Résumé du livre les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’il entreprennent

Résumé du livre les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'il entreprennent

J'ai croisé à plusieurs endroits ce livre... et il m'a attiré.. déjà par ce que j'étais en train d'étudier les techniques pour faire des titres accrocheurs.. et que celui-ci en est un..... "les 7 habitudes"... ce n'est pas "comment faire".. c'est quelque choses de concret précis.... ça donne envie de savoir... 🙂

Un jour j'avais un bon à dépenser dans une librairie... et j'ai revu ce livre.. du coup je l'ai acheté.

Je n'ai pas regretté. Même si en général, je me méfie de ce genre de livre "la recette magique en 7 points pour être efficace". La notion d'efficacité, de réussite est toujours quelque chose de personnel, et je vois des gens qui sont accros.. et des gens qui fuient les techniques pour être efficace...

La forme de ce livre est très américaine, axée sur l'entrepreneuriat, sur la réussite en affaire. Mais pas seulement, je pense que le fond est bon pour un bon développement personnel, pour avoir des relations sociales respectueuses.

Ce que j'ai aimé dans le livre "Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent"

Et surtout ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est le fait qu'il prône la collaboration. Il faut réussir ensemble.

Il recommande d'organiser son entreprise sous la forme collaborative plutôt que compétitive. (avec un exemple d'entreprise qui faisait fausse route en promettant un voyage au Seychelles pour LE meilleur de l'entreprise... du coup tout le monde se tire dans les pattes... et les résultats de tous sont mauvais)

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La collaboration est un état d'esprit qui me tient à coeur et qui est efficace. Je vois qu'il n'est pas toujours compris.

C'est ce que je remarque dans ce résumé du même bouquin où le rédacteur du résumé dit que "les habitudes 4 et 6 sont quelque peu idéalistes...".

Soit justement la pensée gagnant-gagnant et le fait de créer des synergies en voyant chez l'autre une source pour s'améliorer soi-même et non pas un adversaire...

Moi ça me parle beaucoup. Dernièrement j'ai travailler à faire augmenter le nombre de "j'aime" sur une page Facebook.. et la meilleure technique est justement de créer des synergies avec d'autres... et de créer une action gagnant-gagnant.

Par exemple.. je partage un lien vers ta page depuis la mienne.. et tu fais pareil.. Il faut accepter de se mettre en position de faiblesse pour gagner.

Au début ça m'embêtait de partager la page des autres, j'avais l'impression de dénaturer la pureté de ma propre page... puis j'ai vu que je pouvais augmenter la valeur de ma page en donnant de l'info pertinente à mes lecteurs en la prenant chez d'autres, ce qui m'évite de créer l'info... ainsi, je gagne du temps.. je deviens efficace et je donne de la visibilité en échange à une autre page.. gagnant gagnant... et c'est aussi le principe des articles invités sur les blogs.

Mais je comprends que certaines personnes n'arrivent pas à entrer dans la logique, même après avoir lu le livre. Il faut déjà avoir de l'assurance en soit pour se mettre en position de faiblesse...

C'est aussi lié à une vision du monde, voir à ce propos mon article sur les différentes visions du monde proposées par le modèle de la spirale dynamique. Moi ça me parle.

C'est pourquoi ce livre commence par décrire les habitudes dans l'ordre, il faut déjà être bien avec soi-même pour ensuite être bien avec les autres. Il y a toute une progression à faire.

Voilà.. j'ai déjà été très loin dans mon avis sur ce livre.. place maintenant au résumé...

Pour ceux qui veulent acheter ce livre, c'est par ici...  Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'il entreprennent..., de Stephen R. Covey

Résumé du livre: Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'il entreprennent

Comme je le disais plus haut, ces 7 habitudes, c'est une techniques très utilisée pour avoir un nombre concret pour faire un titre accrocheur.. si je lis "comment faire pour..." ça m'attira moins que "les 7 méthodes, habitudes, techniques etc...". Du coup ce livre dépend de cette structure.

C'est un avantage d'avoir une structure claire, par contre je trouve qu'il aurait fallu donner un nom à ces habitudes. Souvent au long du livre il est fait références aux habitudes précédentes... "grâce à l'habitude 1 et 2.. on peut se reposer sur la 3.. et la 4 en accord avec la 6 va nous aider..." chaque fois j'ai du aller rechercher mes notes pour retrouver le numéro de l'habitude et ce qu'elle est !

Heureusement, à chaque chapitre, il y a un schéma explicatif.

  • Ce livre nous apprend à passer de la dépendance à l'indépendance grâce à 3 habitudes.
  • puis il nous apprend à utiliser cette indépendance pour mettre en place des stratégies d'interdépendance à l'aide de 3 habitudes supplémentaires.
  • enfin la dernières habitude nous apprendre à ne pas nous reposer sur nos lauriers mais nous améliorer en tout temps, "aiguiser nos facultés".

La liste des 7 habitudes proposé par Covey

Les fameuses habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent sont:

  1. Soyez proactif
  2. Sachez dès le départ où vous voulez aller
  3. Donnez la priorité aux priorités
  4. Pensez gagnant-gagnant
  5. Cherchez d'abord à comprendre, puis ensuite à être compris
  6. Profitez de la synergie
  7. Aiguisez vos facultés

Voilà, c'est bon, vous avez vu le numéro de ces habitudes... Je ne les utiliserai plus !

Je reformulerai avec mes mots. Le but de ce résumé n'est pas pour moi de redonner exactement ce qui a été dit dans ce livre, c'est n'est pas le procès verbal du livre.

Le but est de pouvoir me souvenir de l'essence du discours. Ainsi en cas de doute, je reviens sur cette page et hop.. je peux tout relire rapidement.

Donc lisez le livre, je ne vais pas tout mettre ici et je vais aussi y ajouter des choses qui n'étaient pas dans le livre mais qui vont dans le même sens.

