Les transports

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Les transports

Résumé

  • Un besoin, c'est se déplacer. Nous sommes dans la société de la mobilité..
  • Nous vivons dans la société de la voitures.
  • Pourtant la voiture n'as pas toute les qualité. Elle prendre beaucoup de place.
  • A l'avenir on verra de plus en plus des abonnement mobilité combinant plusieurs moyen de transports.
  • La voiture a modelé l'urbanisme et l'organisation de la société. (proximité des magasins et hopitaux)
  • La voiture isole. C'est un espace de liberté individuelle qui rend les gens agressif dès qu'on y touche.
  • La sédentarité, la nouvelle maladie de notre société.
  • La voiture est plus lente que la marche à pied.
  • Le vélo, véhicule de l'avenir.

La société de la voiture

Nous sommes dans la civilisation de la voiture. La voiture, l'auto, la bagnole prend beaucoup de place dans notre société.

La voiture prend de la place lorsqu'on l'utilise sur la route, et elle prend de la place sur les parkings lorsqu'on ne l'utilise pas (92% du temps!).

Ces dernières années, le problème empire, car le nombre de voiture augmente. Dans un ménage, il faut une voiture pour chacun! Et par dessus le marché, la taille et surtout le poids des voitures a aussi augmenté entre 10% et 38% selon les modèles depuis une vingtaine d'années. Ce qui bien évidemment augmente aussi la consommation et l'émission de gaz a effet de serre.

De plus, pour gérer la circulation de toutes ces voitures, c'est littéralement une forêt de panneaux de signalisation qui sont venus envahir les rues. C'est là aussi que l'on voit une grande différence par rapport aux photos d'il y a 100 ans.

Cars, Bus, Bikes: The Space Taken by 60 People by azaraskin.

Place occupée par 60 personnes suivant le moyen de transport.
Selon le concours de Aza Raskin

Quelle est le meilleur moyen de transport urbain ?

Beaucoup de gens se plaignent des embouteillages et aimeraient que l'on multiplie le nombre de voies de circulation pour mettre plus de voitures.

C'est un point de vue. Mais il existe une autre manière de faire: augmenter la densité.

Une voiture c'est énorme et c'est bien trop souvent utilisé que par une seule personne à la fois.

Le poster ci-à-côté montre la même rue occupée par le même nombre de personne (60) mais avec des moyens de transports différents. La voiture, le bus et le vélo.

Il me semble que l'image parle d'elle même. Comment faire pour limiter les embouteillages ?

Tous à vélo ! ... ou tous en trottinette !

Et oui, la trottinette c'est le meilleur moyen de transport urbain comme je l'ai déjà expliqué sur ce site.

Pour les plus grandes distances, en cas de mauvais temps (de la neige), ou si le vélo ou la trottinette n'est pas possible. Il faut utiliser les transports publics.

Les transports publics

D'ailleurs, en matière de transports publics, je pense qu'il y a de quoi faire pour les améliorer. Notamment rendre les transports publics gratuits.

En effet, je pense que c'est tout à fait possible et même que pour les transports publics neuchâtelois nous sommes à la limite que ça coûte plus cher de faire des transports publics payants que de les faire gratuits !

J'avais déjà exliqué sur ce site comment rendre les transports publics neuchâtelois gratuits.

Le car sharing

Enfin, parfois, en effet, la voiture est un moyen de transport qui peut se justifier. (pour aller dans un endroits perdu loins des transports publics, pour transporter de lourdes ou volumineuses charges, pour voyager à des heures indues...)

Si le besoin d'une voiture se fait sentir, le mieux est de recourir au car sharing. En suisse, nous avons la chance d'avoir la société mobility. Qui permet de faire du car sharing très facilement et efficacement avec 2250 voitures réparties sur 1150 emplacements.

Mobility calcule que pour une personne faisant moins de 10'000 km par année, le car sharing est plus avantageux financièrement que d'avoir une voiture privée. Beaucoup de monde gagnerait à faire du car sharing !

L'avenir est certainement aux abonnements de mobilité. L'ère de la voiture individuelle touche à sa fin. On achètera un abonnement mobilité qui inclu plusieurs moyens de transports selon les besoins du moment.

La voiture a modelé l'urbanisme

Lorsque l'on veut se passer de l'utilisation d'une voiture, bien souvent ce n'est pas facile. Une grande part de l'urbanisme de ces dernières décennies a été modelées sur le fait que les gens se déplacent en voiture. Les petits commerces de villages ont été remplacés par des grands centres commerciaux dans les zones industrielles en périphérie des villes, souvent loins des transports publics.

Los Angeles vue des hauteurs.
On peut remarquer plusieurs quartiers d'affaires symbolisés par la présence d'immeubles et de gratte-ciel, en plus du véritable centre historique, ce qui caractérise bien l'absence de véritable centre-ville à Los Angeles.

En europe, où les villes et villages sont très anciens, bien avant l'ère de la voiture, les localités ont un centre. Le développement des localités s'est fait en plusieurs siècles depuis un centre historique jusque vers l'extérieur.

Dans un pays comme les USA, où les localités sont plus récentes qu'en europe et où la culture de la voiture est plus présente, on remarque une autre forme d'urbanisme. Bien souvent les villes n'ont pas de centre.

C'est le cas typique de Los Angeles, qui est considéré par les urbanistes comme le modèle du développement des métropoles américaines.

Los Angeles est actuellement une ville-aglomération qui s'étend en tache d'huile sur 100km !

Ce développement étalé pose de multiples problèmes d'efficacité des transports, d'accès à des zones de verdure et de centre affaire efficace. La municipalité tente donc gentiment depuis les années 1970 de créer quelques centres et avenues pour recentrer quelques fonctions de la ville.

Pour aller plus loin dans la compréhension de ce que change la voiture dans l'urbanisme, je ne peux que conseiller de lire cette petite brochure très intéressante:

L'idéologie sociale de la bagnole.pdf

Les travaux de Ivan Illitch montre également que la voiture la construction de route dans des endroits reculé les a rendu accessible, mais surtout les a vidé. Dans les vallées montagneuses, il n'y a plus rien, plus un magasin, plus un médecin, plus une école. L'argument est toujours, avec la route, plus besoin de tout avoir sur place !

La voiture isole

La voiture est toujours une extension du domicile de son ou sa propriétaire. Le propriétaire d'une voiture a toujours l'impression qu'on va entrer dans son intimité dès qu'on s'approche trop  de son véhicule!

La voiture est le seul endroit où l'on peut écouter la musique que l'on veut à fond sans déranger les voisins. La voiture est bientôt le dernier refuge de liberté pour les fumeurs invétérés !

Tous ces facteurs ont pour conséquence que la route devient une longue chaine de gens enfermés dans leur bulle-domicile-dernier-refuge-de-liberté-où-faut-pas-me-faire-chier. Au moindre petit incident, à la moindre petit contrariété il n'est pas rare de voir les conducteurs de voiture s'énerver.

- tut-tut.. vas-y avance... conducteur du dimanche...
- rraaaaaaa... encore une femme au volant...
- chi** l'autre abrutis qui n'avance pas avec son tracteur...
- bam... la vieille qui traverse... plus vite mémé... Pourquoi ces retraités qui ont toute la journée de libre se baladent toujours aux heures de pointes !!!

