Le vélo, c'est génial. Mais quand ça monte ça devient tout de suite moins drôle !!
Les pentes sont souvent exprimée en pour cent. Qu'est ce que ça veut dire ?
On prend comme base un triangle rectangle. La longueur représente la distance parcourure à plat et la hauteur la dénivellation.
Hauteur sur longeur = pente (on la multiplie par 100 pour avoir des pourcent)
En trigonométrie on dirait que la pente est la tangeante de l'angle. C'est le côté opposé sur l'adjascent.
Mais tous ces calculs ne permettent pas de se représenter si une montée est dure ou facile.
Comme j'ai l'habitude de faire réégulièrement des montées de diverses pentes j'arrive à me faire une idée si on fait correspondre la pente qu'elle ont.
Pour monter depuis Auvernier jusqu'à Corcelles, peseux...
Dénivellation: 90m Distance: 1760m => pente = 5%
Neuchâtel: les cadolles depuis vauseyon en passant par l'av des alpes
C'est mar route préférée pour monter dans les hauts de Neuchâtel. La pente va bien elle est tout à fait supportable.
Dénivellation: 80m Distance: 1000m => pente = 8%
Neuchâtel: Fontaine de la rue du rocher depuis le bas de la Boine par Pertuis du sault
Mon collègue m'a lancé un défi de passer par là. C'est tout droit en haut !! Lui sur son vtt il grimpait nettement mieux que moi avec mon vélo couché.
Dénivellation: 110m Distance: 750m => pente = 14%
Neuchâtel: Av de la gare depuis la serre jusqu'au giratoire.
Petite bout très court. Mais avec très souvent la pression d'avoir le bus juste derrière !
Dénivellation: 13m Distance: 245m => pente = 5%
Montée depuis le port de Bevaix à l'atlitude du plateau au dessus
Bien raid. Mais très très vite passé. Facile.
Dénivellation: 26m Distance: 256m => pente = 10%
Petit Cortaillod à Haut du bas de sachet
Route impressionnante dans les vignes. Mais pas si terrible. Le plus dur est de passer les gendarmes couchés. Là c'est rude. La pente est assez variables. Il y a des bouts plus pentus que d'autres.
Dénivellation: 40m Distance: 500m => pente = 12%
Le col du Grimsel
J'ai commencé à m'intéressé à ces pentes pour me faire une idée de la difficulté de ce col que je risque de bientôt faire.... ça c'est de la longue montée !
Toute ces pentes c'est rien par rapport à ce que j'ai fait en voyage à vélo en angleterre.... l'angleterre, c'est pire que les alpes ! ... les falaises anglaises c'est hyper raide ! .... 20% parfois.. ça tue les jambes à la montée... et les freins à la descente. (et faire ça 3 fois de suite... c'est horrible !) Là... t'as juste envie de te débarrasser d'une partie du matériel dans tes sacoches à vélo pour t'alléger un peu !! ... mais bon... c'est pas une bonne idée !
Bref.. les alpes c'est pas mal... C'est des pentes régulières...
En effet, j'ai commencé à utiliser sérieusement le vélo au mois de juin. Donc au moment de l'année où les jours sont les plus longs. Donc je n'ai pas pensé et été confronté tout de suite à la nuit. Puis assez rapidement, j'ai remarqué qu'autant le matin que le soir mon trajet quotidien allait se faire passablement de nuit !
La nuit, à vélo, il est indispensable d'avoir un éclairage. Il a deux fonctions:
voir
être vu
J'ai donc opté en catastrophe des mini lampes clignottantent à installer sur le vélo. Une blanche à l'avant et une rouge à l'arrière.
Actuellement, la plupart de ce genre d'équipement fonctionnent sur pile. Ce qui n'est, à mon avis, pas très pratique. Il faut toujours changer les piles !
En ce qui concerne la fonction d'être vu. Je crois que c'est pas trop mal. Ces petites lampes clignottantes font leur boulot.
Pour ce qui est de la fonction de voir. Quand je passe sur les bouts de piste cylcable qui ne sont pas éclairée, dans la forêt, ou en bordure d'autoroute avec les phares des voitures qui m'éblouissent, clairement (:P), je ne vois rien. Mes mini lampes ne servent à rien.
