ça touche ça touche pas

Statistique de la diffusion du jeu: ça touche, ça touche pas...

En observant une anormale progression exponentielle du trafic sur scoutwiki, nous avons découvert qu'il s'agit d'une recherche de la réponse à l'énigme du jeu: "ça touche, ça touche pas.."

 

J'ai essayé de voir d'où ça provient... et il me semble que c'est la popularité du mot-clé:   "ca touche ca touche pas" qui décolle ce mois-ci !

Voici le liens sur la stat:  (si ça fonctionne de vous la donner comme ça)

https://www.google.com/analytics/reporting/keyword_detail?id=10883749&bmid=7042216&esig=5&pdr=20091106-20091206&cmp=average&gdfmt=nth_day&d1=ca%20touche%20ca%20touche%20pas&tab=0&view=0&tchcol=0#lts=1260194453161

En regardant les stats depuis juin, le mot-clé générait ces derniers temps entre 0 et 3 visites par jour... puis il y a eu un pic de popularité début novembre jusqu'à 70 visites le 9 novembre. Puis ça s'est calmé avant de reprendre début décembre.

Depuis le 1er décembre, on observe le début d'une exponentielle...   16-65-119-160-217-406 visites par jour...

Si on creuse sur google insights on arrive à trouver que le mot-clé  "ca touche ca touche pas" est surtout recherché par des gens du département Provence-Alpes-Côtes d'Azur, suivi par l'ìle de France.
http://www.google.com/insights/search/?hl=fr#q=ca+touche+ca+touche+pas&geo=FR

Google Trends, confirme que la demande est très forte et subite ces derniers jour pour "ca touche ca touche pas"...  http://google.com/trends?q=ca+touche+ca+touche+pas

Conclusion, le jeu "ça touche, ça touche pas... " est à la mode sur la côte d'Azur !

Il y a des centaines de gosses qui posent cette énigme à leur camarades de classe...   beaucoup s'énervent de ne pas trouver la solution, alors ils vont la chercher sur google....
Suivant la recherche avec ou sans accent, la page: http://fr.scoutwiki.org/%C3%87a_touche,_%C3%A7a_touche_pas arrive en 1ère ou seconde place du pagerank... et voilà la source du trafic.

Ensuite, une fois la solution connue, il faut piéger d'autres camarades de classe qui ne sont pas au courant ..... et c'est reparti !

Bientôt tout le monde sera au courant de la réponse et le jeu n'aura plus de succès. Mais ici on est en train d'observer la diffusion d'un véritable buzz de cour d'école.. (à mon humble avis)
Faudra suivre ces prochains jours, histoire de voir la contamination géographique du phénomène.

Planète Ostervald

Voici une vue du quai Ostervald à Neuchâtel selon la technique photo des planètes.

planète passerelle 700ème neuchâtel.jpg

C'est une vue très originale du quai Ostervald, mais au fait, qui était ce monsieur Ostervald ?

Jean-Frédéric d'Ostervald est né le 13 mai 1773 à Neuchâtel. Il est le cadet des dix enfants du conseiller d'Etat Ferdinand d'Ostervald et d'Elisabeth de Pury.

Il a été maire de Travers, ainsi que membre de la Cour des comptes, puis dès 1800, commissaire général de la principauté de Neuchâtel. Il a succédé dans cette tâche à Georges de Rougemont duquel il était l'adjoint depuis 1796.

A l'époque le rôle de commissaire général de la principauté était la conservation des titres des revenus de l'Etat: reconnaissance des biens, limites du pays, domaines, etc.
C'est ainsi que Jean-Frédéric d'Oservald en vient à s'occuper de travaux d'arpentage.carte ostervald extrait boudry.jpg

En 1801, il préconise la révision des plans de la principauté qui sont mal faits ou plus à jour. Il demande pour ce faire un financement au roi de Prusse. Ce n'est qu'en 1804, après bien des péripéties qu'il obtient 6000 livres. Mais entre temps, Ostervald a déjà réalisé de nombreuses mesures personnelles.

