Premier pas avec un iLiad

Premier pas avec un iLiad

Grand fan du concept du papier électronique depuis de nombreuses années... (je me suis sérieusement intéressé au sujet depuis 1999).... J'ai sauté sur l'occasion dès que j'ai appris la commercialisation d'un véritable papier électronique. J'ai donc fait l'acquisition fin décembre 2006 de l'iLiad d'iRextechnologie.

L'iLiad est ce que l'on peut appeler un livre électronique. En très bref, c'est une boite qui contient un mémoire pour mettre toute sa bibliothèque et du papier électronique, basé sur la technologie d'e-ink pour afficher les livres.

Je suis persuadé que le papier électronique a un énorme avenir. On est à l'aube d'un nouveau bond de la révolution numérique. Ce bon va être encore plus spectaculaire que les précédents. Le papier électronique permettra une mobilité encore accrue de l'information. Et surtout une meilleure symbiose entre le monde de l'information numérique et le monde humain.

Le papier électronique est une avancée majeure en tant qu'interface homme machine.

Bref, assez parlé de ces quelques réflexions sur l'avenir du monde numérique... passons à mes essais de l'iLiad !

Réception et installation

Après 3 semaines d'attente une fois ma commande passée sur le site d'iRex.... UPS arrive enfin avec un joli paquet...

Il est donc temps d'ouvrir le paquet et de découvrir le magnifique écrin dans lequel se trouve la bête. Une fois la boite ouverte, il y a, à l'intérieur, un feuille de papier (tout ce qu'il y a de plus ordinaire) qui donne les infos en image pour faire ses premiers pas avec l'iLiad.

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  • vérifier le contenu... entre autre les 3-4 modèles d'adaptateur secteur pour tous les pays du monde !
  • Brancher l'iLiad à une prise électrique pour recharger les accus, pendant au moins 3 heures !
  • Enfin, allumer la bête.
  • découvrir l'usage des différents bouton.
  • Lire le guide d'utilisateur rapide... et le complet (un peu plus tard)
  • s'amuser un peu avec le stylet pou prendre des notes.
  • s'inscrire se créer un compte sur le site d'irex pour obtenir un mot de passe.
  • entrer les paramètres réseau pour se connecter sur le net (via wifi pour moi)
  • entrer les paramètres d'identification du compte irex.
  • faire les dernières mise à jour de l'os via le wifi.

Il est donc temps de suivre les indications pour que tout se passe bien !


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Le contenu est donc là... Mon iLiad reçu à midi pile... a passé l'après-midi en charge. Puis j'ai enfin pu allumer la bête et observer pour la première fois en vrai la texture du papier électronique. Grand moment !

Puis c'est le moment de jouer un peu avec la bête, de lire les pdf qui constituent le guide de l'utilisateur, et de s'extasier devant le bouton/barre qui permet de tourner les pages.


Affichage en plein soleil

2006_12_29_22_14_IMG_4807.jpg Puis j'ai du vérifier un des principaux avantages du papier électronique: sa parfaite visibilité en plein soleil !

C'est effectivement étonnant pour nous autres homo technologicus habitués à la texture de l'affichage sur écran LCD !

Le papier électronique adore le soleil ! ... la visibilité est meilleure en plein soleil que dans l'ombre ! Allez je vous montre le résultat en photo.

Sur cette photo, pour la petite histoire, c'est un rapport de l'ESA (agence spatiale européenne) qui étudie les idées issues de la littérature de science fiction pour trouver des nouvelles technologies applicables au domaine spatial.

Un écran LCD doit avoir un rétro éclairage pour que son contenu soit lisible. Ce qui est un sérieux désavantage en cas d'utilisation d'un ordinateur en plein soleil!

Le technophile actuel, accro au LCD est une personne de l'ombre. Avec l'avènement du papier électronique, il est enfin possible aux adeptes de la lecture numérique de prendre un peu des couleurs et de pouvoir profiter du soleil et des terrasses !

Et la nuit ?

Et oui... ce fut tout d'un coup une des inquiétudes de mon collègue à qui je montrais mon nouveau joujou... et la nuit, tu fais comment pour lire? Il y a un quand même un rétro-éclairage ??

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.. et bien non! .. l'iLiad ne dispose pas d'un rétro éclairage intégré. C'est comme avec un bon vieux bouquin, il faut avoir une lampe de poche à disposition! Mais ça ne me dérange pas. D'autant plus que j'ai trouvé la parade.

En effet, j'ai plongé dans ma malle magique contenant tous mes gadgets de geek et j'ai trouvé l'accessoire indispensable à tout lecteur noctambule d'iLiad ! ..... la lampe de poche USB !

Et oui, l'iLiad disposant d'un port USB, il suffit de brancher la lampe dessus.. et c'est parti pour des heures de lectures nocturne (bémol, la lampe vide aussi les accus).


Remplir sa bibliothèque

L'iLiad est un livre électronique, mais c'est également une bibliothèque entière !

L'iLiad dispose d'une mémoire interne de 128Mo qui peut être remplie via une connexion USB sur un ordinateur. Si cette mémoire est trop faible (pour du texte, c'est déjà pas mal) l'iLiad dispose de slot pour accueillir des cartes mémoire mmc, (donc sd) et compact flash.

Les formats que l'iLiad est capable de lire sont le pdf et l'html. J'ai donc entrepris une expédition archéologique sur le disque dur de mon ordinateur pour retrouver tous les textes, livres, rapports et documents en tous genres en html et pdf afin de les lire sur papier électronique.

J'ai retrouvé 250Mo de documents qui attendaient (parfois depuis des années) d'être lu. La taille mémoire étant trop importante pour la mémoire interne de l'iLiad, j'ai cannibalisé une carte mémoire SD de 512 Mo provenant de mon appareil photo, pour y mettre ma nouvelle bibliothèque numérique.

Puis, après les entrailles de mon disque dur, j'ai également joué au rat de bibliothèque numérique pour dégotter des oeuvres rares qui désireraient trouver une nouvelle vie sur du papier électronique.

Il existe quelques bibliothèques intéressantes sur le web, pour obtenir des livres qui sont dans le domaine public et donc gratuit. J'ai tenté de faire une liste des meilleures adresses. On peut citer déjà, la bibliothèque nationale de France et le projet gutenberg pour les plus fourni.

Un livre tombe dans le domaine public 70 après la mort de son auteur, donc il va de soit que les livres ainsi obtenus ne sont pas les dernières sorties de l'année ! Mais ce n'est pas forcément un problème, des livres comme Alice au pays de merveilles ou 20000 lieues sous les mers sont indémodables !

C'est ainsi que j'ai ajouté une édition de 1913 des liaisons dangereuses à ma bibliothèque numérique.

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Html ou pdf

Comme je l'ai dis plus haut, l'iLiad est capable de lire de l'html et du pdf. Mais que choisir ? Souvent, on ne choisi pas vraiment le format dans lequel on reçoit le document à lire. Cependant, il est toujours possible de faire des conversions.

Le pdf est un format très pratique, car il garde la même apparence partout. Cependant, c'est également un désavantage. Le pdf est un format issu du monde de l'imprimerie, il est donc lié à une taille de papier. Taille qui est souvent A4. L'iLiad a un écran qui est relativement petit. il est plus proche du A5 que du A4, donc, afficher un document pdf conçu pour une taille de papier A4 revient à afficher une miniature qui est difficilement lisible.

Le mieux est donc de concevoir un pdf de la bonne taille. manybooks.net est une bibliothèque en ligne qui fournit des pdf conçu pour l'iLiad ce qui est très pratique.

Pour les pdf, de taille plus grande, il est toujours possible d'utiliser le zoom de l'iLiad, mais ce n'est pas toujours très agréable. C'est à tester au cas par cas.

Pour ce qui est de l'html, c'est un format très pratique, le contenu s'adapte aux capacité de l'affichage, et il est possible de varier la taille du texte. Il est également possible de créer une feuille de style adaptée à l'iLiad, ce qui permet de personnaliser l'apparence du contenu!

En revanche, là où le bât blesse avec l'html, c'est dans le cas d'un long texte qui se trouve dans un fichier unique. L'iLiad ne voit toujours qu'une seule et unique page, il n'est donc pas possible de mémoriser précisément le paragraphe en cours de lecture si celle-ci est interrompue. Comme je ne connais pas grand monde qui est capable de lire un livre de plusieurs centaines de page d'une seule traite, c'est un problème qui est de taille !