J'ai donc opté pour la lampe frontale en plus. Heureusement, j'ai une lampe frontale de course. Une lampe frontale Petzl MYO XP, qui est, à mon avis ce qu'il se fait de mieux en terme de lampe frontale. (J'utilise le modèle de 2009... le modèle actuel éclaire encore mieux... mais il bouffe aussi plus d'énergie et donc limite le temps que l'on peut éclairer. On voit que l'on tient 5h... alors que les première lampe à LED de Petzl tiennent 2 semaines ! Ainsi en spéléo on doit maintenant avoir 2 lampe, une pouvoir éclairer un max.. et une secours au cas où l'on resterai bloqué sous terre plusieurs jours)
(Dans mon expérience de spéléo, j'ai eu l'occasion d'aller dans la grotte de la cascade à Môtiers avec 2 de mes cousins. Chacun avait une lampe MYO XP. La grotte était tellement mieux éclairée avec 3 de ses lampes qu'avec d'autres lampes lors de mes visites précédentes, que j'ai eu l'impression de redécouvrir totalement la grotte)
En mode normal, cette lampe éclaire à 85 lumens. En mode boost (20s max) elle éclaire à 150 lumens. Ce qui permet d'avoir uen lumière de 0.25 lux à 97m.
Cette lampe éclaire donc très loin et bien, surtout pour une seule LED !
... en novembre 2012.. ma lampe frontale est morte !! 🙁
Petit rappel d'unité dans le domaine de la lumière pour bien comprendre.
Une source lumineuse émet des photons avec une certaine intensité lumineuse. On parle de candela. Ce nom est dérivé du latin et signifie chandelle. En effet, historiquement, on calculait l'intensité lumineuse en nombre de bougies standards équivalentes !
Cette source de lumière émet un flux de photons dans toutes les directions. On parle donc de flux lumineux que l'on mesure enlumens. Un lumen, c'est le flux qui est émit dans un angle solide d'un stéradian par une source lumineuse d'un candela.
C'est donc le flux normalisé d'un bout de la sphère où vont les photons. Cette unité de mesure est un peu particulière, car c'est une unité subjective. Nous ne sommes pas sensible de la même manière à la lumière suivant la couleur. La couleur que nous voyons le mieux c'est le vert de longueur d'onde de 555 nanomètres. Voir la sensibilité de l'oeil suivant les couleurs sur l'image en lien..
Ainsi, suivant la longueur d'onde l'énergie utilisée pour avoir la même impression de quantité de lumière n'est pas la même !
Jusqu'ici nous avons vu la lumière émise du point de vue de la source. Mais finalement ce qui nous intérese le plus souvent, c'est du point de vue du récepteur. De ce qui est éclairé. On parle d'éclairement lumineux. Comme souvent à cherche à éclairer des surfaces, un livre, un bout de route. On va utiliser une unité de mesure qui est liée à la surface plane: le lux.
Un lux, c'est l'éclairement reçu sur un mètre carré par une source de un lumen de flux lumineux. (le tout réparti de manière uniforme)
Donc après un petit voyage dans ces unités, il est peut être plus facile de comprendre les caractéristiques techniques des lampes qu'on me propose.
C'est un peu la jungle, on a pas l'impression que tous les constructeurs comprennent ce qu'ils disent. Ou en tout cas, on est certains que les commerciaux n'ont rien compris. Il y a souvent un doux mélange entre ceux qui parlent en lux ou en lumen. C'est pas facile de comparer.
Voici quelques exemples pour se faire une idée.
Petzl prend pour base qu'un éclairement de moins que 0.25 lux est la nuit. Cette limite correspond à ce qu'éclaire la pleine lune. (sur wikipedia je trouve que cette éclairement de la lune est à 0.5 lux !) C'est sur cette base que Petzl nous indique qu'une lampe peut éclairer jusqu'à une certaine distance.
Les rues et routes sont éclairées ente 15 et 50 lux.
Ainsi, on arrive à se faire une idée un peu plus précise de ce que représente un éclairement en lux.
On voit que nous arrivons déjà faire un certain nombre d'activité dans un environnement éclairé par quelque dizaines de lux. C'est dans cette gamme que se situe les lampes frontales et de poche que l'on nous propose.
Puis, nous sommes habitué à vivre avec un éclairement de quelques centaines de lux quand nous sommes à l'intérieur. Nous avons des lumières d'apoint pour les tâches qui demandent un meilleur éclairage. Nous arrivons dans la gamme des quelques centaines de lux à quelques milliers.
Puis l'on remarque que l'extérieur est beaucoup plus lumineux que n'importe quel intérieur, même par temps couvert on arrive déjà plus de 10 000 lux. Voir le double en éclairage indirect par beau temps et pur finir de l'ordre de 100 000 lux en plein soleil!
Il peut donc y avoir un facteur 1000 entre l'intérieur et l'extérieur ! On comprend pourquoi il est plus facile de faire des photos dehors !
Dans la mesure du possible, pour économiser de l'énergie, il est toujours mieux de s'éclairer à la lumière naturelle extérieure, même par temps nuageux. ça ne coûte rien et c'est meilleur.
Comme je le disais plus haut, la mode est actuellement aux piles comme source d'énergie pour les phares de vélo. C'est bien mais pas top. Il faut les changer toute le temps, et ce n'est pas très écologique. Le rendement des piles est assez mauvais.
Pourtant, il me semble qu'il y a quelques années tous les vélos équipés d'éclairage étaitent munis d'une dynamo pour produire l'électricité nécessaire à l'éclairage.
C'était une solution intelligente. Mais c'est vrai qu'il y avait pas mal de petits désagréments. La dynamo qui frotte au pneu saute, n'a pas un rendement exceptionnel, et glisse quand le pneu est mouillé.
La dynamo est placée directement à l'intérieur du moyeu de la roue. Ce qui augmente son rendement et évite que la pluie influence la production d'électricité.
Il faut juste que la dynamo soit compatible avec la roue 20" que j'ai à l'avant de mon vélo couché. Je crois que ça ne pose aucun problème. La roue avant est ma seule possibilité de mettre une dynamo de moyeu vu qu'à l'arrière j'ai déjà les vitesses dans le moyeu !
L'inconvénient de la dynamo de moyeu, c'est qu'on ne peut pas l'enlever ! Donc forcément, elle freine toujours un peu. Mais c'est négligeable. Certains estiment la perte de performance à 1% (je ne sais plus où j'a lu ça..)
Le phare trelock qui éclaire à 70 lux s'alimente via un accu interne. Il se recharche via un port usb. Ainsi je peux le recharger depuis mon ordinateur au besoin. Mais le mieux c'est qu'il se charge via une dynamo. Il faut donc trouver un chargeur. Le e-werk semble faire l'affaire.
Le e-werk est un régulateur de tension / courant qui se branche à la sortie de la dynamo, il fourni ensuite un courant continu avec plusieurs règleage de tension et/ou courant possible.
Il est fourni avec plein de câble, dont le fameux connecteur USB que j'aurai besoin pour recharger le phare trelock. Reste plus qu'à savoir si c'est compatible avec la tension et courant qu'il faut !
ON 20 R plutôt que la SON 28 pour un vélo de rando, car elle produit plus d'énergie à basse vitesse et est plus légère. Toutes les infos sur le site nabendynamo.de
e-werk comme chargeur => 106€
=> cher, mais bonne qualité !
E-werk:
Tension de 2,8 à 13,3 V et courant de 0,1 à 1,5 A. => dans la limite de 16w
La dynamo son 20R a été renommée son delux. Elle était légalement limitée aux roue 20" pour atteindre les 3W 6v nécessaire à avoir une luminosité suffisante avec une ampoule incandescente. Depuis que l'on utilise des LED, cette obligation est tombée, et l'on peut utiliser cette dynamo sur plusieurs type de roue. D'où son renommage !
