Ere de l’information

Depuis très longtemps, tout le monde est habitué à coupler la matière et l'information.

Dans le commerce, on paye l'information en payant le support de celle-ci.

En achetant un livre on paye l'auteur du livre en achetant le papier sur lequel le livre est imprimé.

Nous entrons actuellement dans l'ère de l'information. l'information voyage sans support, elle est copiée d'une mémoire à une autre, d'un support à un autre.

Cette nature même de l'information qui n'est plus liée à un support est incompatible avec le commerce comme nous le concevons.

Il est tellement facile de copier de l'information que celle-ci voyage totalement hors contrôle de toute les institutions commerciales qui avaient pour but de faire de l'argent sur la distribution de l'information.

Les maisons de disque ont terriblement peur de l'échange de musique sur internet. Elles sont court-circuitées, inutiles.

Les responsables de ce genre d'entreprise cherchent à diaboliser les échanges sur internet pour essayer de maintenir leur emprise sur l'échange d'information.

Mais ils ne sont pas sur le bon chemin, il n'ont pas encore compris que leur rôle n'est plus le même qu'autrefois. Il n'est pas possible de lutter contre la diffusion de l'information.

Les maisons de disque doivent retrouver un rôle qu'elles sont seules à pouvoir offrir si elle veulent survivre. Ce n'est pas à coup d'interdiction et de procès contre le monde entier que le problème de l'échange de musique se résoudra.

c'est le même problème que le petit paysan fasse à la ferme industrielle. Le seul moyen qu'a le paysan c'est d'offrir une plus value justifiable sur ces produits. En faisant des produits biologique par exemples.

La maison de disque doit mettre une plus value sur la musique qu'elle vend. une plus value que les autres ne sont pas capable de faire, une plus value que fera préférer au consommateur le distribution par une maison de disque.

Cependant dans tout cela, la maison de disque, au même titre qu'un éditeur de livre, n'est que le moyen qu'a un artiste, un auteur, de se faire connaître de son public.

La maison de disque ou d'édition était le moyen presque obligatoire pour un artiste de faire connaître son oeuvre, de pouvoir la mettre à disposition de son public.

Toutefois depuis l'avènement de l'Internet, les artistes ont un média qui à un potentiel de diffusion énorme. Je dis bien potentiel, car un petit site web parmi des milliards passe plus inaperçu qu'une aiguille dans une botte de paille.

s'il n'est toujours pas facile de sortir du lot pour se faire connaître sur internet, en revanche, une fois connu la diffusion de l'artiste au consommateur est très facile et efficace.

Le rôle d'une maison de disque pourrait donc être uniquement de faire connaître un artiste, mais pas de distribuer la musique de ce dernier.

Tout ceci semble être formidable, obtenir de la musique directement en copiant le fichier originale sur le site web d'un artiste. Et si l'on désir l'avoir sur un CD, des magasins gravent des CD à moindre prix à partir du fichier original télécharger sur le site.

Oui, tout ceci semble parfais, mais là ou le bas blesse, c'est toujours au moment de la rémunération de l'artiste.

En effet, l'artiste met à disposition un exemplaire de son oeuvre, il peut encore relativement facilement se faire rémunérer pour les copies téléchargée de chez lui, mais une copie étant le clone parfait de l'original, on peut également refaire une copie à partir d'une autre copie qui est totalement hors de contrôle de l'artiste.

l'ancien système de rémunération par le contrôle totale de la source ne fonctionne plus du tout avec un système de distribution réparti.

Le moyen de rémunération est centralisé et ne s'applique pas a un système de distribution réparti.

Mais peut on faire un moyen de rémunération réparti ?

Bonne question ?

c'est la réponse à cette question qui permettra de résoudre le problème de la distribution d'information du futur.

On remarque dans ce système que ce n'est pas la technique, la technologie, ou les artistes qui posent problème, mais c'est le système capitaliste en lui même qui n'est pas adapté à l'ère de l'information.