Habitude 1: soyez proactif

Le but est ici de se rendre compte que vous êtes le créateur de votre propre vie.

  • Chacun a un cercle de préoccupation et un cercle d'influence plus petit à l'intérieur.
  • Vouloir agir sur son cercle de préoccupation ne sert à rien. Il faut agir sur son cercle d'influence.
  • En agissant sur son cercle d'influence on le fait grandir.
  • L'énergie positive élargit son cercle d'influence
  • L'énergie négative diminue son cercle d'influence => arrive quand on agit au mauvais endroit

cercle-influence-cercle-preoccupation-covey-pouvoir-personnel

  • Ne pas tenter d'essayer de changer les autres ça ne nous concerne pas. Se changer soi-même est plus efficace
  • l'exemple, n'est pas le meilleur moyen de convaincre les gens... c'est le seul. => soyez un exemple
  • Exemple du manager qui au lieu d'exécuter sans réagir les ordres de son patron (ou d'être contre et critiquer dans le dos) fait le boulot et propose des suggestions pour aller plus loin... Il est pro-actif au bout d'un moment. C'est à lui que le patron délègue. Il a plus confiance en celui-ci qu'en d'autres. Et ainsi le manager gagne en influence sur le patron. => voilà comment son cercle d'influence peut grandir.
  • J'ai pas le temps de faire.... => langage réactif
  • J'ai pas pris le temps de faire.. => langage proactif (c'était ma responsabilité)
  • Je ne peux pas... => réactif
  • Je ne veux pas... => proactif
  • Faire un premier pas. => même si ce n'est pas parfait avancer il sera toujours possible de corriger et d'apprendre.

C'est ce que l'on peut observer avec des jeux comme le Marshmallow challenge. Un chouette jeu pour comprendre la philosophie du "pilotage dynamique", du "premier pas". A l'image d'un voyage à vélo, on ne planifie pas tout à l'avance.. on avance... et on réoriente à chaque obstacle tout en ayant en tête la direction.... ce qui nous amène directement à l'habitude 2...

Habitude 2: sachez dès le départ où vous voulez aller

Maintenant que vous savez que vous êtes le créateur de votre propre vie. Le but est ici de comprendre que votre plus belle création, c'est vous même. Que voulez-vous faire DE votre vie ?

  • Que faire DANS la vie ou DE sa vie ?
  • On ne peut pas avancer sans savoir où l'on va
  • Il n'y a pas de vents favorables à celui qui ne sait pas où il va..
  • L'exercice proposé pour savoir où l'on a envie d'aller est de répondre à cette question: "Imaginez ce que vous avez envie que l'on dise de vous lors de votre enterrement"
  • Ainsi le cap de votre chemin de vie sera connu
  • Diriger n'est pas gérer (p. 139)
  • Diriger c'est tenir le cap. C'est être le garant de la boussole.
  • Gérer c'est s'assurer des moyens pour avancer peut importe la direction.
  • Exemple de la traversée de la jungle. Les gestionnaires s'assurent que les machettes sont bien aiguisée et les tailleurs de chemin bien en forme. Le directeur s'assure que le cap suivi est le bon. On peut être un excellent gestionnaire, mais faire fausse route.. il y a trop de directeur qui en fait ne font que de la gestion !!
  • Le second exercice proposé est de rédiger un "énoncé de mission" sur lequel vous allez inscrire les principes qui régissent votre vie. C'est une sorte de philosophie, de crédo personnel qui décrit vos valeurs. (ex p146) (avoir de l'humour, me dépêcher si je suis attendu, défendre les absent, être positif, ne pas avoir peur des erreurs... etc..) méthode p. 200
  • Une vie basée sur des principes est une vie stable et saine.
  • Il y a beaucoup trop de gens qui axent leur vie sur des centres qui ne sont pas stable et qu'ils ne maitrisent pas (liste de centres faux p.173) (couple, famille, argent, travail, possession, plaisir, soi-même, religion, amitié, inimité)
  • Le pire c'est d'axer sa vie sur l'inimité... lui je le déteste.. donc je vais tout faire pour lui mettre des bâtons dans les roues...
  • Axer sa vie sur une référence pas stable déstabilise sa vie. Si la référence s'effondre... sa vie s'effondre... perte de son conjoint, de son travail, de ses possession, d'argent etc....
  • Baser sa vie sur des principes est plus sage. Ils ne changent pas du jour au lendemain, on peut tout de même le modifier au besoin. (c'est même bien de les faire évoluer. p.178)
  • Il est possible de faire des énoncés de mission pour une famille entière et même pour n'importe quelle organisation. Dans le genre d'une charte où d'une raison d'être comme on le dit en holacracy.
  • L'énoncé de mission collectif ne doit pas être imposé. Il doit être rédigé collectivement pour que tout le monde s'y identifie. (Dans mon expérience scoute, au début de chaque camp on fait une charte de camp collective...)
  • Il faut faire son énoncé de mission en rapport avec les rôles que l'on occupe. (même plusieurs organisation, couple, famille, travail, association xy, etc...)
  • Les grands leaders savent inspirer, ils ne gèrent rien, il ne disent pas quoi, ni comment, il inspirent juste en donnant le POURQUOI faire les choses. Ils indiquent le cap à suivre. Voici à ce propos un résumé d'une conférence qui explique comment les grands leader inspirent.

Mon propre énoncé de mission, mes principes

Il y a quelques années, pendant mes déplacements à vélo, j'ai beaucoup réfléchi aux valeurs fondamentales que j'aime suivre et transmettre.

J'ai réalisé une synthèse en 7 formules. Je crois que ça correspond pas mal au travail de créer un énoncé de mission.

Les nouvelles formes d'organisation sont basées sur une "raison d'être"

Ce livre des 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent est finalement assez ancien. Désolé de te l'apprendre mais Stephen Covey est mort depuis quelques années déjà !

