Il y a une réflexion que je me fais depuis quelques temps...
C'est finalement les civilisations qui se sont développées dans le nord de la planète qui dominent les autres... qui les écrasent.... qui les pillent..... Juste par ce que habitant au nord, les contrées sont beaucoup plus hostile à la vie humaine.... Sous l'équateur, il n'y a pas d'hiver.... Dans le nord, il faut se protéger de la rudesse de l'hiver.
Donc on développe un comportement de survie qui inclus la prédation. Il faut se chauffer... on brûle du combustible... Comme rien ne pousse chez nous en hiver... On invente des techniques de conservation.... et maintenant on importe la nourriture d'ailleurs...
Les civilisations du nord ont du s'organiser avec des structures complexes et des outils pour résister au conditions climatiques.
C'est la raison de l'évolution technique.
Alors que les peuples habitants dans les forêts équatoriennes vivent dans le jardin d'Eden.... Tout est offert ! .... ils sont beaucoup plus dans un esprit d'accueil des bienfaits de la nature que dans l'optique prédatrice des civilisations du nord !
Comment aurait évolué les civilisations si la planète avait eu des continents placés en majorité sous l'équateur et des immenses océans au nord et au sud ?
Est-ce que l'on aurait des civilisations beaucoup plus proche de la nature. Avec des valeurs de coopération et d'accueil ?
... Mario Monti, ou Super Mario pour les intimes...
Le 5 décembre 2011, j'ai eu l'occasion de voir sur la TSR son annonce des remèdes qu'il prône pour l'avenir économique de l'italie.
Son discours m'a complètement sidéré !!
Tout en annonçant le relèvement de l'âge de la retraite et un plan d'austérité, il dit:
"Il n'existe pas d'alternative. Les sacrifices d'aujourd'hui nous donnent l'espoir de pouvoir refonder dans les prochains mois, les bases de la croissance…"
Ce type est suffisamment fort pour avoir réussi à mettre, dans la même phrase, deux concepts qui m'horripilent au plus haut point !
En second point, je déteste les gens qui ont l'esprit borné, qui n'ont aucune imagination. ... Ou qui ont peut être une idée derrière la tête pour opprimer les gens.... Mais je ne crois pas à la théorie du complot.
L'arme la plus puissante dans les mains de l'oppresseur est l'esprit de l'opprimé. (Steve Biko)
Je pense qu'il y a une colonisation de l'imaginaire. Un martelement de la pensée unique qui nous empêche de voir autrement, de découvrir le champ des possibles. C'est la stratégie employée par la publicité.
Avoir de l'imagination n'est pas facile.
Voici un petit exemple simple:
Si je vous dis vélo... Je suis certain que l'image qui se forme dans vos pensées est l'image d'un vélo avec une selle...
Personnellement, je ne suis pas d'accord avec cette affirmation, je pense que l'état naturel des choses peut toujours être modelé. Ce n'est pas un absolu. On peut rendre un système naturel. Ici c'est le cas avec le concept de marché.
Le marché est toujours mis en avant comme étant la solution miracle à tous les problèmes. Puis quand on aimerait creuser un peu plus le fonctionnement d'une économie de marché, les économistes tombent vite dans l'irrationnel !
C'est la main invisible décrite par Adam Smith qui est responsable de la bonne marche du marché !
Or, il existe d'autres manières de voir: on peut voir un système économique comme un système collaboratif. La théorie des jeux permet de comprendre, de façon mathématique le marché.
Un système collaboratif est un système qui fonctionne avec très peu de règles simples et un grand nombre d'acteurs. Pour qu'un tel système fonctionne avec beaucoup d'acteurs, il doit sembler être naturel !
C'est une simple question d'assimilation des règles.
Pensez aux règles qui régissent un giratoire. C'est simple ! ça devient naturel !
Dans un système capitaliste, les règles de bases sont la concurrence et le profit individuel. (N'oublions pas que Mario Monti était garant de la concurrence dans l'union européenne !)
Nous utilisons donc un système collaboratif parmi d'autres.
Ce système semble naturel. Mais on pourrait décider de changer les règles.
Par exemple. Au lieu de baser l'échange en fonction du prix le plus bas, on pourrait décider de fixer les échanges en fonction du coût énergétique le plus bas.
Ainsi, on change la forme du système. Au lieu de faire venir des objets de Chine, on relocaliserait toute l'économie !
Quand on change les règles de base d'un système, on ne sait jamais trop vers quoi on va. On assiste à un effet d'émergence. La création d'une nouvelle chose qui vaut plus que la somme de ses composantes.
C'est exactement le contraire de ce que disait Margaret Thatcher:
Tout prochainement, en collaboration avec Théo Buss (journaliste, théologien, formateur d'adulte), j'organise un cours à l'université populaire sur le thème de la décroissance.
La décroissance est un mot dont on entend de plus en plus parler ces derniers temps...
C'est un nouveau projet de société qui propose de changer de système économique, de sortir d'un système basé sur la croissance économique.
Une croissance infinie dans un monde fini n'est pas possible !
La décroissance touche à tous les sujets
Sous le vocable de décroissance on trouve de nombreux sujets (économie, monnaie, agriculture, écologie, énergie, transports, réduction du temps de travail....).
Ils ont précisé dans un manifeste du ROC-Suisse, ce que représente la décroissance pour eux.
Inscris toi au cours à l'université populaire
Une partie grandissante de la population est prête à faire quelque chose pour changer notre civilisation, mais elle ne sait pas comment s'y prendre. Alors que faire ?
Le but de ce cours est de trouver des pistes pour savoir concrètement que faire !
Dans un premier temps nous allons étudier certaines pistes existantes, des alternatives à notre système actuel. Puis, nous tenterons de trouver des solutions à partir des connaissances et expériences de chacun: réseaux de solidarité, transports peu énergivores, réduction des nuisances, système économiques alernatifs, etc...
Bienvenue à la décroissance pour améliorer notre qualité de vie.
Le cours que nous proposons aura lieu à l'université populaire à: