les digital natives

Les digital natives

Les digital natives sont les gens nés à l'ère de l'information. A l'ère du numérique. (après 1997) Comment voient ils la société ?

Voici un article qui montre comment un père voit son fils de 11 ans évoluer dans le monde numérique:

http://www.nayezpaspeur.ca/blog/2008/11/les-%C2%AB-digital-natives-%C2%BB-la-generation-multi-ecrans.html

Au niveau des technologies, on peut retenir ces points forts:

  • l'OS (mac ou PC) n'est pas important. Il faut un accès web c'est tout.
  • Le e-mail c'est pour les vieux.
  • Tout est dans le temps réel. Avec plusieurs messageries instantanée en même temps.
  • tout se copie. Donc tout ce qui est à disposition sur internet peut être pris et utilisé. Il n'y a pas de droit d'auteur.

J'en retiens surtout cette phrase:

Comme le dit Marc Prensky, nous les vieux sommes encore dans le controle de l’information car c’est le pouvoir. Eux sont dans le « être le premier à diffuser de l’information». Tout un paradigme.

C'est ainsi que le rapport à la vie privée est totalement différent entre les générations.

C'est aussi ce que l'on peut relever dans un autre article:

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/03/17/la-vie-privee-un-probleme-de-vieux-cons_1169203_651865.html

L'ancienne génération a le culte du secret, de la vie privée. La génération des parents des digital natives a vécu la réalité de la guerre froide et de la culture des espions et du secret. La nouvelle génération n'a pas les mêmes références culturelles. On est plutôt dans la télé réalité, le star system et les people.

Ce qui est étrange, c'est que la génération des parents sont ceux qui veulent protéger leur vie privée, mais ce sont aussi ceux qui pour des motifs de sécurité installent des caméras partout et fournissent des téléphones à leur enfants !

Avec les réseaux sociaux on remarque bien la différence entre les générations. Les détracteurs de facebook y voient une exposition exagérée de sa vie privée. Ils voient un danger à ce niveau. Les accros y voient un moyen pour diffuser le plus possible leur informations à leur amis. C'est un média ciblé.

http://www.groupereflect.net/blog/archives/2010/01/la-vie-privee-nest-pas-ce-que-lon-croit.html?parole_d_expert

vignette solaire pour 2010

Voilà on est en 2010, c'est une nouvelle année qui commence, il est temps de passer à la caisse pour renouveler sa vignette pour aller sur les autoroutes de l'information !

Les automobilistes suisses sont habitués à payer chaque année une vignette pour avoir le droit d'utiliser le réseau autoroutier.

Les utilisateurs des autoroutes de l'information, devraient prendre, eux aussi, l'habitude d'acheter, chaque année, leur vignette solaire.

Qu'est ce donc ?

La vignette solaire, est une idée qui a été trouvée pour sponsoriser la production d'énergie solaire.

Il est proposé à tout possesseur d'un ordinateur portable (les autres aussi ont le droit) d'acheter une vignette à CHF 50.- qui correspond au cout, en énergie solaire, d'une année d'utilisation d'un ordinateur portable. (50kwh)

Ces vignettes peuvent être commandées sur le site web: http://www.vignettesolaire.ch

Ainsi, en achetant une vignette solaire, je sais que l'énergie que consomme mon ordinateur est au moins produite quelques part en énergie solaire. En utilisant mon ordinateur portable, je ne vais donc pas faire augmenter la demande en énergie et favoriser ainsi la construction de nouvelles centrales nucléaires ou favoriser la prolongation de leur durée de vie.

En achetant une vignette solaire je sponsorise un projet de création d'énergie propre et d'énergie produite par des panneaux solaire installés par des jeunes.

Production d'énergie en suisse

En suisse, nous avons la chance d'avoir une majorité de notre électricité qui est produite de manière renouvelable. Ceci par ce que nous avons beaucoup d'usines hydroélectriques. La production hydroélectrique représente 58,4 % de la production d'électricité en suisse contre  40,7 % pour le nucléaire, et seulement 0,9 % pour les autres sources de production d'électricité. La production d'énergie solaire est donc ridiculement petite. Il faut que ça change !

Libéralisation de la production d'électricité

les rapaces du marché de l électricité.jpgEn suisse le contexte du marché de l'électricité a beaucoup changé ces derniers temps et il va encore beaucoup changer.