Bref... voilà quelques exemples qui montrent que l'usage de la voiture peut vite rendre agressif !

La sédentarité

Dans notre belle société automatisée où tous nos esclaves machines font tout à notre place, notre corps ne sert bientôt plus à rien. Notre corps est un vestige du temps où il fallait courir quelques heures derrière son steak avant de pouvoir le manger.

macbook de martouf au soleil.jpgDe nos jours, l'effort physique est de plus en plus rare. Surtout pour les gens qui ont un métier autant difficile que le mien, où l'effort physique du métier consiste à déplacer les doigts de quelques centimètres pour pianoter sur un clavier d'ordinateur.

Ceci, c'est quand après un quart d'heure de cogitation, les méandres de mon cerveau ont trouvé un superbe algorithme de 2 ligne à écrire !

On appelle cette nouvelle maladie des temps modernes, la sédentarité.

Oui, en effet, c'est de plus en plus considéré comme une maladie. Il semble que notre corps interprète ce refus de bouger comme une envie de se laisser mourir !

La sédentarité, c'est donc mourir à petit feu !

Pour remédier à cette maladie. Il suffit de faire fonctionner son corps. D'après les savants calculs de certains grands penseurs, il suffit de faire 30 minutes par jour de léger effort (juste de quoi transpirer légèrement) pour se prémunir contre cette terrifiante maladie qui va décimer les humains du 21ème siècle.

Ce remède miracle parait facile. Mais statistiquement, il semble que peu de gens mettent en pratique ce principe.

  • un tiers de la population ne fait jamais d'effort physique
  • un tiers de la population fait un peu d'effort physique, mais moins que 30 minutes.
  • un tiers de la population bouge suffisamment pour ne pas être frappé de sédentarité

Pour ceux qui veulent plus de détails je recommande d'écouter l'avis du médecin Pietro Majno dans une conférence dans le cadre de l'Autre Salon.

La voiture est plus lente que la marche à pied

Cette affirmation peut surprendre. Elle est difficilement quantifiable, mais elle doit s'approcher de la vérité !

En effet, dans son livre Energie et Equité, Ivan Illitch nous fait remarquer qu'une voiture ça coûte cher, que d'entretenir une voiture ça coûte cher aussi.

Comment gagner tout cet argent pour payer sa voiture ? Il faut travailler. Travailler ça prend du temps.

Si l'on compare le temps de faire un trajet à pied avec le temps qu'il faut pour faire le même trajet en voiture plus le temps qu'il faut travailler pour payer la voiture, dans bien des cas, se déplacer à pied est plus rapide !

Dans ces calculs Ivan Illitch arrive à une vitesse en voiture qui est de l'ordre de 6km/h !

esclave de la voiture.png

"L’Américain type consacre plus de mille cinq cents heures par an (soit trente heures par semaine, ou encore quatre heures par jour, dimanche compris) à sa voiture : cela comprend les heures qu’il passe derrière le volant, en marche ou à l’arrêt ; les heures de travail nécessaires pour la payer et pour payer l’essence, les pneus, les péages, l’assurance, les contraventions et impôts... A cet Américain, il faut donc mille cinq cents heures pour faire (dans l’année) 10 000 km. Six km lui prennent une heure. Dans les pays privés d’industrie des transports, les gens se déplacent à exactement cette même vitesse en allant à pied, avec l’avantage supplémentaire qu’ils peuvent aller n’importe où et pas seulement le long des routes asphaltées.”

Selon les calculs de mobility, rouler 10'000km / année coûte CHF 9'820.- (y compris les assurances, frais de place de parc etc..) Ceci sans compter le prix de l'acquisition de la voiture et le coût des infrastructures routières qui sont financées par l'impôt.

Le problème de la voiture, est celui déjà évoqué ci-dessus:

En ayant remodelé complètement l'urbanisme et la société, il n'est que difficilement possible de se passer d'un moyen de transport qui est instantanément très rapide, même si il faut pour cela travailler quelques mois dans l'année pour se le payer.

On en arrive au paradoxe qu'il faut travailler pour avoir une voiture, il faut avoir une voiture pour aller travailler !

Le système s'auto-entretient ! Notre société est esclave de la voiture !

Pour faire marche arrière, il faut tenter de garder des structures qui sont accessibles tout de même dans un temps raisonnable pour s'adapter aux exigences actuelle, tout en n'utilisant que la force musculaire humaine.

Le vélo est le moyen de transport tout désigné !

Le vélo, le moyen de transport de l'avenir

Le vélo est une invention très efficace. Avec une technologie simple, on arrive multiplier par 3 la vitesse de déplacement d'un humain tout en utilisant uniquement sa force musculaire.

Le vélo est la machine qui a le meilleur rendement dans les "machine" qui transforment l'énergie issue de la nourriture en énergie mécanique. Ceci juste devant le martinet et le saumon !

Avec un vélo couché, il est encore possible d'améliorer le rendement du véhicule.

Depuis juin 2010, je me suis mis à utiliser le vélo comme moyen de transport princial. Je m'en sort très bien. C'est très agréable. Pour plus de détails, voici le récit de mes aventures à vélo que je publie sur mon blog.

Ces dernières années, il y a de plus en plus de types de vélos qui sont apparus. Il y a des vélos adaptés à toute les situations. Du vélo droit normal, au vélo couché en passant par le vélo poussette, le vélo pliable et le vélo électrique.

Il commence à apparaitre également quelques véhicules carrosé qui sont conçu sur une base de vélo et destiné à être une nouveau genre de véhicule.

Il y a notamment la Magic Turtle, sorte de triporteur propulsé par la force musculaire assistée d'un moteur électrique  dont les accus sont rechargé au solaire.

Le même principe est appliqué à la Twike, qui est un véhicule hybride force musculaire, moteur électrique.

Le principe du vélo assisté électriquement est un excellent moyen de faire venir les gens au vélo. C'est une sorte de cheval de Troie. Cependant, les accus sont fait principalement de lithium et le lithium, bien qu'était un composant qui n'est pas trop rare sur cette planète, il est tout de même difficile à extraire de manière industrielle.

Avec la tendance au tout électrique, ces prochaines années, c'est le salar de uyuni en Bolivie qui va être totalement saccagé pour extraire le lithium nécessaire à la fabrication des accus de nos, ordinateurs, de nos vélos électrique et de nos voitures électriques!

Depuis juin 2010, la nouvelle a été rendue publique, l'Afghanistan possède d'énormes réserves de lithium, de l'ordre de grandeur de celle de la Bolivie. Est ce que cette information était connue par le gouvernement des USA au moment d'envahir l'Afghanistan ? On peut le supposer, vu que les Russes avaient déjà évaluer les ressources dans les années 1980.

La guerre des ressources continue !

Ceci sans compter, que qu'il faudra bien charger les accus. Très bien si on arrive à le faire via des panneaux solaires. Mais vraissemblablement les sources d'énergies les plus courante ces prochaines années seront le nucléaire et si l'on interdit le nucléaire, le charbon!

Bienvenue aux voitures électrique à charbon !

Le débat sur les voitures électriques est encore très partagé. C'est en tout cas ce que nous montre le journal de la coopérative de carsharing mobility dans le dernier numéro de son journal. Deux spécialistes n'ont pas du tout le même avis.

Pour moi le véhicule d'avenir reste le vélo propulsé uniquement à la force musculaire humaine !

