De quoi notre avenir sera fait ?

Comment déceler les tendances qui marquerons notre avenir ?

graphe.pngBeaucoup de gens cherchent à savoir de quoi l'avenir sera fait. Beaucoup de gens ont leur petite technique de boule de cristal.

Les technocrates et économistes aiment bien faire des graphes avec les données actuelles, puis prolonger les courbes pour montrer de quoi sera fait l'avenir. C'est en général totalement faux. Surtout si l'on fait appel a des courbes exponentielles.

C'est avec ce genre de raisonnement que les gens du 19ème siècle pensaient que les grandes villes seraient envahie d'une couche de 2m de crottin de cheval au 20ème siècle !

Qui avait prévu que l'on roule majoritairement au pétrole ?

Si l'on se plonge dans le monde de la bourse, on y découvre plein de gens qui inventent des techniques pour effectuer des placements sûrs. D'une certaine manière, il tentent de prédire l'avenir.

Les mathématiques sont infaillibles

banque-euro.pngEn 1997, MM. Merton et Scholes ont même été récompensés en recevant le prix de la banque de suède en mémoire d'Alfred Nobel (trop souvent faussement nommé prix Nobel d'économie) pour leur contribution dans le modèle de Black-Scholes, un modèle mathématique sensé assurer des placements sûrs.

Forts de leurs croyance en ce modèle, MM. Merton et Scholes ont créé la société Long Term capital Management. Même le nom de cette société transpire de confiance absolue dans leur technique de prédiction de l'avenir.

Résultat, en 1998, (une année après leur récompense ! ) cette société est en quasi faillite. Faisant courir un risque majeur au système bancaire international.

La toute puissance des mathématiques pour prédire l'avenir, et en laquelle croyaient beaucoup d'économistes, s'effondre. Ce ne sont pas les mathématiques qu'il faut blâmer, mais le fait que ces gens ont construit un modèle mathématique correct sur des hypothèses fausses !

Les événements marquant de l'année (pas) vu par les médias

samsung-djmx1_SAMSUNG_OMNIA.pngChaque année, en décembre, les médias nous font une petite rétrospective des événements marquants de l'année écoulée. Certains médias poussent jusqu'à tenter de montrer quels seront les événements qui marqueront l'année d'après.

C'est ainsi que Xavier Colin s'est risqué à cet exercice, dans l'émission Geopolitis sur la TSR, qui avait pour titre: Bonnes ou mauvaises nouvelles ? que nous réserve 2011.

Cette émission nous fait découvrir quelques mariages princiers agendés et de nombreuses élections un peu partout dans le monde.

... Rien de très dur à prévoir... mais on ne sais jamais... Cette émission nous apprend que l'Egypte se rendra aux urnes pour élire un successeur à Hosni Moubarak, ce qui n'est pas faux... mais personne n'avait prédit qu'une révolte populaire mettrait précipitamment fin au règne du Raïs.

Personne n'avait prédit que l'auto-immolation d'un jeune marchand de légumes tunisien déclencherait des manifestations. Personne n'avait prédit que ces manifestations se répandraient dans tous le monde arabe grâce aux vidéos faites avec un téléphone samsung galaxy spica, par le cousin du marchand de légume martyr...

(étrange que samsung n'ai pas encore fait de pub pour son galaxy en disant que c'est un téléphone révolutionnaire !! 😛 )

Conclusion, cette émission Géopolitis était très intéressante, mais déjà totalement dépassée par les événements à peine un mois après sa diffusion !

Conclusion bis, on ne peut pas prévoir l'avenir. C'est peine perdue de tenter de le faire. Les événements majeurs qui influent vraiment sur nos vies et sur la marche du monde sont des événements totalement imprévisibles !

Les événement majeurs sont totalement imprévisibles

cygne_noir_sur_le_lac_de_thun.jpgC'est ce qu'essaie de faire comprendre l'auteur Nassim Nicholas Taleb dans son livre "Le Cygne noir". Notre cerveau est piégé par de nombreux biais cognitifs qui lui font croire qu'il maitrise l'avenir. Mais l'expérience nous montre que c'est un hasard sauvage qui dirige l'avenir du monde !

Pour en savoir plus, voici le résumé que j'ai fait de ce livre...

Dans son livre, Taleb parle du principe d'induction. On pourrait aussi l'appeler, jusqu'ici tout va bien... donc il n'y a aucune raison pour que ça ne continue pas comme ça !