Le 22 septembre 2002, la loi sur le marché de l’électricité (LME) était rejetée par 52,5% du peuple suisse. Cette loi proposait une libéralisation du marché de l'électricité. Le peuple n'en a pas voulu. Cependant, quelques gros consommateurs d'électricité voulant faire quelques économies (d'argent pas d'énergie !) ont invoqué la loi contre les cartels devant le tribunal fédéral pour libéralisé le marché. Ils ont gagné !

Cette victoire au tribunal fédéral a de facto libéralisé le marché de l'électricité, obligeant le parlement à faire une loi. Cette fois-ci. En tenant compte du débat de 2002. La loi a été conçue pour ne libéraliser que la production d'énergie et non son transport. Ainsi il est possible de garantir que les réseaux seront bien entretenus. Ce qui était une des plus grande crainte lors de la votation de 2002.

De plus un petit su-sucre a été offert pour faire passer la nouvelle loi: un fond pour sponsoriser les énergies renouvelables.

C'est ainsi que cette nouvelle loi sur l'approvisionnement en électricité (LApEI) a été accepté sans référendum.

Elle est entrée en vigueur le 1er janvier 2009. Libéralisant le marché de la production d'électricité pour les consommateur de plus de 100'000kWh.

Cinq ans plus tard, donc le 1er janvier 2014 le marché sera aussi libéralisé pour tout le monde.

Conséquences de la libéralisation

Beaucoup de gens ont vu dans cette libéralisation un moyen d'augmenter la concurrence et donc un moyen de faire baisser les prix. Mais c'est totalement faux !

Ce qui c'est passé, c'est une augmentation de 25% des prix ! (très variable suivant les régions..)

La concurrence sur la production de l'électricité ne peut pas fonctionner.

En effet, l'électricité, avant de suivre les lois de l'Etat, suit les lois de la physique! L'électricité est un flux d'électron qui emprunte toujours le chemin le plus court !  Ceci signifie que l'on consomme toujours l'électricité qui a été produite le plus près de chez soi.

Ainsi, avec cette nouvelle loi (LApEI), on est libre d'acheter à n'importe quel producteur de l'énergie. Mais on consomme toujours l'énergie produite localement ! Beaucoup de gens ne comprennent pas ce paradoxe, et ça ce comprend !

Sur ma facture il est écrit que mon électricité provient d'énergie hydroélectrique produite dans les pays nordiques   Mais en réalité je consomme de l'électricité provenant d'usines hydroélectriques des gorges de l'Areuse à quelques kilomètres de chez moi ou de l'électricité de la centrale nucléaire de Mühleberg.

Ainsi, ce que l'on a mis en place lors de la libéralisation de la production d'électricité en suisse, ce n'est pas une modification de notre réseau électrique. C'est une modification au niveau de la facturation de la production électrique.

Il y a donc un producteur chez qui on va acheter une certaine quantité d'énergie et il y le producteur local qui va nous la fournir. Entre temps il y tout un réseau de transport de cette énergie dont le financement est assuré par le droit de timbre. une taxe qui permet de financer l'entretient du réseau électrique (certaines communes taxent encore, en plus, un droit de passage). Pour calculer tous ces flux d'énergie qui passent, mais pas forcément par où il sont payés, il y a une nouvelle société, swissgrid qui a été crée pour s'occuper de gérer le transport d'électricité en suisse.

L'augmentation des prix de l'électricité avec la libéralisation s'explique probablement par le financement de cette nouvelle société swissgrid et par le calcul à la hausse du droit de timbre par les transporteurs d'énergie.

Financement des énergies renouvelables

éolienne en bout de champ.jpgQu'est devenu le su-sucre ? Que devient le financement de la production d'énergies renouvelables à prix coutant ? Les gens intéressés à recevoir une partie de 320 millions attribués pour que l'on reprenne à prix coutant l'énergie renouvelable qu'ils produisent était tenus de s'annoncer dès le 1er mai 2008 à swissgrid. Le 2 mai à 14h on comptait déjà 3750 demandes chez swissgrid alors que le 1er mai était un jour férié vu que c'était le jeudi de l'ascension!

Swissgrid a très vite été débordé par les demandes. Le tri a été fait, les petites installations ont été très vite rejetées. Puis les fonds d'encouragement pour le courant vert sont arrivés au bout. Ceux qui ont fait leur demande trop tard sont sur liste d'attente !

Pour tenter de débloquer la situation, en août 2009, le parlement a décidé de maintenir pour 2010 une taxe de 0.45ct par kWh pour reconstituer un fond pour financer les gens sur la liste d'attente des rétributions à prix coutant.

