système d’échange économique

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Systèmes d'échange économique

  • Pour toute sorte des besoins plus ou moins importants, nous avons besoin besoin d'un système d'échange
  • Ce système d'échange est un système monétaire.
  • En étudiant le système monétaire actuel, on remarque que c'est celui-ci qui nous pousse dans une économie de croissance exponentielle.  Créer l'argent par le crédit bancaire est une très mauvaise idée.
  • Il existe d'autres systèmes monétaires, (SEL, monnaie fondante) d'autres systèmes économiques.
  • Un système économique intéressant, c'est le revenu de base. Un revenu
  • en relocalisant et en humanisant l'économie on résout beaucoup de problèmes.
  • remplacer concurrence par coopération.
  • pour la gratuité et les biens communs
  • Tout ceci laisse du temps pour profiter de la vie

D'où vient l'argent ?

Dans notre société, il y a une chose que tout le monde connait mais que personne ne comprend vraiment.

Il s'agit de l'argent, et plus précisément du système monétaire. Si l'on va dans la rue et que l'on pose la question: qui crée l'argent ? à un panel de personne au hasard. On a de grande chance de tomber soit sur des gens qui ne savent pas. Soit sur des gens qui pensent que l'on utilise la planche à billet.

Faire tourner la planche à billet est effectivement une des sources de l'argent. Mais elle est très minime.

La plus grande partie de l'argent provient du crédit bancaire !

Lorsque vous allez à la banque pour demander un crédit. Le banquier vous crédite sur votre compte la somme demandée. Il crée cette somme d'argent rien que pour vous.

En fait, cet argent il ne vous le prête que si vous allez le ramener. Le banquier nous vous crée une somme  d'argent que si vous avez un projet qui fera tourner l'économie. Ainsi le montant d'argent est sensé être équivalent au travail que vous allez fournir avec votre projet.

Le hic là dedans, c'est qu'en plus de devoir ramener l'argent que le banquier vous a créé, il y a un intéret sur ce prêt. Vous devez ramener plus d'argent que ce qui a été créé !

Souvent, c'est quelques pour-cent ça parait peu. Mais si l'on calcul bien, un intérêt à 3% double la somme en 24 ans. La plupart des maisons sont achetées par des prêts spéciaux que l'appelle des hypothèques. Les hypothèques ont des durées qui sont dans cet ordre de grandeur de plusieurs décennies pour les rembourser. Il n'est donc pas rare de voir des gens payer plusieurs fois leur maison !

Si l'on généralise ce système. Si l'on prend en considération que tout l'argent créé provient de crédits bancaires. Si l'on se dit que tout le monde doit ramener plus d'argent que ce qui a été créé. Alors on découvre que forcément ça n'est pas possible. Qu'il n'y a pas moyen de ramner plus d'argent que ce qui a été créé !!!

Le système de création monétaire ne fonctionne pas !

En connaissant ce principe, tout s'éclaircit dans mon esprit. Il est logique que toutes les collectivités publiques soit endettées. Vu que l'on à l'habitude de privatiser les bénéfices et collectiviser les dettes, c'est dans l'ordre des choses.

Quand on sait comment l'on crée la monnaie, on comprend aussi pourquoi une crise économique arrive quand on déclare des actifs toxiques. Lorsque l'on décrêt que de l'argent n'en est pas vraiment. On le supprime. Tout de suite, il vient à manquer de l'argent pour assurer les échanges économiques qui était monnaie courrante encore le jour d'avant.

La solution pour résoudre une telle crise est de créer de l'argent. Mais le système de création est tellement mal foutu que l'on ne maitrise que peu de chose.

Il faut réformer notre système bancaire. Notre système de création monétaire.

Pourquoi un Etat devrait-il emprunter de la monnaie à une banque privée ? Pourquoi ne pourrait-il pas créer sa propre monnaie ?

Pourquoi laisser les seuls banquiers décider de quels sont les projets qui mérites d'être financés ?

Les banquiers financent systématiquement ce qui va leur rapporter. Mais sans aucune considération écologique. Si vous voulez financer un objet intuile et qu'il rapportera de l'argent. C'est bon, vous avez le financement. Grâce à celui-ci vous aller tranformer des ressources naturelles en déchêt. Cette opération va rapporter de l'argent. Tout le monde est content. Mais on aura perdu un capital en ressource naturel qui semble compter pour beurre !

En instaurant un vote démocratique sur les projets que la communauté est prête à financer, il y a certainement moyen de faire mieux que le seul avis du banquier !

Vraie monnaie, fausse monnaie

Nous avons vu ci-dessus que la crise est surtout une crise de confiance. La crise est survenue au moment où des gens ont commencé à se dire qu'il y a de la vraie monnaie qui représente une valeur, et il y a de la fausse monnaie qui repose sur des crédits pourris et donc ne vaut rien. Ainsi cette fausse monnaie est sommée de disparaitre !

Pour ceux qui pense qu'il y a une différence entre une vraie et une fausse monnaie, je vais raconter une petite histoire:

Une voyageuse fait une réservation dans un hôtel. L'hôtelier lui demande une caution de 100.- elle lui donne. L'hôtelier se dit:
- Chouette, je vais pouvoir payer le boulanger de ce matin. Le boulanger une fois payé se dit:
- Chouette, je vais pouvoir payer le garagiste, le garagiste se dit:
- Chouette, je vais pouvoir payer le fleuriste... et on fait le tour du village ainsi jusqu'au moment où le dentiste ayant reçu le billet de 100.- se dit:
- Je vais aller payer ma dette chez l'hôtelier.

L'hôtelier reçoit dont en retour le même billet de 100.- qu'il avait donné au boulanger en début de matinée.

Et revoilà la voyageuse, qui annonce à l'hôtelier que finalement elle n'a pas besoin de la chambre, elle continue son chemin. Donc elle exige que l'hôtelier lui rende sa caution. Ce qu'il fait. C'est alors que la voyageuse sort un briquet et brûle le billet de 100.- !
L'hôtelier s'exclame, mais la voyageuse lui dit que ce n'est pas grave:
- C'était un faux !!!

Cette histoire montre que l'argent n'est qu'un vecteur d'échange économique. En soi, il n'y a pas de différence entre du vrai ou du faux argent. Il a fait le même boulot. Il a contribué à promouvoir un système d'échange. La seule chose qui compte c'est d'avoir une quantité d'argent suffisante pour assurer les échanges économiques dont on a besoin.

Si l'on veut pouvoir ajuster la quantité de monnaie en circulation avec le volume d'échange il faut pouvoir contrôler le moyen de créer de l'argent. Avec le crédit bancaire, ce n'est pas le cas !

Alternative

La monnaie n'est pas anodine. Elle n'est pas si neutre que l'on aimerait nous faire croire. Il existe des alternatives à notre système monétaire en vigeur. Des expériences positives on été faite avec le système de la monnaie fondante.

Cette monnaie est appelée fondante, car elle perd de sa valeur périodiquement (p. ex: 1% par mois)

La capitalisation d'argent crée une raréfaction de la masse monétaire. L'idée de la monnaie fondante est de taxer la capitalisation. Si la monnaie circule l'économie se porte bien.

Le système utilisé à Wörgl en Autriche en 1932-33 proposait des billets avec des timbres à coller dessus. Un timbre par mois. Pour utiliser un billet, il faut qu'il ait le timbre. Pour ne pas payer les timbres les gens sont incités à utiliser leur billets le plus vite possible.

Ce système a très bien fonctionné suscitant l'intérêt de nombreuse autres communautés autrichiennes. Cependant la banque nationale y a vu une atteinte à son monopole régalien. L'expérience a donc été stoppée par le gouvernement malgré le succès flagrant de l'expérience!

Pour compenser la perte de valeur périodique de la monnaie. L'Etat crée la monnaie manquante. (vend des timbres à coller sur les billets) Ce qui lui permet de financer les infrastructures publiques.

Donc finalement l'Etat n'a plus besoin de prélever d'impôt!

La naissance du dollar US

Lors de la naissance des USA, des monnaies complémentaires ont été utilisées à plusieurs reprises.

En 1750 Benjamin Franklin raconte que la Nouvelle-Angleterre a résolu ses problèmes économique en abandonnant la monnaie anglaise et en créant une nouvelle monnaie sans intérêt appelée Colonial scrip.

Cette monnaie a été supprimée par le parlement anglais en 1763 provoquant la colère des colons. C'est une des causes de la révolution de 1776.

En 1862, Abraham Lincoln, alors président des Etats du Nord en plein guerre de sésession avait besoin de beaucoup d'argent pour financer l'armement. Les banquiers lui proposaient des taux usuriers. Lincoln a donc créé ce qui est devenu le dollar. (On surnommait cette monnaie les greenback à cause de leur dos vert.)

Cette liberté de création monétaire a beaucoup irrité les banquiers. Les banquiers ont repris leurs droit après l'assassinat de Lincoln en 1865.

En 1913, le congrès des USA créa la réserve fédérale, une banque privée, et lui confia son pouvoir de création monétaire. C'est le système qui est toujours en vigueur actuellement.

Des monnaies abondantes pour assurer des échanges

L'économiste Bernard Lietaer milite pour la création d'une monnaie appelée Terra, qui est liée à un panier de ressources naturelles à l'image de ce que le dollar était liée à l'étalon or.

Cependent Lietaer milite également pour une multiplication des monnaies complémentaires locales.

Le but est de créer des monnaies qui soit liée à une communauté locale pour son propre bénéfice. C'est souvent ce principe que l'on applique dans les SEL. Les systèmes d'échange locaux.

Dans l'égypte antique, on utilisait une monnaie basée sur le grain. Une monaie quie se dévaluait dans le temps comme le grain stocké trop longtemps pourrissait. Ainsi les gens n'ont pas investi dans la monnaie, mais dans ce qui est durable. Dans les infrastructures.

C'est lors de la colonisation de l'égypte par l'empire romain et sa monnaie avec intéret que le système de du grain égyptien a été supprimé. C'est depuis là que l'égypte a perdu sa grandeur.

On retrouve le même principe au moyen âge, entre le 10ème et le 13ème siècles. Il y a de nombreux seigneurs et de nombreuses monnaies qui se dévaluent par des rappels périodiques et réémissions. Les gens ont donc investi dans ce qui est durable. Dans les cathédrales !

D'une manière générale le but d'une monnaie est d'assurer un échange. On doit limiter la capitalisation. Une monnaie doit être abondante et circuler.

Le fait d'avoir un grand nombre de monnaie permet d'utiliser en alternative une monnaie abondante quand une monnaie se raréfie.

Il faut que ce soit la communauté concernée par une monnaie qui décide de ce pour quoi elle va augmenter sa masse monétaire. De ce qu'elle a envie de financer en créant un peu plus de monnaie.

Voici de quoi aller plus loin dans les monnaies complémentaires:

Le revenu de base

Notre société est basée sur la valeur du travail. Si vous ne travaillez pas vous êtes rien! Tous les parti de gauche se battent pour plus d'emplois, il nous faut des emplois !

Or, tout le travail qui a été fait ces 100 dernières années, c'est remplacer les travailleurs humains par des machines.

Il faudrait savoir ce que l'on veut ?

Il n'y a maintenant plus assez de travail pour tout le monde. Pourquoi ne pas militer pour le chômage pour tous ?

Ce que veulent les gens, ce n'est pas un travail. C'est un revenu !

Dans notre société actuelle, on est obligé d'avoir une revenu pour vivre. Donc tout le monde a un revenu. Mais il n'est pas toujours de même nature.

Une étude a été faite en Allemagne sur la provenance des revenus. Sur 10 personnes représentatives de la population:

  • 4 travaillent pour avoir un revenu.
  • 3, surtout les jeunes, ont un revenu par leur famille.
  • 2 vivent de leur retraite ou de leurs rentes.
  • 1 bénéficie d'un revenu de l'assurance chomage ou de l'aide sociale.

Ainsi, seul 41% de la population allemande travaille pour avoir un revenu ! (source faz.net)

Donc c'est une idée fausse de ce dire que c'est le travail qui fourni un revenu !

Sur ce constat, l'idée du revenu de base fait son chemin. Cette idée est aussi connue sous le nom d'allocation universelle, ou de revenu de vie.

L'idée est de proposer un revenu de base inconditionnel pour chaque personne. Ainsi la personne peut réellement choisir de travailler ou pas. Ce système permet de financer de nombreuses activités bénévoles ou sociales comme l'éducation des enfants.

Entre autres, ça résout le problème de financement d'activités comme le développement de logiciels libres ou de contribution à du contenu d'information comme écrire des pages wikipedia. Ce système permet de financer tout ce qui est des biens communs. Vu qu'il n'y a plus besoin de rentabiliser son travail, le fruit de son travail peut être offert à la communauté.

Pour bien comprendre cette idée, je recommande de regarde le film Le revenu de base fait par le bâlois Daniel Häni et le cinéaste allemand Enno Schmidt.

Ce film vient d'être traduit en français et est disponible en téléchargement gratuitement. Il peut également être commandé en DVD pour une modique somme. J'ai également fait une retranscription par écrit de ce film.

Voici un montage que j'ai fais pour présenter l'idée de base de ce film en 6 minutes.

Ce genre de revenu a déjà été proposé sous diverses formes dans de nombreuses régions dans le monde entier. (en France par exemple)

Et la dernière proposition en date est l'initiative parlementaire de Josef Zisyadis pour une allocation universelle. (initiative qui a été balayée en juin 2011 par la commission qui devrait se prononcer dessus.)

Le mérite du film de Daniel Häni et Enno Schmidt, est de proposer une manière de financer ce revenu en remplaçant l'impôt sur le revenu par une taxe sur la consommation. Ça à l'air de tenir debout.

En tout cas c'est une révolution sociale. Le fait de pouvoir choisir dans quoi l'on veut réellement s'engager et ne pas être obligé a accepter tout et n'importe quoi comme travail pour des prétextes alimentaires change radicalement la façon d'organiser la société et ce pour quoi une société toute entière milite.

Pour approfondir le sujet, voici également article que j'ai écrit à propos de revenu de base inconditionnel.

On en parle dans le courrier du 10.11.10.

La fin d'un système économique basé sur le travail

La première version de ce texte a été écrite en octobre 2010. Une année, plus tard, je remarque que le système économique capitaliste basé sur la croissance et le travail est vraiment en bout de course. Il ne fonctionne plus.

On peut résumer l'année 2011 par ces événements:

  • le printemps arabe
  • l'été européen
  • l'automne New-Yorkais
  • ... et l'hiver n'a pas encore commencé au moment où j'écris ces mots.

Le printemps arabe est vu comme la chute de plusieurs dictateurs dans des pays arabes. De nombreuses causes sont avancées pour expliquer l'origine de ces printemps.

