notes à propos de la conférence de Stanislas Jourdan Revenu de Base et Economie Collaborative

Mes notes à propos de la conférence de Stanislas Jourdan: Revenu de Base et Economie Collaborative, le 15 mai à Neuchâtel

https://www.facebook.com/events/493059617409061/permalink/505418112839878/

Mes notes sont encore à l'état de brouillon.. ça me parle à moi... à vous je ne sais pas 😛

Mais le but c'est de déjà partager ce que j'ai. C'est mieux que rien.

C'est la philiosophie de l'open source... release early release often.

3 cercles de OUishare

  • p2p internet
  • startup
  • connaissances libre ?

Economie collaborative

  • consommation collaborative
  • makers
  • wikipedia
  • crowdfunding

Nourriture

  • Amap
  • 16% ou 79% => différence de proportion dans le prix entre les revenus des producteurs dans une AMAP ou dans la distribution classique.

laruchequiditoui.fr est un concept qui propose de grouper des consommateurs et des producteurs de nourriture (bref des agriculteurs), d'une même région pour organiser une nouvelle forme, plus directe de distribution alimentaire. On est dans ce que l'on appelle, l'agriculture contractuelle de proximité.

Transport

covoiturage (voiture 95% du temps parquée)

Finance

Le crowdfunding permet de financer  des projets comme… le savon infini

Voir infinite soap sur kikstarter

Stack-Soap-Infinite.jpg

Partage d'objet

la perceuse est inutilisée 99% du temps... il faut la partager.

(Comme on peut le faire sur http://www.e-syrent.ch/list-annonces/details/true/object/perceuse-perforateur-burineur-visseuse/owner/686/)

Production d'objets:

  • la voiture: wikispeed
  • 2.3l / 100
  • opensource
  • construit par la communauté
  • Budget minimal
  • premier prototype en 3 mois

http://www.wikispeed.com/

Démocratie ouvert

liquid feedback est un logiciel qui permet de gérer une démocratie participative.

http://liquidfeedback.org

Voyage

  • couchsurfing
  • airbnb

Ouverture des connaissances

creative commons

wikipedia

openData => journalisme data

Conclusion

=> la Coopération est meilleure que la compétition pour organiser un vivre ensemble.

Dans la coopération on cultive...

  • confiance
  • partage
  • buts communs

---------------------

Dans la compétition on favorise...

  • Protectionnisme
  • la méfiance envers l'autres (pas de confiance)
  • Adversersité

------------------------------------

Ça crée des emplois ton truc d'économie collaborative ?

C'est pas plutôt Esclavage 2.0 ??

Surtout quand on voit que ça développe des sites comme www.taskrabbit.com qui propose des jobs simples… pour des tâches simples..

C'est pas tellement des jobs de rêve.. mais des jobs de M.... payé à la tâche qui ne participent pas à une aux charges sociales...

Quelques exemples...

  • Shopping
  • assemblage ikea
  • livraison

=> justement avec un revenu de base inconditionnel, on évite les dérive de l'économie collaborative.

On entre dans une société d'abondance ou l'on a toutes les bonnes volontés à disposition.

Une ère d'abondance n'est pas compatible avec une monnaie qui crée artificiellement la rareté !

Quelle monnaie pour la société de l'abondance ?

On est riche en ressources…

mais pauvre en monnaie…

où est le problème ?

On a les gens.. on a le temps.. on a les ressources ?

.. c'est juste la monnaie qui manque !

Solutions =>

Revenu de base inconditionnel en monnaie citoyenne !

(C'est aussi ce que préconnise Frédéric Bosqué dans sa conférence sur le système du sol violet, le 28 mars 2013 à Genève.)

Les monnaies, c'est surtout une question de confiance.

Comment favoriser la confiance ?

Le livre,  la société de défiance, montre les mécanismes de la défiance.

Plus les inégalités sont grandes => plus les gens sont jaloux => moins il y a de confiance.