Le chargeur est un convertisseur qui transforme les 6V 0.5A de la dynamo en tension et courant nécessaires à la charge de tes accus. Par exemple si tu charges 2 accus AA, soit à peu près 3 V en charge (2 x 1.5 V), tu les charges à 1 A (en négligeant les pertes du chargeur) (2 x 1.5 V x 1 A = 3W)
Le plus simple est de raisonner en puissance :
2 accus AA Ni-Mh de tension nominale 1.2 V et 2.7 Ah de capacité c'est 2 x 1.2 x 2.7 = 6.5 Wh
Ta dynamo fournit 3 W, il te faudra donc pédaler 6.5/3 soit un peu plus de 2 h pour charger tes 2 accus.
Ce petit calcul néglige tous les pb de rendement convertisseur et charge, mais je pense que l'ordre de grandeur est bon, probablement moins de 3 h pour charger 2 A.
Pour charger un iPhone
Pour le Iphone 3GS voici ce que j'avais mis
V:entre 4.2 et 5.6
A:entre 1 et 1.2
Je pense que l'utilisation "normale" de l'eWerk, c'est régler la tension à la valeur dont on a besoin et le courant correspondant à la puissance max de la dynamo : par exemple 5V 0.6 A pour un chargeur USB et une dynamo 3W (et encore ça néglige les pertes de l'eWerk). Ne pas perdre de vue que le courant est une limite, la valeur réellement débitée dépendra de ce qui est branché)
Pour tes "piles" AA, dont je suppose qu'il s'agit d'accus Ni-Mh :
Normalement ça se charge à courant constant. Tu choisis une tension juste supérieure à celle de tes accus en charge et tu choisis le courant en fonction de ce que peut fournir ta dynamo, ou un courant plus faible, quitte à charger plus longtemps mais avec moins d'effort.
3.5 V devraient suffire (y'a pas 4 V sur l'eWerk) mais comme il n'y a pas de limite de charge, en théorie tu risques la surcharge (à 3W tu dois charger en 2 bonnes heures des accus 2.7 Ah). B&M préconise une tension plus faible (2.8 V pour 2 accus) pas suffisante pour charger à 100% mais qui évite le risque de surcharge.
Pour l'accu Li-Ion c'est différent, ils se chargent à tension constante (avec limite en courant en début de charge). Une 3.7 V se charge à 4.2 V, tension prévue par M. B&M. Pour le courant, c'est comme les accus Ni-Mh : tu règles à ce que peut fournir la dynamo, ou tes jambes...
Pour la résistance au roulement tu as raison : ce sont tes mollets qui fournissent l'énergie électrique qui arrive aux accus (plus les pertes dans la dynamo, l'eWerk...) et donc moins ça consomme, moins ça force. Le "courant" réglé sur l'eWerk est juste une limite.
En revanche, avec la Dymotec S12, ça fonctionne impec. Réglé à 12.6V 500 mA pour charger une batterie de netbook, l'eWerk débite déjà significativement (+ - 200 mA) vers 7 - 8 km/h et les 500 mA sont atteints dès les 13 - 15 km/h.
GPS Garmin 705
5V - 1.0A max qu'il y a de noté sur le chargeur. J'ai donc mis sur 4.9V (pas de 5V) et 1.0A sur l'e-werk et ça marche au poil
Peut être chargée et utilisée en même temps. C'est vraiment un tampon. Prévu pour sortir du 5v, 800mA pour un chargeur USB.
le chargeur e-werk est un chargeur intelligent il s'arrête de charger quand la batterie tampon est pleine comme à peu près tous les chargeurs aujourd'hui. il se contente d'effectuer une charge de maintenance
utilisation du cache battery 461A
- l'appareil ne peut pas simultanément fonctionner et être en charge
tu charges l'appareil le soir avec le cache battery rechargé dans la journée en roulant
Encore un autre accu à charger pour charger le reste...