On a l'impression que le futur continue toujours comme le passé, et ce sentiment se renforce. Pourtant rien ne garanti qu'un jour un événement ne viendra pas tout bouleverser.

C'est l'exemple de la dinde qui est bien nourrie toute l'année. Plus le temps passe, plus elle est en confiance, ça fait tellement longtemps que ça dure que ça n'a aucune raison de changer. Ceci jusqu'à la semaine avant Noël, où la dinde passe à la casserole !

attention-nucléaire.pngJusqu'ici tout va bien. Notre centrale nucléaire n'a jamais eu de problème, il n'y a aucune raison que ça ne change...

C'est bien ce que pensaient nos amis japonnais et le monde entier avant qu'un tremblement de terre d'une magnitude jamais vue combiné à un tsunami n'endommage sérieusement quelques réacteurs nucléaires...

Bien que les japonnais soient préparés aux séismes et tsunami, cette catastrophe n'était pas prévue et ses conséquences dépassent tout ce que l'on avait imaginé.

En dehors des conséquences directes de l'accident, les conséquences sur le monde entier se font sentir.

Si, en début d'année, j'avais parié que la ministre de l'énergie de notre belle confédération, Doris Leuthard, allait prononcer un moratoire sur la construction de nouvelles centrales nucléaires, je crois que personne ne m'aurait cru !

Zut... j'ai loupé l'occasion de me faire un beau pactole !

Les événements les plus imprévisibles peuvent avoir des conséquences majeures sur nos vies et la marche du monde.

La loi de Murphy

dé-multiface.pngUne fois un accident arrivé, beaucoup cherchent à trouver des coupables, des systèmes de sécurité qui ont mal été conçus, la cause du problème. Ceci souvent afin d'apprendre de ces erreurs et de concevoir un système infaillible.  Mais est-ce vraiment possible de concevoir un système infaillible ?

N'est pas le propre de l'accident d'être un événement négatif contre lequel toute les sécurités ont été vaines?

Comme le dit la loi de Murphy: Tout ce qui peut potentiellement foirer.... va foirer !

Cette loi me semble empreinte d'une grande sagesse. Finalement, il faut considérer que toute chose est faillible.

Il faut être prêt a assumer les conséquences de tout accident, sachant que même si la probabilité est faible et que l'on fait tout pour qu'il ne se passe pas, il risque bien d'arriver un jour !

Déceler les tendances

Même si les grands événements de l'histoire sont bien souvent totalement imprévisibles. Il reste souvent possible d'identifier quelques grandes tendances qui sous-tendent l'histoire du monde.

Emannuel Todd a développé une théorie dans laquelle il explique que ce sont les systèmes familiaux qui déterminent l'évolution des sociétés humaines. Il arrive à prédire l'avenir de quelques civilisations en se basant sur des facteurs démographiques comme le taux de fécondité, le taux de mortalité infantile et l'alphabétisation.

Dans l'émission Babylone sur la RSR en février dernier, il explique comment s'est fabriqué le terreau favorable à la révolution qui a eu lieu en Tunisie et qui se propage dans d'autres pays.

gens.png

Dans le domaine, des technologies, Howard Rheingold, a su déceler de nombreuses tendances avant qu'elle ne deviennent une réalité de tous les jours. Il a principalement étudié les communautés virtuelles sur internet, ou comment rendre les foules intelligentes. C'est d'ailleurs le titre d'un de ses livres dont mes notes de lectures sont disponibles par ici...

Sa technique est assez simple. Il observe les nouvelles possibilités de la technologie et il tente d'imaginer ce que pourrait donner un monde où cette technologie est appliquée à large échelle. Si la technologie apporte un plus par rapport aux comportement sociologique humain. Alors c'est une tendance à suivre.

Si l'on prend des élèves qui bavardent, en classe, entre eux, par des petits billets de papier qui circulent. Si on leur fourni des téléphones qui envoient des SMS, ou, mieux connectés sur Facebook, ça va marcher. Rien n'a fondamentalement changé. La technologie n'a fait qu'amplifier un comportement déjà présent.

La langue influence la manière d'appréhender le futur

Languages-Europe.pngUn paramètre que l'on néglige certainement, c'est la manière qu'ont les gens d'appréhender le futur.

Est ce qu'il sont actif ? passif ? Est ce que le futur est un libre arbitre ou un destin ? Dans certaines langues, on va chercher le futur et dans d'autres on attend qu'il vienne.