=> avec un revenu de base, tout le monde est à la même => on augmente la confiance !

Ces modes de fonctionnement fonctionnent principalement avec les gens volontaires, instruit. Plutôt "Créateur de cultures" (cultural créatives)

Le but est également de toucher les gens qui ne s'intéressent pas à ce genre de réflexion.

Comment partager le temps disponible ?

Sortir du culte du plein emploi…

Qui va créer l'argent si on se passe des banques ?

… partie sautée pendant la conférence. Mais J'en ai discuté après avec Stan.

=> il y a plein de technique de création monétaires citoyennes.

Plutôt utiliser un système à crédit mutuel qu'un système à argent dette !

Quelle rétribution pour les abeilles de l'économie collaborative ?

Le revenu de base est la juste rétribution pour la création de richesse que l'on crée tous, même sans s'en rendre compte.

Le revenu de base est...

  • une réponse pragmatique pour assurer un socle social (à la place d'un filet)
  • un levier pour se ré-approprier notre temps.

Questions…

L'économie collaborative fonctionne par internet….

Et sans internet ça marche comment ?

… et l'internet se centralise de plus en plus, à l'image de facebook qui grandit en influence...

En utilisant facebook, nous sommes les abeilles de la ruche de Mark Zukerberg

Nos échanges sur facebook sont de la richesse. C'est concret. Ce sont les milliards que facebook génère…. mais que les utilisateurs ne touchent pas…. => le revenu de base c'est recevoir ce revenu.

( A la question des pour ou contre facebook.... il existe des alternatives décentralisées (tout comme le e-mail) qui permettent de relier les gens entre eux.

Il y a notamment:

Pour en savoir plus sur l'évolution des réseaux sociaux et des alternatives. Voici mon état des lieux des réseaux sociaux.

)

Comment créer une monnaie alternative ?

- Il existe Open UDC => soft pour gérer une monnaie.

http://www.openudc.org

=> en suisse le nom fait beaucoup rire. Car l'UDC est un parti politique de droite populiste et qui est l'anti-thèse de l'ouverture ! (Il prône plutôt une suisse fermée...)

Qui distribue un revenu de base si un etat nation implose ?

- Il faut toujours une communauté. Peut importe si c'est une état nation ou non !

Comment fonctionne le financement d'un revenu de base inconditionnel ?

Ralf nous donne quelques estimations au niveau suisse:

Pour un revenu de base à CHF 2500.- / mois.

Besoin de ~ 200 milliards => ce qui représente ~ un tiers du PIB Suisse.

60 milliards de prestation sociales, réorganisée que l'on a. Même economie suisse est d'accord.

110 milliards => une proposition dit que, l'on va changer la manière dont les salaires sont payés. L'employeur va payer moins. Mais cette différence est payée pour financer le revenu de base. Donc globalement une personne reçoit la même chose comme salaire.

(Pour en savoir plus, à propos du revenu de base inconditionnel, voici ma page qui parle de ce sujet.)

Conclusions personnelles

Finalement cette conférence m'a beaucoup fait penser à ce que j'ai déjà écrit il y a quelques années à propos de la consommation collaborative.

https://martouf.ch/blog/305-penser-global-agir-local-la-consommation-collaborative-comme-systeme-economique.html

OUi, il existe des alternatives

super mario monti droit dans le mur.jpgSuite à la chute de Silvio Berlusconi, l'Italie s'est doté d'un nouveau gouvernement.

Le chef de ce gouvernement est, l'économiste, sénateur à vie, ex commissaire européen à la concurrence, membre du Government Sachs (surnom de la banque Goldman Sachs qui emploie beaucoup de politiciens...), j'ai nommé.....

...  Mario Monti, ou Super Mario pour les intimes...

Le 5 décembre 2011, j'ai eu l'occasion de voir sur la TSR son annonce des remèdes qu'il prône pour l'avenir économique de l'italie.