Une cause dont on parle trop peu à mon avis, est le fait que les gens qui se sont révolté, ce sont surtout des jeunes qui n'arrivent pas s'insérer dans le système économique. Vu qu'ils ne sont pas intégrés, ils n'ont rien à perdre. Il peuvent prendre le risque d'une révolution.

Pourquoi, il ne sont pas intégrés ? Car il n'ont pas de travail. Ce sont souvent des gens qui sont bien formés. Mais qui finissent par devoir survivre en arnaquant des touristes où en vivant de vente de fruits dans la rue.

Quand la proportion de gens mis en marge du système économique devient la majorité de la population (dans les tranches d'âge jeunes), il suffit d'un incident pour mettre le feux aux poudres.

C'est l'auto-immolation d'un jeune marchand de légumes tunisien, qui a été l'événement déclencheur d'un mouvement révolutionnaire qui embrase le monde comme on l'a rarement vu.

Après les printemps arabe, c'est pour les mêmes raisons, que les indignés ont créé des campements à Madrid, puis dans plusieurs villes europénnes.

En europe aussi, est surtout en europe du sud, les jeunes en grande partie au chômage et n'ont que peu de perspective de pouvoir être intégré à la société par le travail.

Puis, en septembre, on voit le même type de campement d'indignés se reproduire avec le mouvement Occupy Wall Street.

Et oui, finalement, il y a les mêmes problèmes dans les pays de l'afrique du nord qu'en plein coeur de New York.

Un récent reportage sur arte, montrait qu'il y a 20% des habitants de New-York qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, et le tiers de ces gens ont moins de 18 ans !

Un quart des jeunes universitaires ne trouvent pas d'emploi à la fin de leur étude. Même avec d'excellent diplôme. Ainsi, certain ne se lancent même pas dans des études qu'ils risqueraient de ne jamais pouvoir rembourser !

On voit ainsi que le système économique basé sur le travail n'est pas capable d'intégrer une partie grandissante de la population. Ainsi, il n'est pas étonnant de voir des mouvements révolutionnaire un peu partout.

Le problème souvent évoqué, est que ces indignés n'ont pas de souhait, de programme, d'alternative à proposer au système actuel.

Pourtant il existe bien des choses que l'on peut faire. La première chose qui me vient à l'esprit est l'instauration d'un revenu de base inconditionnel. Ainsi, le travail n'est plus nécessaire à l'intégration dans une société.

Le travail n'as pas toujours été une valeur telle qu'on la connait actuellement:

La gratuité et les bien communs

Mettre en place un revenu de base permet de favoriser une culture de gratuité et de bien commun. Ces valeurs sont en voies de disparition dans un système capitaliste qui favorise le profit personnel.

Les biens communs sont profitables à tous. Il y a là derrière l'idée de coopération, de collaboration. C'est une culture opposée à l'individualisme du capitalisme.

L'humain est un animal social. Il aime les liens avec les autres et la gratuité. Le capitalisme force les gens à mettre des barrières. Avec ma famille, c'est gratuit, avec les autres je fais payer.

Une société décroissante a pour but d'économiser les ressources, elle va donc favoriser le partage. La gratuité et les biens communs sont donc mis en avant dans une société décroissante.

On peut imaginer un système qui rende gratuit les usages et fasse payer cher les mésusages.

Ainsi, on peut fournir gratuitement la quantité d'eau nécessaire à une personne pour vivre (en suisse une personne consomme 160l d'eau par jour), et faire payer progressivement toujours plus cher ce qui semble devenir un luxe.

Ainsi une personne qui utilise de l'eau pour boire, pourra couvrir ses besoins gratuitement. Mais une personne qui veut remplir sa piscine payera cher son eau.

Le choix de la limite entre usage et mésusage se discute et se vote démocratiquement. C'est une forme de démocratie directe qui peu motivier les gens que la politique rebute à venir donner leur avis.

Système économique alternatifs

Il est temps d'ouvrir les esprits. De démolire la pensée TINA, (There Is No Alternative), ce mode de pensée qui nous fait croire qu'il n'y a pas d'autre système économique que celui que l'on utilise. Les plans d'austérités dont on parles dans les médias ne sont pas des solutions. Ce n'est qu'une bombe sociales que l'on est en train d'amorcer.... et qui va exploser si l'on continue ainsi.

Il existe plein d'autres systèmes économiques ! Il suffit d'ouvrir les yeux et d'avoir un peu d'imagination.

La collaboration collaborative en est un.

Pour en savoir plus à propos de la collaboration collaborative, voici mon article à ce propos....

En bref, la consommation collaborative est basée sur le slogan: moins de bien, plus de liens !

L'idée est de ne plus échanger des objets, mais des droits d'usage sur des objets ou des services.

Ainsi, on réduit l'empreinte écologique en n'ayant plus un système économique basée sur la transformation de ressources naturelles utilisables en déchets inutilisables. Et ceci en favorisant l'individualisme au travers de la pub, afin de de faire consommer le plus possible.

L'idée de la consommation collaborative, c'est le partage, et donc la création de liens sociaux forts.