Selon les langues, le futur n'est pas construit de la même manière. A mon avis la langue conditionne souvent notre manière de penser.

Suivant mes maigres connaissances polyglottes voici quelques exemples de construction du futur dans quelques langues. J'espère que je ne me suis pas planté ! 😛

En arabe, une phrase au futur se construit en composant si dieu le veut (inch Allah) + le présent.

En anglais et en allemand on utilise les verbes vouloirs (i will... et werden), de même qu'en français et en anglais c'est le verbe aller qui est utilisé. (je vais aller faire... i'm going to...)

En finlandais l'action est plus passive, on laisse venir. En effet, c'est le verbe venir qui est utilisé.

Dans les langues latines, le futur est un temps qui est prévu. En grec ancien et en chinois, il y a un concept d'obligation au présent pour former le futur.

En allemand, même si le futur existe, c'est de plus en plus le présent mêlé au contexte qui est utilisé pour parler de futur. En hongrois, il faut prendre ou saisir le futur, c'est bien ce que signifie le verbe frog qui est utilisé pour construire le futur.

Et pour finir...

En guise de conclusion finale, je dirai que l'histoire est souvent faite d'événements totalement imprévisibles qui mettent en place une tendance latente depuis longtemps mais que peu de monde avait remarquée.

Donc pour tenter de savoir quel sera notre futur, il ne reste qu'à voir de quel terreau de tendances est fait notre présent.

Le futur est totalement ouvert à n'importe quel événement imprévisible. Pour se préparer, il vaut mieux avoir l'esprit ouvert et être capable d'imaginer même l'inimaginable.

Que sera le prochain événement majeur qui bouleversera l'histoire de l'humanité ?

Peut-être la rencontre avec une race extra-terrestre ? Qui sait ?

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Notes à propos du livre foules intelligentes smart mobs de Howard Rheingold

Notes à propos du livre de Howard Rheingold, Foules intelligentes (smart mobs)

