Histoire de l’agriculture

Histoire de l'agriculture

Suite à l'émission de la rsr histoire vivante à propos de l'histoire de l'agriculture, voici quelques notes à propos de ce qu l'on entends dans l'émission. L'émission comporte principalement une explication de Marcel Mazoyer.

Voici les enregistrements audio:

  • Un des foyers de base de l'agriculture est le croissant fertile. Mais ce n'est pas le seul.
  • A l'époque (quand ? -12 000 ?) c'est un climat de toundra qui s'étends jusqu'en turquie. Le sahara est un climat aride, mais pas un désert !
  • Les peuples de l'époques étaient principalement des chasseurs de rennes.
  • Certains se sont mis à se nourrire de légumineuses et de blé sauvages.
  • C'est l'abondance des ces plante et herbes sauvages qui a permis la sédentarisation de ces peuples. Plus besoin de suivre les troupeaux de rennes et de dormir dans des grottes !
  • C'est le début des premiers villages.
  • L'agriculture est apparue en suite logique chez ces peuples sédentaires, mais très lentement. Il s'est passé quasi 3000 ans entre les premiers peuples sédentaires et les peuples agriculteurs.
  • Cette sédentarisation a spécialiser les gens. Il se sont fabriqué des outils.
  • En parralèle, le climat s'est mis a se réchauffer. La toundra et les rênnes sont parti plus au nord. (changement climatique sur 3000 ans.. rien à voir avec ce que nous vivons actuellement.)
  • Manger du blé cru en grain c'est pas facile. On la donc écrasé, réduit en poudre mélangé à de l'eau .. et cuit.. le pain est né. (~ -9000)
  • Pour cuire les galettes de pain, on utilisait des feux en forme de trou. Comme la terre autour a sécher.... ça à permi d'inventer la poterie !
  • La cuisson de galette dans un feu en trou se pratique toujours. En iran notamment. (et à la fête des vendanges chez les pakistanais !)
  • Cette sédentarisation et abondance des ressources en nourriture a permi un formidable accroissement démographique. (500 personnes ou plus par village !)
  • Dès le moment où le village devient trop peuplé, il faut aller exponentiellement toujours plus loin pour trouver de la nourriture. C'est donc là que les gens se sont mis à créer des jardins autour des maisons pour gagner du temps. Les gens savaient déjà le faire depuis 1000 ans. Mais le besoin ne s'était pas fait sentir.
  • Au bout d'un moment, pour faire ses cultures il faut choisir un endroit. La prairie, c'est pas facile, on est pas équipé pour enlever l'herbe et les aniaumx herbivores s'y plaisent bien. Donc on va y faire de l'élevage. La foret, elle se prêtes bien a être défrichée et brûlée pour la cultiver.
  • Le principe des abattis brûlis fonctionne bien, mais pendant 2-3 ans, après il faut aller défricher une autre forêt.
  • On fait donc des rotations de cultures. Quelques années de cultures, et quelques dizaines d'années de friche ! (10-50 ans)
  • Le principe de la fertilité est simple. Il faut de la biomasse. C'est donc en aérant la forêt, en profitant de son humus et en  brûlant ce que l'on a abattu (juste avant utilisation ) que l'on récupère de la biomasse. Ensuite, on attends des années qu'elle se refasse toute seule.
  • A l'époque, vu que l'on avait des champs mélangés entre forêt et culture. Sur 1 hectare défriché et cultivé on avait peut être que 5000m2 avec du blé. Mais on récoltait quand même 10 quintaux de blé par hectare, et même jusqu'à 30 quintaux. Même si ça parait faible pour la surface. On oublie que c'est une surface partielle. Et si on refait le calcul avec la surface effective, on remarque que c'est un rendement énorme. On a jamais eu mieux, jusqu'à l'ajout d'engrais minéraux. (un quintal = 100kg voir rendements agricoles )
  • On arrive à nourrir 10 habitants par km2 alors qu'avec la cuillette, on arrivait à en nourrir qu'un !
  • PLus ça avance, plus on déffriche dans les détails pour augmenter la surface et augmenter le rendement apparent par hectare, mais plus le rendement effectif diminue. Quand on arrive à un défrichement total. On arrive à l'état de savane. Le rendement est faible. C'est l'état actuel.
  • Quelques chiffres au néolithique: le rendement apparent par hectare = 10 quintaux par hectar , le rendement réel est beaucoup plus élevé. Il y 1 hectare par travailleur. Il ne peut pas faire plus. On a donc un rendement de 10 quintaux par actif. => 4-5 bouches à nourrir !
