La majorité de la monnaie en Suisse est créée par les banques commerciales

Je remarque que peu de monde a encore compris comment fonctionne vraiment le système monétaire en Suisse. (et aussi ailleurs dans le monde, mais là je me concentre sur les références suisse.)

Si t'aimerai comprendre, alors voici une série de vidéos que j'ai faites pour raconter l'histoire de la monnaie et des système économiques...

Voici donc quelques références pour bien comprendre.

Quelle est la monnaie officielle en Suisse ?

La LUMMP, la Loi sur l'Unité Monétaire et les Moyens de Paiement nous dit que les moyens de paiement ayant cours légal en Suisse sont les pièces, le billets de la BNS et les comptes de la BNS.

le reste, donc les comptes UBS, crédit suisse, raiffeisen, postifnance, etc.. ne sont pas de la monnaie ayant cours légal. Ce ne sont que des promesses des banques de vous donner de la monnaie ayant cours légal...définition CHF initiative monnaie pleine

Pour se comprendre, il vaut mieux avoir la même définition pour un même mot!

"Non un crédit n'est pas un prêt..."
"Il y a une différence entre une banque commerciale et une banque privée"

Voici un lexique sur les mots techniques liés à la monnaie qui ne sont pas toujours utilisé de manière juste....

http://aaapositifs.ch/lexique/

La BNS nous explique qui crée l'essentiel de la monnaie en Suisse... et ce n'est pas elle !

La BNS explique que l'essentiel de la monnaie est crée par le crédit des banques commerciales:

"De nos jours, la monnaie scripturale représente près de 90% des francs suisses, dont une grande partie est créée par les banques commerciales lorsqu’elles octroient des crédits aux ménages et aux entreprises."

On trouve ceci à la page 4 de la brochure "Notre banque nationale".

 

L'Association Suisse des Banquiers avoue que oui les banques créent la monnaie scripturale

Voici une vidéo de SwissBanking qui explique que:

"OUI, la banque peut produire elle même ce que l'on appelle la monnaie scripturale"

Cette vidéo à pour but de vous montrer que oui, les banques commerciales créent la monnaie scripturale, mais que c'est bien ainsi. Qu'il ne faut surtout pas voter oui à l'initiative monnaie pleine.

Le contraire aurait été étonnant ! ... vue que le but de l'initiative monnaie pleine est d'interdire aux banques commerciales de créer la monnaie et donc au passage d'empocher les bénéfices du droit de seigneuriage, alors que si c'est la BNS qui la crée.... 2/3 du bénéfice net de la BNS est distribué aux cantons, selon l'art 99 de a constitution Suisse.

Donc à vous de choisir, le bénéfice de la création monétaire pour les banques commerciales ou pour les cantons ?

Le conseil fédéral dit que créer de la monnaie est un business comme un autre

A la réponse à l'interpellation 12-3305 qui demandait si c'est normal que les banques commerciales créent de la monnaie, le conseil fédéral a répondu:

"La croissance des substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés, conformément à la conception du secteur privé ancrée dans la Constitution"

Pour la première fois le conseil fédéral donne un nom à cette monnaie scripturale des banques commerciales, qui n'est pas une monnaie officielle mais qui est largement utilisées. On appelle donc ceci des "substituts monétaires".

Le CEO d'UBS ne sait pas que sa banque crée de la monnaie !

Lors d'un débat entre Sergio Rossi, professeur de macroéconomie et d’économie monétaire à l’Université de Fribourg, et Sergio Ermotti, CEO d’UBS le 15 février 2017 dans l'émission de Teleticino ”I conti in tasca – Un patto di paese per il Ticino” du, on voit un débat surréaliste dans lequel Sergio Ermotti le CEO d'UBS dit que ce sont les dépôts des clients qui sont prêtés.....  c'est totalement faux !

Ainsi on voit que même en étant à la tête d'une des plus grosse banque du monde, il est possible de ne pas vraiment avoir compris le système !

On se trouve là en plein conflit d'autorité. Les deux Sergio ont chacun une cravate... l'un est prof d'uni et l'autre CEO d'une banque.

Qui croire ?

C'est là qu'il faut aller au delà des croyances et de l'autorité. Il faut comprendre soi-même par la pratique. C'est ce que propose le jeu de la monnaie.

Nous avons aussi maintenant un site web dédié au Jeu de la Monnaie...

Le Jeu de la monnaie pour comprendre par la pratique

Le jeu de la monnaie permet en 4x 12 minutes (étalé sur 2h30) de bien comprendre le mécanisme de la monnaie. Ceci au delà des arguments d'autorités et des croyances, juste avec son corps et ses émotions.

Voici la page facebook du jeu de la monnaie pour en savoir plus et trouver ou et quand se déroulent les prochaines parties.

https://www.facebook.com/jeudelamonnaie/

Il est également possible d'organiser des parties soi-même avec ses amis. Voici un kit de démarrage pour organiser un jeu de la monnaie...

Réflexion sur l’implémentation d’un protocole de Système Monétaire Equilibré totalement décentralisé

L'idée est ici d'imaginer l'implémentation d'un système de comptabilité de flux économique comme le SME, Système Monétaire Equilibré:

Un protocole plutôt qu'un code

Le SME décrit les paramètres de base d'un système "monétaire". On peut donc observer de nombreux fonctionnement en fonction des paramètres et voir au profit de qui se fait le système.

Ex: le taux de retour à l'équilibre peut être au profit de chaque personne ou du banquier. Suivant l'angle sous lequel on regarde, il est possible de voir que la création monétaire est le fruit de chaque individu ou des banquiers.

Le SME est donc un protocole plus qu'un logiciel, un code monétaire. Le SME est un outil pour évaluer un système monétaire et le comparer avec un autre.