Quelques référencs de plus pour approfondir la question:

 

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Les besoins en énergie

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Les besoins en énergie

  • un autre besoin de base, c'est se loger se chauffer => énergie
  • économiser de l'énergie

L'activité humaine consomme de l'énergie. Le but est donc ici de gérer une production énergétique, mais aussi de diminuer sa consommation.

En effet, l'énergie la mieux utilisée, c'est celle que l'on ne consomme pas !

La société à 2000W

La société à 2000w est un concept qui part du principe que les ressources énergétiques de la planète sont limitées. Que si l'on veut pouvoir tenir avec ces ressources tout en partageant équitablement l'énergie produite, chaque personne peut consommer une puissance instantanée de 2000W.

Ce concept a été pensé par des physiciens. Pour qui la notion de puissance est claire. Mais pour le commun des mortels, la notion de puissance n'est pas claire du tout.

Chaque fois que je parle de la société à 2000W, mon interlocuteur me demande: mais 2000W sur combien de temps....

Le temps est déjà inclu dans la notion de puissance. Une puissance, c'est une quantité d'énergie divisée par un temps:

P = E/t

Une puissance c'est l'équivalent d'un débit dans un circuit hydraulique. C'est la taille du tuyau qui laisse passer l'eau.

Il faut savoir qu'actuellement, un suisse consomme en moyenne 6000W. L'objectif de la société à 2000W en suisse est donc de diviser par 3 la consommation d'énergie. Ainsi c'est beaucoup plus clair.

Quelle est la consommation énergétique d'une personne en suisse ?

Voici quelques chiffres fournis par le programme novatlantis:

Pour une personne vivant en famille dans une maison de classe moyenne dans une aglomération on peut dire que:

Besoin en énergie: en  KWh par an et par personne en Watt par an et par personne
habitat 13 542 1545
mobilité 12 847 1466
alimentation 6 944 793
besoins publics* 18 056 2061
loisir et divers 4 167 476
Total 55 556 6342 W

* consommation d'énergie à but publics, par exemple l'éclairage routiers et les bâtiments publics.

Cette consommation d'énergie de 2000W correspond à l'énergie qui était consommée en 1960.

Ce concept prend également en compte tout ce qui est de l'énergie grise. C'est à dire de l'énergie qui n'est pas directement consommée par nous même, (en s'éclairant avec une ampoule par exemple), mais l'énergie qui est consommée par la fabrication et le transports des objets que nous utilisons.

Le problème, c'est que ce concept ne tient compte que de la suisse. Ainsi, l'énergie grise des objets fabriqués pour nous, mais en chine n'est pas prise en compte !..... heureusement, il n'y a pas beaucoup d'objets fabriqués en chine de nos jours...... 😉   (ainsi, si l'on voulait tenir compte de l'énergie grise de nos objets chinois, le suisse moyen consomme plutôt 9000W en permanence plutôt que 6000W...)

Cette part est non négligeable. Dans la ville où j'habite. (Boudry, 5000 habitants) L'électricité consommée par la commune est répartie pour moitié par les ménages et pour l'autre moitié par seulement 17 entreprises !

Un excellent moyen de réduire sa consommation d'énergie est donc de limiter sa consommation d'objets !

Offir une seconde vie (ou plus) à des objets est un excellent moyen de limiter notre consommation énergétique.

Ainsi, mon discours va principalement sur la modification du système économique pour faire des économies d'énergie. Il faut sortir de ce système économique qui a pour dogme la croissance du PIB.

Ce n'est pas juste de culpabiliser les gens qui utilisent des ampoules à incandescence au lieu d'ampoule économique, quand de l'autre côté on encourage les gens à renouveler de plus en plus vite tous leurs objets !

C'est ce dogme de la croissance économique qui nous pousse à "bouffer" autant d'énergie. Qui nous pousse à penser que l'on est obligé de construire de nouvelles centrales de production d'énergie.

Etre dans l'accueil plutôt que dans la prédation

En ce qui concerne les sources d'énergie. Je suis d'avis qu'il y a deux approches:

  • la prédation
  • l'accueil

Le monde actuel est dominé par la prédation. On va chercher de l'énergie dans les sous-sol. Principalement du pétrole, du gaz, du charbon, de l'uranium...

C'est la prédation, car on détruit ces ressources, on les exploites, et au passage, on crée des dommages collatéraux (sociaux).

De nombreux pays qui ont des sols riches en sources d'énergie, sont des pays pauvres et politiquement instables. C'est le meilleur moyen pour les prédateurs d'énergie de venir se servir !

La prédation c'est tout une philosophie !

Tout comme l'accueil.

Nous avons déjà à disposition toute l'énergie dont nous avons besoin. Mais il faut savoir être dans l'accueil et non dans la prédation. Le soleil, l'eau, l'air, la chaleur du sol... ce sont des sources d'énergie qui sont bien mieux réparties sur la planète. Il suffit de savoir les accueilir.

Le meilleur exemple, c'est d'observer la nature qui nous entoure. Le soleil fait pousser les plantes. Il y a beaucoup d'énergie à disposition. Les arbres ne sont pas petits !

Mais la principale différence entre un arbre et un humain, c'est le rythme de vie. Un arbre pousse lentement, mais peut vivre des siècles. La race humaine veut aller toujours plus vite, toujours plus loin. C'est notre rythme effréné qui nous transforme en grand consommateur d'énergie.

En ralentissant notre rythme, et relocalisant nos activités. Nous sommes en mesure d'accueilir l'énergie suffisante à nos besoins.

Le nucléaire

On peut résumer le problème du nucléaire à la phrase:

Jusqu'ici tout va bien....

Le nucléaire est une merveilleuses technologie, mais qui produit des déchets dangereux tellement longtemps qu'aucune civilisation humaine n'est capable de durer aussi longtemps. De même, il existe toujours un risque d'accident nucléaire. L'exemple de Tchernobyl nous a montré qu'un petit aperçu de ce qu'un catastrophe nucléaire peut être.

(Puis l'accident de Fukushima à rafraichit les mémoires à l'occasion du 25ème anniversaire de Tchernobyl...  Je n'en avais pas parlé, vu que ce texte a été écrit en automne 2010)

Le nucléaire est une technologie qui jusqu'à présent à été relativement bien gérée. Mais dans la durée c'est une catastrophe. On ne peut rien assurer de la sécurité d'installation nucléaire pour les prochaines centaines de millénaires !

Contrairement à ce que le lobby du nucléaire veut nous faire croire. Faire de l'électricité nucléaire émet aussi du CO2.

Il y a plusieurs facteurs à prendre en considération:

  • La construction de la centrale. (Principalement le béton et l'acier émettent pas mal de CO2)
  • Le cycle du combustilbe Uranium. (~60g de CO2/kWh, selon le chercheur Storm van Leeuwen )
  • Le conditionnement et le stockage des déchêts pour quelques centaines de millénaires va forcément émettre du CO2.

Pour avoir une bonne explication de la méthode de calcul voici un excellent rapport:

Voir aussi cette explication vulgarisée à propos des émissions de CO2 du nucléaire.

Pour faire quelques comparaisons d'émission de CO2, voici le tableau suivant (extrait du rapport de Storm van leeuwen):

comparaison co2 source energie.pngD'après ce même rapport, il semble qu'il faut entre 6 ans et 12 ans (suivant les technologies) pour qu'une centrale nucléaire produise l'énergie qu'elle a utilisé à sa construction. (Energy payback).