Collaborative Consumption Groundswell Video from rachel botsman on Vimeo.

 

Pour encourage ce nouveau système économique, j'ai créé la plateforme web:

yopyop.ch

Ce site fourni un outil pour partager les objets que l'on utilise rarement. Ceci aidé par une monnaie locale pour faciliter les transaction entre des gens qui ne se connaiteraient pas bien.

Il existe de nombreux projets basés sur la consommation collaborative. En voici un aperçu avec une liste de liens.

Téléchargez la présentation à propos de la consommation collaborative utilisée lors du cours à l'université populaire (pdf 13Mo)

Favoriser ce qui existe déjà

Pour concrétiser un changement de société. Il faut déjà se rendre compte que nous pouvons favoriser les bonnes initiatives qui sont déjà là et ne plus rentrer dans le jeu du système qui nous déplait.

Un moyen d'agir sur les banques:

Changer votre banque ou changer de banque.

La banque est le coeur du système économique. Ce sont les banquiers, par les prêts qu'il font, qui décident quels sont les projets qui méritent d'être financé ou non.

Pour démocratiser ce système, un moyen efficace est de faire pression sur ça banque pour mettre des critères étiques et non seulement financiers au choix des projets à financer.

Notes à propos du film le revenu de base

Le revenu de base

Voici mes notes à propos du film: Le revenu de base. Qui est disponible en téléchargement par ici.. http://www.kultkino.ch/kultkino/besonderes/le_revenu_de_base_film_francaise

L'idée est celle d'allouer à chaque personne de manière inconditionnelle, un revenu fixe. Ce revenu est connu sous plusieurs noms: revenu de vie, revenu de base, revenu universel.

Voici un petit aperçu de ce film...

... et un autre aperçu de ce film avec un découpage que j'ai fait qui me semblait plus pertinent:

Notes

Si on observe la population en allemagne tous ont des revenus, mais de nature différentes:

  • 4 travaillent pour avoir un revenu
  • 3, surtout les jeunes ont un revenu par leur famille
  • 2 vivent de leur retraite ou de leur rente
  • 1 bénéficie d'un revenu de l'assurance chomage ou de l'aide sociale.

Ainsi, seul 41% de la population allemande travaille pour avoir un revenu ! (source faz.net)

prof Peter Ulrich, institut d'éthique économique de l'université de St-Gall.
=> à l'avenir le marché du travail ne sera pas capable d'intégrer tout le monde. Il faudra soit passer par le revenu de base, soit compte sur la croissance économique.

  • Croissance économique != à création d'emploi. De loin pas !
  • Pourtant il n'y a pas de croissance sans consommateur qui a un bon pouvoir d'achat

Quel travail feriez vous si votre revenu était assuré ?

Un revenu de base est caractérisé par 4 critères:

  • garantir l'existence et permettre la participation sociale
  • constituer un droit individuel
  • être versé sans avoir besoin de prouver un dénuement quelconque
  • ne pas impliquer l'obligation de travailler.

Contrairement au communisme qui étouffe la personne et au capitalisme qui cherche à l'isolé. Le revenu de base garanti une sécurité tout en offrant une liberté maximale.

 

En 2001 en allemagne, prestation en heures de travaille:

  • rémunérée: 56 milliards
  • non rémunéré: 96 milliards (bénévolat, éducation des enfants)

La question n'est pas le financement ou de savoir si les gens ne risque de plus rien faire.

La question va être de savoir comment il va être possible de diriger des gens qui ne se laissent plus discipliner par le besoin d'argent ?

Est ce que seul le travail rémunéré mérite d'être valorisé comme contribution à la société ?

Dans une entreprise, on tente toujours de rationaliser le travail. Jamais un patron demandera: comment je peux faire pour faire plus de travail ?

Ainsi le résultat du progrès c'est de licencier les travailleurs.

Au lieu de voir ça comme une chose négative, il faut le voir comme une chose positive. Plus de temps libre.

La plupart des gens n'ont pas une place de travail, mais une place de revenu. Souvent ils ont abandonné leur idéaux.

  • 12% des gens sont satisfait de leur travail
  • 54% ne sont pas totalement satisfait. Mais apprécient certains bons côtés
  • 34% ne sont pas du tout satisfait de leur travail

Selon le JDI, le Jobs Description Index

Si vous aviez un revenu de base, est ce que vous iriez encore travailler ?

  • 60% oui, comme avant.
  • 30% oui, mais plus à plein temps, ou je ferai autre chose
  • 10% dormir, voyager

Est ce que vous pensez que les autres iraient travailler ?

  • 80% des gens répondent non !

Qui fera les sales boulots ?

Il y a 3 solutions:

  • Payer plus et offrir de meilleures conditions de travail
  • automatiser et rationnaliser
  • le faire soi-même

Si les gens ont une sécurité matérielle, ils sont plus difficile à corrompre. La démocratie ne s'en trouve que renforcée.

Un revenu de base permet de rester à la maison pour s'occuper de l'éducation de ses enfants. (et pas seulement les mères, mais les pères aussi)

Il est temps que l'on puisse se dire: J'ai un revenu pour pouvoir travailler, et non j'ai un travail pour avoir un revenu.