Depuis qu'il a écrit ce livre ce genre de méthode d'organisation s'est bien développé. C'est surtout grâce au livre Reinventing Organizations de Frédéric Laloux (dont voici mon résumé..), qui nous parle des Organisations Opale, que la diffusion d'une nouvelle manière de créer des organisations à l'image d'un écosystème se répand massivement.

Dans ces organisations d'un nouveau genre, ce qui est fondamental, c'est justement d'avoir une raison d'être. L'entreprise a trop souvent pour unique but de faire du fric... et toujours plus...  en fait elle est en mode survie !

Alors que dans les nouvelles formes d'organisation, c'est d'abord une raison d'être globale qui va être la direction à prendre. Un principe, comme le dit Covey, et pas une mauvaise référence de vie basée sur quelques chose qu'on ne maitrise pas.... (comme "être meilleur que nos concurrents")

Ensuite, on voit souvent une organisation structurée en holons. Chaque partie du tout est un tout à elle tout seule.

Chaque partie a aussi sa raison d'être. Ceci est à l'image d'un corps humain qui est un tout, composé de partie qui sont des organes et qui ont des raisons d'être... eux même composés de parties plus petites, comme des cellules et/ou des colonies de bactéries, elles même composées des parties plus petites....

structure-en-holon-holarchie

C'est l'alignement de toutes les raisons d'être des ces structures autonomes collaboratives qui créent un être efficace.

Les anciens Jeu ne me plaisent plus du tout

J'ai joué dernièrement au Parcheesi, ce jeu où l'on doit sortir des pions de la maison, faire le tour du plateau en lançant les dés et monter les escaliers pour aller au centre. Ceci sans se faire capturer un pion par l'adversaire qui tombe sur la même case.

Je me souviens qu'étant enfant je jouait à ce jeu et j'aimais bien. Mais là je n'ai pas aimé du tout. J'ai trouvé ce jeu stupide... il est basé sur "le meilleur gagne" et mon but c'est de mettre des bâtons dans les roues des autres en faisant des barrages et en capturant les pions pour les renvoyer à la maison.

Exactement comme une personnes qui axe sa vie sur l'inimité...

J'ai trouvé que ce jeu transmet des valeurs très néfastes !

Une question que je me pose, est-ce que l'on doit passer par cette étapes pour faire son éducation comme le suggère la spirale dynamique, où est-ce que l'on peut directement aller vers des jeux collaboratifs ?

spirale dynamique.png

Habitude 3: donnez la priorité aux priorités

Le but est ici de gérer la ressource la plus contraignant à laquelle nous sommes soumis: le temps.

C'est ici que l'on apprend des techniques d'efficacité. Le livre date des années 1980..., il a été révisé en 2004.. donc le web n'existait pas, puis Facebook n'existait pas... deux grandes révolutions dans le rapport au temps que l'on peut avoir. Dans notre approche de l'instantanéité.

Les techniques décrite sont toujours valables, ce qui est annoncé comme révolutionnaire dans la gestion du temps est maintenant tout à fait connu de ceux qui se sont intéressés au sujet. Mais pas forcément du grand public.

Méthode de gestion de son temps et de ses priorités

Maintenant, j'ai l'impression que c'est la méthode GTD qui est la plus utilisée pour gérer son temps.

  • On peut classer toutes les activités dans un tableau mixant les paramètres d'urgence et d'importance p. 211
  • C'est ce que l'on appelle la matrice d'Eisenhower:
  • pas urgent et important (2) 100 - Urgent et important (1) 1000
  •  pas urgent et pas important (4) 1 - Urgent et pas important (3) 10
  • Les gens qui sont dans la survie sont toujours dans le cadrant (1), toujours à courir, à être en retard... c'est très inconfortable

  • Les activités pour apprendre à bien s'organiser, à savoir où l'on va (diriger), créer des bonnes relations et des opportunités sont dans le cadran (2) et passe souvent à la trappe si l'on est en survie. Mais ce sont celles qui rapportent le plus.
  • Il faut diminuer le cadrans (1) ne pas oublier le (2),
  • Le (3).. c'est surtout les téléphones et imprévus.. dur d'agir dessus. (de nos jours il y a toutes la pollution des notifications... facebook, whastsapp, télégram, messenger, mail, et bien d'autres... )
  • Le (4) fait du bien de temps en temps.. mais si possible le diminuer au maximum c'est là que l'on "gagne" du temps.
  • Exemple: le scieur qui ne veut pas s'arrêter de scier pour aiguiser sa scie par ce qu'il doit scier.. c'est une vision cadran (1) qui nie le cadran (2) => attention pas bien 😛 !
  • Pour chaque activités il est possible de s'organiser selon ses rôles et ainsi veilleur à tous les faire avancer un peu selon les priorités.
  • Une planification hebdomadaire est recommandée pour faire avancer les listes de choses à faire de chaque rôle.
  • Pour libérer du temps, une méthode efficace est la délégation.
  • Il faut déléguer de manière responsable en toute confiance, sinon ça ne marche pas. (le yaka ne marche pas)
  • déléguer, c'est indiquer clairement le but de ce qu'il faut faire et les moyens à disposition. Puis comment le but sera évalué atteint ou non et les conséquences si rien n'est fait.
  • Avec une confiance totale, aucun jugement sur les méthodes, si la personne se sent libre. Le résultat sera parfait.
  • C'est la technique du dictateur chacun chez soi.
  • En holacracy c'est aussi très utilisé, chaque rôle a un total pouvoir sur ses tâches.
  • C'est aussi le principe de la sollicitation d'avis. Chaque personne décide seule en toute conscience, mais à l'obligation de demander des avis. Ce qui peut lui faire réaliser des situations qu'elle ne soupçonnait pas.