C'est une bonne nouvelle pour les grosses installations, surtout dans la géothermie et dans l'hydroélectrique. Mais ça ne résout pas le problème des petites installations. De tous les particuliers qui ont investi pour installer des panneaux solaires sur leur toit.

L'énergie solaire a été passablement délaissée par cette loterie au subventionnement.

La situation est encore pire qu'avant la libéralisation. Il y a un certain flou juridique autour du statut des gens qui ont été rejetés du subventionnement. Les distributeurs d'électricité sont quand même tenus de reprendre l'électricité qu'ils produisent mais à quel prix?

Jusqu'à présent il y avait pas mal de systèmes qui faisaient juste tourner le compteur électrique dans l'autre sens. Ainsi c'était un moyen simple de décompter l'électricité produite au même prix que celle qui est consommée. Avec la libéralisation quel est le prix? Souvent on applique le même principe vu que la libéralisation n'est pas encore effective pour les petits consommateurs d'énergie. Mais que ce passera-t-il en 2014? Est ce que l'on pourra se faire payer au prix du producteur d'énergie que l'on aura choisi ?

Etrange tout ça !

D'autres pistes de financement de l'énergie solaire

Toujours est il que les gens qui ont installé des panneaux photovoltaïques sur leur toits par ce qu'on leur promettait de les payer au prix coutant ont l'impression de s'être fait arnaquer !

Certains cherchent d'autre sources de financement. La vignette solaire en est une.

L'hébergement de site web sur un serveur web alimenté en énergie par des panneaux photovoltaïque en est une autre. C'est ce que fait la société Horus.

Perspectives d'avenir

panneau solaire à la cabane rambert.jpgL'avenir est à la production d'énergie locale. Il faut toujours  avoir en tête que l'électricité emprunte toujours le chemin le plus court! Donc l'installation de production qui aura le moins de perte de transport sera toujours la plus proche.

Une production locale permet également de maintenir des compétences locales et des emplois locaux.

L'énergie va devenir un secteur de plus en plus stratégique. Produire sa propre énergie, c'est garantir la sécurité de son avenir.

L'énergie solaire est inépuisable, elle est présente partout. Les panneaux solaire sont fait en silicium, c'est l'élément le plus courant sur la croute terrestre après l'oxygène. (le sable est principalement composé de silicium)

L'énergie solaire est donc la source d'énergie la plus durable et la plus propre que l'on puisse utiliser.

Notion de réseau

La notion de réseau

Voici quelques idées notées avant qu'elles ne s'envolent...