La parade est de concevoir un fichier html avec une table des matière détaillée faite de liens qui permettent d'accéder directement a un découpage précis de chapitre court. Le problème de cette technique réside dans la création de cette table des matières, les documents disposants d'une telle structure ne sont pas légions !

Un bon compromis est donc probablement de disposer d'un document html personnalisé à l'aide d'une feuille de style, puis de convertir ce document en pdf pour le lire sur l'iLiad. Cette technique permet une personnalisation de l'apparence du contenu tout en disposant de la mémorisation de la page courante sur l'iLiad.

Personnellement, j'utilise aussi l'iLiad pour lire les articles que j'écris sur ce site. Je me suis créé une feuille de style adaptée à l'iLiad et le moyen d'enregistrer les pages dans un html adapté (taille du texte plus grande, marge gauche droite, pas de menu, couleur de liens adapté 16 niveaux de gris). Voir cette page en version iLiad.

Journaux

La lecture de journaux sur papier électronique est une des applications dont iRex tente de faire la promotion. l'iLiad est conçu pour télécharger tous les jours une nouvelle version d'un journal et le lire sur papier électronique.

C'est une utilisation du papier électronique qui est très alléchante, mais qui pour l'instant reste très peu pratique. En effet, la plupart des journaux ne proposent pas d'édition électronique qui adaptée à ce que l'iLiad est capable d'aficher. Souvent, les journaux sont de grande taille. Le document pdf qui est donc la source de ce qui est imprimé est adapté à cette taille qui est gigantesque par rapport à l'affichage dont dispose l'iLiad.

La lecture de journal en usant et abusant du zoom est assez désagréable, et donc ne risque pas de se populariser dans les conditions actuelles.

Les quotidiens gratuits ont en général un format papier qui est beaucoup plus petit, les journaux gratuits sont donc souvent plus lisibles sur l'iLiad !

Dans l'idéal, il est possible de créer une édition du journal adaptée à l'iLiad. Il s'agit de multiple fichier html. La une présente les articles en gros de loin... et en cliquant sur les articles ils deviennent visible en grand.

Ce format là est parfait, mais à ma connaissance, seul le journal chinois, le Yantaï Daily, propose depuis peu ce genre de format. Mon chinois n'était pas très étendu, j'aimerai bien qu'une journal francophone se lance dans ce défi !

Je reste persuadé qu'il y a un bon potentiel. Qu'une fois affranchi des lourdeurs et des contraintes de l'impression et de la distribution de kilo de papier, un journal peut devenir gratuit et proposer un contenu rédactionnel de qualité. La publicité devrait suffire à financer un travail journalistique de qualité.

Il ne reste plus qu'à équiper massivement la population de papier électronique! Cela semble compliqué, cependant, une fois la couleur disponible et la possibilité de pouvoir rouler des grandes surfaces de papier dans des rouleaux de petites taille, je ne vois pas ce qui pourrait retenir une diffusion massive de papier électronique, tellement cette technologie est prometteuse !

22 Feb 2007

L’informatique orientée services…

A l'origine de l'informatique, un ordinateur n'était qu'une grosse machine à calculer capable de faire très vite des calculs simples.

A chaque utilisation de la machine, on écrivait le logiciel qui allait avec.

La philosophie était simple: Pour utiliser un ordinateur, il fallait savoir programmer !

Il y avait très peu d'ordinateur pour beaucoup de monde.

Puis, le système d'exploitation est arrivé. Un programme qui reste toujours sur la machine est chargé de gérer les entrées/sorties de donnée, les périphériques, la mémoire etc… En bref, c'est un programme qui permet à l'utilisateur de ne plus avoir à se préoccuper de la machine, il ne doit plus se préoccuper que de son propre programme.

Ensuite, on a perfectionné le système d'exploitation pour lui permettre de faire croire à l'utilisateur que plusieurs programmes peuvent être utilisés en même temps.

Par manque d'ordinateurs, on a aussi permis au système d'exploitation de gérer plusieurs utilisateurs.