Dernièrement j'ai justement écrit un article qui explique "comment faire pour avoir plus de temps"... J'y explique principalement qu'en arrêtant de regarder la tv et de suivre les médias, on dégage du temps. C'est une bonne manière de mettre les priorités au bon endroit. D'éliminer le cadran (4).

Mais malgré tout ces conseils, je rame toujours pour suivre avec tout ce que j'ai envie de faire... Je crois que je dois apprendre à ne pas tout vouloir faire... c'est décrit dans le livre comme "apprendre à dire Non".. Je débute mais c'est dur.. 🙂

Voilà... arrivé ici vous êtes une personne indépendante. 🙂

Habitude 4: passer de l'indépendance à l'interdépendante

C'est quelque chose qui n'est pas toujours bien compris et mis en avant dans notre société où la concurrence règne...

Une fois que l'on est une personne individuée, qui a des valeurs et une personnalité, qui est intègre, qui a un caractère qui tient ses promesse. Ça ne fait pas peur d'aller vers l'autre et même de créer une relation d'interdépendance avec l'autre.

Ensemble on est plus fort. Mais pour aller vers l'autre il faut s'ouvrir, il faut montrer son côté faible.

Donc il faut d'abord réaliser cette étape de devenir une personne indépendante qui a de l'assurance.

  • Un système dans lequel il faut "gagner" l'amour de quelqu'un montre qu'intrinsèquement on ne peut pas être aimé pour ce que l'on est.
  • => le système scolaire fonctionne ainsi !! => En effet coopérer est vu comme une tricherie !
  • Ne jamais critiquer les autres dans leur dos. => Si vous le faites, les personnes avec qui vous le faites vont se dire que c'est une habitude et donc que vous les critiquez aussi dans leur dos.
  • Défendre les absents => Si vous le faites les gens présents vont se dire que vous ferez pareil pour eux.
  • C'est uniquement avec des rapports sincères et justes qu'une personne devient quelqu'un et créditera ses comptes de confiance chez les autres.
  • Avec une relation de confiance on peut tisser une toile de confiance
  • Avec une toile de confiance on élabore facilement un réseau de relations interdépendantes.

Pensez gagnant-gagnant

Le but est ici d'être dans l'état d'esprit d'abondance. Tout le monde peut gagner en même temps. Il n'est pas nécessaire d'avoir un ou des perdants pour être le gagnant. C'est même moins efficace.

=> C'est le contraire de ce qui est demandé de faire dans le jeu du Parcheesi que j'évoquais plus haut.

C'est ce que l'on voit dans la théorie des Jeux. Il y a des jeux à sommes nulle  (pour gagner il faut que d'autres perdent) et des jeux à sommes non nulle. (la flamme d'une bougie peut allumer une autre bougie sans s'éteindre)

  • Penser collaboration et pas concurrence
  • Ne pas blâmer les individus, mais les systèmes
  • Exemple du système qui promet un voyage au Seychelles au meilleur vendeur d'une entreprise. => le message envoyé est qu'il n'y a qu'un seul bon et que des perdants !
  • Dans un système de concurrence les gens se tirent dans les pattes et c'est mauvais pour tous.
  • Il faut faire très attention au sytème de motivation qui est utilisé
  • Dans toute négociation, dans tout accord, il faut que chacune des parties puisse y trouver un bénéfice sinon mieux vaut ne rien faire.

A propos du système de motivation ça me fait penser à l'histoire d'une crèche dans laquelle des parents arrivent systématiquement retard pour rechercher leurs enfants et donc obligent des personnes à travailler plus longtemps.

C'est moralement pas juste.

Mais que faire pour changer ça. Un jour une personne a décidé de mettre de amendes ! Faire payer les gens qui arrivent en retard !

Bilan de ce système de motivation: les riches achètent le droit d'arriver en retard et du coup se fichent bien de l'obligation morale de venir à l'heure !

... malheureusement impossible de revenir en arrière. Quand la morale a été brisée par le droit d'acheter une compensation, c'est foutu pour longtemps !

On peut méditer sur les idées de taxe déchet, de taxe carbone....

Par le passé les immorales  indulgences de l'église ont mené à la réforme...

Habitude 5: cherchez d'abord à comprendre, puis ensuite à être compris

Le but est ici de se rendre compte que le monde n'est pas pareil vu avec les lunettes de l'autre. Pour être bien compris, il faut d'abord comprendre le point de vue de l'autre mieux que lui !

  • Exemple de l'opticien qui propose ses propres lunettes à un patient. "Elles m'ont bien aidé... donc pour vous aussi elles iront". Mais le patient voit encore moins bien. => les bons conseils ne sont souvent pas adapté à la personne. Chaque personne est différente.
  • Avant de donner un conseil inutile même s'il a marché pour soi, tenter de comprendre le point de vue de votre interlocuteur.
  • Nous sommes tous différents !
  • "Seuls les besoins non satisfaits sont motivants"
  • => On comble ses besoins par étapes: survie physique -> survie psychologique (être apprécié, accepté, être compris) Voir aussi les 14 besoins de Virginia Handersen.
  • Un vendeur amateur vend des produits. Un vrai vendeur, vend une solution à un problème. => Ce qui implique d'avoir compris le problème de la personne.
  • Pour bien comprendre une personne il est nécessaire de bien l'écouter. (ce que l'on fait peu)
  • Quand une personne commence à vous raconter ses problèmes ou préoccupation, au lieu de donner un conseil de votre vécu qui de toute façon n'est pas adapté à votre interlocuteur, tentez de reformuler ce que viens de dire la personne ça montre que vous êtes à l'écoute et petit à petit la personne va se sentir en confiance, s'ouvrir et vous pourrez vraiment connaitre l'origine du problème et l'aider vraiment.
  • => à la première phrase on ne peut pas déceler le problème d'une personne. Souvent il y en a un autre caché dessous, et parfois il est même inconscient. Souvent on se crée des fausses objections pour des raisons profondes non explicite. Ça me fait penser à l'exemple de la votation suisse sur l'interdiction de la construction de minaret. En suisse personne n'est contre la construction d'une tour. Non... cette interdiction a été votée pour le symbole que représente le minaret. On décale le problème.
  • Après avoir chercher à comprendre les autres, il faut aussi chercher à SE faire comprendre.
  • En réthorique grecque antique, on disait que pour bien se faire comprendre il faut compter, dans l'ordre, sur l'Ethos, le Pathos et le logos, soit sur le caractère propre de l'orateur, l'empathie, les émotions transmises et enfin sur la logique.
  • Ceci me rappelle qu'en communication on dit que 55% de la communication passe par l'attitude, le positionnement, le visuel de l'émetteur, donc son caractère, puis 38% par l'intonation de sa voix donc les émotions qui font vibrer, puis enfin seulement 7% par les mots, la logique.
  • Ainsi on comprend que pour convaincre un auditoire, il faut avoir une posture qui va de l'avant, des habits dans le même style que son auditoire, mais légèrement mieux habillé, il faut une voix qui a de l'entrain et une logique implacable. (mais la logique est presque secondaire)