En 1806, après 5 ans de mesures et de dessins Ostervald publie la Carte de la Principauté de Neuchâtel levée de 1801 à 1806 et dédié à Son Altesse Sérénissime le Prince et Duc de Neuchâtel par J.F d'Ostervald.

Pour réaliser cette carte, Ostervald est aidé par Jean-Georges Trallès, professeur de mathématique et physique de l'académie de Berne. Ce dernier est connu pour ses travaux de mensuration dans les Alpes, c'était un des meilleurs mathématicien du pays.

Puis durant près de 25 ans, Ostervald s'en va à Paris où il rejoint son frère et il y tient un maison d'édition spécialisée dans l'édition de recueils de voyages illustrés. Ce qui permet à Jean-Frédéric d'Ostervald d'exprimer ses talents artistiques.

En 1836, il collabore avec Guillaume-Henri Dufour pour la réalisation de divers projets liés à la création d'une carte suisse. (Ce qui deviendra la carte Dufour) Puis, sur la demande du conseil d'Etat, il réédite une version mise à jour de sa carte en 1837. (avec l'ajout du Cerneux-Péquignot)

Dès 1838, Jean-Frédéric se lance dans un nouveau projet, il veut réaliser une carte plus précise à l'échelle 1:25000. Aidé de plusieurs collaborateurs, il va donc entreprendre une série de mesures entre 1838 et 1845.

Comme pour toute construction de carte, il faut tout d'abord créer un modèle géodésique du terrain. Son réseau de base de trigonométrie comporte 60 points placés entre la rive sud du lac de Neuchâtel et les sommets de la chaine du jura. Ces points de base sont complétés par 1800 points secondaires.
Pour chacun de ces points, l'altitude est mesurée précisément à l'aide d'un baromètre à mercure et plusieurs visées sont réalisées pour relier les points entre eux.

carte ostervald extrait neuchâtel.jpgLe résultat est concluant, la carte Ostervald a une précision de l'ordre du mètre si on la compare avec les données actuelles. Ostervald et son aide Henri-Louis Otz ont bien travaillé.

Jean-Frédéric d'Ostervald, n'est pas qu'un scientifique brillant, il est aussi un artiste de qualité. Le dessin lui même de la carte est d'une finesse et d'un parlant rarement égalé. La carte comporte des couleurs qui relèvent bien la nature du terrain. (contrairement à la carte Dufour qui est monochrome.)

Ostervald était certainement en avance sur son temps en matière de cartographie. Sur la demande du conseiller d'Etat Armand-Frédéric de Perregaux, il a même réalisé un calque supplémentaire de sa carte où il remplace les hachures par des courbes de niveau pour relever le relief.

Le quai Ostervald a été ainsi nommé en l'honneur de ce brillant cartographe mort en 1850.

Sur le guichet cartograpique du canton de neuchâtel, il est possible de se balader sur la carte d'Ostervald en utilisant le thème cartes historiques. (sélectionnez le bouton Ostervald dans le sous menu Cartes historiques de l'onglet Données. Puis cliquez sur le bouton recharger la carte.)

A la recherche du plus vieux chêne d’Europe

La quête

Le week-end dernier, comme je m'ennuyais, 😛 ... je suis parti à la recherche du plus vieux chêne d'Europe.
(ouais parfois j'ai que ça à faire !)

Avant de se lancer tête baissée dans une telle quête, il faut déjà savoir ce que l'on cherche. En effet, retrouver le plus vieux chêne d'Europe c'est facile à dire, mais comment savoir qu'un chêne est le plus vieux ? Comment connaitre l'âge d'un arbre?

La dendrochronologie

Le moyen le plus exact de connaitre l'âge d'un arbre, c'est d'utiliser la dendrochronologie. En bref, la dendrochronologie est une méthode scientifique qui permet de lire la vie d'un arbre en observant ses cernes.