  • La notion de réseau est de plus en plus présente..
  • les structures hiérarchiques disparaissent
  • les entreprises modernes s'organisent en structure à plat et plus hiérarchique
  • les associations qui avaient toutes une hiérarchie: président, caissier, secrétaire, se transforment en réseau de commission, de groupes de travail.
  • le web est un réseau de lien hypertexte
  • toutes les infrastructures importante d'une civilisation sont des réseau. Route, train, communication, eau, électricité, commerces...
  • c'est le reflet de notre pensée associative issue de la structure en réseau de notre cerveau.
  • pour organiser les données du web, on utilise de moins en moins de structure de taxinomie fixe. On utilise des tags, des mots-clés. Quand tous ces tags attribués de manière personnelle à des ressources sont mis en commun, on fait ressortir les liens les plus pertinent. C'est le principe de la folksonmie. C'est une structure fractale.
  • le réseau est UN. C'est un tout. Tout est UN. Mais il a une forme mouvante. Plusieurs chemins linéaires sont possibles dans le reséau. Ce même UN est visible sous plusieurs facettes.
  • On ne le voit pas toujours au premier abord, mais une carte est un réseau. C'est une manière de positionner des éléments par rapport les uns aux autres. Il y a toujours un système de coordonnées. Il est souvent relatif. Une maison est entre la route et la forêt, après la rivière. Même les coordonnées absolues ne sont qu'une manière de se positionner dans un réseau de maillage géodésique.
  • La monnaie est une struture hiérarchique. Elle pose beaucoup de problème pour s'adapter aux échanges. Il en manque toujours plus, ce qui crée les crises économique. Notre manière de créer l'argent uniquement par le crédit bancaire est une mauvaise manière. Il faut trouver un moyen de décentraliser la création monétaire. Prochainement on va certainement arriver dans un monde où les différentes monnaie vont proliférer. Fini la monnaie unique !
  • étrangement, quand des idées se forment dans la struture en réseau de mon cerveau, je sais qu'elles sont là. Je sens qu'il y a quelque chose, qu'il y a plein de lien. Mais pour vraiment m'en rendre compte. Je suis obligé de parcourir le graphe. De choisir un chemin linéaire qui va vraiment cristaliser les idées sous jacentes dans un même ensemble. Finalement je crois que je catégorises toutes ces idées dans un même groupe, avec le même tag. Je crée des liens entre elles.
  • le flux chronologique des événements est uen manière quasi automatique de lier des idées entre elles. De former un liens, un même groupe entre plusieurs idées, événements. ça c'est passé au moment où je faisais ça... Je remarque que j'ai une manière de mémoriser qui est très liée au flux temporel. Je lie facilement les choses de manière temporelle car c'est une liaison automatique. Naturellement les factures s'empillent de manière chronologique sur mon bureau !
  • un réseau est une structure fractale. Un seul lien cahe un réseau entier.
  • faut il un leader ? La structure hiérarchique a toujours un chef qui a un lien avec tous les éléments (souvent unidirectionnel). Dans une structure en réseau, il n'y a plus vraiment de chef, de leader. Est ce que c'est un manque ?
  • Au 19ème puis au 20ème siècle, on voit l'émergence d'Etat nation. Un Etat s'impose sur une région. On crée des frontières très fortes. L'Etat est une hiérachie, il impose des lois uniques et une administration unique. Puis on a choisi une langue unique pour communiquer entre les citoyens et l'administration. Pour le commerce, on a imposé une monnaie unique. A cette époque on a créé une structure très hiérarchique pour succéder à la structure hiérarchique souple du moyen âge où il n'y avait pas de hiérarchie absolue, mais une hiérarchie faite de liens entre des suzerains et des vassaux. A la find u 20ème siècle et au 21ème on observe gentiment un retour à ce modèle réparti. Les patois locaux sont réintroduit comme langue officielle, des régions et parlement régionaux sont créer. Il y a de plus en plus un modèle de région autonome. On observe une multitude de revendication d'indépendance de pays tout petits. En ex yougoslavie, ces petits pays sont une réalité. Pour la bretagne et certaines parties d'espagne ce n'est que partiel et pour la chine c'est tout à fait hors de question. (ex: ouigour et tibet). En afrique, un redécoupage politique par région ethnique et non selon le découpage arbitraire de la colonisation serait certainement mieux pour tous.
  • Une structure en réseau englobe une structure hiérarchique qui n'est qu'un cas particulier d'un réseau ! Donc un leader n'est qu'un noeud de réseau qui a, à un moment donné, beaucoup de liaison.
  • La mode est aux réseaux sociaux tel que facebook. Je vois facebook comme un média moderne. Un média en réseau. Au lieu de s'abonner à une seule source hiérarchique. On s'abonne aux sources que l'on veut. Chacun peut diffuser de l'info c'est ça l'avantage. Ce principe n'est pas nouveau. Un agrégateur de flux fait pareil en plus ouvert. Cepedant, facebook propose une manière simple de faire plusieurs sortes de lien. (tag dans les photos, commentaires sous les publications) Demander à quelqu'un de s'abonner à facebook est plus simple que de lui expliquer le fonctionnement d'un agrégateur de flux, d'avoir un blog et de faire des trackback. Mais en fait c'est pareil !
  • la pensée crée le monde, car elle crée une relation entre toutes les pensées sous-jacentes. Elle fait émerger une modèle qui existait déjà mais qu'il n'étais pas focrément visible.
  • La création d'énergie a été très centralisée avec l'arrivée des centrales nucléaire. Actuellement il faut que l'on apprenne a décentraliser notre production d'énergie. Il faut que l'on produise le plus possible localement avec des microcentrales hydroélectrique, des mini éolienne et des panneaux solaire.
  • un réseau n'est rien sans un chemin pour le parcourir. Sur le web il y plusieurs moyen d'obtenir un chemin. Ce sont les moteurs de recherche, les flux atom des blog et sites que l'on suit et les recommandations de nos amis sur les réseaux sociaux.
  • la civilisation aborigène est une civilisation nomade. Chacun parcours la terre, le réseau, en suivant ce que raconte une chanson. La chanson peut changer au fil des rencontres, on peut copier un bout de chanson pour aller se balader ailleurs.

 

 

Voici un commentaire que j'ai fait sur le blog de Thierry crouzet

"Faut lire Semprini… il répond pas mal… La troisième partie de mon livre parle de l’individuation."