J'y revient encore une fois, mais la spirale dynamique nous montre qu'il y a de nombreuses visions du monde différentes et que chacune est persuadée d'avoir raison et que c'est l'unique façon de voir !
(enfin... la majorité des visions du monde présente actuellement, mais ça change, quand on arrive à la vision systémique, l'étape jaune de la spirale dynamique, là on est capable de voir qu'il y a plusieurs vision du monde et qu'elle ne sont pas exclusive.)

Habitude 6: profitez de la synergie

Le but est ici de comprendre que l'autre est la source de notre évolution, de notre créativité, de nos connaissances, du nouveau.... Ainsi il est positif de collaborer avec l'autre. Sans différence... pas d'information, pas de mouvement, juste un blocage.

C'est comprendre que tout est lié. C'est la règle d'or que l'on retrouve dans toutes les religions. "Comporte toi avec les autres comme tu voudrais qu'ils se comportent avec toi".

  • Il faut voir l'autre comme une source de bienfaits
  • S'il y a un désaccord, il faut considérer que l'on ne sais pas tout... et pas que l'autre est un con...
  • "Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, c'est qu'il y a quelque chose que je ne comprends pas" => Je veux comprendre votre point de vue
  • En son for intérieur, chaque personne a toujours raison, chacun est toujours dans son bon droit.
  • La richesse vient de la découverte de l'autre, on apprend rien à parler avec des gens qui ont le même avis, avec son clone !
  • La synergie arrive quand il y a un haut degré de coopération et de confiance.
  • A un moindre degré de confiance et de coopération on ne peut seulement que créer un compromis.
  • Si la confiance et la coopération diminuent pour être presque nulle, seul le droit (dès règles extérieures arbitraires) peut résoudre un problème. (de la non communication)
  • => c'est là que je me dis que la forme politique d'Etat de droit peut être dépassé pour un système de résolution de problème de plus grande qualité
  • On ne peut créer et profiter de synergie que lorsque l'on EST quelqu'un, que l'on a de l'assurance et du caractère. (fourni par les premières habitudes qui créent une mentalité d'abondance)
  • Une personne peu sûre d'elle pense que la réalité "doit" tenir compte de "sa" vision du monde. (elle se protège)
  • Une personne qui a de l'assurance accepte de se dévoiler de se montrer en position de faiblesse pour construire une synergie
  • La force d'une relation réside dans la différence. (En holacracy on parle de "tension", un décalage entre ce qui devrait être et ce qui est. Une tension n'est pas un problème, c'est une chance d'évoluer vers le mieux.)
  • Il faut savoir reconnaitre les limites de ses propres perceptions. (Ce que les dirigeants de multinationales qui n'observent que des rapports biaisés par toute leur hiérarchie qui se protège ne se rendent pas toujours comptes)
  • Il faut considérer les gens avec leur potentialité et pas uniquement avec ce qu'ils sont. (Une graine a un grand potentiel !)

Un livre qui m'a bien inspiré

Cette partie du livre m'a particulièrement touchée. Ce discours m'accompagne toujours depuis que j'ai lu ce livre des 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent.

C'est surtout le fait que tout problème, toute différence est une chance d'évolution vers le mieux.

Et que si je rencontre une personne qui n'a pas le même avis que moi, c'est pas que c'est un con, c'est qu'il a une vision du monde différente. Il a peut être des infos que je n'ai pas ? Ainsi je m'intéresse à cette personne, à son histoire, ses croyances, ses intentions. Je l'écoute.

Je suis passé maître dans l'art de voir les intentions derrière l'emballage de façade.

Je me suis construit un vaste réseaux de gens avec qui je n'ai pas toujours le même avis, mais avec qui je m'entend bien.

Habitude 7: aiguisez vos facultés

Le but est ici d'éviter de se reposer sur ses lauriers. Il est possible de s'améliorer, de revoir sans cesse ses méthodes, son point de vue. Nous sommes en constante évolution.

  • Rien n'est figé, tout bouge, il faut s'adapter constamment
  • Refaites vos choix (qui est la morale du livre de Dan Simmons Endymion)
  • Améliorez vous
  • il faut entretenir la poule aux oeufs d'or... et ne pas trop pousser la production. C'est tout un équilibre
  • il faut en tout temps développer ses ressources dans plusieurs domaines: (activité souvent en cadran 2... à ne pas négliger)
  • Physique => alimentation saine, exercice physique, repos, voyage à vélo !
  • Social/émotionnel => entretenir des relations avec les autres (faire des dépôts sur les comptes émotionnels) Moi j'ai souhaiter les anniversaire
  • Spirituel => méditer, s'interroger sur ses valeurs, sur le sens à donner à sa vie
  • Mental => formation, lecture, écriture, étude, conférence

En ésotérisme, on trouve souvent une conception de l'humain avec un corps physique, puis émotionnel, mental et spirituel.. j'aime bien le parallèle...