  • Si il y a trop d'enfants, ça ne marche plus... le taux bouche à nourrir par actif limite toute la société: la famille, et les métiers des autres. Il y a peu d'inactifs. Peu de soldat, de chefs.. etc... Un Etat moderne ne peut pas exister sur un tel système.
  • A l'époque, il n'y a pas de droit de propriété, seulement un droit de récolte. Celui qui récolte est celui qui a planté.
  • Quand on a un système de rotation des cultures tous les 30 ans, personne ne se souvient qui avait cultivé ici la fois d'avant. Donc ça ne pose aucun problème. Mais en raccourcissant les rotations. Quand on arrive à 6-7 ans.. on se souvient de qui avait travaillé à un endroit. Donc, on lui redonne le même ! La propriété commence à émerger.
  • A force de cultiver par abattis brulis, les gens finissent par migrer toujours plus loin. Avec une faible population. Le déménagement d'un village n'arrivait que tous les 300 ans. Alors qu'actuellement dans les peuples qui pratiquent encore cette agriculture, la population est beaucoup plus importante et la forêt est détruite en moins d'une génération. Les gens déménagent à chaque génération.
  • Au moment où toutes les forêts utilisables ont été détruites. Il ne reste plus qu'un système de savanne qui est beaucoup moins efficaces. Il a fallut changer le système.
  • On a commencé a utiliser le labour et la jachère. (à ne pas confondre avec la friche)
  • Après avoir utiliser toutes les ressources d'un sol, il faut lui redonner de la biomasse. On met dont la terre en jachère. On y place des animaux pour recueillir leur déjections et on laboure pour les enfouir. De plus, on laboure pour faire ressortir les graines des mauvaises herbes, puis une fois qu'elles on fleurit, on laboure une seconde fois pour détruire cette culture de mauvaise herbes. (adventices en langage technique) (actuellement le labour est fortement remis en question. Si il est efficace au début, il détruit le sol et sa faune très rapidement et est néfaste sur le long terme.)
  • L'invention du foin va de paire avec l'invention de la charrue. Avec le foin, on peut nourrir les bêtes durant les périodes où il y a moins à manger, et dans des endroits moins propices.
  • Dans cette période, on invente donc plusieurs nouveaux outils. La faux, la charrue, la charrette pour transporter le foin et le lisier. (ce qui évite de transporter les bêtes). Puis on perfectionne le système avec le collier pour les cheveaux de trait.
  • Le foins et la charrure ont été inventé dans des pays du nord avec des climats moins agréable, et où la technique de la jachère ne fonctionne pas bien. Mais c'est un perfectionnement d'outils qui existaient déjà dans la vallée du nil et de l'hindus 2000 ans plus tôt.
  • Ces nouvelles techniques d'agriculture de labour et culture fouragère va permettre d'aller coloniser des régions totalement inhospitalière auparavant comme les forêts d'altitudes. C'est ainsi que des seigneurs et de nombreux monsatères vont coloniser des grands espaces en déffrichant la forêt.
  • L'organisation sociale va beaucoup changer. Les agriculteurs utilisant ces nouvelles technologies consomment autant de fer que les chevaliers. Il faut donc que l'agriculture soit vraiment rentable. Il faut qu'elle produise 10 fois plus. Les monastères quand a eux deviennent de véritables multinationnale organisant la révolution industrielle du moyen âges. Il perfectionnent la sidérurgie.
  • Dans les anciennes région agricole, il y a trop de monde et le rendement devient moins bon. Donc on tente de faire partir les gens. Une des techniques, c'est d'abolir le servage. Les serfs deviennent métayer et fermier dans des colonies.
  • Tout change dans la société.L'augmentation du rendement permet de recréer les villes disparues à la fin de l'empire romain. Il y a de plus en plus de gens qui ne travaillent pas pour se nourrir. Il faut les payer. Mais les seigneurs locaux ne peuvent tout gérer, de révolte en révolte, les rois se retrouvent à la tête des armées, mais ne peuvent pas faire grand chose de plus. Ils n'ont qu'un petit lopin de terre pour eux ! C'est à ce moment que la notion d'Etat émerge. Que les rois crée des impôts. (la taille, la gabelle..) pour financer tout le monde. Mais cet impôts représente le 1/3 de la récoltes ! ... et ça ne passe pas bien. C'est le début de la guerre des 100 ans !

