théologique grave. Il s'adresse à son évêque et lui demande: Puis-je fumer en priant ? L'évêque scandalisé lui répond expressément par la négative.
En revanche, si le curé avait posé la question dans l'autre sens: Puis-je prier en fumant ?; Il est fort probable que l'évêque aurait accepté avec joie !
Cet exemple est des plus frappant quand à la place qu'un mot doit avoir pour changer le cours des événements !