Son discours m'a complètement sidéré !!

Tout en annonçant le relèvement de l'âge de la retraite et un plan d'austérité, il dit:

"Il n'existe pas d'alternative. Les sacrifices d'aujourd'hui nous donnent l'espoir de pouvoir refonder dans les prochains mois, les bases de la croissance…"

Ce type est suffisamment fort pour avoir réussi à mettre, dans la même phrase, deux concepts qui m'horripilent au plus haut point !

  1. .. Il n'y a pas d'alternative. La fameuse pensée TINA (There IS No Alternative) chère à Margaret Thatcher
  2. .. refonder les bases de la croissance...

Codex_Magliabechiano_folio_70r.jpeg

La croissance est une religion

Tout d'abord, de mon point de vue, la croissance, ce n'est pas la solution, c'est le problème !!

La croissance économique est une religion. J'aurai très bien pu voir Mario Monti, habillé en grand prêtre Aztèque, sur une pyramide et prononcer:

"Il n'existe pas d'alternative. Les sacrifices d'aujourd'hui nous donnent l'espoir de pouvoir refonder dans les prochains mois, les bases de la croissance…" (de notre empire...)

.. Ah et bien tient !! ... C'est la même phrase !! 😛

Pour en savoir plus à propos de la décroissance, j'ai écrit tout un "livre web" à ce propos.

Ouverture d'esprit

En second point, je déteste les gens qui ont l'esprit borné, qui n'ont aucune imagination.
... Ou qui ont peut être une idée derrière la tête pour opprimer les gens.... Mais je ne crois pas à la théorie du complot.

L'arme la plus puissante dans les mains de l'oppresseur est l'esprit de l'opprimé. (Steve Biko)

Je pense qu'il y a une colonisation de l'imaginaire. Un martelement de la pensée unique qui nous empêche de voir autrement, de découvrir le champ des possibles. C'est la stratégie employée par la publicité.

idee.pngAvoir de l'imagination n'est pas facile.

Voici un petit exemple simple:

Si je vous dis vélo... Je suis certain que l'image qui se forme dans vos pensées est l'image d'un vélo avec une selle...

Or, mon vélo n'a pas de selle. C'est un vélo couché, avec un siège confortable !

Quand on a une tête en forme de marteau, on voit tous les problèmes en forme de clous...

Il y a de nombreux économistes qui pensent et font croire que notre système actuel est un état naturel des choses.

Par exemple, Alain Minc a déclaré:

"Le capitalisme, ne peut s'effondrer, c'est l'état naturel de la société. La démocratie n'est pas l'état naturel de la société, le marché oui."

Personnellement, je ne suis pas d'accord avec cette affirmation, je pense que l'état naturel des choses peut toujours être modelé. Ce n'est pas un absolu. On peut rendre un système naturel. Ici c'est le cas avec le concept de marché.

Le marché est toujours mis en avant comme étant la solution miracle à tous les problèmes. Puis quand on aimerait creuser un peu plus le fonctionnement d'une économie de marché, les économistes tombent vite dans l'irrationnel !

C'est la main invisible décrite par Adam Smith qui est responsable de la bonne marche du marché !

TheFableOfBees-Mandeville.jpegOr, il existe d'autres manières de voir: on peut voir un système économique comme un système collaboratif. La théorie des jeux permet de comprendre, de façon mathématique le marché.

Un système collaboratif est un système qui fonctionne avec très peu de règles simples et un grand nombre d'acteurs. Pour qu'un tel système fonctionne avec beaucoup d'acteurs, il doit sembler être naturel !

C'est une simple question d'assimilation des règles.

Pensez aux règles qui régissent un giratoire. C'est simple ! ça devient naturel !

Dans un système capitaliste, les règles de bases sont la concurrence et le profit individuel. (N'oublions pas que Mario Monti était garant de la concurrence dans l'union européenne !)