Dans une réflexion précédente, je décris l'origine de l'argent. l'argent à été conçu pour échanger des objets, des valeurs matérielles uniques, ou des copies non parfaites.

Le système capitaliste est conçu dans le but de réguler l'échange de valeur. La valeur est souvent définie en fonction de l'offre ou de la demande. l'offre ou la demande est fonction de la rareté de l'objet en question.

Un bijou unique en or et rubis, matériaux plus rares que de vulgaires cailloux, aura beaucoup de valeur.

Cependant, si ce bijou peut être copié parfaitement à l'infini, il perd toute sa valeur.

c'est ce que l'on commence à découvrir avec l'ère de l'information, un morceau de musique ou un texte peuvent être copié à l'infini, ils n'ont donc pas de véritable valeur "matérielle", ce n'est qu'un assemblage de données.

Si nous disposions tous d'un synthétiseur universel, un appareil capable de nous fabriquer absolument tout ce que nous voulons, le commerce n'est plus utile du tout, il n'a plus aucun sens.

Le commerçant est un intermédiaire qui permet à un producteur de fournir un produit à un consommateur. Pour ce service, le commerçant prend une petite marge sur les prix.

Si un synthétiseur universel voit le jour, il sera tellement facile de mettre en relation le producteur et le consommateur, que le commerce ne sert à rien.

Le capitalisme et le commerce sont donc des systèmes qui sont adaptés à l'échange de produit, et non à l'échange d'information.

Le capitalisme fait donc partie de l'ère industrielle, de l'ère du matérialisme. Et maintenant dans l'ère de l'information, on tente d'appliquer ce même capitalisme dans le but d'échanger de l'information.

On tente d'utiliser un système d'échange adapté aux valeurs matérielles pour échanger des valeurs immatérielles.

Le défi de l'entrée dans l'ère de l'information, est de trouver le moyen de l'échanger de manière à contenter tout le monde, de manière à ne défavoriser personne.

Cela fait maintenant un moment que je parle de l'ère de l'information. Mais, qu'est ce vraiment que l'ère de l'information ?

Comment peut on dire que l'on entre dans cette ère ?

qu'est ce qui changera par rapport à maintenant ?

Il y a principalement deux domaines actuellement qui sont en plein dans le passage de l'ère matérialiste à l'ère de l'information, ce sont l'informatique, et la biologie.

Ce sont deux domaines assez lointain, mais aussi très proche qui en s'aidant mutuellement ont évolué de manière très significative ces 50 dernières années.

Il y a 50 ans on découvrait l'ADN, le code source de la vie, le support d'information de base qui décrit complétement un organisme vivant.

Il y a 50 ans on construisait les premiers ordinateurs, machine capable de traiter de l'information.

Depuis lors, on modifie de l'information dans le code source de la vie, on crée ainsi des formes de vie nouvelles avec des propriétés particulières.

On clone des animaux, des plantes, on fait des copies. La copie sonne le glas du commerce de valeurs matérielles.

Dans l'informatique, c'est la partie logicielle qui détient toute (ou presque) la valeur ajoutée. Une machine permettant de faire tourner des logiciels ne coûtent presque plus rien par rapport au logiciel.

C'est sur cette prémonition qu'un certain Bill Gates à réussi à piéger IBM. Le petit David a forcé le géant Goliath IBM à se rendre dépendant d'une seule entreprise pour se fournir en système d'exploitation.

Le logiciel est facilement copiable, le matériel non.

l'ordinateur est un exemple bien contradictoire d'un mélange de deux ères. l'ère industrielle qui a conçu et vendu la machine, le matériel. Et l'ère de l'information qui "exploite" le matériel, qui permet une richesse de possibilités quasi infinie. Le logiciel est beaucoup plus souple que le matériel.

Le matériel n'est pas "pirater", il est vendu normalement sans problèmes dans un système commercial classique.