  • L'auteur, Howard Rheingold, est un spécialiste pour observer le monde et extrapoler ce qu'il peut devenir après l'adoption massive d'uen nouvelle technologie.
  • Vers 2000, l'auteur observe la foule qui traverse le carrefour de shibuya au japon. C'est le lieu le plus densément connecté du monde. Il y a des milliers de passant qui se croisent et certains se baladent avec les yeux rivé sur leur téléphone. Une nouvelle ère est là.
  • Au japon, au début des années 2000, c'est la révolution i-mode. Pour la première fois, il y a des millions de personnes qui sont connectées à internet et interagissent.
  • Takeshi Natsuno a compris comment emmener avec lui un géant des télécom "standard" (NTT DoCoMo) dans le monde de l'internet.
  • Le i-mode est une sorte de portail géant de services internet qui sont accessibles via des sites web "captifs" accessibles gratuitement ou non. Les partenaires de DoCoMo proposent des services et sont rétribués aux 2/3 en tout cas du revenu. Ainsi de nombreux services ont vu le jour pour tout et n'importe quoi.
  • (remarques personnelles: Actuellement le i-mode a été supplanté par l'internet libre et non captif. Cependant, j'observe que Apple est exactement en train de refaire la même chose avec les iPhones. Les applications sont également payantes et rétribuées selon la même proportion. Apple jouant le rôle de distributeur que jouait à l'époque DoCoMo. L'histoire se répète 10 ans plus tard !)
  • Ce qui marche super bien au Japon, et dans la plupart des pays du monde (sauf aux usa), c'est le système de SMS. Ce qui était au début un gadget pour envoyer quelques caractères dans une trame vide de la voie de signalisation est devenu un des principaux service des télécoms, ainsi que toute une culture.
  • L'auteur a observé les débuts du SMS tant au japon qu'en finlande et il y a vu les mêmes comportement chez les jeunes.
  • Le SMS est là pour maintenir un lien avec sa communauté. (de 3 à 5 personnes)
  • Le SMS est un moyen de créer un lieu privé pour ses amis sans que les parents ne soient présent dans ce lieu.
  • Cet aspect est particulièrement vrai au japon où les maisons sont très petites, où la hiérarchie familliale laisse peu de liberté aux jeunes. D'une manière générale, les japonnais vivent beaucoup dans des lieux publics ou très peuplés. Le téléphone mobile permet donc de créer un lieu privé pour sa propre communauté.
  • Aux USA, les gens vivent dans de grandes maisons privés, se déplace dans des voitures privées (contrairement aux métros bondés de Tokyo). Ainsi les Etats-uniens ressente moins le besoin d'avoir des lieux privés. Ils en ont déjà. Donc le SMS a moins pris.
  • Surtout le SMS est techniquement moins bon aux USA surtout à cause de la politique de tarification et l'incompatibilité entre les différents opérateurs ! Ceci du à une culture de compétition et d'intérêts privé. Les Etats-uniens ne savent pas collaborer !
  • Avoir une téléphone mobile c'est appartenir à la tribu du pouce !
  • La relation au temps change pour les membres de la tribu du pouce. Le temps est devenu coulant. (j'avais déjà écris un article à ce propos il y a quelques mois...) Quand une communauté est tout le temps connectée, tout le monde est tout le temps là. Il n'y a pas besoin de prévoir de rendez-vous. Il suffit de demander à l'autre où il se trouve si l'envie d'une rencontre physique se fait sentir. Ainsi, le tabou n'est plus d'arriver en retard, le tabou est d'être déconnecté !
  • En japonnais, on parle de Keitai pour désigner les téléphones. En finlande on parle de känny, un diminutif du mot main.
  • Au japon, c'est l'i-mode qui est à la mode. En finlande, c'est le berceau de la culture libre, de Linux, de l'IRC.
  • Marc A. Smith est un spécialiste des communautés virtuelles. Il définit que l'avenir est aux biens communs.
  • Les communautés virtuelles permettent de partager des ressources plus facilement que ce qu'on faisait auparavant.
  • Le biens communs sont des bien que tout le monde a le droit d'utiliser, même si l'on a pas contribuer à la création du bien.
  • Marc Smith fait remonter l'origine du concept de bien commun au temps des chasseurs dans la savane. Quand des chasseur par la ruse et la collaboration ont enfin réussi à chasser des grands animaux, il y a tout de suite eu beaucoup trop de nourriture à disposition pour les seuls chasseurs. La conservation de la viande étant impossible, on a autorisé les gens qui n'avaient pas contribué à la chasse à également profiter de cette nourriture. Ainsi on a fait profiter toute une communauté d'un bien commun. Ce partage a été profitable à tous étant donnée que les plus faible en chasse ont également pu survivre et contribuer par d'autres manière qui avant n'étaient pas encouragées.
  • Dans la gestion de tout bien commun, il peut y avoir des problèmes. Elinor Ostrom a étudié de nombreux cas de gestion de biens communs dans le monde entier et particulièrement dans la gestion des Alpages et des systèmes d'irigation dans le Haut-valais en Suisse.
  • Dans toute gestion de bien commun qui fonctionne on remarque qu'il y a des règles claires qui définissent le fonctionnement. Il y a une surveillance mutuelle pour éviter les abus, il y a un système où les gardiens reçoivent une prime si ils trouvent un resquilleur. Dans tout ces cas de gestion de bien commun. On observe que la réputation est une valeur importante. Les gens font attention à leur image.
  • Voici les valeurs des hackers de années 1960. Avant que le nom de hacker soit connoté négativement. Hacker devrait toujours se traduire par bidouilleur. L'accès aux ordinateurs devrait être illimité et intégral. Si vous rencontrez un problème, n'attendez pas qu'on le résolve pour vous. Toute information devrait être gratuite. Méfiez vous de l'autorité, faites avancer la décentralisation.
  • Selon ces dernières valeurs, les hacker ont tout inventé dans le domaine de l'informatique et des réseaux. (unix, internet, le web, wikipedia..) Ce sont des valeurs de collaboration de mise en commun de ressources pour le bien de tous. Dans les réseaux, c'est surtout le fait de relayer les messages des autres. Chacun n'est pas obligé d'avoir son propre réseau. Il est possible d'utiliser le reseau des autres pour ses propres utilisations. Mais pour ça il faut participer au bien commun, il faut aussi donner pour recevoir.