Dans notre cas, l'idée est de réaliser un système de comptabilité de flux économique de type crédit-mutuel, avec contraction qui génère une avance de crédit: le revenu de base.

On va donc ici choisir des paramètres et un fonctionnement qui va dans ce sens. Mais logiquement, théoriquement une certaine place est laissée pour que de nombreux types de code monétaire puissent interagir entre eux.

système monétaire équilibré

Pour bien comprendre la théorie qui est là derrière et son contexte historique. Je t'invite à lire mon article sur l'histoire de la monnaie..... c'est 11 épisodes en vidéos. On part il y a plus de 5000 ans... et on passe en revues tous les systèmes économique, don, troc, reconnaissance de dette entre individus sur bâton de comptage, sur tablette d'argile, banque commerciale, banque centrale, monnaie fondante,  blockchain, Théorie Relative de la Monnaie, G1,.... et enfin le SME...

Un protocole décentralisé de comptabilité de flux économiques

Idéalement, un bon protocole de comptabilité de flux économiques doit être décentralisé et réparti.

Attention, il est utile d'expliciter les mots. Le débat actuel sur les cryptomonnaies montre que souvent c'est mal compris.

On nous présente souvent les cryptomonnaies basées sur une blockchain comme étant décentralisée. Mais ce n’est pas tout à fait juste.

Prenons l'exemple du bitcoin. Il y a UNE blockchain. Donc c'est centralisé. Toutes les transactions sont dans la même base de données et pour y avoir accès ce sont les noeuds qui décident.

Cependant, la gouvernance entre les noeuds est décentralisée. Il n'y a pas un noeud qui a plus de poids qu'un autre, qui peut décider à la place d'un autre.

À la base, chaque utilisateur devait pouvoir être un noeud du système. Je l'ai testé en 2011, avec le bitcoin où il suffisait de télécharger un blockchain de 20Mo.

En septembre 2017, la blockchain du bitcoin fait ~ 130Go .... Il y a de plus en plus d'utilisateurs. Mais en proportion le nombre de noeuds est très limité. (~10 000)

Ainsi, une blockchain centralisée est très ennuyante en terme de ressources. De plus, la méthode de décision pour savoir qui a le droit d'ajouter des blocks à la blockchain est problématique. La méthode la plus courante est la preuve de travail. (PoW). On doit prouver que l'on gaspille de l'énergie pour avoir accès à la base de données. Ceci, car on suppose que les gentils qui veulent le bien du réseau ont un avantage à fournir cette puissance de calcul, mais que les méchants qui veulent tricher doivent mettre exponentiellement plus de ressources. Donc c'est virtuellement impossible.

L'idée que nous avons ici est très différente. On veut un système qui est réellement décentralisé.

Tout comme l'est l'internet. Tout comme l'est le web. Tout comme l'est le e-mail.

On est dans une logique de réseau. Il n'y a pas qu'une seule base de données, même si elle est copiée à de multiples exemplaires.

Si je veux ajouter un bout d'internet, il suffit que je connecte un réseau de télécom sur le réseau internet existant. J'ai étendu Internet sans demande à personne.

Si je veux ajouter un site web, hormis le nom de domaine, il n'y a rien à demander à personne. Je crée un site et le rends accessible.

Si je veux une boite e-mail. Il me suffit d'installer un serveur e-mail accessible par un nom de domaine et par un bout de réseau. Et voilà, c'est fait. Je n'ai demandé à personne.

Ainsi l'idée ici, c'est d'ajouter un service disponible sur le web qui permet de comptabiliser les flux économiques.

Toute personne peut le faire sans demande à quiconque. Elle peut choisir ses propres paramètres. Elle doit juste utiliser le même "protocole" pour échanger avec les autres.

Donc il est possible de faire plusieurs logiciels totalement différents qui fonctionnent entre eux via un protocole.

On peut même imaginer fonctionner avec des cartes sur papier ou sur tablette d'argile. C'est peut-être moins pratique et automatisable. Mais pour que l'on ait vraiment un protocole décentralisé, ça doit fonctionner.

WordPress comme plateforme de base

Une idée qui peut aider à la diffusion massive de ce mode protocole de comptabilité des flux économique est d'utiliser une plateforme simple pour mettre en place un "serveur" SME.

Ainsi, wordpress semble un bon choix.

En 2017, wordpress détient près du tiers de "part de marché" des sites web.

Ainsi fournir une application sous forme d'un plugin wordpress ouvre les portes à un large réseau.

On peut imaginer également faire des modules de paiements pour les e-commerce. Notamment, toujours sur wordpress Woocommerce. Ains en plus de pouvoir transférer de la "monnaie", il sera aussi possible de payer directement sur les magasins en ligne avec le SME.

Adressage

Chaque personne qui veut participer au réseau doit pouvoir être accessible.

Ainsi il y a la notion d'adressage qui intervient.

Comme toute personne qui a un compte en banque l'a dans la banque en question. Ici chaque personne qui a un "compte" SME, doit l'avoir chez un noeud qui est localisé quelque part.

On se retrouve dans le même principe que le e-mail. Soit une boite e-mail est chez un hébergeur de e-mail.  toto@hebergeur.com

Ici un compte SME est chez un hébergeur SME.

Sur le web, on peut donc utilise la logique des noms de domaine qui est bien connue pour réussir à localiser le noeud. (url = Universal Ressource Locator donc un moyen de trouver une ressource)

Il nous faut donc identifier les deux parties d'une transaction. Donc, ce qui semble le plus évident, c'est:

  • un nom d'utilisateur
  • l'adresse du noeud hébergeur.

En version papier on peut avoir:

  • toto
  • chemin du petit bois 12, Jolibois.