Pour du solaire photovoltaique on arrive à 2.7 ans pour la suisse.

Le pétrole

Courbes cumulées de production de pétrole (schéma datant de 2005)

Tout le monde sait que les réserves de pétroles arrivent au bout. Il reste encore de nombreux conflits de spécialistes sur la date de ce qu'on appelle le pic du pétrole. Le  Pic de Hubbert. Le moment où la quantité de pétrole disponible cesse de croitre et commence à diminuer.

On trouve des estimations de cette date du pic entre 2005 et 2030. Pour les détail, voici la synthèse des estimations de nombreuses personnes et organisations.

En bref, le pic du pétrole, c'est maintenant !

Le pétrole est à la base d'environ 100'000 dérivés. (plastiques, amoniaques, médicaments, engrais, colles, etc...) La fin du pétrole va donc remettre en cause sérieusement l'organisation de toute notre société.

Il est donc temps d'économiser. De ne plus utiliser de pétrole quand il existe des alternatives. L'exemple le plus démonstratif reste le chauffage. Pourquoi bruler du pétrole, alors que l'on peut se chauffer par de nombreux autres moyen, même au solaire?

L'énergie solaire

Les automobilistes suisses sont habitués à payer chaque année une vignette pour avoir le droit d'utiliser le réseau autoroutier.

Les utilisateurs des autoroutes de l'information, devraient prendre, eux aussi, l'habitude d'acheter, chaque année, leur vignette solaire.

La vignette solaire, est une idée qui a été trouvée pour sponsoriser la production d'énergie solaire.

Il est proposé à tout possesseur d'un ordinateur portable (les autres aussi ont le droit) d'acheter une vignette à CHF 50.- qui correspond au cout, en énergie solaire, d'une année d'utilisation d'un ordinateur portable. (50kwh)

Ces vignettes peuvent être commandées sur le site web: http://www.vignettesolaire.ch

Ainsi, en achetant une vignette solaire, je sais que l'énergie que consomme mon ordinateur est au moins produite quelques part en énergie solaire. En utilisant mon ordinateur portable, je ne vais donc pas faire augmenter la demande en énergie et favoriser ainsi la construction de nouvelles centrales nucléaires ou favoriser la prolongation de leur durée de vie.

En achetant une vignette solaire je sponsorise un projet de création d'énergie propre et d'énergie produite par des panneaux solaire installés par des jeunes.

Production d'énergie en suisse

En suisse, nous avons la chance d'avoir une majorité de notre électricité qui est produite de manière renouvelable. Ceci par ce que nous avons beaucoup d'usines hydroélectriques. La production hydroélectrique représente 58,4 % de la production d'électricité en suisse contre  40,7 % pour le nucléaire, et seulement 0,9 % pour les autres sources de production d'électricité. La production d'énergie solaire est donc ridiculement petite. Il faut que ça change !

Libéralisation de la production d'électricité

les rapaces du marché de l électricité.jpgEn suisse le contexte du marché de l'électricité a beaucoup changé ces derniers temps et il va encore beaucoup changer.

Le 22 septembre 2002, la loi sur le marché de l’électricité (LME) était rejetée par 52,5% du peuple suisse. Cette loi proposait une libéralisation du marché de l'électricité. Le peuple n'en a pas voulu. Cependant, quelques gros consommateurs d'électricité voulant faire quelques économies (d'argent pas d'énergie !) ont invoqué la loi contre les cartels devant le tribunal fédéral pour libéralisé le marché. Ils ont gagné !

Cette victoire au tribunal fédéral a de facto libéralisé le marché de l'électricité, obligeant le parlement à faire une loi. Cette fois-ci. En tenant compte du débat de 2002. La loi a été conçue pour ne libéraliser que la production d'énergie et non son transport. Ainsi il est possible de garantir que les réseaux seront bien entretenus. Ce qui était une des plus grande crainte lors de la votation de 2002.

De plus un petit su-sucre a été offert pour faire passer la nouvelle loi: un fond pour sponsoriser les énergies renouvelables.

C'est ainsi que cette nouvelle loi sur l'approvisionnement en électricité (LApEI) a été accepté sans référendum.

Elle est entrée en vigueur le 1er janvier 2009. Libéralisant le marché de la production d'électricité pour les consommateur de plus de 100'000kWh.

Cinq ans plus tard, donc le 1er janvier 2014 le marché sera aussi libéralisé pour tout le monde.

Conséquences de la libéralisation

Beaucoup de gens ont vu dans cette libéralisation un moyen d'augmenter la concurrence et donc un moyen de faire baisser les prix. Mais c'est totalement faux !

Ce qui c'est passé, c'est une augmentation de 25% des prix ! (très variable suivant les régions..)

La concurrence sur la production de l'électricité ne peut pas fonctionner.

En effet, l'électricité, avant de suivre les lois de l'Etat, suit les lois de la physique! L'électricité est un flux d'électron qui emprunte toujours le chemin le plus court !  Ceci signifie que l'on consomme toujours l'électricité qui a été produite le plus près de chez soi.

Ainsi, avec cette nouvelle loi (LApEI), on est libre d'acheter à n'importe quel producteur de l'énergie. Mais on consomme toujours l'énergie produite localement ! Beaucoup de gens ne comprennent pas ce paradoxe, et ça ce comprend !

Sur ma facture il est écrit que mon électricité provient d'énergie hydroélectrique produite dans les pays nordiques   Mais en réalité je consomme de l'électricité provenant d'usines hydroélectriques des gorges de l'Areuse à quelques kilomètres de chez moi ou de l'électricité de la centrale nucléaire de Mühleberg.

Ainsi, ce que l'on a mis en place lors de la libéralisation de la production d'électricité en suisse, ce n'est pas une modification de notre réseau électrique. C'est une modification au niveau de la facturation de la production électrique.

Il y a donc un producteur chez qui on va acheter une certaine quantité d'énergie et il y le producteur local qui va nous la fournir. Entre temps il y tout un réseau de transport de cette énergie dont le financement est assuré par le droit de timbre. une taxe qui permet de financer l'entretient du réseau électrique (certaines communes taxent encore, en plus, un droit de passage). Pour calculer tous ces flux d'énergie qui passent, mais pas forcément par où il sont payés, il y a une nouvelle société, swissgrid qui a été crée pour s'occuper de gérer le transport d'électricité en suisse.

L'augmentation des prix de l'électricité avec la libéralisation s'explique probablement par le financement de cette nouvelle société swissgrid et par le calcul à la hausse du droit de timbre par les transporteurs d'énergie.

Financement des énergies renouvelables

éolienne en bout de champ.jpgQu'est devenu le su-sucre ? Que devient le financement de la production d'énergies renouvelables à prix coutant ? Les gens intéressés à recevoir une partie de 320 millions attribués pour que l'on reprenne à prix coutant l'énergie renouvelable qu'ils produisent était tenus de s'annoncer dès le 1er mai 2008 à swissgrid. Le 2 mai à 14h on comptait déjà 3750 demandes chez swissgrid alors que le 1er mai était un jour férié vu que c'était le jeudi de l'ascension!