Quand Thomas Paine a milité pour les droits de l'homme lors de la création des USA. C'était révolutionnaire.

Dire que les humains sont tous égaux et en faire un droit inaliénable a posé beaucoup de problème:

  • L'abollition de l'esclavage ! => mais qui va faire le sale boulot si l'on a plus d'esclave ?

Toujours les mêmes questions !

Avec l'invention de la démocratie et du droit de vote pour tous, c'est le citoyen qui est souverain et qui décide de donner mandat à des autorités.

Actuellement dans le marché du travail, c'est le marché qui est souverain et pas l'humain. Il est temps de démocratiser le marché du travail en donnant droit à un revenu de base.

Ainsi, c'est l'humain qui est souverain et qui peut s'engager dans le travail qu'il désire.

Dans les années 1970, le futurologue Jeremy Rifkin a écrit un ouvrage intitulé: la fin du travail. Il disait:

On peut envisager que seul 5% de la population adulte suffira à faire fonctionner les industries traditionnelles. Les usines, les bureaux et les exploitations agricoles sans travailleurs ou presque seront la norme dans le monde entier.

On peut être critique à l'égare de ces prédictions. Mais elles ne sont pas sans fondement.

Dans l'industrie de l'acier aux USA, en 1982 on produisait 75 millons de tonnes d'acier avec 300 000 travailleurs, en 2002, on a produit 100 millions de tonnes d'acier avec seulement 74 000 travailleurs. Soit 4 fois moins !

Dans le monde des services bancaires on observe le même phénomène de diminution du nombre d'employés.

Avec l'utilisation des services bancaires online, on a divisé par 10 le nombre d'employé de banque.

Aujourd'hui, le travail, d'un seul agriculuteur peut nourrir 120 personnes, il y a 100 ans il n'en nourrissait que 3 autres.

Aujourd'hui, un seul ouvrier fait tourner 100 fois plus qu'il y a 100 ans !

Dans le sillage du progrès technique, le social tangue...

Là où le progrès technique est passé, on a pu rationnaliser les co^t. Il y a 50 ans, une machine à laver coûtait environ le même prix qu'actuellement, mais le francs vallait 3 fois plus.

Le prix d'une machine à laver a donc été diminué par 3. En revanche, chez le coiffeur, là où on a pas pu remplacer l'humain. Les prix ont augmenté. Le prix a été multiplié par 10 en 50 ans.

Thomas Paine proposait déjà un revenu de base. Il était pour que l'on donne à chacun un lopin de terre pour subvenir à ses besoin, et si la terre manquait, recevoir une compensation.

Nous sommes tous interdépendants. Nous travaillons toujours pour les autres.

Comme selon le proverbe souffi:

En enfer, il y a un bon repas dans une marmite et des longues cuillières. Chacun tente de manger avec, mais n'y arrive pas. Au Paradis, c'est exactement pareil, il y a un bon repas dans une marmite et de longues cuillères. Mais chacun donne à manger aux autres !

C'est une honte de faire mordre la poussière à celui qui travaille pour nous !

Klaus Wellershof, difecteur économique à l'UBS: Pour moi, le signe des temps nouveaux, c'est l'individualisation absolue de la société. Les hommes ont des buts personnels, des représentations personnelle et ils cherchent les moyens de les réaliser. L'argent joue un role énorme dans une société caractérisée par la division du travail. Autrement dit, l'argent comme moyen d'être libre, c'est à cela que l'on revient toujours. Mais beaucoup de gens ne parvienennt ni a éviter l'esclavage de l'argent ni poursuivre leurs réelles aspirations à la liberté. C'est le côté tragique et aussi ironique de la situation présente.

Devenir l'esclave de l'argent, qu'est ce que ça veu dire ?

C'est mesurer chaque action à l'aune de l'argent. Comme si l'argent était la valeur en soi et qu'il fallait toujours en avoir plus. Prendre toujours plus de pouvoir sur l'argent des autres et sur leur espace vital.

Les esclaves de l'argent réduisent les autres en esclavage par la valeur qu'ils donnent à l'argent.

Jakob Von Uexküll, fondateur du prix nobel alternatif

  • Les gérants de fortune nous disent qu'il y a trop d'argent
  • Il y a des surcapacité de production
  • il y a plein de travaux inexécuté
  • il y a du chomage en augmentation
  • L'agriculture mondiale est capable de nourrir 12 milliards d'humains
  • Il y a sur la terre 6,6 milliards d'être humains
  • Chaque heure, 1000 être humains meurent de la faim ou de ses conséquences

Conclusion: quand on boserve ces paradoxes. On remarque que l'argent ne va pas où il doit !

L'argent s'accumule dans les chambre forte et s'auto-reproduit. Devant la porte du coffre-fort, il y a la pénuire !