Retour d'un mois d'utilisation de l'e-werk
globalement RAS et plutôt très bon :
- chargement de 2 piles AA (R6) : j'ai soudé une prise pour pile 9V au bout d'un cable libre et utilisé un petit boitier 2 piles AA avec bornes de piles 9V. Chargement initial selon les recommandations de B&M a 2.8V et j'avais mis 1A en limite : bilan ça chargeait clairement pas à fond (piles de 2300 et 2500 mAh). Je suis passé à 3.2v/1A et ça chargeait nickel mais trop fort, j'ai un jeu de piles dont le plastique autour s'est tout ratatiné sous la chaleur... mais elles marchent nickel ouf 🙂 Passage à 3.V/0.5A et là parfait. Ca tiédit tout juste et je charge mon jeu de piles à priori en 2 jours... le 1er soir c'est un peu "mou" (ça ne charge pas bien mon iphone avec mon convertisseur 2 piles AA->USB) mais le 2e soir c'est parfait. Mon GPS (etrex Vista HCx) considérait néanmoins les piles comme chargées au bout du 1er soir (mais il a tendance à être optimiste je trouve, genre il tient 2.5 jours sur un jeu de piles, et pendant 1.5 jours il considère les piles comme à 100%).
Pour ceux qui veulent charger plus vite, je pense qu'on peut mettre qqch autour de 700/800 mA sans trop de souci mais 1A c'est too much.
- chargement de mes batteries photo (li-ion 3.7V) : soudure d'un connecteur de pile 9V aux bornes "côté batterie" du chargeur d'origine (en l'ayant ouvert) et utilisation du même cable e-werk que pour les piles AA. Réglage identique au chargeur d'origine (4.2V / 700 mA) : nickel. En pratique pas trop utilisé car c'est plus simple de laisser trainer un chargeur d'appareil photo dans les sanitaires
- chargement de l'iphone en direct : pas testé désolé (si je peux éviter je préfère)
Côté fixation and co : moyeu dynamo Shimano "80" dans la roue de la remorque (extrawheel 28 pouces) et fixation de l'e-werk dans une petite pochette fixée sur la remorque, e-werk et trucs à charger eux-même dans un ziploc fermé (sauf passage du fil vers la dynamo). RAS même sous la pluie.
Retrait du système le soir et mise en place d'un des petits capuchons en caoutchouc au bout du fil restant.
Sincèrement après les bidouilles du solaire (mauvais temps / fragilité des panneaux rigides, des soudures...), je trouve cette solution vraiment fiable. On peut réellement compter dessus et c'est rassurant. Pour des piles AA par exemple, pas besoin d'emporter de chargeur "mural". Si jamais on avait une merde avec l'e-werk il reste les piles alcalines qu'on irait acheter dans un supermarché, mais ça reste peu probable donc autant partir léger 🙂
briatol...
retour expérience également
dynamo son
roue 26
e-werk
avec ca j'alimente mes phares avant et arrière, je peut également charger soit mon iphone 3g soit mon caméscope .
plus besoin de trouver une prise de courant.
je precise que je peux faire fonctionner les phares et recharger le iphone ou le camescope en meme temps.
conclusions
Il faut charger des piles en direct derrrière le e-werk.. c'est plus rentable.
il faut utiliser la batterie de tampon pour charger des appareiles en usb 5v
Mon choix pragmatique pour l'éclairage sur mon vélo
Ma lampe frontale est morte mystérieusement après 4 ans de bon et loyaux services. (Petzl myo xp)
J'ai donc décidé d'inverstir dans un phare de bonne puissance pour mon vélo. Histoire que je puisse enfin voir la nuit sur les chemins non éclairés et avec les yeux ébloui par l'autoroute en sens inverse juste à côté de la piste cyclable.
Le principal inconvénient que j'avais trouvé au vélo, c'est la position inconfortable qui est imposée par la machine et en particulier la selle qui est un véritable instrument de torture.
J'avais déjà évoquer le remède: le vélo couché !
Et oui, j'ai trouvé le moyen de rendre mes voyages à vélo beaucoup plus confortables:
J'ai fais l'acquisition d'un vélo couché.
Voici maintenant un mois que je roule en vélo couché. J'ai déjà parcouru plus de 750km avec ce vélo. J'ai maintenant suffisamment de recul et d'expérience pour en parler.