Ce sont des règles égoistesAdam Smith a expliqué que c'est grâce à cet égoïsme que le système capitaliste fonctionne. C'est ce qui permet d'obliger les gens à se spécialiser dans ce qu'ils savent le mieux faire et ainsi à collaborer.

Adam Smith s'est lui même inspiré des travaux de Bernard de Mandeville et de sa fable des Abeilles.

Les vices privés, forment les vertus publiques.

Nous utilisons donc un système collaboratif parmi d'autres.

Ce système semble naturel. Mais on pourrait décider de changer les règles.

Par exemple. Au lieu de baser l'échange en fonction du prix le plus bas, on pourrait décider de fixer les échanges en fonction du coût énergétique le plus bas.

Ainsi, on change la forme du système. Au lieu de faire venir des objets de Chine, on relocaliserait toute l'économie !

organize.pngQuand on change les règles de base d'un système, on ne sait jamais trop vers quoi on va. On assiste à un effet d'émergence. La création d'une nouvelle chose qui vaut plus que la somme de ses composantes.

C'est exactement le contraire de ce que disait Margaret Thatcher:

La Société n'existe pas, il n'y a que des individus, des hommes, des femmes et leur famille.

Donc vraiment, je n'ai pas du tout les mêmes idées qu'elle !

Comme j'ai déjà beaucoup écrit, je vais conclure par une citation de Louis Pauwels:

Les esprits c'est comme les parachutes, ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont ouverts...

J'espère que ça pourra inspirer quelques personnes...

Post-Scriptum:

Heu... Super Mario.. si tu as la chance de lire un jour cet article... Je vais être sympa. Je vais t'aider. La solution à tes problèmes de dette est probablement déjà bien amorcée dans le film dont voici le résumé...... On a le droit de changer les règles du jeu !

Dogme des places de travail à tout prix

Le dogme du plein emploi

L'emploi est l'outil qui permet de vivre, il faut le garantir à tout prix

Dans notre société, il y a un dogme, c'est le plein emploi.

Dans notre société, il est nécessaire que chacun ait un travail. C'est le travail qui fourni un revenu. Le revenu permet de vivre.

Ainsi les forces politiques sont utilisées pour garantir ce dogme. On cherche à créer le maximum d'emploi possible.

Les partis ont un slogan: "De l'emploi pour tous..."

Sarkozy a basé sa campagne sur "Travailler plus, pour gagner plus...", ça suppose des places de travail en grand nombre.

Même, des banques comme la FED, la banque centrale du dollars US a dans ses statuts une close qui l'oblige à favoriser le plein emploi.

En pratique, on ne cesse de diminuer le nombre d'emploi

Cependant, si on regarde la réalité. Depuis la révolution industrielle, on remplace les humains par des machines. On diminue le nombre de places de travail. Ceux qui le réalisent préfèrent dire que l'on ne diminue pas le nombre de places, on les transfert.

Ainsi on diminue drastiquement la main d'oeuvre non qualifiée que l'on remplace par des machines qui sont fabriquées par des gens hautement qualifiés.

Ce qui entraine que l'on encourage tout le monde à se former toujours plus. Heureusement, ainsi, la durée des études empiète déjà sur la durée du "travail". Cette durée est plus courte que pour la génération précédente. C'est des places de travail en moins à trouver pour garantir le plein emploi.

Pour garantir l'emploi, on brades ses ressouces

Les autorités politiques sont souvent prêtes à tout pour attirer des places de travail. Suivant les cas, on est d'accord de faire des exonérations d'impôts. Au minimum on tente d'avoir des impôts sur les personnes morales plus bas que ses voisins.

Puis on finance à bien plaire, les infrastructures pour implanter des entreprises. (eau, électricité, route, transport, etc...)

Globalement, on brade son territoire, on déclasse des bonnes terres agricoles pour y mettre des entreprises, construire des routes, étendre son réseau électrique, son réseau d'eau. On fini par consommer globalement plus d'eau et d'électricité que ce que l'on avait avant, ce qui demande parfois de redimenssionner tout son réseau.