En version web on a:

  • toto
  • https://martouf.ch/wp-admin/admin.php?page=SME

ou des versions simplifiées...

  • https://martouf.ch/wp-admin/admin.php?page=SME&user=toto
  • https://martouf.ch/SME/toto  (qui redirige sur la précédente)

Le format simplifié du genre e-mail est aussi possible: user@provider.com

C'est un peu le principe avec la média social Mastodon. Mon compte mastodon est accessible sur : https://mastodon.social/@Martouf
Quand je veux m'abonner à un utilisateur qui est sur une autre instance de mastodon, je dois indiquer mon identifiant: martouf@mastodon.social qui va permettre au système de me retrouver...

(Dans le cas d'un système monétaire on pourrait imaginer avoir un autre symbole.. pour pas le confondre avec un e-mail... du genre... heu... $ ?? il est surtout les claviers. => martouf$martouf.ch .... est-ce qu'on veut se lier à l'égrégore derrière ce symbole ? )

Le souci d'une telle approche, c'est que l'on serait obligé de faire un nouveau service TCP-IP et donc ça interdit le fait de passer par le web. (qui est déjà le service TCP-IP sur le port 80)

(Les services TCP-IP connus sont le e-mail, le web, ftp... un service peut écouter un port en particulier. Le web est déjà une couche au-dessus. Dans l'optique de faire un plugin wp pour assurer une bonne diffusion l'url d'un service web est un bon moyen d'adressage.)

Ainsi on identifie l'utilisateur, autant la source que la destination d'une transaction par une URL.

(ou autre type d'adresse pour la version papier... c'est le moyen de joindre l'utilisateur.)

Base de données personnelle des transactions

Le système étant en réseau. Où sont les données ?

Et bien, chaque personne détient la base de données de ses propres transactions.

Évidemment comme on ne fait pas une transaction tout seul. On a aussi un bout de la base de données de la personne avec qui on fait une transaction.

Il est nécessaire pour le fonctionnement du protocole de définir le minimum de ce que contient la base de données.

Transactions

Chaque personne détient sa base de données de transaction.

C'est un peu comme le crédit mutuel (crédit social):

Que font-ils avoir comme champ pour définir une transaction ?

  • id local (nombre auto-incrémenté)
  • id-global un moyen d'identifier la transaction une url qui pointe sur la transaction et permet d'obtenir les informations dessus.
  • la date et heure
  • type de transaction est-ce que c'est un transfert de solde (normal) ou une contraction du solde. (vu que la transaction contient les paramètres du référentiel et qu'elle est datée et chainée dans une relation d'ordre, on peut vérifier que la contraction est effectuée correctement)
  • le hash de la transaction précédente ainsi on garde une relation d'ordre entre les transaction. (voir le principe en schéma dans les blockchain quantic_schema-1_300.jpg)
  • Libellé texte court...
  • Source url de l'utilisateur source. Ex: https://martouf.ch/SME/martouf
  • Destination url de l'utilisateur destinataire. ex: https://yopyop.ch/SME/toto
  • montant todo: dans quel référentiel ? la source la destination ?
  • État validé, en attente, refusé.
    • origine souvent 0Les paramètres du référentiel de chaque partie donc origine, TRE, période, revenu de base (ceci pour contextualiser la transaction, sinon on ne sait pas de quel référentiel on parle et il peut évoluer.) (D'une manière globale, tout référentiel est défini par le sens, l'origine et l'échelle.)
    • revenu de base un nombre qui indique l'échelle ex: 100
    • TRE taux de retour à l'équilibre ex: 10% = 0.1
    • Période d'application du TRE 1 mois (on va utiliser une unité plus pratique... le jour.)

(En mode papier on sépare le montant en 2 colonnes: achat et vente. Ainsi on peut calculer le solde plus facilement.)

Paramètres du système

Chaque utilisateur doit également enregistrer et mettre à disposition des vérificateurs les paramètres de son système.

Ces données sont liées à un utilisateur.

Quand on tape l'adresse d'une personne sur le web on a directement ses paramètres accessibles pour un humain.

Ex: https://martouf.ch/SME/martouf

On peut y placer toute sorte d'informations de profil pour augmenter la confiance et certifier que c'est bien la bonne personne à qui l'on va faire un versement. (lien avec un compte facbook, twitter, etc..)

On peut y placer un bouton avec lien pour directement faire un paiement..

Une machine doit également pouvoir récupérer les données facilement via un fichier json, juste en précisant le format dans l'adresse:

Ex: https://martouf.ch/SME/martouf.json

En plus des informations sur la personne, on a surtout besoin des informations sur les paramètres du système pour pouvoir les vérifier et faire les changements de référentiel.

Le fichier json contient une série d'entrées de type clé valeur qui permettent de savoir où récupérer les informations et comment effectuer une transaction.

  • version du protocole 1.0
  • id utilisateur url de l'utilisateur ex: https://martouf.ch/SME/martouf
  • solde fiable le solde du compte pour toutes les transactions qui sont validées.
  • solde temporaire solde du compte pour toutes les transactions émises. (qui peuvent être en attente)

Un référentiel complet est défini par 4 paramètres:

  • où se trouve l'origine. (on a vu dans la discussion ci-dessus qu'on peut la déplacer et que chaque personne a ses préférences !)
  • le niveau du revenu de base. (qui donne l'échelle quantitative à tout le système, et le sens de lecture + ou -)
  • le facteur de zoom qui est en fait 2 variables: le Taux de Retour à l'Equilibre par unité de temps choisie. (la période. en général le mois)
  • La limite de crédit maximale (qui est déduite des valeurs précédentes pour faire un bon système)

Le limite de crédit maximale = (1/ Taux de Retour à l'Equilibre)  * le revenu de base  +  le revenu de base

Ainsi une personne qui vérifie la transaction peut demander les paramètres pour s'assurer que la limite de consommation à crédit n'est pas dépassée.