Swissgrid a très vite été débordé par les demandes. Le tri a été fait, les petites installations ont été très vite rejetées. Puis les fonds d'encouragement pour le courant vert sont arrivés au bout. Ceux qui ont fait leur demande trop tard sont sur liste d'attente !

Pour tenter de débloquer la situation, en août 2009, le parlement a décidé de maintenir pour 2010 une taxe de 0.45ct par kWh pour reconstituer un fond pour financer les gens sur la liste d'attente des rétributions à prix coutant.

C'est une bonne nouvelle pour les grosses installations, surtout dans la géothermie et dans l'hydroélectrique. Mais ça ne résout pas le problème des petites installations. De tous les particuliers qui ont investi pour installer des panneaux solaires sur leur toit.

L'énergie solaire a été passablement délaissée par cette loterie au subventionnement.

La situation est encore pire qu'avant la libéralisation. Il y a un certain flou juridique autour du statut des gens qui ont été rejetés du subventionnement. Les distributeurs d'électricité sont quand même tenus de reprendre l'électricité qu'ils produisent mais à quel prix?

Jusqu'à présent il y avait pas mal de systèmes qui faisaient juste tourner le compteur électrique dans l'autre sens. Ainsi c'était un moyen simple de décompter l'électricité produite au même prix que celle qui est consommée. Avec la libéralisation quel est le prix? Souvent on applique le même principe vu que la libéralisation n'est pas encore effective pour les petits consommateurs d'énergie. Mais que ce passera-t-il en 2014? Est ce que l'on pourra se faire payer au prix du producteur d'énergie que l'on aura choisi ?

Etrange tout ça !

D'autres pistes de financement de l'énergie solaire

Toujours est il que les gens qui ont installé des panneaux photovoltaïques sur leurs toits par ce qu'on leur promettait de les payer au prix coutant ont l'impression de s'être fait arnaquer !

Certains cherchent d'autre sources de financement. La vignette solaire en est une.

L'hébergement de site web sur un serveur web alimenté en énergie par des panneaux photovoltaïque en est une autre. C'est ce que fait la société Horus.

Perspectives d'avenir

panneau solaire à la cabane rambert.jpgL'avenir est à la production d'énergie locale. Il faut toujours  avoir en tête que l'électricité emprunte toujours le chemin le plus court! Donc l'installation de production qui aura le moins de perte de transport sera toujours la plus proche.

Une production locale permet également de maintenir des compétences locales et des emplois locaux.

L'énergie va devenir un secteur de plus en plus stratégique. Produire sa propre énergie, c'est garantir la sécurité de son avenir.

L'énergie solaire est inépuisable, elle est présente partout. Les panneaux solaire sont fait en silicium, c'est l'élément le plus courant sur la croute terrestre après l'oxygène. (le sable est principalement composé de silicium)

L'énergie solaire est donc la source d'énergie la plus durable et la plus propre que l'on puisse utiliser.

Une mine d'or à propos des énergies. Le solar club du cern.

Isolation des bâtiments

Le potentiel d'économie d'énergie le plus grand est certainement dans le domaine des batiments.

En général, quand on assainit un batiment existant on arrive à diminuer de 60% sa consommation énergétique.

Il est possible actuellement de construire des batiments qui n'ont pas de chauffage. On utilise le chauffage au solaire passif. Combiné avec l'inertie thermique d'une énorme cuve d'eau que l'on chauffe l'été grâce à des panneau solaire thermique. L'hiver le batiment est chauffé par la simple utilisation de cette réserve thermique.

Eclairage

La meilleures lumière que l'on puisse avoir est la lumière solaire. Ainsi, il est abérrant de construire des maisons avec des pièces qui n'ont pas de fenêtre où qui ont des fenêtres qui ne laisse passer que peu de lumière.

Parfois, ce n'est pas facile d'obtenir de la lumière via une fenêtre suivant la configuration des pièces. Cependant, il existe des solutions quand même. La lumière n'est pas obligée de passer au travers de fenêtres, il est possible de la faire passer au travers de puits de lumière.

Voici, un lien vers les quelques notes que j'ai prises à propos des différentes techniques qu'il existe pour pour de l'éclairage solaire indirect.

Voilà une solution simple, pour éclairer des pièces sombre qui vaut bien mieux que de tenter de diminuer la consommation d'un système d'éclairage !

C'est à mon avis un système que l'on devrait appliquer dans de nombreux supermarchés qui sont trop souvent borgnes !

Réduire la consommation d'énergie en éteingant la lumière

Tout le monde sait que l'on eut écomiser de l'énergie en éteignant la lumière. Beaucoup de gens pratiquent ce principes chez eux. Mais qu'en est il des innombrables enseignes lumineuses qui restent allumée tout le temps. Est-ce vraiment nécessaire de laisser allumé une enseigne lumineuse, un panneau publicitaire (encore les méfaits de la pub), une vitrine de magasin entre minuit et 6h le matin ?

Les pêcheurs d'énergie ont trouvé un moyen efficace de diminuer la consommation énergétique. Il suffit d'éteindre les enseignes lumineuses... à voir en vidéo.



Pêcheurs d'énergie
envoyé par pecheursdenergie. - L'info internationale vidéo.

 

Voir les arguments sur les sites:

Relocaliser la production d'énergie

La vision politique privilégie bien trop souvent la version centralisée pour résoudre les problèmes. En effet, pour un politicien (ou une politicienne), il est bin plus simple de dire qu'il faut construire une ou deux centrales nucléaire, que de gérer la construction de 20 000 installations photovoltaiques !

Donc c'est trop souvent le choix de la production centralisée qui est favorisé. C'est une erreur.

Il est bien plus profitable à tout le monde, de manière économique, comme de manière écologique de répartir la production d'énergie.

L'idée force là derrière c'est de mener une politique qui vise à créer des régions à autonomie énergétique. Ainsi l'on se rend mieux compte de ce que représente l'énergie que l'on consomme.

L'idée n'est plus de trouver la source d'énergie miracle qui va remplacer toute les autres. Mais d'exploiter toute les sources d'énergies possibles dans un bon mixe. (donc un mixe où l'énergie fossile prend le moins de place possible...)

Si l'on prend l'exemple du canton de Neuchâtel, actuellement, en 2011, c'est près de 20% de la consommation d'énergie électrique qui est produite sur place. (les usines hydroélectriques des gorges de l'areuse produisent 10% ... le barrage du chatelot et centrale à gaz doit faire le reste... à vérifier.)

La Société Suisse pour l'Energie Solaire, pense que le canton peut se donner les moyens d'être autonome en énergie électrique en exploitant tous les potentiels:

  • solaire: 35%
  • éolien: 25%
  • hydraulique: 25%
  • biomasse: 15%

Pour se faire une idée, pour faire ces 35% d'électricité cantonale au solaire, il faut une surface de 3km2, ce qui correspond au potentiel de toutes les surfaces de toiture.

Par comparaison, La surface occupées par des routes est d'environ 20km2 !!

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l’alimentation et l’agriculture

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L'alimentation et l'agriculture

Résumé

  • un besoin de base, c'est manger
  • l'agriculture est issue d'un problème de complexité d'échelle de la cueillette
  • l'agriculture contractuelle de proximité tout le monde s'y retrouver et on ne gaspille plus
  • la viande consomme beaucoup trop de ressource et d'énergie et est responsable de 18% des émissions de CO2
  • un jour par semaine sans viande est uen bonne solution
  • utilisons du bois sous forme de BRF pour refaire de l'humus et fertiliser les champs
  • plus besoin de labourrer
  • les ogms sont une arnaque. ça ne fonctionne pas et ça rend dépendant économiquement.