Conférence de Claude Bourguignon à propos de la nécessité du changement de l'agriculture ces prochaines années.

  • Il y a 100 ans en france, on cultivait 10 espèces de blé. Actuellement il n'y en a plus que 2 ! On ne garde que les plantes qui supportent les engrais. L'épautre a été sauvé par des agriculteurs bio qui voulaient garder cette plante car elle pousse sans engrais !
  • Nous sommes passé de 3600 variétés de fruit cultivées à 40 !!
  • Pourquoi faire des variétés de plante OGM qui permettent de mieux résister aux conditions climatiques.... alors qu'elle existe déjà !!!!  ... on les a détruite même !
  • Le sol est en train de disparaitre. A chaque pluie, les rivières sont brunes, si elles sont brunes, c'est qu'elles sont boueuses, si elles sont boueuses, c'est qu'il y a de la terre de dans.. et donc on perd de la terre !
  • L'homme n'a jamais fait une agriculture respectueuse des sols. Qui protège le sol. Il serait temps de s'y mettre.
  • A l'époque de la rotation des cultures et friches. Tout allait bien. Il fallait travailler 2h par jour. Quand il y avait des mauvaises herbes. Il suffisait d'aller ailleurs. Avec la sédentarisation, on ne peut plus aller ailleurs. Donc on cherche à se battre contre les mauvaises herbes. C'est la amlédiction divine. La terre ne produira que des épines et tu travaillera à la sueur de ton frond. ça devient un travail énorme. On passe de 2h de boulot par jour à 14h! Dans tous les mythes de civilisation parlent d'un paradis perdu. D'un jardin d'Eden.... et bien voilà..  il est là... mais les humains préfèrent se battre contre la terre !
  • Depuis 6000 ans, on tente de mettre la terre à nu. Et la terre tente de faire comprendre que ce n'est pas ce qu'il faut faire. La terre doit être protégée. Elle doit être couverte pour que le sol et tous ces organismes vivants se portent bien !
  • Comment fonctionne la forêt ? On ne lui demande rien on ne travaille pas son sol et ça marche. Mieux encore, une rivière qui sort de la forêt (iguasu) est transparente. Alors que celle qui sort des champs est brune !
  • La forêt laisse tomber chaque année des rameaux, des feuilles sur le sol.
  • Des champignons se chargent de décomposer la lignine du bois. D'autres animaux et micro-organismes se chargent de transformer encore plus cette biomasse en ressource.
  • un km de haie permet d'obtenir 30 tonnes de bois par année. Il en faut 3 tonnes à l'hectare.
  • Depuis 1984 il n'y a plus d'augmentation de rendement.
  • Les champignons ont besoin d'air pour vivre. En labourant, on retourne le sol et on tue les champignons en les enfouissant profondément là où il n'y a pas d'air !
  • Les champignons sont capables de faire de la rétention d'eau dans chaque cellule. Ce sont donc les champignons qui régulent l'humidité du sol.
  • "Nous ne faisons plus de culture en europe, nous gérons de la pathologie végétale ! Nous essayons de maintenir vivantes des plantes qui ne demande qu'à mourir vu qu'elles sont tellement malade."
  • On ne mettait pas un pesticide en europe en 1950. Auncun traitement fongique. Maintenant c'est 3-4 !
  • On met trop d'azote sur les blé, alors ils tombent. On leur donne alors de hormones pour raccourcir les pieds ! Puis ces hormones tues les arbres autour des champs !
  • Un labour libères des tonnes de CO2, le semi-direct séquestre du CO2. Si tout les paysans du monde arrétaient de labourrer on diminuerait les émissions de CO2 de 40% !
  • La déforestation pour cultiver est une catastrophe. Souvent on brûle la forêt, on laisse donc échapper tout le CO2 qui dérègle le climat, alors qu'on en a besoin pour faire pousser les plantes !