  • Pour illustrer les bénéfices de la collaboration, il existe de nombreux jeu, dont le très connu dilemme du prisonnier et ses variantes, la poule mouillée, etc..
  • Robert Axelrod a observé dans un concours de jeu de collaboration que la meilleure stratégie est le Donnant-donnant.
  • On retrouve cette stratégie dans beaucoup de comportement sociaux. Et même dans l'évolution des espèces.
  • ...
  • Dans la même veine d'outils de collaboration. L'étape suivante après, les OS, l'internet, le web, c'est l'étape du grid computing: le concept de partage de puissance de calcul. Ce concept a été popularisé surtout par le projet SETI@home. Il y a de nombreux ordinateurs qui ne font rien dans le monde, qui sont en quasi vieille, qui ne sont pas utilisé à leur plein potentiel. Donc on partage des données et l'on réparti la puissance de calcul. Actuellement, il existe de nombreux cluster de calcul dans tous les gros datacenter. Mais il faudrait développer ce concept à tout ordinateur. Mais pour ça, c'est toujours un problème d'accepter la collaboration. Si je t'aide en te fournissant de la puissance de calcul quand je peux, toi aussi tu me rendras la pareil quand j'en aurai besoin. Toujours la stratégie du donnant-donnant.
  • L'étape suivante qui est observé est le p2p. Les partages d'information de pair à pair. C'est napster qui a popularisé le principe. Le problème c'est que cette nouvelle façon de partager des informations sur son disque dur via un réseau entre en conflit avec les lois sur le droit d'auteur qui ne sont pas conçue pour une telle technologie. Encore une fois, on a un bon principe technique, mais une règle sociale qui empêche le principe collaboratif de bien fonctionner.
  • Là où la collaboration fonctionne, c'est là où il n'y a pas besoin d'un altruisme très développé pour que le sytème fonctionne.
  • Des services comme les p2p sont pénalisés souvent car il y a peu de gens qui mettent à disposition et beaucoup qui veulent profiter. C'est la tragédie des biens communs.
  • Ces dernières années de nouveaux services sont apparus qui arrivent à utiliser un système collaboratif de telle manière que la tragédie des biens communs ne soit pas la règle.
  • C'est surtout dans le domaine de la gestion de l'information par recommandation d'article pouvant intéresser les gens en observant des habitudes d'autres personne que ce principe de collaboration fonctionne. L'auteur cite des applications comme celle d'Amazon ou eBay.
  • Cory Doctorow est fan de figurines Disey qu'il achète sur eBay. Après avoir expérimenté les requêtes très compliquées que le système de recherche a de la peine à exécuter. Il a développé des scripts simples qui observent ce que cherchent les gens qui s'intéressent aux mêmes objets. Ainsi le système propose des objets auxquel Cory n'avait même pas pensé.
  • Depuis ces temps anciens, le concept s'est bien développé avec des sites qui n'existaient pas au moment où le livre a été écrit.
  • Last.fm est certainement un des plus efficace. Automatiquement la musique que l'on écoute est "scrobblée", elle est transformée en statistique. Puis l'application est capable de proposer une radio composée uniquement de musique susceptique d'être appréciée de l'utilisateur.
  • Facebook uses et abuse presque de système de recommandation. Il y a toujours, les gens que vous connaissez certainement, les photos de vos amis que vous n'avez pas encore regardé. Les posts les plus populaires écrits par vos amis. Sans oublier, la publicité bien ciblée ! Grâce aux interactions des utilisateurs le système est capable de connaitre les habitudes et goûts des utilisateurs.
  • Google suggest propose déjà des résultats avant d'avoir fini de taper une requête et ceci basé sur les habitudes des autres utilisateurs et son propre historique.
  • Il y a une quantité d'information grandissante qui est disponible. Encore faut-il pouvoir la filtrer et l'afficher.
  • Dans les années 1980 et 1990. On parlait de développer la réalité virtuelle. De créer des mondes où tout est possible.
  • (pas non plus dans le livre) Des mondes comme Second Life et World of Warcraft sont des beaux exemples de mondes virtuels. Si le second semble toujours bien se porter et avoir du succès grâce aux sénario intéressant qui s'y passent. Second life, est complètement devenu has been. Il n'y a rien à faire dans un monde virtuel.
  • L'avenir est à la réalité augmentée. Superposer des informations à la réalité.
  • L'auteur ne parle pas de google maps, mais tout converge vers un tel concept. C'est la première étape. On est capable de tout géolocaliser. Avec en plus des téléphones intégrant tous des gps. Géolocaliser une information est devenu facile.
  • L'étape suivante est la présentation. L'auteur n'a pas non plus vu d'iPhone au moment où il a écrit ce livre. Mais l'on voit déjà sur ces bêtes des applications qu'il décrit: Le traducteur en direct via la caméra de l'appareil.
  • On voit que l'auteur décrit des choses qui arrive. Un bon exemple est l'application iPhone: iPie qui aide à couper des gâteaux en parts égales. Couper en 7 ou 9, c'est pas facile. Ainsi l'application superpose un cercle découpé en parts égales au dessus de l'image de la réalité. La réalité augmentée devient la réalité.
  • Ceci me fait penser au livre Rainbows end. (Rainbows end: texte intégral en anglais.) dans lequel les gens ont des vet'inf ils portent des ordinateurs comme des habits. Ils portent également des lentilles de contacts qui permettent d'afficher cette réalité augmentée. Ce livre permet d'explorer ce que peut devenir un société utilisant ce genre de technologies. Il y a des gens qui se téléportent. Qui apparaissent au milieu de nul part. Des ados qui vivent dans des skins d'une réalité parallèle... le monde d'harry potter... etc... intéressant à lire. On est pas loin de cette réalité.