Nous avons donc plusieurs utilisateurs qui utilisent plusieurs programmes sur une seule machine.

Ensuite, la micro-informatique est née.

Le prix des ordinateurs a chuté, un ordinateur est devenu une machine abordable pour un particulier.

Le système d'exploitation capable de gérer plusieurs utilisateurs est tombé dans la désuétude. l'ère de l'ordinateur personnel est arrivée, l'ère du PC (Personal Computer).

Les systèmes d'exploitation habituels ont été abandonnés au profit d'autres.

Un certain Bill Gates à très bien compris la chose et a réussi à imposer "son" système comme système de référence.

Il avait compris que le logiciel allait prendre le dessus sur le matériel. Fait auquel les gens de chez IBM ne croyaient pas.

Dans les années suivantes, les systèmes d'exploitation destinés à des ordinateurs personnels, n'ont fait que de grandir et d'intégrer de plus en plus de fonctions.

Maintenant, pour être un utilisateur, il n'est de loin plus nécessaire de savoir programmer.

Puis, est arrivé le World Wide Web. Premier service internet à dépasser le cercle des initiés aux réseaux informatiques.

De l'information en provenance du monde entier est disponible dans le foyer de chacun via un navigateur Web.

Les systèmes d'exploitations ré-intégrent les fonctionnalités réseaux qui avaient été abandonnées avec l'arrivée du PC.

Les applications en réseau deviennent de plus en plus nombreuse, les gens se "connectent".

Une refonte des systèmes d'exploitation de PC est observée.

De fonctionnalité annexe en option, les piles de protocoles réseau deviennent des fonctions de base intégrées dans les noyaux.

Le concept de multi-utilisateurs revient. Cependant, il n'est plus utilisé pour partager une même machine. Il est plutôt utilisé pour partager des données réparties sur plusieurs machines.

Le web est devenu plus qu'une source d'information statique. Le web, (ou plutôt le couple HTML navigateur web) est devenu le premier système d'interface graphique universel.

Le commerce électronique est lancé, toutes les entreprises utilisent des portails web pour partager les données et faire leur gestion d'entreprise.

En plus de sa mission de mise à disposition d'informations, le web est bricolé pour fournir des services.

Parallèlement à toute cette évolution de l'informatique, la téléphonie à aussi évoluée. On est passé de l'ère du téléphone fixe à l'ère du téléphone mobile.

Téléphoner, ce qui ne se faisait que depuis un endroit précis est fait depuis partout. Les gens sont mobiles. Il communiquent plus. Ils sont en réseau.

La téléphonique est en voie d'être fusionnée avec le monde des réseaux informatique. Les mêmes services sont proposés via une plateforme ou l'autre.

La parole n'est plus le seul service proposé par les opérateurs de téléphonie. le transfert de données prend de l'ampleur. Le téléphone se rapproche de l'ordinateur.

Au début de l'informatique nous avons donc une seule machine partagée pour beaucoup de monde.

Ensuite, nous avons le boum de l'informatique avec le PC. Nous avons une machine par personne.

Puis le nombre de machine augmente encore, chaque appareil ménager a son microprocesseur. Les fonctionnalités réseau se développent de plus en plus.

Et nous passons du présent à une projection dans l'avenir…

Dans l'avenir, il se pourrait que le nombre de machine dépassent le nombre d'utilisateurs. Mais que paradoxalement, le nombre d'utilisateurs par machine augmente aussi énormément !

L'avenir est à l'informatique des services. Chaque machine propose un service à une énorme communauté d'utilisateurs.

Chaque utilisateur compose son application comme il l'entend avec des services qui lui sont disponibles via un réseau informatique.

Actuellement, les applications sont figées, elle fonctionnent sur une seule machine. Eventuellement, elles utilisent une connexion réseau pour aller chercher des informations ailleurs. Tout au plus, une application est capable de se mettre à jour via un réseau.

A l'avenir, une application sera dynamique. Une application sera un assemblage de diverses fonctions. Une application pourra mettre ensemble et faire des corrélations entre des fonctions qui n'aurons pas du tout été prévues pour être reliées. Les possibilités de créer d'autres macro-fonctions sont colossales.