Pour avoir le détail, il est temps d'acheter ce livre, c'est par ici...  Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'il entreprennent..., de Stephen R. Covey

Bonne lecture !

Comment faire pour avoir plus de temps

Nous sommes en janvier. C'est la période des bonnes résolutions,

C'est la période où de nombreuses personnes se découvrent une vocation pour le sport.
C'est la période où de nombreuses personnes se disent qu'elles devraient renouer avec leurs amis, les inviter plus souvent.
C'est la période où de nombreuses personnes se disent qu'elles devraient se cultiver, lire plus, aller au théâtre.

Bilan… un mois plus tard. Plus aucune de ces bonnes résolutions ne tient !

Comment faire pour les tenir ?

La principale raison qui empêche de réaliser ses bonnes résolutions

J'ai mené mon enquête. J'ai demandé à de nombreuses personnes de me donner la principale raison pour laquelle ils n'ont pas tenu ces bonnes résolutions.

J'ai eu ce genre de réponses:

  • Après une journée de boulot, j'ai pas encore le temps d'aller faire du sport… de voir des amis, d'aller faire une sortie.
  • Le week-end, j'ai pas le temps non plus, il faut que je me repose.

citation temps.pngBref. Si l'on décode, la réponse est: « J'ai pas eu le temps».

Alors là, tout de suite, je réplique que le temps, ça se prend !

Chaque fois que vous ouvrez la bouche pour dire « J'ai pas eu le temps»…

Dites plutôt: «J'ai pas pris le temps». Ce n’est pas pareil.

Il y a un fait qui mérite d'être répété.

Chacun dispose, chaque jour, exactement du même nombre d'heures que Léonard de Vinci, Albert Einstein, Michel-Ange ou Mère Thérésa en ont eu à disposition !

Le problème n'est pas de trouver du temps.
Le problème c'est de l'utiliser pour ce qui en vaut la peine.

Comment faire pour avoir plus de temps ?

Comment avoir plus de temps. N'est pas la bonne question !

La meilleure question à se poser est de savoir quelles activités ne méritent pas que j'y accorde du temps.

S'il faut en trouver, je peux vous aider. Ces dernières années je me suis débarrassé de beaucoup d'activités chronophages.

La télévision est la principale perte de temps

vieille-tv.pngLa première des activités chronophage, qui arrive en tête devant les autres, c'est la télévision.

C'est fou le temps que l'on peut perdre à regarder cette boite à guignol !

Le monde est divisé en deux:

  • Ceux qui rêvent de passer à la TV en la regardant
  • Ceux qui y passent par ce qu'ils font des activités nettement plus intéressantes que de regarder la télévision !

À méditer si votre rêve est de passer sur le petit écran !

Les médias ne me concernent pas

L'autre principale activité chronophage dont je me suis séparée. C'est de suivre l'actualité.

Il fut un temps, je m'abonnais à tous les flux RSS que je pouvais trouver. J'étais abonné à deux quotidiens et deux hebdomadaires. Mais finalement, je n'arrivais jamais à tout lire. Ce qui est frustrant. Puis je me suis débarrassé de toute source d'actualité.

J'ai ainsi dégagé beaucoup de temps pour m'engager dans beaucoup de projets plus intéressants. Finalement, les médias ne font que de relayer des peurs, de me fournir des informations qui ne me concernent pas, et bien souvent je n'apprends rien dans les médias.

Clue_Guns_Pack.pngCela fait 50 ans que les médias relayent régulièrement toute l'actualité du conflit israélo-arabe, mais tentez de trouver quelqu'un qui a vraiment compris ce qu'il s'y passe !

Je crois que l'on peut aisément remplacer les 5 minutes quotidiennes d'énumération du nombre de morts par quelque chose de plus constructif. Cinq minutes par jour, en une année, ça fait presque 4 jours ouvrables de travail !

Largement le temps de lire trois bouquins et de regarder deux documentaires qui expliquent bien la complexité du conflit israélo-arabe !

Actuellement, j'écris ce texte dans le train, pendant que d'autres, à quelques sièges de moi, se gavent de copié-collés d'agence de presse dans des journaux gratuits.

Gratuits, vraiment ? … tout comme la télévision, ils sont bourrés de publicité. Donc ils ne sont pas gratuits. (Et pour ce qui n'est pas de la pub, le contenu est déplorable!) Vous les payez en mettant à disposition votre temps de cerveau disponible ! (Comme le disait Patrick le Lay ex PDG de TF1.)

La publicité n'est qu'un des nombreux facteurs qui font de la télévision une machine à lobotomiser. Le Dr en neuroscience Michel Desmurget le montre bien dans une conférence à écouter par ici.

Ma meilleure astuce, c'est d'arrêter ce qui ne vaut pas la peine

Voici donc ma meilleure astuce pour réussir à tenir vos bonnes résolutions. Virez la télévision et les médias en tous genres et ainsi vous aurez le temps d'inviter vos amis, de faire du sport, d'aller au théâtre et de lire de nombreux livres passionnants !

A propos de livres passionnants, cet article participe à l’évènement inter-blogueurs “Votre meilleure astuce pour appliquer vos bonnes résolutions” sur le blog Des Livres Pour Changer de Vie.

Sur ce blog vous trouverez les résumés de nombreux de livres passionnants dont notamment "La spirale dynamique", un livre qui a totalement changé ma vision du monde et dont je parle à plusieurs endroits sur ce site. Je vous invite à cliquer ici pour voter pour mon article si vous l’aimez !

une fable pour le revenu de base inconditionnel

Pour bien comprendre le changement de modèle de société qu'est le revenu de base inconditionnel, voici une jolie fable dans laquelle vous allez comprendre pourquoi notre civilisation a vraiment besoin d'instaurer tout de suite un revenu de base inconditionnel.