Chaque année, au printemps, les arbres grandissent. Il grandissent sur leur pourtour extérieur. Il ajoutent une cerne. Si les conditions environnementales du moment sont favorables à la croissance de l'arbre, l'épaisseur ajoutée sera grande, et lors d'une année de sècheresse, l'épaisseur de la cerne sera beaucoup plus faible.

Ainsi, on peut connaitre l'âge d'un arbre en comptant le nombre de cernes qu'il a. Ainsi on peut tout savoir de la vie d'un arbre en étudiant la forme de ses cernes.

Les dendrochronologes, comme ceux du laboratoire de dendrochronologie du Laténium, établissent des catalogues suivant les essences et les régions pour couvrir la plus grande période possible. D'après ces catalogues, on peut ainsi dater précisément des objets en bois. Les scientifiques du Laténium disposent d'un catalogue qui recouvrant les 60000 dernière années !

La dendrochronologie permet également de connaitre la quantité de carbone qui était présente à un moment donné, et donc d'avoir un point de départ précis pour faire des datations au carbone 14.

La dendrochronologie est donc très utilisée pour connaitre des dates précises. Ainsi on sait que le bois de la fenêtre du pressoir du château de Boudry a été posé en 1257. Ce qui en fait la pièce de bois la plus ancienne du canton qui est toujours en place !

La dendrochronologie permet donc de mesurer l'âge d'un arbre. Mais pour ce faire, il faut pouvoir compter ses cernes. Le plus simple est donc d'abattre l'arbre !

Mais là, je ne crois pas que je vais abattre tous les chênes d'europe pour trouver le plus vieux! Parfois les dendrochronologues font des carottages pour ne prendre qu'une petite partie de l'arbre. Mais ce n'est pas une bonne idée non plus.

A cause de ça, il existe donc un certain flou sur l'âge des vieux chênes.

Le chêne des Bosses

chêne des bosses à Châtillon.jpgParfois ce flou prend de l'ampleur comme à Châtillon au Jura. Il y a un flou autour de l'âge du chêne de Bosses. Ce chêne est considéré par le Guiness book des records comme le plus vieux chêne d'Europe. Les habitants de Châtillon disent que ce chêne a eu 1032 ans en 2007.

Pour avoir été rendre visite à ce chêne il y a quelques années, (ce qui me permet d'exhumer quelques photos), c'est vrai que ce chêne est de toute beauté. Il est gigantesque et le cadre dans lequel il se trouve, un paturage verdoyant, y est aussi pour quelques chose dans la beauté de l'arbre.

Cependant, comme je le disais, une autre voix s'élève pour dire que ce chêne n'est peut être pas aussi vieux que ce que l'on pourrait croire.

Dans un article dans le journal, Le Temps du 6 juillet 2005, Patrick Gassmann, un dendrochronolgue du Laténium, prétend que le chêne des Bosses, n'aurait que 400 ans, à 20 ans près.

Pour sa datation, il se base sur une comparaison avec le chêne de Gampelen qui a été abattu dernièrement. Il avait un diamètre 79,5 cm et était âgé de 208 ans. Les deux chênes ayant des caractéristiques semblables, par transposition, Patrick Gassmann en déduit l'âge du chêne des bosses.

Le débat n'est pas fini. Les vieux arbres ayant souvent le centre creux ou pourri, il est impossible de faire une vraie mesure dendrochronologique par carottage.

Et oui, comme je l'ai dis plus haut, les arbres poussent sur leur pourtour, donc au bout d'un moment, le centre devient inutile, il devient creux et parfois il est transformé en chapelle !!

C'est ce que l'on voit avec le plus vieux chêne de France: le chêne d'Allouville Bellefosse, ou d'une autre manière avec le chêne de Liernu en Belgique. Les deux sont aussi des chênes multiséculaires.

Le chêne de Perreux

La datation des arbres vivants étant trop compliquée, je me rabat sur la datation des arbres morts c'est plus facile.

Comme évoqué dans l'article du temps par Patrick Gassmann, le chêne de Gampelen a été abattu à l'âge de 208 ans. Il existe donc pas trop loin de chez nous de très vieux chênes dont on est certain de l'âge.