Voir aussi: http://fr.ekopedia.org/Bois_Ram%C3%A9al_Fragment%C3%A9

Une autre interview de Jean-Claude Bourguignon.

http://video.google.fr/videoplay?docid=-4945822295053027019#docid=-466260728712608764

Les vidéos sur google images semble ne pas être totalement fonctionnelles, voici donc la même sur youtube:

Les BRF..

http://www.pratiks.com/Video/Voir/Media/les_avantages_d_une_culture_sur_brf__bois_rameal_fragmente__174-75/index.html

http://www.pratiks.com/Video/Voir/Media/reussir_la_culture_sur_b_r_f___bois_rameal_fragmente__173-75/index.html

Une superbe animation didactique qui explique comment cultiver sans labourer.


Cultiver sans labourer - Fatou et Yeya par renaudchabrier

Ce film a été réalisé en une semaine (!) avec les élèves de CE2 d'Agnès Séguy à L'Ile d'Oleron.
Les personnages de Fatou et Yeya vous font découvrir le Semis direct sur Couverture Végétale (SCV), une technique agricole qui permet (entre autres) d'éviter l'érosion des sols.

Critical mass ou comment faire avancer la cause du vélo

Le vélo parmi les voitures c'est dangereux !

Il suffit de tenter de s'insérer, à vélo, aux heures de pointes, dans le trafic routier du centre ville pour remarquer que le vélo de cette manière, c'est dangereux !

De toute part le cycliste est agressé par des automobilistes qui veulent le dépasser même si en fait, dans les bouchons, le vélo n'est pas plus lent !

Quand il s'agit de monter une rue à vélo, c'est encore pire, il n'est pas possible de se sentir tranquille quand on sait que derrière il y a plusieurs automobilistes qui n'attendent que de pousser sur les gaz. A ceci s'ajoute encore les bus qui sont énormes et s'arrêtent très souvent. Il n'est donc pas rare, à vélo, de dépasser les bus à l'arrêt,. Mais là aussi en effectuant ce dépassement on sent encore plus la pression des automobilistes juste derrière qui veulent faire pareil.

Le vélo est le parent pauvre de la circulation urbaine.

colonne de vélos.jpgVoilà à quoi devrait ressembler la circulation à vélo en ville !

Le vélo parmi les piétons, c'est dangereux !

un cycliste perdu au milieu des piétons.jpgParfois le cycliste pour se sécuriser tente de se rapprocher de la situation du piéton, il  emprunte les mêmes itinéraires.

Mais ce n'est pas sa place et les piétons n'aiment pas du tout se faire piquer leur trottoir par un vélo ! (Ce qui est compréhensible)

Dans le même genre, pour emprunter un passage pour piéton à vélo, il faut le faire à pied. Même dans ce cas, ice n'est pas facile. Bon nombre d'automobilistes ne s'arrêtent pas à un passage pour piéton, si le piéton a, dans les mains, un guidon de vélo !!!

De nombreuses pistes cyclables sont des pistes partagées piétons/cyclistes (voir chevaux).