Quand je roule avec ce vélo couché, j'ai un peu de peine à me fondre dans le paysage. Il y a toujours de nombreuses personnes qui sont très intriguées par cette étrange machine sur laquelle je me déplace.
J'observe systématiquement des gens qui suivent mon passage des yeux, certains interrompent même leur conversation pour signaler à leur interlocuteur de ne pas louper cet étrange cycliste. J'entends fréquemment des gens me faire des remarques: Est-ce que c'est bien ?
Est-ce que c'est facile ?
Excellent !
Moi j'arrive pas déjà avec un vélo normal alors bravo !
Ce dernier mois, partout où je me rend, de nombreuses personnes engagent la conversation avec moi pour en savoir à propos de mon vélo couché. Je n'ai jamais autant parlé avec les voisins que depuis que j'ai ce vélo !
Ainsi je vais reprendre et répondre ici à certaines questions qui me sont fréquemment posées.
Pourquoi utiliser un vélo couché et pas un vélo normal ?
Je l'ai dit plus haut, ma raison principale de base était de pouvoir me débarrasser de cet instrument de torture qu'est la selle.
Mais finalement le vélo couché à de nombreux autres avantages. Malgré le fait que le vélo à un rendement très bon, le vélo couché a un rendement encore meilleur ! Ceci principalement pour deux raisons. La première est due au fait qu'en étant couché on fait une prise au vent moins grande et donc le vélo couché est plus aérodynamique.
La seconde raison est également liée à la position couchée du corps. Le système cardiovasculaire est tout à plat, ainsi on évite au coeur de devoir pomper beaucoup pour compenser la pression entre le haut et le bas du corps. Ainsi on se fatigue moins pour le même résultat.
Pourquoi on ne voit pas plus de vélos couchés si c'est si bien ?
En 1934, l'union cycliste internationale a fixé des normes pour définir ce à quoi ressemble les vélos qui sont acceptés pour les courses. Le vélo couché a été ainsi exclu de la visibilité médiatique ! Cependant, ces 2-3 dernières années la diversité des vélo augmente. On voit de plus en plus de vélos électriques, pliables, trike, des remorque, etc..
Le vélo couché est donc naturellement aussi une alternative au vélo classique.
Est ce que c'est facile ?
Oui, c'est facile, mais au début il faut réapprendre un nouvel équilibre dont on a pas l'habitude avec un vélo normal. Avec un vélo couché, on se penche aussi dans les virages, mais on se penche en étant sur le dos ce qui est déroutant au début.
En plus d'apprendre un nouvel équilibre, on se rend rapidement compte que ce ne sont pas les mêmes muscles qui travaillent! Il faut donc aussi tout un temps pour se reformer une musculature adaptée.
Le plus dur au début, c'est le démarrage. En étant couché, on a les pieds parterre, mais dans une telle position que l'on arrive pas à donner juste une petite impulsion pour commencer à pédaler. Il faut directement commencer à pédaler vite pour avoir une vitesse suffisante pour garder l'équilibre.
Il ne faut pas oublier de mettre une petite vitesse pour partir, sinon c'est foutu ! Heureusement, je dispose de vitesses qui sont dans le moyeu de la roue. Ainsi je peux changer de "plateau" à l'arrêt, ce qui est très pratique.
Et la montée c'est dur ?
A la montée, comme avec n'importe quel vélo, il faut utiliser des petites vitesse. Un vélo couché grimpe tout aussi bien qu'un vélo droit. La seule subtilité, c'est que l'on ne peut pas se mettre en danseuse !
En vélo couché, j'ai quand même remarqué que l'équilibre est plus difficile à tenir à très faible vitesse. Il faut donc essayer d'aller le plus vite possible à la montée. (ce que tout le monde fait naturellement sans se poser la question) Ceci est beaucoup plus facile quand on a la musculature des cuisses adaptées au vélo couché.
Le vélo couché est légèrement plus bas qu'un vélo normal. Ainsi il effectivement moins visible dans une circulation au milieu de véhicules hauts. Mais pas beaucoup plus qu'un autre vélo.
Malheureusement, j'ai l'impression que l'ensemble des voitures sont en train de devenir de plus en plus hautes et grosses. L'obésité ne frappe pas que les conducteurs, mais les voitures aussi !