Toutefois, le logiciel, lui souffre du piratage, et de la copie illégale, on essaie de nouveau d'appliquer un modèle commercial classique à une technologie qui n'est que de l'information.

Le problème, ici, se situe sur le fait que des gens doivent échanger de l'immatériel pour obtenir du matériel. En d'autres terme, des gens doivent manger en vendant du logiciel.

Les informaticiens sont à cheval sur deux ères, et ils en payent les frais.

l'ère de l'information est une ère de liberté, une ère ou la production est libre, il n'y a pas de pénurie, tout est copiable, personne ne manque de rien, tout le monde à tout.

Mais actuellement, tout nos bien sont encore majoritairement des bien matériels, des bien que l'on échange à un prix.

Comment faire pour vivre de la conception artistique, de l'informatique logicielle ou du développement de nouvelles combinaisons d'ADN ?

Il faut redéfinir un modèle d'échange d'informations plus juste pour tout le monde. Une nouvelle forme de société, où l'on puisse trouver le moyen d'échanger des valeurs matérielle avec des valeurs immatérielles.

Il devient urgent de trouver ce moyen. Actuellement, les office de brevets, ne savent trop que faire en ce qui concerne les sciences de la vie. Permettre de breveter des nouvelles combinaison ADN ou empêcher purement et simplement toute emprise propriétaire sur la vie ?

On remarque également l'entrée dans l'ère de l'information par la proportion d'entreprise dans le domaine tertiaire.

Le nombre d'entreprises qui commercent des services et non plus des biens. La matière première n'intéresse plus, les prix dépendent trop de la matière elle même. Les coût de production sont incompressibles, la main d'oeuvre coûte de plus en plus cher.

Le service est une branche dans laquelle, une entreprise disposant de peu de moyen peut gagner beaucoup d'argent.

Mais quels sont ces services ?

C'est souvent en relation avec de l'information, c'est un tri de l'information pour en retirer des conclusions, des tendance (data mining).

C'est de la publicité, pour promouvoir un produit, des banques pour mémoriser les informations de la richesse des clients de la banque, des assurances pour évaluer des risques sur la base d'informations, des opérateurs de télécommunication qui font payer une dîme pour toute information passant entre ses mains. Ce sont des chaînes de télévision et de radio, des journaux qui présentent sous une forme ou sous une autre la même information, etc…

Ces services que je viens de décrire sont des services qui jouent avec la dimension temporelle, il jouent sur des prévisions, du rêve, des probabilités.

Ils mémorisent un état unique de l'information. c'est justement par cette mémorisation, en créant l'unicité de l'information que ces services de l'ère de l'information survivent et peuvent s'échanger dans l'ère industrielle, l'ère du matériel de l'unique.

Mais un programme informatique ou une combinaison d'ADN est durable. Cet assemblage d'information n'est pas périmé rapidement, n'est pas fonction du moment, c'est un pur assemblage d'information.

Le modèle classique du commerce n'est donc pas applicable dans ce cas. Il faut trouver une autre modèle d'échange, il faut repenser notre société capitaliste.

L'ère de l'information va profondément marquer le fonctionnement de notre société.

Histoire de l’argent

Histoire de l'argent, ou pourquoi le capitalisme est il le seul système économique en vigueur.

D'où vient l'argent, comment ce fait-il que les expériences communistes n'aient pas été très concluantes, pourquoi le système capitaliste semble t-il le seul système que les humains sont capables de suivre ?

Pleins de questions intriguantes aux quelles J'aimerai réfléchir.

D'où vient l'argent ?

Il y a for longtemps, les hommes vivaient en tribu. Ils vivaient en autarcie. Ils mangeaient ce qu'ils cueillaient, ou ce qu'ils chassaient. Puis, des tribus ont eu des contacts avec d'autres et les hommes ont commencés à échanger des victuailles et du matériel.