Suivant les chemins et les heures, circuler à vélo sur ce genre de pistes revient à faire un gymkhana des plus complexes. La sonnette tourne plus vite que le pédalier !

(Si on cherche bien sur la photo à droite, on y voit un cycliste perdu au milieu des piétons.. pourtant il est sur la piste cyclable !)

Le vélo est vraiment le parent pauvre de la circulation urbaine.

Le parcage d'un vélo ce n'est pas facile !interdiction de déposer des vélo.jpg

Une fois arrivé à bon port. Ce n'est pas toujours facile de se parquer. Le nombre de places pour vélo est limité ou souvent déjà squatté par les scooters dont le nombre a explosé ces dernières années.

De plus, les places disponibles sont souvent à l'extérieur, à la merci des intempéries et du vandalisme !

Si dans les immeubles, il y a souvent des garages à vélo.

Parfois ce n'est pas bien conçu, ce qui incite à parquer son vélo dans un endroit plus pratique.

Souvent cet endroit plus pratique se situe très près du parc à voitures qui lui a été mieux conçu que le parc à vélo. Vu que ce dernier est situé à 20 marches d'escaliers du niveau de la route!

C'est là que certaines gérances se mettent à persécuter les vélos pour résoudre des problèmes de voisinage avec le parcage des voitures.

Le vélo est le parent pauvre des infrastructures urbaines.

Dans nos villes, tout est conçu pour les voitures et les piétons. Le vélo tente de se faire une place entre ces deux mondes !


Comment faire pour faire avancer la cause du vélo ?

Critical_mass_budapest3_4.22.2006

Critical Mass sur la place des Heros à Budapest, le 22 avril 2006

C'est en tentant de répondre à cette question que sont nées les Critical mass, des parades à vélo qui tentent de créer une masse critique à un moment et un lieu donné pour que le vélo ne soit plus le véhicule vulnérable au milieu du trafic.

Le but est d'inverser la situation. Ce n'est donc plus un vélo seul face à de nombreuses voitures. C'est quelques voitures face à des dizaines ou centaines de vélos dans la rue.

Tout de suite, ce sont les automobilistes qui se sentent vulnérables au milieu de la masse de vélo. (même si dans un accident entre une voiture et un vélo.. c'est certainement le cycliste qui a le plus à perdre)

La première Critical mass à eu lieu à San Fransisco en 1992 avant de se répandre dans le vaste monde.

En suisse, le phénomène arrive également. Une Critical mass a réuni plus de 700 cyclistes le 28 mai 2010 à Genève. Puis tout dernièrement, le 25 juin, une critical mass a également eu lieu à Lausanne.

Le 30 juillet 2010 une nouvelle critical mass aura lieu à Lausanne selon le site: www.criticalmass.ch

Pour faire un coup médiatique plus grand, l'organisation World naked bike ride organise des événements très similaires à la différence que les cyclistes se déplacent complètement nus !

Il y a un environ un mois une des ces manifestations à eu lieu à Bristol, pour ceux qui ça intéresse, voici un petit aperçu en images....

parc à vélo sauvage.jpg

Hormis ces manifestations médiatiques, il existe d'autres moyens, plus politique de faire avancer la cause du vélo. C'est ainsi que les Jeunes verts neuchâtelois ont déposés une pétition: "un vélo = une place sécurisés" afin de demander aux autorités de réaliser rapidement un nombre adéquats de place de stationnement pour vélo à la gare de Neuchâtel.

Même si le vélo c'est parfois compliqué... encourageons nous, ce n'est qu'en étant de plus en plus présent que la cause du vélo sera de plus en plus visible et de plus en plus écoutée....

Bilan après une semaine de vélo

Voici maintenant une semaine que j'ai décidé de tester le vélo comme moyen de transport principal.

Quel est mon état ? quel bilan je fais ?

Bilan

Tout va bien ! Je suis en pleine forme. Mon vélo roule toujours bien. J'ai découvert plein d'endroits sympathiques. J'ai croisé de nombreuses personnes. J'ai reçu pas mal d'encouragement à continuer.