Se nourrir est probablement un des besoins les plus important. Les premiers hommes vivaient de chasse (aux rennes) et de cueillette. Puis trouvant un climat favorable aux légumineuses (vers -12000), les humains se sont sédentarisés.

Comme manger du blé dur cru n'est pas très facile, on l'a écrasé et mélangé avec de l'eau. Puis cuit dans des feux en forme de trous. Le pain était né. (vers -9000)

En observant la terre cuite au bord des feux, la poterie est née. Puis d'autres outils.

L'amélioration de la nourriture dans ces villages a permis une explosion démographique. Revers de la médaille, il est devenu plus difficile de trouver de la nourriture dans les environs des villages. Il faut aller exponentiellement plus loin pour trouver à manger. Ce n'est plus rentable.

On se retrouve devant un problème de complexité due à l'échelle. Pour résoudre ce problème, les gens ont commencé à créer des jardins proche des villages.

L'agriculture est née. Le temps du jardin d'Eden est révolu. Il faut cultiver est s'occuper de son champ. Il ne suffit plus seulement de récolter.

Il est écrit dans le livre de la genèse: Le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie [...]. C'est à la sueur de ton front que tu mangeras ton pain.

Actuellement, on se retrouve à une échelle encore plus grande, où l'on use et abuse du transport de marchandise pour cultiver de la nourriture à des milliers de kilomètre de là où elle sera consommée.

Notre agriculture est doublement basée sur le pétrole. On mange le pétrole qui compose les engrais grâce aux plantes qui nous les transformes en produit comestibles pour nous. Et on utilise le pétrole pour transporter notre nourriture sur des distances énormes.

Les locavores

Il faut relocaliser notre consommation pour réduire la complexité du système.

Le système marchand qui est utilisé actuellement est un système qui est basé sur des producteurs qui vendent leur production à des distributeurs qui eux se chargent de distribuer la nourriture à tout le monde, en général dans des supermarché. (le modèle dominant actuel)

Ce système donne trop de poids aux distributeurs qui cassent les prix chez les producteurs tout en exigeant une qualité énorme.

Ainsi, le filtre de la qualité a pour résultat de jeter de grande quantité de nourriture qui est tout à fait consommable.

De plus en plus, les producteurs remarquent qu'ils ont tout à gagner à distribuer eux même. Un exemple, les oeufs en magasins sont placés dans des cartons d'oeufs. La taille d'un oeuf dans un emballage est standardisée. Il faut donc que les poules produisent des oeufs de taille identique. Mais ce n'est pas le cas naturellement. Il y a donc un tri qui est effectué.

Il est donc possible de trouver dans une vente directe à la ferme, des oeufs qui sont plus gros, moins cher pour le client et qui rapportent plus au producteur !

La marge est plus petite et le producteur vend les oeufs que le distributeur ne veut pas prendre car ils sont trop gros !

Sur ce constat que tout le monde est gagnant (sauf le distributeur) L'agriculture contractuelle, de proximité se développe ces dernières années. Le principe est simple.

Un producteur dit qu'il lui faut une somme fixe par année pour être rentable. Il trouve des gens qui par contrat lui achète sa production à l'avance. Il faut trouver le bon nombre de personne pour arriver au montant global qui permet la rentabilité.

Puis les consommateurs viennent régulièrement pour venir chercher leur produit. Même si la qualité est variable tout est pris et consommé. Le producteur ne passe pas encore des heures à nettoyer des légumes pour les rendre les plus beaux possibles et espérer les vendre à un distributeur ou au marché.

Tout le monde semble y trouver son compte. En France on entend souvent le terme d'AMAP, qui signifie Association pour le Maintient d'une Agriculture de Proximité.

Certaines AMAP ont beaucoup de succès et finissent par refuser de prendre plus de monde. Certain ne comprennent pas pourquoi les agriculteurs ne veulent pas s'agrandir. La raison est pourtant logique. Nous ne sommes plus du tout dans une logique de croissance. Il faut trouver la taille optimale. En agrandissant au mauvais moment on change d'échelle, on augmente la complexité et on diminue l'efficacité.

L'idée est plutôt de créer d'autre association ailleurs. De les multiplier à la bonne taille plutôt que de les agrandir.

Végétarisme et rendement de la nourriture

Se nourrir, c'est alimenter notre corps en énergie.

Il y a des aliments qui sont plus où moins bon au niveau gustatif. ça tout le monde en en conscient. Il y a des aliments qui ont des rendements plus où moins bon au niveau rendement énergétique et là. C'est plus diffus.

La viande est un aliment qui est très gourmand en énergie à produire par rapport à ce qu'il peut apporter en qualité nutritionnelles.

D'après la FAO, 78% des terres agricoles mondiales sont utilisées pour faire pousser de la nourriture pour des animaux !

(Source: rapport CRIOC: viande un lourd tribut environnemental. D'après la FAO: http://faostat.fao.org)

Une fois nourris et surtout engraissé, ces animaux sont abattus pour en faire des steaks.

Suivant les animaux et leur ossatures, le rendement n'est pas autant bon. La viande de boeuf est celle qui a le plus mauvais rendement. Après avoir dépensé une énergie colossale et beaucoup d'eau pour nourrir des vaches. Finalement, il n'y a que 10% de l'animal que l'on mange. Le rendement de la viande de porc ou la volaille est nettement meilleur. Mais la palme revient à la viande d'insecte. En effet, 90% de l'insecte est comestible. Problème, ce n'est pas dans la culture occidentale de manger des insectes !

Cependant, c'est probablement une solution d'avenir. Pour la faire accepter, il suffirait de reconstituer des steak à l'allure normal mais fait avec de la viande d'insecte. La NASA étudie de près la nourriture à base d'insecte car c'est un des seul moyen d'avoir de la viande dans le cas d'un voyage vers mars.

Actuellement, la viande de est devenue une habitude de consommation, on ne réfléchit même plus à ce qu'a été la viande avant d'être un steak.

La consommation de viande est passé de 10kg en moyenne par personne par année en Europe dans les années 1960, pour être décuplée en moins de 50 ans. En effet, en 2002 Eurostat comptait une moyenne de 97kg de viande par personnes par années pour les habitants des 15 pays que comptait l'UE à cette époque.

La notion d'élevage pour la viande est une notion récente au cours de l'histoire. Ce n'est que depuis 1880 qu'il existe des animaux d'élevages uniquement pour la viande.

En 2010, on compte environ 1 milliard de porcs d'élevages dans le monde. Ainsi, il y a 2,7 millions de porc qui sont abattu chaque jour !

L'élevage de porc pose énormément d'autres problèmes. En France, la Bretagne est envahie de porc. Le lisier de porc pollue l'eau au point que ça se ressent dans l'eau du robinet.

Pour se dégouter des élevages industriel, il faut regarder le film food inc.

Les élevages consomment également beaucoup d'énergie. En Belgique, le rapport CRIOC estime que pour les poules pondeuses uniquement, on compte une consommation électrique de 3,5 kWh par poule et par an ce qui représente 15 millions de kWh par an.