Pourquoi voit on, en pleine ville, de nombreux 4x4 toujours plus gros ? Certaines personnes aiment conduire ces voitures car elles se sentent plus en sécurité au volant de ces tanks. Et qu'en est il de ma sécurité de cycliste ou de piétons ? C'est plutôt droit le contraire.
C'est tout le débat qui se fait autour de l'initiative dite de "l'interdiction des tanks urbains" qui a été lancée par les jeunes verts. J'étais justement hier soir à un débat à ce propos et le constat, c'est que le débat autour de la voiture est très passionnel !
La voiture n'est pas qu'un moyen de transport, c'est un symbole de réussite sociale, c'est un espace et un moyen de liberté.
Toucher à la sacro-sainte voiture c'est très vite toucher à des valeurs bien ancrées. Personnellement, j'ai de la peine à comprendre pourquoi autant de gens associent ces valeurs avec la voiture.
Pour moi, le vélo offre beaucoup plus de liberté. (parcage facile, moins cher en carburant, en assurance et en entretien).
Si quelqu'un à besoin d'une grosse bagnole pour être vu et regardé. Alors il faudrait qu'il achète un vélo couché. Là c'est garanti de ne pas passer inaperçu !
Il ne reste donc plus qu'à militer pour des pistes cyclables séparée des routes. Ce que j'ai la chance d'emprunter sur la majorité de mon parcours habituel à vélo.
Comment faire pour transporter des bagages ?
Un des premiers problèmes qui s'est posé avec mon nouveau vélo couché, c'est comment je vais transporter mes affaires ? Jusque là j'utilisais un sac à dos. Mais avec un siège. Je le mets où le sac à dos ?
J'ai donc investi dans un porte bagage et des sacoches. J'ai des superbes sacoches qui me permettent de transporter tout ce que j'ai besoin. J'ai deux fois 40l de volume à disposition. Les sacoches sont parfaitement étanches, elle peuvent se transformer en sac à bandoulière si je ne les poses pas sur le vélo. C'est très bien conçu.
Jusqu'à présent j'ai transporté jusqu'à 17kg de bagages dans mes sacoches. On sent bien, surtout à la montée, qu'il faut fournir l'effort pour les transporter, mais c'est beaucoup plus facile qu'avec un sac à dos sur un vélo droit qui reporte tout le poids sur la selle ! Donc tout va bien, les sacoches c'est parfait !
Pour ceux qui veulent aussi goûter aux joies du vélo couché, il n'y a pas 36 magasins où se fournir. J'ai acheté mon vélo à Yverdon chez velocouche.ch.
Il y a possibilité d'aller faire des essais presque tous les samedi après-midi. La zone industrielle juste à côté est équipée en route mais n'a pas de bâtiments ! C'est un endroit parfait pour s'essayer grandeur nature au vélo couché en toute sécurité. Il y a de tout. Montée, descente, ligne droite, giratoire !
Alors n'hésitez pas à aller y faire un tour !
Et pour les grands voyages à vélos ?
C'est pour faire des grands voyages à vélo que le vélo couché est encore mieux. C'est top de rester toute la journée dans un siège et pas sur une selle !!.. et pour profiter du paysage, c'est mieux.
En été 2018, j'ai eu l'occasion de faire 3 mois de vélo coché depuis les bords du Léman en Suisse, jusqu'en Angleterre et retour.. à travers la Suisse, la France, les iles anglo-normandes... c'était génial !
C'est vraiment bien de voyager avec toute sa maison, le matériel nécessaire pour vivre n'est pas énorme. On peut tout avoir avec soi et être totalement libre d'aller où on veut !
Le seul inconvénient dont j'ai fais les frais, c'est qu'en quatre mois de vélo, j'ai maigri d'au moins 5kg ! Et là où ça me joue des tours, c'est que je ne supporte plus autant bien l'alcool qu'avant !!
5kg de graisse spongieuse permettaient de mieux absorbe l'alcool. Maintenant il faut que je me réhabitue à ma nouvelle masse, que je boive moins !