Renate Ignazio-Keller, projet Favela Monte Azul, Sao Polo:

Il y a une quantité incroyable de travail. Mais il n'y a pas d'argent pour le payer. Le revenu de base est un moyen pour introduire l'argent là où on en a besoin ! Pour libérer les hommes et les laisser faire ce pour quoi ils sont doués !

La répartition de la valeur crée entre l'état et la personne est de:

  • suisse: 36%
  • autriche: 50%
  • allemagne: 47%
  • suède: 56%

Qu'en serait-il avec un revenu de base ?

Pour tout ce qui est des employé de l'Etat. Pas de changement. C'est n'est qu'une autre manière de payer les gens.

Pour le reste il faut trouver un financement.

Milton Friedman proposait déjà en 1912 un financement grâce à un impot sur le revenu. Sur les hauts revenus. Cette solution largement appliquée est de moins en moins viable vu qu'il y a de plus en plus de chomeurs et de moins en moins de travailleurs !

Alors comment faire ?

Daniel Häni, entreprise mitte bâle.

Il existe 3 sortes d'impôt:

  • la TVA
  • l'impôt sur le revenu
  • les charges sociales des employés

Une partie comme la tva est payée par le consommateur et le reste par l'entreprise. L'entreprise doit donc gagner suffisament d'argent pour payer ses impoôts.

Le prix d'une boisson dans une cafétéria est donc:

  • 1/4 frais d'infrastructure
  • 1/4 frais de marchandises
  • l'autre moitié c'est les salaire salaires
  • sauf un petit bout de TVA

La TVA est un impot noté sur le ticket de caisse. Mais les autres coûts ont tous des impôts cachés.

Un impôt efficace pour l'Etat est un impôt qui ne lui échappe pas. La TVA est cet impôt. Car la TVA est payés directement au moment de consommer.

Pourquoi est ce que l'on utilise des machines pour faire le travail des humains ? Tout simplement car les machine ne sont pas payées et en plus de ne pas être payées, elle ne payent pas d'impôt et on n'a pas à payer de charge sociale pour elles !

Donc, avec un impôt qui provient surtout du travail humain, la part d'impôt est plus grande dans les métiers où l'on ne peut pas remplacer les humains.

Donc l'idée pour augmenter le revenu des impôts est d'imposer également le travail des machines. Ceci peut être fait en utilisant un impôt du type de la TVA. Un impôt qui taxe indifféremment les humains et les machines. Vu qu'une machine produit plus qu'un humain, elle va aussi remener plus d'impôt.

L'impot sur la consommation frappe tout ce qui est vendu dans un pays, peu importe de sa provenance. Locale ou étrangère. En revanche il ne frappe pas les exportations. Ainsi chaque état est souverain. C'est le seul impôt équitable à l'heure de la globalisation.

La TVA comme impôt unique ?

Que faire de la composante sociale ?
- on restitue la TVA aux gens pour un montant de base.

Cette restitution. C'est le revenu de base ! => la boucle est bouclée !

Avec ce principe d'impôt unique sur la consommation. La moitié d'un prix est composé de l'impôt.

Si l'on fait une petite projection et que l'on prend pour valeur du revenu de base: 1000.- on a:

revenu de base revenu d'un travail revenu total impot payé si tout dépensé revenu réellement dépensé taux d'imposition
1000 0 1000 500 - 500 -50%
1000 500 1500 750 - 250 -17%
1000 1000 2000 1000 0 -
1000 2000 3000 1500 500 17%
1000 4000 5000 2500 1500 30%
1000 8000 9000 4500 3500 39%

Donc on remarque que le plancher de base réel de l'impôt est à 2000.-

De plus l'impôt est progressif et donc social.

La gauche dit toujours que la TVA est un impôt anti-social. En effet, tout le monde conrtibue la même chose. Donc en proportion les gens à faible revenu contribuent plus que les gens à grand revenu. Cependant, il est connu que les riches savent toujours s'arranger pour diminuer fortement leur revenu par divers artifices.

L'impôt sur la consommation est plus difficile à contourner. (il ne reste que le marché noir)

Si l'on reprend la répartition des coûts dans notre boisson, avec le système d'impôt sur le revenu, le salaire coûte presque la moitié du prix. Avec le système d'impôt sur la consommation. Les salaires ne représentent plus que le quart du prix.

Ainsi la mains d'oeuvre change de statuts. Ce n'est plus une énorme part en rapport avec les frais de marchandises. On est moins enclin à licencier des gens pour économiser.

Anisi la répartion du prix d'une boisson est de:

  • 1/3 les frais de salaire, d'infrastructure et de marchandise
  • 1/3 le revenu de base
  • 1/3 les autres prestations de l'état

Les familles sont avantagées car les enfants reçoivent également un revenu de base. (la moitié ?) Ainsi, Hans qui a à charge deux enfants et une femme peut déjà compter sur l'équivalent de 3 revenus de base. Ainsi il gagne déjà beaucoup plus que son collègue wili qui vit seul et qui auparavant avait le même salaire.

Ce système permet de financer de nombreuses activités dont la valeur est non quantifiable.