Bref, on investit beaucoup de ressources en tous genres, en nature et financière, mais il n'est pas certain qu'avec tous les allégement fiscaux offerts on équilibre le bilan financier, et il est certain que l'on péjore le bilan ressources naturelles.

Ces pratiques fiscales entrent dans le cercle vicieux de la concurrence fiscale, entre les communes, entre les cantons, entre les Etats.... Finalement si tout le monde veut être moins cher que le voisin, ce sont les collectivités publiques qui sont perdantes à tous les coups sur le long terme.

Tout ceci, je le rappelle pour garantir des places de travail !

On éloigne le lieu d'habitation du lieu de travail, donc on vit dans les transports

On en arrive au point, que certaines régions attractives détiennent beaucoup de places de travail, mais finalement n'arrêtent pas de dégrader les conditions de vie des habitants.

L'arc lémanique est en train de découvrir ce problème. Le nombre de place de travail dans cette région n'arrête pas d'augmenter, donc le nombre de personnes qui viennent travailler dans cette région augmente. Le prix de logement augmente aussi, il n'y en a pas assez pour tout le monde, les prix sont trop élevés pour beaucoup de monde. Ainsi, il y a un étallement qui se fait. Les gens habitent loins de leur travail. Ainsi, ils ont besoin de transports efficaces pour venir.

Les autoroutes sont saturés, les voies de chemin de fer sont saturées.  Le temps passé dans les transports augmente pour tous les travailleurs pendulaires. Ce qui souvent entraine un stress et un coût financier important. Ce qui n'est pas en faveur d'une bonne qualité de vie !

Le dogme de l'emploi à tout prix favorise le populissme

Comment financer les infrastructures pour absorber le flot de travailleurs ? On utilise les impôts. Mais quels impôts ? Les impôts du lieu de la place de travail. Pas les impôts du lieu de domicile des travailleurs.

Ainsi beaucoup de travailleurs échappent au financement de leur place de travail.

C'est normal, vu que dans la majorité des cas le travailleur n'habite pas la commune dans laquelle il travaille, que de plus en plus le travailleur n'habite pas le canton dans lequel il travaille, et situation bien connue pour les aglomérations en frontière des états, le travailleur n'habite pas le pays dans lequel il travaille !

Si, actuellement, il n'y a pas trop d'animosité envers les travailleurs pendulaires d'un même état. Il est clair que certains partis politiques font leur fond de commerce sur la haine du frontalier qui vient piquer les places de travail de nos gentils concitoyens...

Voici donc une autre manière de faire de la politique de défense de l'emploi, on catégorise les gens en plusieurs classes. Tous n'ont pas le même accès aux places de travail.

40% des jeunes sont au chômage, ils ont le temps de faire la révolution

Il est admis que dans notre système économique, il y a un taux de chômage structurel que l'on arrive pas diminuer.

Globalement, dans les pays occidentaux, on a un taux de chômage admis de l'ordre de 5% à 10%. En réalité il est probablement plus élevé vu que l'on ne compte pas forcément les gens qui n'ont plus droit au chômage.

En suisse, le taux de chômage est très bas, il est plus souvent de l'ordre de 2%, ainsi le dogme de plein emploi est bien ancré vu qu'il est très réel.

Ce que l'on voit moins, c'est que globalement, le taux de chômage chez les jeunes est beaucoup plus élevé. On parle de 40% !

Pourquoi, est ce que la révolution tunisienne s'est faite en début 2011 ?

C'est par ce que la majorité des jeunes de ce pays sont très bien formés dans des bonnes écoles, mais qui ils n'ont aucun droit à une place de tavail.

Quand une majorité de gens sont au chômage, ils ont le temps prendre part à une révolution. Il suffit d'un petit élément déclencheur.