Voici un exemple de paramètres:

  • origine = 0
  • montant du revenu de base = 100 (c'est la quantité de monnaie dont on a besoin dans la période donnée)
  • Taux de retour à l'équilibre = 10% / mois
  • Limite = 1/ (10/100) * 100 + 100 = 10 * 100 + 100 = 1100

Toile de confiance

Le coeur de toute notion de monnaie c'est la confiance.

Mais ici c'est encore plus vrai.

Le SME tel que nous l'implémentons ici offre un potentiel de création monétaire et un revenu de base à chaque personne.

Ainsi dans tout système dans lequel la création monétaire se fait par les individus, il est nécessaire de vérifier qu'un individu ne dispose pas de plusieurs comptes. Qu'un individu ne puisse pas toucher plusieurs fois sa part de création monétaire et plusieurs revenu de base.

Ainsi il est nécessaire d'identifier chaque utilisateur et de s'assurer qu'il n'y a pas un utilisateur qui a plusieurs identités.

Pour résoudre ce problème, on tombe directement dans un problème d'autorité.

Dans la vie de tous les jours. Une personne obtient une pièce d'identité de la part de l'État. C'est l'autorité de certification.

Notre but est ici de créer un système qui est totalement décentralisé, il serait donc stupide de créer un protocole décentralisé et d'être obligé de passer par une autorité centralisée pour pouvoir l'utiliser.

Donc au lieu d'avoir un autorité centralisée qui identifie les gens. Nous allons ici utiliser la notion de toile de confiance (Web Of Trust) qui a été  inventée pour les besoins du logiciel de messagerie chiffré PGP qui ne voulait pas non plus recourir à des certificats issus d'autorité centralisées pour attester qu'une clé appartient bien à une personne.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Toile_de_confiance

On a ainsi un moyen décentralisé d'accorder de la confiance à des identités.

Chaque personne est associée à un niveau de confiance.

Chaque personne peut accorder une confiance totale ou partielle à des identités.

Le stock de certifications d'identité est limité.

La durée des certifications est limitée. (la confiance évolue dans le temps)

J'observe que l'on se retrouve dans un système quasiment similaire au SME. Au lieu d'avoir un stock de "monnaie", de potentiel d'achat. On se retrouve avec un stock de confiance.

L'idéal serait de pouvoir choisir de donner sa confiance en ajustant les paramètres: quantité et durée. Soit dans les extrêmes, une confiance totale, mais pas longtemps ou une confiance limitée, mais longtemps.

Ceci n'est pas simple à faire dans un système décentralisé, car pour protéger le système de comptabilité de flux, on crée une toile de confiance, et pour protéger la toile de confiance on crée quoi ? On ajoute une couche ?

Si chaque personne peut créer son propre logiciel pour utiliser le protocole, il faut se rendre compte qu'il y a des fonctions qui peuvent être implémentées différemment et même dans le but de tricher. (avoir un stock infini de confiance à donner....) Donc plus on ajoute de fonctions, plus la communauté doit donc vérifier des paramètres supplémentaires.

Une des difficultés à résoudre quand on identifie les gens, c'est la création de fausses identités qui vont être utilisées pour certifier d'autres fausses identités. On appelle ceci une attaque Sybil.

Il y a donc un risque d'avoir des gens malveillants qui se créent leur propre sous réseau d'identités malveillantes. Ainsi il est aussi important d'avoir une indication supplémentaire qui est la distance entre nous l'identité à vérifier.

Ainsi on peut voir si l'identité est bien intégrée dans la communauté ou si elle est sur un sous-réseau séparé, car artificiel, créé pour tricher.

On est là dans la théorie du monde petit. Testé dans les années 1960 par Stanley Milgram. À l'époque, chaque personne dans le monde était séparée de six degrés de séparation.

Cependant, de nos jours le réseau de Facebook permet de rétrécir encore plus le monde.

En 2011, la moyenne était à 4.7 degrés et en 2016 à 3.5 degrés.

toile de confiance amis_facebook_martouf_grandes_communautes

Pour voir le problème sous un autre angle, voici des infos sur la toile de confiance de duniter:
=> état des lieux en septembre 2017 de la toile de confiance de duniter.

 

Voici quelques plug-ins intéressants autour de la notion de toile de confiance, de création de clé PGP.

Vérification des transactions

Chaque transaction doit être vérifiée.

Elle augmente le solde d'un utilisateur et diminue le solde d'un autre.

Il faut donc que chacune des parties signe la transaction pour dire qu'elle est juste.

Que le solde de chaque côté est correct.

Cependant, ça ne suffit pas. Il faut d'autres vérificateurs. Car on peut très bien imaginer que 2 personnes s'accordent pour tricher.

Ainsi une autorité externe doit vérifier la transaction.

Dans un système décentralisé, on retombe sur le même problème d'autorité.

On a donc ici une autorité décentralisée. Il nous faut agir dans ce sens.

Le plus juste est de lancer un appel à la vérification à d'autres noeuds du système.

Les hébergeurs (qui sont toujours en ligne) peuvent faire les vérifications pour le compte de leurs hébergés. (ce qui force les hébergés à avoir confiance dans leur hébergeur et leur demander des comptes)

Il y là aussi une notion de tirage au sort à introduire pour éviter que seuls les complices des fraudeurs répondent.

Au bout d'un certain nombre de vérifications concordantes, on peut déclarer une transaction comme acceptée.

Dans le processus, on peut imaginer que dès qu'une personne veut faire une transaction, elle inscrit sa transaction dans sa base de données personnelle. Elle la signe, et signe aussi la seconde partie de la transaction (le double qui est inscrit dans la base de données de l'autre partie de la transaction).

(todo: ce qui pose la question de ce qu'est techniquement une transaction. Car une transaction est toujours un contrat entre 2 parties. Là on a un objet qui est dupliqué dans au moins 2 bases de données.)

Puis, la personne fait un appel public à validation de transaction.

Idéalement, le système fonctionne toujours de pair à pair. Ce sont toujours les individus qui doivent signer les transactions. Ce sont les individus qui ont des identités.

Cependant, un utilisateur va certainement toujours passer par son hébergeur de compte pour réaliser la procédure de validation. On peut se demander comment il fait ? Est-ce qu'il peut déléguer la validation à son hébergeur ? La rendre automatique ?

Je vois la chose un peu comme cela se pratique avec les commentaires qui arrivent sur un blog. Il y a quelques indications et la personne dit si elle valide où non.

Ça peut très vite devenir un problème de spam ! Et du coup, l'idée va devenir rapidement de faire confiance au code de l'hébergeur pour évaluer et valider automatiquement les transactions qui sont correctes.

Et voilà, encore une fois, il faut faire confiance à son hébergeur et au code installé ! Que faire si un hébergeur devient très gros (Par analogie on pense à gmail et hotmail qui hébergent beaucoup de mail !), il prend un poids énorme pour la validation.

Donc comme toujours dans tout système de confiance, on suppose que la majorité des gens veulent le bien du système !

(comme avec les 51% de la puissance de calcul de la preuve par le travail du bitcoin. Si 51% de la puissance de calcul est détenue par le même noeud.... ce dernier peut faire ce qu'il veut. Gash.io est arrivé à 43% de puissance de calcul avant que la communauté s'inquiète..)

C'est là qu'il faut un algorithme qui s'assure de la diversité des sources des validations.

Il faut éviter que tout vienne d'un seul hébergeur. (l'algorithme doit donc maintenir une liste des hébergeurs qu'il connait et s'assurer une moyenne par rapport à cette liste.)

On peut également imaginer des pénalités dans la confiance que peut accorder un hébergeur si il s'est avéré qu'il a massivement validé de fausses informations. Mais là c'est très difficile de déterminer ce qu'est "massivement" et ce qui est "faux". Que faire quand il y a 2 avis différents ? Est-ce que la majorité à toujours raison ? Si un système est majoritairement corrompu, il va péjorer les gentils. Même si l'information est fausse !

Donc attention à ne jamais mettre en place de solutions qui peut se retourner contre soi-même !

(Ce que les partisans de la peine de mort devraient imaginer...)

L'algorithme précis de validation reste à être bien clarifié.

Vérifier qu'un compte agit dans le respect de son référentiel

Au-delà de la vérification des transactions, il faut aussi vérifier le cadre dans lequel elles se passent.

Si une transaction modifie le solde et qu'il faut vérifier le changement de solde.

Une transaction ne doit pas non plus se faire si la limite de consommation a crédit est atteinte.

Cependant la limite évolue en fonction de l'application du taux de retour à l'équilibre (TRE). Il faut donc vérifier que cette contraction du solde est appliquée comme elle se doit.

La meilleure manière que je vois pour vérifier l'application de la contraction est de réaliser une transaction spéciale qui change le solde. Comme l'objet transaction continent les paramètres du référentiel, est datée, et contient une relation d'ordre, on peut vérifier que la contraction est bien effectuée.

Cette vérification devrait être faite par chacune des parties qui veulent faire une transaction avec une autre.

Petit rappel sur le Taux de Retour à l'Equilibre

Une dette est annulée dans un temps donné qui est une fonction du taux de retour à l'équilibre. (TRE)

Comme pour la décharge du condensateur où l'on considère que le condensateur passe d'un état transitoire à un état stable en 5 constantes de temps RC, ici on considère que toute dette est annulée dans un temps de 5/TRE. Ceci dans l'unité choisie. (le mois par exemple)

(comme on a une exponentielle décroissante, le retour à l'origine est encore long. Mais on a avec 5/TRE 99.3% de la dette qui est annulée.)

Ex: un TRE de 1/100 par mois va nous donner: 5/ (1/100) = 5*100 = 500 mois. 41 ans et 8 mois.

(Ce qui donne étonnamment une valeur très très proche de la moitié de l'espérance de vie humaine en suisse !)

Donc en fonction des paramètres de base que sont le Taux de Retour à l'équilibre pour ce qui est lié au temps et le montant du revenu de base (l'avance de crédit récurrente) pour l'échelle on peut déterminer la limite de consommation à crédit autorisée.

la limite de consommation à crédit = revenu de base * 1/TRE + le revenu de base.

Comparaison entre deux référentiels

La grande difficulté à laquelle nous ne sommes pas habitués avec le SME, c'est le fait que chaque personne peut avoir les paramètres de son choix, et donc un référentiel totalement différent. (Même des paramètres qui correspondent à un système de monnaie prédatrice comme celle des banques commerciales qui configurent les paramètres pour transformer le revenu de base en intérêt pour banquiers...)

Ainsi c'est une des libertés garanties par le SME, c'est que chaque personne a le droit de choisir ses paramètres. C'est ainsi que le SME est un protocole de gestion, de comptabilité, et d'enregistrement des flux économiques et pas un logiciel, un code monétaire.

Petite clarification à propos des "monnaies libres" qui se basent sur la Théorie Relative de la Monnaie de Stéphane Laborde.

Ce dernier s'est inspiré du monde du logiciel libre qui définit des libertés fondamentales qu'un logiciel doit respecter pour être considéré comme logiciel libre. (le droit de connaitre le code source par exemple).