Résumé du livre conscience numérique de Pierre Fraser

Résumé: Conscience numérique de Pierre Fraser

Il est possible d'acheter directement ce livre sur le site web de l'auteur au format pdf, et de le recevoir par e-mail.

Voilà quelques idées développées dans ce livre:

  • Media de masse et nouveau médias sociaux ne sont pas en opposition mais complémentaire
  • paradoxe de notre société => liberté et individualité issue du siècle des lumière qui est en opposition à la théorie des masse, le désir d'équité de l'idéal démocratique.
  • Média de masse c'est simple et accessible à tous
  • Média social, internet, il faut savoir se servir de l'outils et bien le comprendre. Donc pas accessible à tous.
  • Media de masse est normatif. Il soude une communauté selon un région géographique.
  • Media internet est individuel il renforce sa propre communauté.
  • Media de masse est un média d'offre: on consomme ce qu'on nous donne.
  • Media internet est un média de demande: on va chercher l'information.
  • Ne pas confondre information et connaissance
  • La connaissance est une information qui a été intégrée et liée par des processus de cognition à notre connaissance déjà existante.
  • Le Prof. Clifford Nass et ses collègues (Yyal Ophir et Anthony Wagner) du département de psychologie de l’Université de Stanford ont fait des études pour déterminer le fonctionnement cognitifs des gens multitâches. Ils arrivent à la conclusion que ces gens ont un déficit d'attention chronique et que dans tous les tests faits ils ont été moins bons que les gens qui ont pour habitude de faire une chose après l'autre. Les multitâches switchent facilement d'une source d'information à l'autre, mais ils n'intègrent pas cette information en connaissance.
  • Les médias sociaux accélèrent la transmission d'information mais pas leur compréhension.
  • Une infos comme la mort de Mickaël Jackson peut être comprise par tout le monde. Mickael Jakson fait partie de la culture mondiale. Une culture des médias de masse.
  • Vers la fin des années 1960 il n'y avait que 3 chaines de TV aux USA. C'était l'âge d'or des médias de masse. Tout le monde regardait la même émission en même temps. C'est le synchronisme social. Depuis les années 1970, avec le câble, il y a une prolifération des chaines de TV. Puis en même temps, une prolifération des journaux et surtout des magazines avec la baisse du coût des rotatives d'imprimerie. Depuis, régulièrement les médias de masses perdent de l'influence. Ils sont morcelé. L'arrivée du web est une continuité de ce phénomène de segmentation de la société en de multiples cultures.
  • Le Flux désigne l'échange de conversation qui circule sur internet sans forcément être rattaché à une plateforme.
  • Le web de base est une énorme base de donnée faite de liens. Mais cette BD est statique.
  • Le Flux est dynamique. Il est là en continu.
  • Les flux atom, les mises à jour et les commentaires des blogs, toutes les données disponibles hors plateformes se mettent à voyager hors de leur environnement imposé de base. C'est ainsi que le Flux se crée.
  • Il y a une telle quantité de données qui constituent le Flux qu'humainement il ne devient plus possible de suivre tout ce qui passe. Il faut donc pratiquer la compression algorithmique.
  • Notre cerveau interprète de manière logarithmique toutes les infos que l'on reçoit. De plus il compresse les données. Il ne manipule que des symbole et pas les données détaillées véritables.
  • Le language est la solution que les humains utilisent pour comuniquer de manière symbolique sans avoir à gérer les détail. (en programmation on fait pareil. On utilise des symboles dans les languages de haut niveau pour coder de l'assembleur sur microprocesseur)
  • La compression de données se fait en contextualisant les données du Flux. Sur twitter, les hashtags permettent de contextualiser un twitt pour qu'il émerge du lot.

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