Un sanglier était échangé contre quatre lièvres, et un lièvre contre deux oiseaux. l'équité de l'échange était facile à voir, il se faisait en fonction du poids des victuailles.

Puis, un jour, un chasseur très habile réussit à attraper un petit oiseau bleu dont la chair était tellement bonne que tout le monde voulait en manger.

Le seul problème résidait dans le fait que seul le chasseur habile était capable de chasser l'oiseau bleu. Cette position lui conférait donc une position supérieur par rapport aux autres. Il pouvait, échanger un petit, un minuscule oiseau bleu, contre une montagne de sanglier.

L'humanité venait de découvrir que la rareté peut faire la valeur d'une chose. Un troc entre deux parties ne pouvait plus se faire au seul poids des objets échangés, la rareté de ceux-ci entrait également en compte.

Le troc entre un sanglier et trois ou quatre lièvres était toujours délicat. Un sanglier est très lourd et ne se déplace pas facilement. Alors qu'un petit oiseau bleu peut facilement être transporté partout et qu'il à plus de valeur qu'un sanglier.

Plus les gens se sont mis à voyager et à avoir des contacts avec d'autres, plus ces mêmes personnes ont préférées toutes transporter un petit oiseau bleu avec elles et l'échanger contre une montagne de sanglier au moment voulu que de transporter en permanence une énorme cargaison de sangliers.

Les objets rares sont donc devenus une monnaie d'échange. Un des matériaux les plus rares, donc possédant le plus de valeur est l'or. Une petite quantité d'or est devenue une monnaie d'échange reconnue par tous et avec laquelle on peut tout acheter.

Afin de clarifier la valeur d'un morceau d'or, et de permettre une comparaison plus facile entre différents morceaux. Les puissants du monde ont inventés la pièce de monnaie. Une quantité fixe d'or qui est reconnue par tous.

Cependant, l'or, malgré sont rapport masse valeur avantageux, est tout de même un des métaux les plus lourd. Posséder une grande fortune en or reste tout de même très lourd à transporter.

Un jour, un petit malin très riche ne voulait pas transporter tout son argent avec lui. Cependant, sans argent sur lui, il était toujours embêté pour acheter de choses. c'est là qu'une fois, pour payer, à la place de donner des pièces d'or à un marchand, il lui à signé une reconnaissance de dette sur un morceau de papier. Le papier avait acquit la même valeur que la somme de pièce d'or restée dans le coffre fort de notre petit malin. Le marchand aurait pu aller chez notre ami malin rechercher la quantité d'or qui lui était due, mais trouvant ce moyen de payement pratique, il préféra échanger le morceau de papier contre de la marchandise chez un autre marchand. Puis la reconnaissance de dette voyagea encore plus loin, et nombre de personnes furent très intéressées d'avoir elles aussi un morceau de papier représentant autant de valeur.

Notre petit malin disposant donc d'un coffre fort très sûr, décida de ne faire ses paiements plus que sur des morceaux de papier et de garder l'or chez lui à disposition des gens qui voudrait échanger leur billet contre son équivalent en or. La première banque était née.

Toute la fortune circulant sous forme de billet représente la fortune en or contenue dans les coffres de la banque. On fit de même avec les pièces de monnaie. La pièce où le billet n'est plus la valeur elle même, elle représente une valeur. Il faut donc que tout le monde aie une complète confiance en la banque qui émet les billets ou les pièces. Il faut que tout le monde reconnaissent que ces pièces et billets représentent une valeur. Si tout le monde n'a pas confiance ce système ne fonctionne pas. Cela il ne faut pas l'oublier. Tout est histoire de confiance.