Du point de vu des ressources, la viande est terriblement gourmande.  On estime que pour produire un petit steak de boeuf de 100g, il faut 2500l d'eau répartie entre ce que la vache a bue et surtout l'eau qui a arrosé les cultures qui ont servie de nourriture à la vache. Du point de vue de l'énergie utilisée, ce même steak de 100g représente 2,3 kg eq CO2.

Dans l'agriculture, les émissions de gaz à effet de serre sont surtout du métane. Le métane est un gaz qui a une effet de serre 20 fois plus grand que le CO2. Ainsi l'agriculture et l'élevage représente dans le monde 18% des émissions de gaz à effet de serre, soit plus que les transports !

On parle souvent de prendre des mesures pour réduire les gaz à effet de serre dans les transports. Mais on parle peu de manger moins de viande.

Toutefois, ces dernières années un mouvement de végétarien pour raison écologique commence à émerger. On les appelle des flexi-vegi. Sans aller à l'extrême et devenir totalement végétariens, les flexi-vegi diminuent leur consommation de viande.

Ce n'est pas qu'il n'aiment pas la viande. Mais il préfère manger  moins de viande mais de la viande locale et de qualité que de manger de la viande tous les jours juste pour manger de la viande. Manger de la chasse locale quand c'est la saison c'est bien meilleure que du boeuf industriel ! De plus, les protéines végétales sont tout autant capable de nourrir correctement une personne.

Une nouvelle idées est apparue il y a quelques temps, c'est de faire une journée par semaine sans viande dans les cantines. Certains crient au scandale à la restriction de liberté. Mais il est indéniable que l'idée a un effet sur l'environnement.

Elle peut même avoir un effet sur le prote-monnaie. En effet, toujours selon le rapport CRIOC, il semble que la viande compte pour 30% du budget nourriture des foyers belges !

Donc pour mangeons moins de viande pour économiser de l'argent, améliorer sa santé et réduire son empreinte environnementale.

Remettre la forêt au centre de l'agriculture

Dans la période de crise dans laquelle nous vivons. Il suffit de prêter attention aux médias pour avoir l'impression que la fin du monde est proche ! Plus que jamais on nous bassine avec un catastrophisme ambiant et des problèmes partout...

Mais où sont les solutions ?

Beaucoup aiment critiquer, dénoncer, lancer le débat (ce qui est déjà mieux), mais peu de gens apportent des solutions.

Dernièrement, j'ai enfin trouvé quelqu'un qui apportait des solutions.

Je suis allé au cinéma voir le dernier film de Coline Serreau: Solutions globales pour un désordre global.

Le titre annonce déjà que l'on va nous donner des solutions. Et c'est vrai !

L'agriculture est la base des civilisations humaines

Et oui, le sujet du film, c'est l'agriculture. L'agriculture est la base de toutes nos civilisations humaines. L'agriculture est ce qui permet à tout à chacun de se nourrir, l'agriculture est fondamentale pour l'humanité.... mais pour jouer le jeu des catastrophistes... l'agriculture va mal, l'agriculture doit être réformée. Et ce film donne des solutions simples.

champ de blé.jpg

Histoire de l'agriculture

trouée dans la forêtPour commencer, petit rappel historique. L'agriculture ce n'est pas nouveau. Les humains ont commencé à cultiver des plantes il y a 10 000 ans, pendant ce que l'on a appelé la Révolution néolithique.

J'ai retrouvé des épisodes de l'émission de la RSR Histoire vivante à propos de l'histoire de l'agriculture. Pour ceux qui voudraient avoir un bon aperçu voici le résumé que j'ai fait des 3h qu'ont duré cette conférence.

Voici les enregistrements audio:

Pour résumer très brièvement la longue et complexe histoire de l'agriculture retrouvons nous au néolithique.

Au tout début, on cultivait les plantes dans la forêt. Puis on a commencé à bruler les arbres pour faire un peu de place et surtout pour récupérer les cendres et les utiliser comme engrais.

Quand ça ne marchait plus on partait ailleurs. Puis après quelques dizaines d'années le premier sol était à nouveau utilisable quelques années.

Une fois que toutes les forêts utilisables ont été brûlées, il a commencé à manquer de place. On s'est donc mis à rester sur les mêmes terrains et l'on a inventé la jachère.

J'ai relu mon livre d'histoire d'école secondaire et ce qu'on y dit à propos de la jachère. Comme dans la plupart des livres d'histoire, ce n'est pas exact !

La jachère n'est pas le repos de la terre ! ... c'est au contraire le moment où l'on travaille le plus la terre ! C'est vrai on y cultive plus, mais on tente par tous les moyens de lui redonner de la biomasse ! C'est pourquoi on va y faire paître les animaux pour récupérer leur déjections. On va labourer le champ pour mélanger ces déjections avec la terre.

Tout le moyen âge va être chamboulé par cette technique. La faux, la charrue et la charette sont le premier pas vers une agriculture technologique. Une technologie qui va mobiliser tellement de ressources que l'impôt sera inventé !

L'agriculture du néolithique à l'aide de la forêt était beaucoup plus rentable, les technologies du moyen-âge ne sont là que pour compenser la perte de la forêt.

Cette situation va durer jusqu'au début du 20ème siècle.

Agriculture de destruction massive

masque obligatoire_plus_clair.pngLe début du 20ème siècle est marqué par deux guerres mondiales. Lors de la première, c'est là que l'on a envoyé au front tous les paysans d'europe se faire massacrer et qu'on a envoyé leur femmes dans les usines.

La première guerre mondiale à vu la création du gaz moutarde pour tuer les ennemi. c'est aussi à cette époque que l'industrie a réussi à synthétiser l'amoniac.

A la fin de la guerre, il y avait des millions de paysans en moins et une industrie chimique qui tournait pour rien !

On a changé d'ennemi. Au lieu de se battre entre humains. On se bat contre le sol. On lui déverse dessus tous les pesticides créé pendant la guerre sous prétexte de tuer les insectes nuisibles ! Le reste de l'industrie chimique fabrique des engrais. Et l'industrie des chars fabrique des tracteurs.

Une nouvelle révolution agricole est en route. On commence la guerre chimique contre les sols.

Agriculture à base de pétrole

nain de jardin arrosoirIl ne faut pas oublier que toute notre agriculture actuelle est une grosse industrie à transformer du pétrole en plante comestible. (on l'espère que c'est commestible !)

En effet, dans ce type d'agriculture, on balance des pesticides pour tuer le sol (surtout les micro-organismes qui le compose), et comme le sol n'est plus capable de nourrir les plantes, on leur donne directement des engrais.

Engrais, qui sont à base de pétrole. Pourquoi est ce que les fruits et légumes sont beaux et gros ? Par ce qu'on les gaves de pétrole ! Tout le monde sait que les réserves de pétrole vont en diminuant, mais tout le monde trouve normal de baser notre alimentation sur le pétrole ! Ce n'est pas très durable tout ça !

.. et ce n'est pas très bon non plus. On fait tout pour avoir des plantes énormes. Mais elles sont malades. Ce n'est pas en faisant des cultures hors sol, où l'on nourrit les plantes avec uniquement 3 des 28 composants dont les plantes ont besoin pour se développer, que l'on va faire une alimentation saine !

L'agriculture actuelle vit sur les mêmes règles que la mode: Seule l'apparence compte !