Voici la version audio de cette fable à écouter, à vélo.. en faisant le repassage ou autre.... à télécharger ici: "Une fable pour mieux comprendre le revenu de base inconditionnel.mp3" (23 minutes)

Une grande maison à dépoussiérer

Imaginons un village dans lequel il n'y a qu'une seule maison. C'est une grande maison il y a de la place pour loger tous les habitants du village.

Il n'y a qu'un seul problème. C'est que cette maison est pleine de poussière, une poussière très nocive qui s'incruste partout et surtout dans les poumons.

Pour survivre dans cette maison il faut tout le temps enlever cette poussière.

électronique poussièreuse.JPG

Pour que la paix sociale règne dans ce village les habitants se sont mis d'accord sur un certain nombre de lois en rapport avec la maison. Ils ont choisi un mot pour ces lois, comme pour beaucoup de mots français on utilise des racines grecques pour composer ce mot. "Eco" qui signifie maison et "nomie" qui signifie lois. Voilà, l'"économie" est née.

(si si, "lois de la maison" est le vrai sens du mot "économie",  οἶκος, oîkos => "maison" et νόμος, nómos => "loi". Ceci tout comme "écologie" est l'étude de la maison, de notre environnement !)

L'économie de ce village est basée sur des lois simples:

  • Nous sommes en mode survie, il faut éliminer cette poussière pour survivre.
  • Le boulot est énorme on a besoin de beaucoup monde.
  • En échange de ce boulot de nettoyage, chacun peut avoir une surface habitable dans la maison.
  • Il y a des gens qui sont plus efficaces, qui travaillent plus, ils ont droit à plus de surface.
  • Il y a des enfants et des vieillards qui ne peuvent pas travailler autant, ils ont droit à des "surfaces de transfert" (revenu de transfert). C'est à dire qu'il y a des actifs qui travaillent pour assurer une surface minimal aux plus faibles.
  • Il y a aussi un certain nombre de personnes qui sont handicapées on prévoit pour elles des assurances sociales qui leur donnent une surface minimale de solidarité.

Tout se passe bien dans le village pendant longtemps. La plupart des gens travaillent 8h par jours pour éliminer la poussière de cette maison et tout le monde vit heureux dans la maison.

L'innovation change la donne

Au fil du temps, il y a des inventeurs qui développent de nouvelles techniques de nettoyage plus efficaces. Des produits, plus efficaces, des pâtes à poussières électrostatiques.

Un jour, un petit génie inventa l'aspirateur. Ça a été une révolution. Plus besoin de sortir les tapis dehors et de les taper pendant des heures pour en extraire la poussière. Il suffit de passer 5 minutes l'aspirateur sur chaque tapis.

Electrolux vysavač Model V

La conséquence sociale de cette invention est que tous les tapeurs de tapis se sont retrouvé sans emplois. On a plus besoin d'eux.

La loi de la maison dit que l'on obtient une surface habitable dans la maison en échange d'un travail de nettoyage. Celui qui ne nettoie plus, n'a plus droit à cette surface.

Donc beaucoup de tapeurs de tapis sont expulsés de la maison. "Allez vous trouver une autre maison à nettoyer". (Oui, il y a d'autres maisons-villages ailleurs...)

Mais l'invention de l'aspirateur les a précédés. Le métier de tapeur de tapis a disparu. (tout comme celui de typographe a été remplacé par l'informatique)

Politique sociale et instauration du plein emploi comme un droit

Des villageois avec une conscience sociale ont inventé une école de reconversion professionnelle pour permettre aux tapeurs de tapis de changer de métier. Ça n'a marché qu'en partie. Car savoir se servir d'un aspirateur est intéressant, mais là où l'on avait besoin de 10 tapeurs de tapis, on a besoin plus que d'un opérateur en aspirateur.

Du coup, les politiciens du village se sont déclarés en faveur "du plein emploi". Il faut que chacun puisse avoir accès à un emploi. Le travail est un droit.

tous les partis sont pour l emploi.jpg

On va donc créer du travail. On va agrandir la maison. On va construire de nouvelles pièces à la maison.

… et selon le dicton bien connu: quand le bâtiment va, tout va…

Une autre technique est de salir la maison.. ainsi il faut du monde pour la nettoyer..

(C'est le principe de la remédiation écologique… Des entreprises polluent d'un côté et d'autres dépolluent de l'autre….  Des fast-food gavent des obèses que des fitness et des médecins tentent de faire maigrir…..  et pendant ce temps les menuisiers élargissent toutes les portes….)

Pendant que les travaux d'agrandissement de la maison avancent,  l'innovation aussi a bien avancé. C'est la loi du progrès, de la modernité. Les aspirateurs sont devenus de plus en plus performant. Dans les nouvelles pièces, on profite d'installer l'aspirateur centralisé. On installe, directement dans les murs, des "prises" d'aspiration dans lesquelles il suffit de brancher le tube de l'aspirateur. Plus besoin de vider le sac.

Puis un autre génie a inventé l'aspirateur autonome. (très apprécié des chats qui se baladent dessus !)

Plus besoin de personne pour manipuler l'aspirateur. Juste une personne chaque semaine qui vide le sac et une maintenance annuelle.

Du coup, la reconversion professionnelle bat son plein. On forme les opérateurs en aspirateurs qui ont perdu leur emploi en réparateurs d'aspirateur.

Une économie en pleine croissance (d'inégalité ?)

De l'autre côté, la construction de pièces supplémentaires à la maison fonctionne bien. La croissance de la maison a été de 6% chaque année, et donc en 12 ans la maison a doublée de surface (faite le calcul..  surface de la maison x 1.06 ^ nb d'années => 1.06^12 = 2.012). Et la croissance continue exponentiellement.

croissance.jpg

Les propriétaires de sociétés d'aspirateurs sont devenus très riches. Vu leur efficacité au nettoyage, ils ont accumulé des surfaces gigantesques.