Plus tard, en jouant au Monopoly, on a remarqué que seuls les billets sont présents dans le jeu. Aucune trace de la couverture en or des billets du jeu. Pourtant le Monopoly fonctionne bien, on peut acheter et vendre sans problème. c'est grâce à ce genre de réflexions que l'on s'est rendu compte de l'inutilité des gigantesques réserves d'or contenues dans les banques.

l'argent n'a donc plus de valeur en lui même, l'argent ne devient plus qu'un vecteur d'information dont le support est un morceau de papier, une pièce dans un alliage métallique, ou plus récemment des bits échangés sur un réseau informatique. l'argent ne sert plus donc qu'a échanger des chiffres contenu dans des mémoires représentant des comptes bancaires. l'argent est un étalon pour pouvoir échanger des objets ou des services.

Parallèlement, pour contourner les banques qui émettent des billets représentant la valeur de l'or dans leur coffre, d'autres petits malins ce sont dit qu'une masse d'or n'était pas la seule valeur que l'on peut représenter sous forme de morceaux de papier. n'importe quelle valeur peut être représentée.

Un des petits malins qui avait eu cette réflexion déclara que son entreprise avait besoin d'argent, il proposa donc de diviser la valeur de son entreprise et de la représenter sous forme de morceau de papier représentant une part de l'entreprise. l'action était née. d'autre gens pouvaient acheter une action et la revendre.

Cependant, la valeur d'une entreprise n'est pas des plus facile à déterminer. Dans un premier temps, on peut se baser sur la valeur des outils, des bâtiments, propriétés de l'entreprise, puis on compte sur les fonds propres de l'entreprise et surtout sur le bénéfice que celle-ci réalise, ou réalisera. En effet, le bénéfice que réalisera l'entreprise est le principal facteur qui peut faire qu'une action voit sa valeur augmentée.

Lorsque nombre d'entreprises furent disponibles sous forme d'actions, pleins de financiers se dirent qu'il y avait un potentiel pour gagner de l'argent dans la variation de valeur des actions. Ils commencèrent donc à se réunir pour s'échanger des actions, donc des parts d'entreprises, donc des parts de pouvoir de décision dans l'entreprise. La bourse était née.

Dans la logique même du financier, il faut s'enrichir, il faut donc que l'action ait plus de valeur quand le financier la revend qu'au moment où il l'a achetée. Donc idéalement, une action ne doit pas perdre de valeur.

Un actionnaire lorsqu'il achète une action, achète une part de l'entreprise, par la même, il obtient un pouvoir de décision au sein de l'entreprise. Il va donc utiliser son pouvoir de décision dans le but que son action augmente de valeur jusqu'au moment où il la revendra.

Le but de l'actionnaire n'est donc pas directement le bien être de l'entreprise, sauf, si la valeur de l'action peut augmenter ainsi.

Avec un tel raisonnement, des actionnaires peuvent faire couler une entreprise corps et âme tant que la valeur de l'action ne perd pas de valeur. Si c'était le cas, l'actionnaire se dépêche de revendre ses actions, tant pis pour l'entreprise, tant que l'on peut réaliser un bénéfice sur les actions.

La valeur qu'est l'entreprise n'est pas primordiale pour l'actionnaire, ce qu'il veut lui, c'est faire un bénéfice sur l'augmentation (souvent à cours terme) de la valeur de l'action qui a été réalisée grâce à la spéculation.

Dans le cas de la bourse, l'action, donc le bout de papier est encore très liée à la valeur qu'il représente, donc l'entreprise. La bourse "Monopoly" n'existe pas, la couverture en or qui à été supprimée dans le cas des billets de banque existe toujours dans le cas de la bourse. Personne ne penserait à supprimer les entreprises.

Cependant, les actionnaires d'une entreprise ont plus pour objectif leur propre enrichissement que le bien être de l'entreprise. l'actionnaire est utile pour obtenir à court terme une somme d'argent qui peut lancer la construction d'une entreprise. Mais à long terme, l'actionnaire est dangereux pour l'entreprise. Il ne fait pas corps avec elle, il ne voit que son propre profit à court terme.