Bref, je suis emballé par l'expérience. Je continue !

Après une semaine, j'ai tenté de savoir quelle distance j'ai roulé. En additionnant tous les voyages que j'ai fais, j'ai remarqué que certains jours je roule peu et d'autres beaucoup. Mais au total, j'arrive à une distance de 204 km pour cette semaine.

Le parcours type que je fais, c'est le parcours entre mon domicile et mon lieu de travail. C'est à dire 10km. Parfois je rentre manger chez moi à midi, parfois pas et parfois je vais manger ailleurs. Voilà donc les différences entre les jours.

Vitesse

information de pacours sur un GPS.jpgJe pense que nombre d'entre vous sont curieux de savoir combien de temps ça prend de faire un voyage de 10km à vélo ?

Moi aussi j'étais curieux. J'ai donc effectué quelques mesures à l'aide de mon GPS. En prenant un bon rythme, (donc en pédalant tout du long), j'arrive toujours autour d'à peine plus que la demi heure pour faire un trajet de 10km quasiment tout plat.

Suivant la nature du chemin ou l'encombrement, la vitesse peut varier grandement. Cependant, j'arrive à faire des pointes à plus de 30km/h et finalement la moyenne globale tourne souvent autour des 20km/h.

Si je prend en compte le temps porte à porte, donc le de sortir le vélo du garage de le cadenasser, de faire une mini pause photos durant le parcours. Il faut compter sur une moyenne globale de 15km/h. ça tombe bien, c'est la vitesse qui est conseillée par J+S pour calculer des parcours à vélo et c'est la vitesse qui est utilisée par cloudmade.com pour calculer ses itinéraires.

C'est une vitesse qui est largement calculée. Il est possible d'aller pas mal plus vite. Mais en se basant sur 15km/h on est certain d'avoir une marge de temps pour absorber les imprévus ou prendre son temps.

Gendarme couché

Le vélo est donc un moyen de transport qui permet d'aller trois fois plus vite que d'aller à pied tout en ayant toujours comme unique source d'énergie la nourriture !

Avec une telle vitesse, tout d'un coup le cyliste devient un danger pour le piéton ! C'est en tout cas ce que les concepteurs de gendarmes couchés pour vélos on du se dire. Le vélo, c'est trop rapide, il faut freiner ces cyclistes. En effet, sur mon parcours de 10km, il n'y a pas moins de 7 gendarmes couchés ! (sans compter ceux qui ne sont pas uniquement destinés aux vélos)

Ces terribles ralentisseurs font bien leur travail, mais c'est toujours frustrant de se faire briser dans son élan et son rythme. Ainsi, il arrive fréquemment que des parcours alternatifs se forment pour contourner les gendarmes couchés. Voici donc un exemple en photo:

gendarme couché pour vélo.jpg

Un peu de prosélytisme

D'après la brochure Effect CO2 de la mobilité douce éditée par la confédération suisse, 12 % des automobilistes circulent moins d'1km, 34 % ne dépassent pas les 3 km et 50 % pas 5 km....

Tout ceci signifie que pour la moitié des automobilistes, il est possible de rempacer leur trajet en voitures par un trajet à vélo qui n'excèdera pas les 15 minutes !

Là je pense que c'est un objectif qui est tout à fait à la portée de tout le monde !

En plus, se déplacer en vélo est meilleur pour la santé que de se déplacer en voiture. Selon une étude chinoise datant de 2002 et portant sur une période de 8 ans, les hommes ayant acquis une voiture au cours de ces 8 ans ont grossi de 1,8 kg de plus que ceux ne possédant toujours pas de voiture !

((Bell, A.C.; Ge, K. et Popkin B.M.: The road to obesity or the path to prevention: motorized transportation and obesity in China. Obes Res 2002; 10: 277-83))

Donc... hop.... tout le monde à vélo. Le moyen de transport de l'avenir !

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