Un service peut non seulement être une "brique" informatique et faire du traitement d'information comme c'est le propre de l'informatique. Mais un service, peut également être un objet; Un objet tel qu'une télévision, un frigo, une lampe, un chauffage, une radio, un store, un aspirateur, une caméra, etc …

Un service/objet est donc également une entité physique qui a un état et qui est capable de réaliser des actions.

Dans le modèle classique de l'informatique, un ordinateur ne communique qu'avec très peu d'objets physiques. Ce sont en général ce que l'on appel des périphériques et qui sont l'écran (quoi que presque assimilé à l'ordinateur), l'imprimante, le scanner, l'appareil photo, etc … Et j'ai fait le tour des plus courants. Dans la philosophie chère à Apple fabriquant de matériel et logiciel, un Mac est selon leur slogan "un hub numérique…".

Cela signifie que pour les gens de chez Apple, un ordinateur est la pièce maîtresse du puzzle. Que c'est la seule pièces capable de faire communiquer toutes les autres ensemble. l'appareil photo ne peu communiquer avec l'imprimante, que si un ordinateur est présent !

Dans le modèle de l'informatique des services, il n'y a pas de service "maître". Nous avons affaire à une véritable démocratie de l'informatique.

Il y a une foule de services en tout genre qui communique directement entre eux.

Ce modèle permet de créer des programmes/services qui sont très simples, fiables et que l'on peu tester de manière efficace. Au contraire d'un programme qui est sensé savoir tout faire et qui est de par ce fait très complexe, difficile à tester et donc peu fiable !

Le modèle de l'informatique des services permet un niveau d'abstraction supplémentaire du modèle objet.

Avec un système d'exploitation, on à fait abstraction du matériel. Avec un réseau informatique on fait abstraction de la localisation d'une ressource.

Avec un modèle de service, on fait abstraction du système d'exploitation et du réseau. Donc la seule préoccupation de l'utilisateur est de mettre ensemble les bons services pour arriver à ses fins.

Le défi actuel des programmeurs est donc de concevoir l'architecture informatique capable de rechercher et d'utiliser des services.

On appel ce genre d'architecture des SDUS, des Services de Découverte et d'Utilisation de Service.

Actuellement il en existe quelques protocoles et architectures qui vont dans ce sens. Il y a entre autre UPNP qui fait partie de Windows XP et qui est donc en position de force. Mais l'architecture qui va le plus dans le sens de l'informatique des services est JINI basée sur le langage Java.

Cette architecture repose entre autres services, sur un service d'un type particulier, c'est le service de recherche. c'est la porte d'entrée d'une fédération de services. c'est l'équivalent du moteur de recherche web qui nous permet de trouver la page web qui nous intéresse. Sans moteur de recherche, le web ne serait pas autant attractif pour faire des recherches d'information.

Le service de recherche jini est donc le moteur de recherche de services. Ce service peut être localisé à une adresse internet connue, ou être recherché par le client via une requête multicast.

Il est donc possible de penser pouvoir utiliser des services de manière contextuelle lorsqu'ils sont dans un environnement proche. Ou alors, il est possible d'utiliser des services très lointains, mais dont on connait l'adresse du service de recherche dans lequel ils sont enregistrés.

Par exemple, les services permettant de télécommander votre TV, ou d'allumer la lampe du salon, sont des services utiles principalement lorsque l'utilisateur est dans l'environnement proche de l'objet physique. Ce sont des services contextuels.

En revanche, donner à manger aux poissons lorsque l'on est en vacances, ou allumer le chauffage à distance dans son chalet de montagne sont des services distants enregistrés dans un service de recherche qui n'est probablement pas physiquement le service le plus proche de l'utilisateur.

L'utilisateur, indiquera donc probablement l'adresse du service de recherche de sa maison ou de sons chalet.

Mais ne fera pas le recherche du service de recherche le plus proche.

La recherche et la normalisation du service étant prise en compte par l'architecture, il reste au programmeur de concevoir une méthode, ou une sorte de navigateur de service (à l'instar su navigateur web) pour utiliser des services et éventuellement les assembler pour en faire des macro-services.

En bref, il faut concevoir une sorte de "système d'exploitation" de services pour faire croire à l'utilisateur que son application n'est qu'un seul bloc, alors que c'est une multitude de blocs disséminés dans les endroits les plus divers de quatre coins de la terre.

Papier électronique

Il est intéressant d'observer que tous les petits appareils embarqués tel que les PDA's ou téléphones portables sont de plus en plus petits et offrent de plus en plus de fonctionnalités.

Cette constatation n'est pas nouvelle, et tout le monde peut la faire. Cependant, il est moins évident de se dire que pour utiliser de plus en plus de fonctionnalités, il faut une interface homme machine très simple et la plus clair possible.

En effet, pour manipuler confortablement un appareil aux fonctionnalités multiples, on n'a pas inventé mieux que l'interface graphique.

Toutefois, une interface graphique, il faut pouvoir l'afficher. Et plus la surface d'affichage est grande, plus l'interface graphique est agréable. Cela cloche avec le crédo "toujours plus petit" qui semble diriger l'industrie des petits appareils.

La quasi totalité des appareils possédant une interface graphique, l'affichent sur un écran. Les écrans les plus courants actuellement, sont les écrans à cristaux liquides couleur. Tant dans le domaine de l'informatique de bureau, que dans les petits appareils embarqués, les écrans TFT sont partout et ont la cote.

Mais, un écran de ce type n'est pas chose facile à construire, dans le processus de fabrication il y a pas mal de perte, ce qui ne joue pas en faveur du prix de l'écran au final. De plus, à l'heure actuelle, ces écrans reste tout de même de taille petite. En effet, on annonce actuellement, la sortie (grâce à une astuce de rapponse d'écran) d'un écran "gigantesque" de 90 cm de diagonale !

Bon nombre de téléviseurs à écran cathodique sont nettement plus grands et pour beaucoup moins cher !

De plus, un des problèmes commun à tout les écrans construits jusqu'à présent, c'est leur consommation énergétique. Les écrans sont en général de véritables "gloutons énergivores "!

Si l'on revient à nos petits appareils, pour en construire un, il faut donc qu'il soit petit, mais pas trop pour qu'il puisse avoir un écran suffisamment grand pour afficher l'interface graphique permettant de piloter tout les service que la "bête" offre.

On optera donc pour un petit – mais pas trop – écran à cristaux liquides.

Ensuite, pour faire mieux que les autres, il faut tout de même que l'appareil puisse fonctionner un moment sur ces accus, il faut donc limiter sa consommation. Cependant, le superbe écran couleur TFT couleur bouffe une grande partie de l'énergie disponible dans les accus et l'on ne veut pas le réduire… problème.

Dans un autre registre, une personne travaille toute la journée sur son ordinateur de bureau. C'est par exemple un programmeur. Pour programmer, il faut un fichier texte dans lequel on écrit le programme, mais il faut également, très souvent de la documentation (qui peut être assez grande.) mais ce n'est pas tout, parfois on utilise un logiciel de gestion de projet, et parfois, on aime bien avoir une exemple de code d'un autre programme assez similaire. De plus pour rendre la journée agréable, ce programmeur écoute de la musique sur son ordinateur.

Tous ces documents ou application que je viens de décrire se partagent tous la même surface d'affichage. Et souvent pour être confortablement utilisé, il ont tous besoin de la totalité ou presque de cette surface d'affichage.

Cependant, afficher tous les documents en même temps sur la même surface…. ce n'est pas possible.

Alors, notre programmeur de génie, va utiliser une astuce, il va agrandir la surface d'affichage qu'il a à disposition.

Pour ce faire, dans un premier temps, il va "piquer" l'écran de son collègue, qui est un écran plus grand, puis, il va même "emprunter" encore d'autre écrans à ses autres collègues pour les installer l'uns à coté de l'autre. Son but étant de remplir au maximum son champ de vision.

Mais il y a un problème: ses collègues ont aussi besoin de leur écran et le patron ne veut pas acheter plusieurs écrans par personne. Cela coûte beaucoup trop cher !

Alors notre pauvre programmeur de génie se rabat sur une autre de ses géniales idées :

Il imprime sa documentation et ses exemples de code pour étaler les feuilles de papier autour de son écran, remplissant ainsi tout son champ de vision. Il est content, son patron aussi, mais sa solution n'est pas très écologique à long terme.