Les plus riches ont 400 pièces par personnes. Certaines personnes avec une vision du monde plus égalitaires ne trouvent pas normal que l'on mette dehors de la maison les gens qui sont remplacés par des machines, alors qu'il est possible de loger tout le monde dans la maison.

Certains ont même lancé une initiative 1:12 … Personne ne doit recevoir moins de surface en un an que ce qu'un top manager, dans la même entreprise, reçoit comme surface en un mois.

croissance des inegalites.jpg

Les limites de la croissance (ou rapport du club de Rome)

Un jour certaines voix se sont levées pour dire que prochainement faire grandir la maison ne sera plus possible.

La personne qui croit qu'une croissance infinie est possible dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste ! (Citation de Kenneth Boulding)

Un jour ou l'autre, notre maison va toucher la maison d'à côté !  (ou la coline boisée derrière... ou la route devant...)

limite de la croissance.jpg

Ces 50 dernières années, notre maison est devenu 500 fois plus grande et on a pas résolu le problème de logement de tout le monde. (Le PIB suisse est effectivement 500 fois plus grand qu'en 1960 !)

Voici une vidéo qui montre la croissance de la surface construite de Paris et son agglomération. On peut y observer une véritable explosion de croissance exponentielle... lente croissance pendant quasi 200 ans... et explosion pendant les 30 dernières années !

Mais ces oiseaux de mauvaise augure ne sont pas très écoutés. On continue de faire comme on a toujours fait ! On ne va pas changer maintenant les lois de la maison: l'économie !!

La croissance durable

C'est là qu'une nouvelle équipe de politiciens débarque et propose un projet pour tenter de concilier les gens.

- C'est vrai que là on est mal... on ne pourra plus avoir une croissance infinie en élargissant la maison, et raser la forêt va nous poser quelques soucis pour vivre sur cette planète....

- Mais on ne peut quand même pas tout changer dans ce système économique. La croissance ça marche bien. Donc nous proposons de faire de la croissance durable. => Construisons en hauteur. Là il y a de la place....

croissance durable.jpgEt bien, c'est parfait. Comme d'habitude notre petit monde reprend son activité quotidenne... et on continue comme avant sans rien changer, sans toucher aux règles de la maison, aux règles de l'économie....

Or, voilà que c'est justement ce que veulent faire les partisans de la surface de base inconditionnelle.

Changer les règles du jeu

Les partisans de la surface de base inconditionnelle posent la question fondamentale. Que voulons nous vraiment ?

  • assurer le plein emploi ? => Sauf condition spéciale tout le monde doit travailler pour avoir une surface habitable.
  • ou plutôt...
  • assurer que chacun puisse se loger ? => chaque personne a droit à une surface de base pour poser un lit. Qu'il contribue au nettoyage de la maison ou pas ! (de toute façon, il y a des robots partout !)

Les partisans de la surface de base inconditionnelle disent que dès le moment où le nettoyage se fait, que l'on ne vit plus dans une société de survie, le but premier à atteindre est le logement de tous et non le plein emploi pour tous ? Ça vous semble logique comme raisonnement ?

Passer de l'économie de survie à l'économie de la créativité

Ce changement n'est pas un simple emplâtre pour compenser des effets négatifs des lois de la maison qui ne sont plus utiles dans un contexte qui a changé. C'est un véritable changement des lois des base de la maison.

Ce n'est pas non plus une assurance sociale. La surface de base inconditionnelle est un droit fondamental. C'est le cas normal, ce n'est pas une exception pour compenser une faiblesse.

Du temps où la lutte quotidienne contre la poussière nocive était une priorité de survie, il était normal que chacun contribue à ces grands travaux.

Dès le moment où la société dépasse un certain seuil d'efficacité. Il n'est plus nécessaire que tout le monde contribue.

Tout le monde devrait être content de ne plus avoir à nettoyer la maison. Mais non, par habitude on continue à s'entêter à vouloir que chacun contribue aux nettoyages même s'il n'y a plus rien à nettoyer….

Ce changement de contexte tout en gardant des habitudes anachroniques engendre de nombreux problèmes inutiles:

On accuse les étrangers de piquer le travail des indigènes…. (problème des frontaliers et de l'immigration) On crée de la saleté (problème de pollution)… On agrandit la maison bien au delà de nos besoins. (épuisement des ressources naturelles et manipulation mentale par le marketing)

Alors que si l'on ouvre les yeux. On remarque que cette efficacité est justement une opportunité pour pouvoir se consacrer à de nombreuses tâches qui ont été délaissées jusqu'ici.

Ne plus se battre pour sa survie, mais vivre la vie que l'on a vraiment envie !

Qu'avez vous vraiment envie de faire de votre vie ?

cerveau_revenu_de_base_inconditionnel.png

Maintenant hors de la fable... il est temps de concrétiser en instaurant dans notre village à nous... un revenu de base inconditionnel !

Pour en savoir plus sur les avantages du revenu de base inconditionnel....

En Suisse, il y a un mouvement "Génération Revenu de Base Inconditionnel" qui milite pour le Revenu de Base Inconditionnel dans le cadre de l'Initiative pour un Revenu de Base Inconditionnel qui sera soumise au vote le 5 juin 2016....

Vous voulez rejoindre le mouvement du Revenu de Base Inconditionnel en Suisse? .. C'est par ici..

Vous voulez tester vos connaissance sur le Revenu de Base Inconditionnel ? Voici la piste en 10 étapes pour tout savoir sur le RBI...

... et pour en savoir plus sur l'initiative pour un Revenu de Base Inconditionnel en Suisse... voici le site de campagne...... initiative-revenudebase.ch

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