Après avoir embrasé le monde arabe, ces révolutions du début 2011 on traversé la méditerrannée pour prendre la forme du mouvement des indignés.

La situation est la même en europe que dans le monde arabe, les jeunes sont les laissés pour compte des places de travail.

On voit ainsi que le dogme du plein emploi peut mener très loin, qu'il touche toute la société.

Mais alors que faire ?

En terminer avec l'idée que l'emploi est ce qui permet de vivre

Il faut décoloniser son imaginaire. Il faut en terminer avec cette idée qui nous fait croire que l'on doit avoir une place de travail pour vivre.

Il faut que les partis politiques virent les slogans du type: "De l'emploi pour tous..." Ce que les gens veulent, ce n'est pas un emploi, c'est un revenu !

Ce n'est pas l'emploi qui est l'outil qui permet de vivre, c'est le revenu.

Si l'on réfléchit aux sommes colossales qui sont investies pour créer des infrastructures nécessaires à l'implantation d'entreprises, et pour créer des réseaux de transport qui transporterons tous les jours des travailleurs.

Si l'on réfléchit à toutes ces ressources financières et naturelles que l'on a utilisée pour garantir le dogme du plein emploi, on peut se dire que l'on est vraiment très riches..... et très bête.

Que tout cet argent aurait pu directement être donné aux gens, plutôt que de l'utiliser dans la mise d'un pari que le plein emploi résoudra tous les problèmes.

Je le répète, ce que les gens veulent, c'est un revenu, pas un emploi !

Le revenu de base inconditionnel est une solution

Donner à chacun un revenu suffisant pour vivre, peut importe qu'il travaille ou non, est un concept qui est souvent appelé Revenu de base inconditionnel ou encore allocation universelle.

Voici un autre de mes articles qui décrit les avantages d'un revenu de base inconditionnel.

 

Références au dogme du plein emploi

Le dogme est encore bien ancré, voici un liste de références où l'on cite toujours l'emploi comme étant au centre de ses problèmes, de ses actions, ou des ses préoccupations politiques....

  • ... le patron de Coop, Hansueli Loosli, estimait à deux milliards de francs le manque à gagner pour le commerce de détail helvétique. Il dénonçait aussi la menace que ce «tourisme des achats» fait peser sur les emplois en Suisse.
    Dans un article sur arcinfo à propos du tourisme des achats à l'étranger favorisé par la baisse de l'euro qui n'est pas répercutée partout en suisse...
  • ...  les grands centres urbains. Le canton ne peut guère rivaliser, notamment en matière de débouchés professionnels. L'offre y est plus diverse.
    Dans un article sur arcinfo à propos de la raison des départs du canton de Neuchâtel qui représente une perte de ~ 500 contribuables par année et 30 millions de CHF par années.
  • les candidats du POP et de Solidarités vont défendre les thèmes chers à leur formation respective. «Un travail décent qui donne des moyens pour vivre, aussi un accès à la protection sociale, une économie plus responsable, qui se soucie des enjeux environnementaux»
  • Une vocation qui couvre le maintien de l'emploi et la défense des chômeurs... (programme du PS Didier Berberat)
  • Jacques-André Maire intervient aussi dans un domaine qu'il connaît bien: l'éducation, la formation, l'apprentissage, dans le souci de garantir une insertion professionnelle au plus grand nombre possible de jeunes.
  • Même préoccupation chez la libérale-radicale Sylvie Perrinjaquet, dans le cas des jeunes sans-papiers: ils doivent pouvoir suivre un apprentissage dual.
  • Laurent Favre tient aussi à garder à Neuchâtel la production de cigarettes «fortes» de Philip Morris, menacée par un accord agricole avec l'UE.
  • Francine John-Calame n'a pas hérité de commissions où faire valoir ses convictions écologistes. Elle est préoccupée par le sort des chômeurs...
  • L'économie américaine a besoin de créer entre 130.000 et 150.000 postes par mois pour stabiliser le taux de chômage.... le Figaro

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