La solution: remettre la forêt au coeur de l'agriculture

Forêt verte.jpgIl est temps de s'arrêter et de réfléchir à ce que l'on fait. Il est temps que tout le monde se renseigne sur ce qui est dans son assiette. L'agriculture actuelle court à sa perte !

Oui, c'est du catastrophisme. Mais la solution est là et facile à mettre en oeuvre.

La source de la fertilité c'est la forêt !

La forêt fait pousser des arbres de plusieurs dizaines de mètres de haut. Personne n'y met de l'engrais !

La forêt pousse toute seul, personne n'y met de pesticides pour lutter contre son sol !

La forêt est toujours fraiche et humide et personne ne l'arrose !

Le secret de la forêt, c'est son sol. C'est son humus toujours en formation à l'aide de nombreux champignons, bactéries, et insectes qui décomposent le bois qui tombe des arbres. La biomasse est toujours entièrement recyclée.

Il est donc temps pour l'agriculture de renouer avec la forêt, de réutiliser le bois comme fertilisant !

Le BRF: Bois Raméal Fragmenté

Il faut donc que les agriculteurs abandonnent tous les mythes de ces derniers millénaires:

insecte.jpg

  • Cultiver c'est facile. Nous ne sommes pas en guerre contre le sol. C'est notre principal allié !
  • Il faut arrêter de labourer. Retourner le sol détruit sa composition, tue les animaux qui l'aérent naturellement sans rien demander. Pourquoi se crever à labourer c'est si dure et si inutile !
  • Il faut arrêter de balancer des pesticides. ça tue les animaux qui rendent le sol vivant et font tout pour aider les plantes à pousser.
  • Les insectes ne s'attaquent qu'à des plantes malades comme tous les charognards. Il faut donc produire des plantes saines et non des plantes malades !
  • ça fait 6000 ans que l'homme se bat contre les mauvaises herbes par ce qu'il veut un sol à nu. ça fait 6000 ans que la nature tente d'expliquer qu'il ne faut jamais avoir un sol nu. Sinon il s'érode ! Il faut donc faire des cultures intercalaires, des cultures de plantes que l'on ne va pas forcément récolter, mais qui vont créer de la biomasse et qui seront des "mauvaises herbes" que l'on aura choisie ! Ainsi le sol ne sera jamais nu. Et tondre, c'est plus facile que labourer !
  • Pour remettre la forêt au milieu de l'agriculture on utilise le BRF, le Bois Raméal Fragmenté. Ce sont des copeaux de jeune bois dont on va recouvrir les champs pour permettre au sol de se reconstituer. Il faut que des champignons se forment sur ce bois pour le décomposer.
  • Les champignons sont les seuls être vivants à pouvoir faire de la rétention d'eau dans toutes leurs cellules. Ce sont donc les champions de la régulation d'eau. Avec une culture qui utilise du BRF et ses champignons, l'arrosage est grandement diminué !
  • Il faut replanter des haies, ça permet de cultiver directement sur place tout le bois dont on a besoin pour faire du BRF.

La solution est simple, économique, elle demande moins de travail, elle permet de diminuer sa dépendance à l'extérieur et elle fonctionne !

champ orge.jpg

Pour aller plus loin

Dans le film on voit Lydia et Claude Bourguignon qui se battent pour expliquer aux agriculteurs qu'ils ont tout intérêt à réformer leur techniques d'agriculture. Ils ont créé le LAMS, un laboratoire d'analyse des sols.

Solutions locales pour un désordre global n'est pas le premier film dans lequels ils apparaissent.

Voici un extrait du film Alerte à Babylone dans lequel on y voit Claude Bourguigon:

Voici deux vidéos d'une conférence très intéressantes de Claude Bourguignon:

Pour aller plus loin encore sur le sujet, des profs de l'université de Neuchâtel vienent de rééditer un livre à propos de la microbiologie des sols: Le sol vivant.

Couverture

Les OGM.

Aux Etats-Unis, 58% du coton, 66% du maïs et 93% du soja sont Roundup Ready. La majorité des OGM cultivés dans le monde également, et le glyphosate, contenu dans le Roundup, est la molécule herbicide la plus utilisée sur terre.

Cependant depuis 2010, l'Amarante de palmer résiste au gylphosate, et donc au round up de Monsanto !

Voilà il a suffit de 15 ans d'utilisation d'OGM en Arkansas pour que l'amarante de palmer résiste au glyphosate et ruine le modèle économique de Monsanto !

Bravo à cette plante ! Elle est plus efficace que toutes les manifestations anti-ogm qui ont eu lieu jusqu'à présent.
Pourquoi acheter des semences 3 fois plus chères pour mettre autant de pesticide et quand même devoir arracher les mauvaises herbes à la main !
Désherber 66 millions d'hectares de champs à la main c'est long !!!

Voir article dans le Temps.

Voir le film, le monde selon Monsanto.

Pas d'OGM

A ce propos, j'invite tout le monde à se mobiliser contre les industries spécialisées dans les manipulations génétiques qui ont la fâcheuse tendance à rendre stérile leurs plantes afin de s'assurer que les agriculteurs (et autres amateurs comme moi) ne puisse pas éviter de passer à la caisse chaque année pour avoir des semences.

Le bienfait des OGM est un leurre. L'industrie fait de la promotion des OGM car elle aime le modèle économique qui va avec.  Le leader de l'industrie des OGM: Monsanto, est à la base une entreprise qui fabrique des produits chimiques et non une entreprise qui se soucie de l'agriculture et de la santé des gens.

Je crois qu'il est bien de rappeler que Monsanto est à la base d'à peu près tous les produits chimiques qui ont provoqué de graves problèmes et crises sanitaires: l'agent orange de la guerre du Viêt-nam, les PCB utilisés comme retardateur de flamme dont Monsanto niait les effets cancerigènes, les veaux dopés à l'hormone de croissance bovine, les publicités mensongères sur la biodégradabilité de l'herbicide Roundup...

Ce que Monsanto aime avec les OGM, c'est qu'on peut modifier des céréales pour les rendre plus résistantes à son désherbant, le Round Up. Puis en rendant stérile ces plantes, on s'assure que les agriculteurs passent chaque années acheter un nouveau stock de semences chez Monsanto.

Mais qui s'inquiète de savoir qu'avec cette technique ont peut balancer encore plus de pesticides dans les champs... et par la même occasion dans nos assiettes ??

Pourquoi est ce que l'on s'étonne en argentine de voir un plus grand nombre de cancers et de leucémies en bordure des champs d'OGM ?

Voilà, donc je suis pour la souveraineté alimentaire, nous n'avons pas besoin d'OGM si c'est juste pour favoriser un monopole commercial.

D'autant plus, qu'actuellement l'agriculture n'a aucun problème de productivité. On a pas besoin de produire plus de céréales, la famine dans certains endroits c'est juste une mauvaise répartition des ressources:

Pourquoi réserver 78% de la surface agricole mondiale pour nourrir des animaux destiné à la boucherie. C'est un très mauvais rendement. Environ 10% pour la viande de boeuf! En mangeant moins de viande, on nourrit plus de monde, on économise de l'eau et on réduit le cheptel de vaches qui pète du méthane, un gaz a effet de serre 20 fois plus efficace que le CO2 ! Qui me trouve mieux comme solution aux problèmes environnementaux du moment ?

nain enchainé.jpg

 

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