Il a transposé cette idée dans le monde de la monnaie. Il a défini un certain nombre de libertés monétaires et économiques fondamentales qui servent de critères pour savoir si une monnaie est libre ou non.

La liberté 0 est celle-ci:

0: L’individu est libre du choix de son système monétaire

Dans la pratique, avec la création de la monnaie Ğ1, on observe qu'une poignée de fondateurs ont choisi les paramètres du système. Puis il est impossible de les changer.

Ainsi face à la liberté 0. Oui, l'individu est libre de choisir son système monétaire... mais s’il ne choisit pas les paramètres il fait quoi ?

Et bien, il n'a d'autre choix que de créer sa propre monnaie à côté de l'autre. C'est la réponse officielle de ce groupe.

Mais si on pousse la réflexion un peu plus loin, ça veut dire que l'on peut créer un grand nombre de monnaies qui toutes ont leur dividende universel. Et ainsi je cumule les dividendes. Est-ce que c'est juste ? Est-ce que c'est ça qu'on veut ?

Ainsi il faut bien comprendre que les "monnaies dites libres" ne le sont pas forcément autant que ce qu'elles le prétendent. Ce sont surtout des codes monétaires. Certes, comme dans un logiciel libre, on a accès au code. On peut savoir comment ça marche. Contrairement à la monnaie des banques commerciales dont on ne sait pas grand-chose. Donc le code est une cuisine interne cachée. On ne connait que certaines obligations légales de publication de bilan. Mais entre deux bilans que s'est-il passé ?

Le SME est donc un protocole qui fait communiquer entre eux des codes monétaires. Ainsi je ne peux toucher qu'un seul revenu de base / dividende globalement. Car au moment de chaque transaction les deux parties vont comparer leurs référentiels pour s'ajuster et se mettre sur une même base de discussion.

Donc concrètement, c'est une règle de trois.

Le montant du revenu de base sert d'échelle.

Prenons l'exemple d'un référentiel.

À chaque période, une personne ayant atteint sa limite de consommation à crédit reçoit 100.

C'est le revenu de base de ce référentiel.

Si un prix est de 10.

Que vaut ce prix dans un référentiel où le revenu de base vaut 1000 ?

Dans le premier référentiel, le prix de 10 vaut 1/10 du revenu de base.

Donc dans le second référentiel, il doit aussi valoir 1/10 du revenu de base propre à ce référentiel, donc 1/10 * 1000 = 100.

On a ainsi une relation claire qui permet de comparer des prix. Mais il est vrai que c'est plus simple si chaque personne n'a pas son propre référentiel, mais plutôt si une communauté entière utilise le même référentiel. C'est quelque chose qui arrive naturellement.

D'une ville à l'autre, les prix de l'immobilier ne sont pas les mêmes. Et ainsi le coût de la vie non plus, et donc le revenu de base non plus.

Mais actuellement cette base est plus ou moins cachée. Là on l'explicite.

J'ai observé personnellement quelques différences de prix entre Genève, (la ville la plus chère du monde !) et Neuchâtel.

Un pain au chocolat à la gare de Genève s'achète à CHF 3.20 et à la Migros à Neuchâtel CHF 1.40.

Les salaires sont différents, les coûts de la vie aussi.

Pour expérimenter cette idée j'ai lancé le Kong, une monnaie de singe !

Concrètement il s'agit d'un carnet sur papier. Qui permet d'enregistrer ses transaction et sa toile de confiance.

(j'aurai aussi pu le faire avec sur un bâton de comptage. ... mais c'est moins courant de nos jours !)

Croyances occidentales selon Christophe Allain

Voici ma retranscription (avec mes mots et ma compréhension) de cette vidéo de Christophe Allain où il nous parle des croyances qui structurent la culture occidentale.

Il y a des anciennes croyances qui ont été certainement utiles à un moment, mais qui sont totalement dépassées et dont il faut se débarrasser pour fonctionner en accord avec les nouveaux schémas et structures de notre temps.

Notamment, c'est en travaillant sur "le bas", sur la jouissance de la vie, sur l'incarnation de qui nous sommes que l'on peut fonctionner correctement pour notre époque.

L'occidental a un flux de haut vers le bas et l'oriental du bas vers le haut

  • Les occidentaux et les orientaux ne sont pas fait pareils.
  • un occidental a toujours envie de chercher les solutions en dehors de lui
  • le souci c'est qu'il en trouvera pas ! Car les autres sont fait autrement !
  • un indien a un flux de vie très puissant. (flux de bas en haut)
  • l'occidental tient à peine 3h sur un pied à Kohlanta
  • un indien peut tenir 20 ans sur un pied.
  • L'occidental a un flux de haut en bas.
  • accès à la vérité, à l'information est facile pour lui.
  • il peut facilement être dans l'abstrait.... mais difficilement dans l'action et la jouissance de la vie.

L'humain est fait pour unifier le haut et le bas, la vérité et la jouissance

  • L'humain est fait pour se tenir entre la terre et le ciel, entre le bas et le haut, entre la jouissance de la vie et la vérité, l'information. (connaissance, abstraction, théorie)
  • L'occidental qui veut travailler sur lui même doit travailler le bas, la notion de jouissance de la vie.
  • Un occidental qui veux explorer le haut (perception subtiles), doit être bien ancré dans le bas. Sinon il risque de se perdre et de tout mélanger.
  • C'est un plan symbolique qui sous-tend le monde matériel.