Voilà que l'on trouve un de ces vieux chêne à moins de 2km de chez moi. Dans la forêt au dessus de Perreux se trouvait un chêne multiséculaires.

Il a été abattu le 29 novembre 1979, donc il y a presque tout juste 30 ans. Un fois abattu, il a été facile de compter le nombre de cernes de cet arbre. On en compte 450 ! Mais il a un trou au milieu. Si l'on compare les cernes autour, on peut supposer qu'il devait y avoir encore une vingtaine de cernes de plus. Donc 20 ans de plus.

Avec ses 470 ans. Le chêne de Perreux est le plus vieux chêne d'Europe par mesures avérées !

Si on ajoute à ses 470 ans, le fait que ce chêne a été abattu il y a trente ans. Nous fêtons cette années les 500 ans de la souche de ce chêne qui est toujours là.

A la recherche de la souche

Le plus vieux chêne d'Europe étant finalement à moins de 2km de chez moi, je me suis dis que je pouvais aller rendre une petite visite à sa souche pour lui souhaiter un joyeux anniversaire de 500 ans !

souche du plus vieux chêne d'europe avéré.JPGPar chance, lors de la Boudrysia il y a un mois, l'exposition des artisans présentait une coupe de cet illustre chêne. On pouvait y voir et compter ses cernes. Ce qui n'est pas facile du tout. En effet, le diamètre de la coupe de cet arbre n'est de loin pas autant grand que celui du chêne des Bosses. De souvenir le diamètre n'a qu'à peine plus d'un mètre. Ce qui nous donnes des cernes toutes petites d'environ 1mm d'épaisseur. En compter 450 à la suite... ça fatigue les yeux !

Je n'ai malheureusement pas pris de photo de cette coupe qui était présentée, et j'aurais du. Ne serait-ce que pour confirmer la forme de la souche d'où elle provient. Donc si quelqu'un peu me trouver une telle photo, je suis preneur !

Lors de cet exposition à la Boudrysia, il était mentionné les coordonnées de la souche: 551.980 199.980 à 600m d'altitude.

Je m'y suis donc rendu. Avoir un tel renseignement c'est formidable, la précision est suffisante pour m'éviter d'avoir à retrouver une aiguille dans une meule de foin, mais la précision n'est pas non plus au mètre près. Avec des coordonnées CH1903  prise il y a 30 ans. Il est claire qu'elles on été arrondies à 10m près. J'arrive donc à une précision de l'ordre d'un rayon de ~25 m !  Ceci est du même ordre de grandeur que la précision de mon GPS dans la forêt.

J'ai donc passé un moment à chercher et ausculter toutes les souches se trouvant dans ce rayon de tolérance. Et il y en a pas mal.

A quoi ressemble une souche de chêne après 30 ans de décomposition ?

mesure du diamètre de la souche avec un mètre.JPGLa première souche qui saute aux yeux est celle qui se trouve au bord du chemin. C'est trop facile. Il reste un bon mètre de hauteur de bois gris délavé. ça ressemble trop aux souches de conifère. Après avoir enlevé un peu de mousse sur le dessus de la souche, j'ai pu compter une dizaine de cernes de 5mm de large. Trop large. Cet arbre devait être un épicéa de ~70 ans. Pas un chêne multi-séculaire.

Puis j'ai découvert une forme de souche, sous un groupe de sapin qui pourraient bien avoir une trentaine d'année.

La forme et la taille correspondent à ce que j'ai pu voir à la Boudrysia. J'ai sorti mon ruban métrique et tenté de trouver des cernes. Vraiment pas facile. La mousse et la décomposition du bois empêche de trouve un endroit où l'on discerne facilement des cernes.

Mais j'ai trouvé quand même quelque chose qui y ressemble et qui correspond à des cernes de ~1mm de large.

De plus, au centre de la souche, il y a un trou. (comblé par de la terre) Ce qui correspond au fameux trou manquant de 20 cernes !

mesures des rares cernes du bois.JPGIl me semble que tous les indices correspondent. Je ne suis vraiment pas certain, mais je pense qu'il s'agit bien là de la souche que je recherche qui est posée là depuis 500 ans !