Cette solution fonctionne, mais en imprimant un document, on le fige dans un état, et l'on perd tous les avantages de sa forme électronique tel que la recherche par mot clé et le copier coller de la documentation au programme que l'on écrit.

La solution:

Le papier électronique. c'est une bête feuille de papier comme tous le monde utilise, mais qui est capable de modifier son apparence indéfiniment, au besoin.

Cette feuille de papier est bon marché, tout le monde peut donc en posséder plusieurs. Ce papier électronique possède un autre avantage sur un écran. La feuille ne consomme de l'énergie que pour modifier son apparence. Si rien en bouge sur sa surface d'affichage, le papier ne consomme rien !

De plus une feuille de papier peu se plier (dans une certaine mesure) et se rouler pour prendre peu de place.

Un autre coté avantageux de la chose est le fait que comme un livre, mais contrairement à un écran LCD, on peut regarder la surface d'affichage en plein soleil sans problème.

Cependant, la nuit, l'écran LCD peut briller seul alors qu'il faut une lampe pour lire sur du papier électronique. (En fait c'est juste par ce que le LCD à un rétro éclairage permanent alors que le papier peu s'en passer s'il y a assez de lumière extérieure.)

Mais comment concevoir un tel papier ?

L'idée qui est la derrière, est de prendre comme substrat du papier ! Papier dans lequel on incruste des micro-billes. Pour du papier noir et blanc. Un coté de la bille est blanche et l'autre noire. Il suffit de faire tourner la bille pour que l'on ne voit que le coté noir, ou que le coté blanc. Avec un grand nombre de billes, on forme une image. Image qui est persistante étant donné que la bille ne va pas disparaître si on ne l'alimente plus.

Grâce à ce magnifique papier, le livre électronique peut être lancé. Actuellement on essaye de nous faire lire sur du LCD… qui présente une foule de désavantages par rapport au vrai livre sur papier. Mais avec du papier électronique comme concurrent, tous les best sellers seront bientôt affichés sur du papier électronique.

On peut imaginer d'avoir un livre électronique ne contenant que 10 pages (juste pour le plaisir de les tourner) et donc toutes les dix pages lues, il faut charger les dix suivantes de la mémoire. Le livre ne consomme donc de l'énergie que pendant 15 ms tout les quarts d'heure ! Ce qui est une bonne performance par rapport à l'écran LCD.

Du texte ne prend pas beaucoup de place mémoire, on peut donc imaginer que notre livre électronique contiennent non seulement un livre, mais toute une bibliothèque !

De plus pour charger les livres en mémoires, on peut intégrer une puce "Bluetooth" qui permet de transférer sans fil des donnée d'un appareil quelconque à un autre. On peut donc imaginer d'utiliser notre livre électronique pour afficher toutes sortes d'informations jusqu'à même l'utiliser comme…… interface graphique pour notre téléphone ou PDA !

Ce pourrait être une interface graphique universelle.

Le problème de l'affichage de l'interface graphique du téléphone toujours plus petit est donc résolu !

Relecture de 2024...

Intéressant de relire cet article visionnaire. En 2003 on parle de PDA et pas de smartphone !! .. et en effet les premiers avaient de petits écrans et ils ont maintenant tendance à augmenter de taille !

C'est en 2006 que j'ai eu mon premier bouquin électronique, un iLiad. J'étais même le premier de Suisse romande d'après la RTS avec qui j'ai fait un émission sur le sujet du livre électronique. J'ai utilisé mon iLiad quelques années. Puis il est mort écrasé ! J'ai repris ma lecture papier.

En 2023, soit 20 ans après cet article, j'ai acquis un Kindle. Après de nombreuses années Amazon a bien daigné vouloir accepter de lire nativement le format epub sur kindle. Ça m'a décidé. Car c'est la liseuse qui a la plus grande autonomie.

C'est très agréable pour lire un livre, prendre des notes (souligner des extraits). J'y prend goût, même si en fait pour les autres usages que le livre, le papier électronique n'a pas vraiment pris. Dommage..

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