Pour évoluer l'occidental doit travailler sa jouissance de la vie

  • Le bas c'est l'ici et maintenant, dans cette histoire et cette problématique que l'on doit résoudre.
  • jouir de la vie, de la matière
  • être vraiment soi-même. (être affirmé dans qui on est.)
  • ce qui va stabiliser les gens, c'est son propre ego.
  • Un occidental qui veut travailler sur lui-même va dont devoir travailler sur la jouissance. Cependant, attention, ceci n'est jamais expliqué dans aucune tradition ésotérique ! Ceci pour plusieurs raisons:
  • travailler le bas, la jouissance, c'est travailler le pouvoir magnétique. dans le monde judéo-chrétien, c'est l'autre petit nom du diable !! (donc on aime pas ça !!)
  • le bas c'est le pouvoir, le pouvoir de survie primitif. L'instinct animal. C'est la capacité de créer des situations et de les attirer à soi pour les vivre. Donc une personne qui gère correctement le bas devient charismatique. Elle sait créer ce qu'elle veut, l'attirer à soi et repousser ce qui ne l'intéresse pas.
  • En bref, une personne qui gère le bas est maître de sa vie, a le pouvoir sur sa vie. et ça c'est pas ce qui arrangent le fonctionnement d'une société pyramidale.

Jouir de sa vie, c'est maitriser sa vie, c'est incompatible avec le vieux schéma de société pyramidale

  • système pyramidal = C'est sur l'obscurité des autres que l'on va bâtir la lumière
  • le Mt-Saint-Michel est un bon exemple en énergétique, des prisons glauques en bas et une flèche de lumière au dessus.
  • Actuellement nous ne sommes plus dans un système pyramidal. Mais dans un système en réseau.
  • Ça ne marche plus d'exister en écrasant les autres.
  • Actuellement on a besoin d'évacuer tout ce qui est pyramidal.

Se débarrasser des vieilles croyances obsolètes

  • L'occidental qui veut travailler sur lui doit donc se débarrasser de tonnes de vieilles croyances psychotiques qui ont créé les structures de notre société actuelle mais qui sont obsolètes.
  • une de ces structures obsolète est par exemple, le fait que notre société est paternaliste et misogyne. le pouvoir féminin n'est pas reconnu.
  • On impose à tous les hommes de réussir, et aux femmes de ne rien faire. lourd pour tous.
  • un système paternaliste est construit sur la base de se tenir à des règles, à des dogmes plutôt que d'accepter la réalité. La réalité c'est le côté jouissance, maman, bas.
  • Les dogmes paternalistes viennent d'une époque, à un moment donné. Et ne sont plus valables ailleurs dans le temps et l'espace.
  • la croyance psychotique que le ciel et la terre se battent en duel.
  • Dieu le père en haut et la pacha mama en bas, la terre nourricière.
  • La version psychotique séparée, c'est de devoir choisir soit d'être dans le haut, le spirituel, mais sans jouissance, soit d'être dans le bas, dans la matière, mais sans avoir aucun sens à cela. C'est le matérialisme pur.
  • Ce que l'humain doit faire pour réaliser son alchimie, c'est unir le haut et le bas. Donc jouir de ce que l'on est, et que ça ait un sens pour nous.
  • Croire que le ciel et la terre se battent en duel, c'est ce qui a créé toute les religions et les voies ésotérique.
  • Encore une croyance psychotique: croire que l'humain est un être intrinsèquement mauvais.
  • Donc avoir aucune confiance en soi et en l'humain et même nier ses désirs et émotions et devenir un robot.
  • C'est l'écologie, c'est la logique de l'arche de Noé l'humain est mauvais pour son environnement et il faut donc l'anéantir pour que l'environnement aille bien.
  • L'écologie c'est donc pas nouveau, on bégaye la même chose depuis Noé....
  • Autre croyance psychotique c'est croire que sa descendance est mauvaise.
  • C'est le mythe de la chute. On part de l'humain parfait et tout évolution est une dégénérescence. En bref, c'est traiter ses enfants comme de la merde.
  • C'est ce qui fait que notre société attend que les enfants ramassent la merde tout le temps. (me fait penser au système du crédit bancaire... obtenir du financement direct qui sera payé le double par la génération suivante !)

Devenir soi même, trouver sa vérité et l'incarner

  • Un enfant dès qu'il sort du berceau il va commencer à découvrir son monde et il va tout casser. Ce n'est que plus tard qu'il est capable de créer.
  • Un bébé, la première année, il est tourné vers maman, vers l'intérieur. Il est au sein.
  • La deuxième année il est tournée vers papa. Vers l'extérieur, il apprend à marcher, à parler, le mouvement, la neurologie.
  • La troisième année, l'enfant commence à devenir lui même. Il développe sa personnalité.
  • Notre humanité, a été sur dieu la mère, sur dieu le père et on est en train de passer au soi (l'expression de notre centre). Mais encore emmêlé avec dieu le père. Donc avec des dieux et des autorités.
  • Il est temps de devenir soi même. C'est ça le programme.
  • 15min
  • Dieu l'univers c'est une notion plus évoluée que dieu le père.
  • Attention en rejetant dieu le père, de ne pas retourner en arrière et de revenir à dieu la mère. Ça c'est fini. C'était des logiques pré-historiques. Il ne sert à rien de retourner à poil dans la forêt. Il faut passer à autre chose, on est sur le soi.
  • Il faut unir le haut et le bas, notre vérité et notre jouissance. Notre pouvoir spirituel et notre pouvoir matériel. Donc incarner qui l'on est. Démontrer qui l'on est. Jouir de ce que l'on est. Sinon ça ne marche pas.
  • Les types déconnectés qui parlent de trucs mais qui ne sont pas capables d'en faire l'expérience ça ne marche pas.
  • On ne peut pas avoir que du pouvoir spirituel et pas matériel ou matériel mais pas spirituel.
  • C'est une des causes d'échec courante du développement personnel chez certains occidentaux qui pense qu'en faisant une techniques qui les emmerdes ça va donner un résultat. Ceci en référence aux interdit des grandes religions qui interdisent la jouissance.
  • ça donne des gens qui méditent pendant 30 ans pour obtenir un résultat et ça ne marche pas car c'est déconnecté de la jouissance. Il le font pour obtenir un résultat.
  • un occidental doit dans tous les cas jouir de ce qu'il fait. Sinon ça ne fait pas de l'alchimie.
  • 90% des gens qui ont des résultats en ont car ils jouissent de ce qu'ils font.
  • (Christophe dit que pour lui la méditation c'est de la jouissance, qu'il est bien ainsi et donc que pour lui ça marche.)
  • Accepter que nos enfants sont mieux que nous ! Mais on doit les éduquer.
  • Chaque génération éduque la suivante. on ne peut pas faire sang-blanc d'être ça génération, ça marche pas, et on ne peut pas les transformer en notre génération. ça ne marche pas non plus.
  • Dans les systèmes anciens, il y a la magie du sang que l'on retrouve dans les religions:
  • buvez mon sang.... sainte cène.
  • les sacrifices humains, enfant, animaux.. mouton, halal...
  • C'est de l'ancienne magie du sang qui a un sens.... mais qu'on a oublié.
  • C'est la logique de la génétique, la logique des mariages, des liens du sang la logique de dynastie.
  • Le fils est le clone du père... et si il ne le devient pas... c'est toutes les grandes histoires tribales anciennes. (psychoses)