En observant le secteur des supermarchés en Suisse, on observe que les géants sont Migros et Coop. Ces deux molosses "bouffent" tous leur concurrents, Migros a acheté Globus qui avait acheté ABM. Coop a acheté l'EPA Radio TV Steiner, inter discount etc..

Il ne reste bientôt plus donc que Coop et Migros, et fait intéressant, ce sont les seuls de tous les magasins cité ci-dessus qui sont des coopératives. Les autres étaient des SA. Cela démontre que la coopérative qui est à l'abri de l'actionnaire est mieux dirigée, plus efficace et que les bénéfices ne disparaissant pas dans les poches des actionnaires, sont utilisés pour racheter les concurrents !

De plus, la Migros redistribue une somme monumentale chaque année pour les besoins de la culture, de l'éducation et des sociétés locales. (Ecole club Migros, Pour-cent culturel).

De son coté, la Coop se préoccupe également de l'écologie en ayant créé un ligne de produit Bio.\nOn remarque donc aisément que les colosses oranges, comme on les appel, ne se préoccupent pas que de leur rendement financier, mais également du bien être général de la société, de la qualité de vie.

Les financiers actuels ne se préoccupent d'une entreprise que sous la vision du cash-flow sans se préoccuper du reste et notamment du work-flow. Les actionnaires ne voient pas l'entreprise, son savoir faire, sa culture, ses objectifs, son étique, les gens qui forme son esprit. Ils ne voient que les chiffres et les tendances qui pourraient faire augmenter à court terme la valeur de l'action. Cette politique fonctionne jusqu'au moment où l'entreprise est tellement démantelée qu'elle n'est plus efficace et que la valeur de l'action stagne. A ce moment là, les actionnaires revendent leurs actions et vont vampiriser une autre entreprise.

Le seul moyen de contenter tout le monde est de reprendre le principe du Monopoly et de découpler la bourse et les actionnaires qui adorent la spéculation pour s'enrichir, des entreprises et entrepreneurs qui aiment produire des choses, se dépasser techniquement et la culture d'entreprise.

Il suffit de laisser tranquille la valeur qu'est l'entreprise et de faire vivre la bourse par elle même. On a réussi à supprimer la couverture en or des billets de banque, on doit certainement pouvoir établir un système de spéculation sans qu'aucune entreprise ne soit derrière. Un des problèmes qui réside dans ce système est la confiance que doivent avoir les actionnaires en leur actions qui ne représentent plus de valeur refuge. c'est la même confiance que celle que tout le monde a dans un billet de banque qui pourtant ne vaut rien.

Lors de la disparition de la couverture en or des billets de banque, personne n'a rien remarqué. En effet, il y a en général un seul organisme par pays, voir même maintenant pour plusieurs pays, qui émet des billets. Il suffit que cet organisme fasse disparaître sa couverture en or pour que le système soit changé.

Dans le cas de la bourse, et c'est ce qui fait sa popularité, toute les responsabilités sont réparties, chaque entreprise émet ses actions. Il y a beaucoup plus d'entreprise en bourse que de banque qui émettent des billets. Donc l'inertie du système est beaucoup plus grande.

Un autre des problèmes d'un système à spéculation sans entreprise comme valeur, est la détermination du cours de l'action. Comment déterminer la valeur d'une chose qui n'existe que par son nom ?

Comment conférer aux actionnaires un certain pouvoir sur le cours de l'action ?

Une fois ces problèmes résolu, il est quasi certain que tous les financiers envieux de faire des entrées d'argents rapidement utiliseront ce nouveau moyen. En effet, ce doit être le moyen qui correspond le plus au modèle ultra libéral vers lequel tend le capitalisme. Cependant, on peut ce poser la question, quelle pourraient être les conséquences d'un moyen trop facile de gagner de l'argent ? Les gens continueront-ils à travailler ?

→ Société unique qui redistribue les gains perdu lors de la spéculation en bourse libre.

l'accumulation → capitalisme

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