Je vais commander la société des flux de Semprini, mais faudra attendre un peu... Je ne le trouve qu'en version papier. A l'état solide! 😉

Par contre j'ai téléchargé la première partie de l'alternative nomade et je l'ai lue sur mon bouquin électronique. Merci de faire une telle version c'est très agréable à lire.

En lisant ce livre j'y a mieux compris ce qu'est le Flux avec un F majuscule. Je ne suis pas certain que tout le monde comprenne vraiment dès le début ce qu'est le Flux. (comme on le voit avec Daniel Schneidermann dans la ligne jaune, qui dit qu'il n'a rien compris. Mais je pense qu'il n'a pas tout tort. Il faut comprendre le terme pour ensuite comprendre ses implications.)

Le Flux est décrit parfois comme un écosystème et parfois une époque ou même un concept. C'est là que la confusion se fait pour moi.

Dans ma compréhension, je vois le Flux tout d'abord comme un réseau. Ainsi on peut expliquer la mort de l'ancien modèle hiérarchique qui impose des lois strictes. Le modèle en réseau réparti englobe le modèle hiérarchique. Il va plus loin. C'est, je pense, une manière d'expliquer que ce nouveau modèle de Flux va plus loin.
C'est à l'image de ce que l'on apprend en cours de programmation: la structure de donnée en graphe est la généralisation de l'arbre. Avec le graphe on englobe l'arbre.

Si j'avais écrit ce livre, j'aurai certainement parlé de réseau plutôt que de Flux. Ceci principalement pour éviter des confusions avec les flux rss et atom. Mais le mot Flux a aussi un avantage par rapport au mot réseau. C'est qu'il apporte une connotation de mouvement. Ce qui permet facilement d'expliquer que ce mouvement est du aux propulseurs. (terme que je trouve très bien)

Pour moi, le réseau est unique. Il est en constant changement, mais c'est comme si il n'existait pas tant que l'on n'as pas de moyen de le lire. La première fois que j'ai débarqué sur le web j'étais très excité... mais je ne savais pas quoi aller voir.. où?
Alors on m'a aiguillé sur altavista qui était le moteur de recherche populaire du moment mais pas très pertinent. Puis l'annuaire de yahoo était plus pratique pour trouver du contenu pertinent et ensuite google et son pagerank a encore augmenté la pertinence et maintenant ce sont facebook et twitter qui commence a être les portes d'entrées du web.

Le réseau est unique, mais les chemins pour le parcourir sont infini. (les chansons des aborigènes. Très bonne image!)
Pour moi, ce sont ces chemins que j'appelle des flux. Car ce sont souvent des flux rss ou atom. (anciennement ce sont des moteurs de recherche et dans la structure en réseau ce sont les recommandation de nos amis ou de sources connues.) Les propulseurs sont les nomades du web qui laissent des traces sous forme de flux.
C'est probablement pour ça que ce terme de Flux ne me convient pas très bien. Car ça entraine que le Flux est composé de flux!

Pour l'aspect mystique, dans les religions orientales, il y a souvent une notion que dieu est tout, qu'il est UN et mais qu'il a de multiples avatars et que tout est lié. C'est typiquement le même sujet que celui dont nous parlons. Nous sommes dans un réseau unique mais qui a plusieurs facette suivant comment on le parcours. Tout est lié.

Suite à cette lecture, je comprends maintenant la notion d'individuation qui est inhérente à la fluidification. Effectivement si l'on est un vrai nomade qui s'intéresse à tout. Avec un grand nombre de sources on est capable de se forger sa propre opinion et d'être fidèle à soi même. On est capable d'être l'original et de ne pas chercher à être la copie. C'est très bien. C'est le seul moyen d'être un libre penseur. Librement influencé par de nombreuses sources.

Cependant, pour en revenir à la notion de temps. J'ai l'impression que le fait d'individualiser les repas ou tout autre moment collectif casse des liens sociaux avec des milieux différents qui pourrait nous apporter une ouverture d'esprit. Le risque du réseau de source que l'on se choisi soi-même est de ne suivre que les infos de son propre milieu, de devenir homophile.

L'avantage du média hiérarchique est qu'il impose à notre connaissance des points de vue différents du notre, ce qui permet parfois de sortir de sa tour d'ivoire pour regarder le monde tel qu'il est en absolu.

C'est un risque, mais je crois qu'il dépend aussi de l'ouverture d'esprit d'une personne et pas uniquement du média.

Voilà, c'était l'avis d'un habitant d'un village suisse où l'on mange encore tous en même temps, à midi, et où tous les jours je souhaite un bon appétit aux gens en fin de matinée !

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