Nouveaux schémas reçu durant ce dernier cycle de 2000 ans

  • Lors de l'accélération spirituelle de ces 2000 dernières années, on a reçu la croyance et l'intégration de l'unité. ça a donné... le monothéisme.
  • ça donne aussi l'unité mondiale, la mondialisation. (on est tous dans la même barque)
  • Ce n'est pas une mauvaise chose en soi. Mais il y a des effets secondaires.
  • Dans chaque changement, il y a une expression émotionnelle de résistance. ici, c'est la croyance en la victimisation.
  • Donc l'unité c'est bien, mais ça a parfois été mal compris comme étant l'uniformisation.
  • Toutes les cellules font partie d'un même corps ≠ un seul type de cellule dans le corps (donc éliminer les autres)
  • Lors de l'accélération spirituelle de ces 2000 dernières années on a aussi reçu la notion de pardon. passer à autre chose.
  • Réaction émotionnelle opposée la culpabilité, l'agressivité. (je ne pardonne pas, je m'accroche au truc et je deviens agressif sur ma propre culpabilité)
  • j'agresse les autres sur les choses pour lesquelles je me sens coupable !
  • 3ème don: l'intimité, l'expression de soi au niveau spirituel qui exprime le soi dans le groupe. L'énergie de réseaux.
  • réaction inverse: le puritanisme et l'agressivité.
  • C'est nier l'humain, le cacher et donc nier la différence entre les gens.
  • Donc le boulot actuel c'est de se débarrasser de victimisation, culpabilité et puritanisme.
  • Pour sortir d'un problème, il faut l'exprimer donc c'est pour ça que ça chauffe sur Daesh.. un chef de guerre d'il y a 4000 ans.... puritain, paternaliste, misogyne.... et ça résonne en occident qui fait pareil !
  • un joli miroir grossissant pour nous aider à faire le ménage chez nous.

Comment procéder ?

  • Aucun individu tout seul ne va sauver le monde. C'est l'humanité dans son ensemble qui gère tout ça nous pouvons juste choisir que rôle nous voulons jouer dans tout ça.
  • Quand on veut travailler sur le bas, il faut aller voir ce qui est caché dans l'inconscient de la personne.
  • forcément on peut pas le faire facilement tout seul !
  • ou alors le faire en résonance avec le monde et donc avoir des perceptions subtiles.
  • Pour évoluer il n'y a que 3 manières:
    • expérience à vivre
    • maladie
    • subtile (on peut bouger dans le subtile..... mais pas tout.)

Réflexions personnelles

Je remarque que mes passions du moment sont tout ce qui touche à la monnaie, et tout ce qui touche à l'organisation des groupes.

Ainsi je remarque que ça s'inscrit tout à fait dans l'évolution décrite par Christophe Allain dans cette vidéo.

Quand je m'intéresse à la monnaie, c'est pour démonter le système pyramidal en place...  et pour proposer des alternatives pour reconstruire un système économique en réseau, tel que le Système Monétaire Equilibré.

Et de même, quand je m'intéresse aux manières d'organiser un groupe, je m'intéresse aux nouvelles manières de faire, notamment ce que Frédéric Laloux appelle des organisations Opale.

Ce sont des organisations qui sont loin du modèle pyramidal où il faut écraser l'autre pour exister. Le rôle d'une organisation opale est de fournir la sécurité aux gens pour devenir eux-mêmes. Pour laisser les gens développer le potentiel de ce qu'ils sont appelé à devenir. Ce qui rejoint tout à fait le principe de trouver sa vérité, le sens à sa vie, ce que l'on aime faire et l'incarner dans le monde.

C'est certainement aussi pour aider les gens à devenir ce qu'ils sont et l'incarner dans le monde que ces dernières années j'ai passé beaucoup de temps à faire découvrir le Revenu de Base Inconditionnel. C'est une manière de fournir à chaque personne la liberté d'avoir les moyens de devenir elle même.

Ainsi, voilà, moi aussi, en écrivant des articles sur ce blog, je deviens et j'incarne ce que je me sens appelé à devenir, soit un cartographe de l'imaginaire. Une personne qui explore les alternatives au monde actuel et qui ramène la carte pour aider les nouveaux bâtisseurs du monde de demain.

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