Incroyable que l'on trouve se genre de choses, et encore plus incroyable que ce soit juste à côté de chez soi !

Correctif de juin 2013

La publication de cette balade d'octobre 2009 sur le web m'a permis de discuter des cette souche et de tomber sur une connaissance qui connait le lieu de cette souche.

J'y suis donc retourné..... et j'ai découvert que je n'avais pas vu la bonne souche !

Elles se resemble beaucoup, mais les photos ci-dessus sont les photos d'une souche inconnue !

La véritable souche du plus vieux chêne d'europe est juste en dessous du chemin.

Un récente coupe a dégagé un peu le coin et un bout du tronc (laissé à côté de la souche) est visible depuis le chemin.

Voici donc les photos de la véritable souche du plus vieux chêne d'europe. Cette souche est plantée là depuis 500 ans ! ... C'était l'époque de François 1er.

souche vieux chêne de Perreux 500 ans.jpg

souche et morceau de vieux chêne.jpg

tronc du plus vieu chêne d europe.jpg

décomposition bois de chêne 500 ans.jpg

mousse sur la souche du chêne.jpg

 

Biodiversité de la forêt de la montagne de Boudry

forêt de la montagne de Boudry.jpgMais c'est presque normal de trouver de si beaux arbres ici, la forêt de la montagne de Boudry est la plus belle du monde! En tout cas la plus belle de Suisse, vu qu'elle a reçu en 2008 le prix de la fondation Binding pour la grande diversité de sa faune et de sa flore et de leur gestion durable.

Les habitants de notre région on été parmi les premiers il y a 150 ans à gérer leur forêt de manière durable par les méthodes de la forêt jardinée. On favorise la biodiversité. C'est ce qui protège le mieux la forêt contre les maladies, les parasites et les catastrophes naturelles.

On ne pratique pas de coupe rases sur de grandes surfaces en laissant le sol nu et sans protection comme en Amazonie et à Bornéo. (ou beaucoup plus près de chez nous en Europe)  C'est pour ça que la culture intensive d'huile de palme, comme elle est pratiquée à Bornéo est une abération et qu'il faut se battre pour que l'on arrête ça. Actuellement il y a de l'huile de palme dans presque tout nos aliments tout ça par ce que c'est la moins chère. Moins chère en cout financier oui. Mais de loin pas la moins chère en cout environnemental !

Ici on a des champs de colza et de tournesol qui font de la très bonne huile.

Ici, on laisse les arbres pousser naturellement. On choisi des beaux arbres et on les favorise à devenir encore plus grand et beaux en élaguant les petits gêneurs ! C'est ça la forêt jardinée.

Chaque année la quantité de bois dans la forêt augmente un petit peu. (la cerne en plus de chaque arbre) Chaque année on abat pas plus que cette progression. Ce petit peu, nous permet quand même de couper pour ~ 12 000m3 de bois chaque année dans la montagne de Boudry.

Rien que dans les forêts de la commune de Boudry, il y a 3000m3 de bois qui pousse chaque année. La commune utilise une partie de ce bois (900 m3) pour chauffer l'Hôtel, de ville, le Temple, le collège, des Esserts, la salle de gym, la salle de spectacle, la ludothèque, le musée de l'Areuse et quelques maisons avec des chauffages à bois à distance.

Le CHF 50'000.- reçu par la fondation Binding vont être utilisés pour planter des if et favoriser encore plus la biodiversité.

Les if sont des arbres qui vivent très longtemps. Le plus vieux d'Europe est par hasard à ~10km du chêne des Bosses, ce vieil if dont l'âge est estimé à ~ 1000 - 1500 ans vit dans la région de Crémines dans le jura bernois.

Peut être que dans 1000 ans on retrouvera encore les if de la montagne de Boudry plantés avec l'argent du prix Binding ?

Navigation au sein des articles

1 2 3 186 187 188 189 190 191 192 227 228 229
Remonter