On pourrait commencer par introduire le revenu de base pour les enfants. (plutôt que de financer des crêches ... réflexions perso)

On pourrait commencer par introduire le revenu de base dans une région.

Anna Katharina, retraitée, Bâle:

Nous avons travaillé dur pour mécaniser pour éviter au humains de faire des traveaux pénibles, et voilà que maintenant on se plaint qu'il n'y a plus de place de travail. Personne ne dit, mai non d'une pipe, c'est justement pour ça que nous avons trimé pendant 100 ans !

Le revenu de base sur le web:

http://le-revenu-de-base.blogspot.com

Joseph Zisyadis a proposé une version du revenu de base en mars 2010 sous forme d'une initative parlementaire au  parlement suisse.

Instauration d'une allocation universelle.

On en parle dans le courrier du 10.11.10.

 

Liens et références

L'initiative parlementaire de Josef Zisyadis:
http://www.parlament.ch/F/Suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20100422

Le concept global sur wikipedia. Allocation universelle, revenu de base inconditionnel, revenue de vie, revenu existence, dividende universel, voici les principales manières de nommer ce concept:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Allocation_universelle

Le film, "le revenu de base" de Enno Schmidt et Daniel Häni
Distributeur du film (web et DVD) => http://www.kultkino.ch/kultkino/besonderes/le_revenu_de_base_film_francaise
Site du film => http://le-revenu-de-base.blogspot.com
Site de l'initative "grundeinkommen", l'association à la base du film => http://www.initiative-grundeinkommen.ch
Mes propres notes à propos de ce film (cette page !) => https://martouf.ch/document/249-notes-a-propos-du-film-le-revenu-de-base.html
Emission de la DRS (en allemand) il y a 2 ans à propos de la sortie de ce film => http://www.drs.ch/www/de/drs/sendungen/reflexe/2741.sh10059139.html
Le trailer du film => https://www.youtube.com/watch?v=AppBZPY2A0Y

Article paru dans le courrier:
http://lecourrier.ch/index.php?name=News&file=article&sid=447334

Conférence le 9 novembre 2010, à Genève, organisée par Rezonance:
Le descriptif de la conférence =>  http://www.rezonance.ch/rezo/classes/ft-first-tuesday/geneve/20101109/one-community?page_num=0
Les vidéos de la conférence => http://www.creationmonetaire.info/2010/11/video-de-la-conference-avec-richard.html
Un avis à propos de la conférence => http://romain.riviere.me/2010/11/le-revenu-universel-sil-rimait-avec-avenir/

Conférence audio de certains conférenciers de la conférence ci-dessus, mais quelques mois avant:
http://soundcloud.com/tcrouzet/revenue-de-vie

Interview de Götz W. Werner, le miliardaire allemand fondateur de la chaine de magasin DM qui milite activement depuis 2005 pour le revenu de base inconditionnel:
http://www.mediapart.fr/club/edition/les-francais-letranger-de-mediapart/article/280810/1000-pour-chacun-du-nourisson-au-vie
Quelques uns de ses écrits en français: http://www.unternimm-die-zukunft.de/?id=77

Le site du réseau: BIEN-suisse (Basic Income Earth Network) section suisse:
http://bien-ch.ch
On y retrouve des références sur un livre qui parle du financement d'un tel revenu de base: http://bien-ch.ch/fr/node/198
On y voit l'actualité florissante autour du revenu de base inconditionnel:

En france, on retrouve aussi des partisans du revenu de base inconditionnel:

De plus, il semble que le PS-suisse à introduit, fin cotobre, le concept du revenu de base inconditionnel dans son programme. (mais ce nouveau programme n'est pas encore disponible sur le site du parti.. http://www.sp-ps.ch/fre/Parti/Nos-valeurs/Programme-du-parti)

Le parti-pirate suisse est aussi intéressé par le revenu de base, ça en parle sur le forum
=>  http://forum.piratenpartei.ch/viewtopic.php?f=115&t=217&start=105 (allemand)
Le parti pirate allemand est lui déjà acquis à la cause, ils ont même organisé des manifestions à Berlin en novembre 2010 !
=> http://wiki.piratenpartei.de/Bedingungsloses_Grundeinkommen (allemand)

Il y a donc de nombreux partisans d'un revenu de base inconditionnel qui font parler d'eux ces temps.
Mais il y a aussi des opposants qui se réveillent gentiment:

La NZZ a également parlé du revenu de base inconditionnel le 6 décembre 2010: (en allemand)
http://www.nzz.ch/nachrichten/bildung_gesellschaft/uebungen_am_gesellschaftspolitischen_turngeraet_1.8572093.html
http://www.nzz.ch/nachrichten/bildung_gesellschaft/ein_grundeinkommen_fuehrt_zur_knechtschaft_und_nicht_in_die_freiheit_1.8572095.html

Le Temps a fait echo à la NZZ en parlant du revenu de base inconditionnel le 15 décembre 2010:
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2f55e2ee-07ca-11e0-9b50-4d96c9eca37f/Le_revenu_de_base_augmenterait_limmigration_et_les_imp%C3%B4ts

Sur le web...

 

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