Plateforme de prêt de matériel

Réflexions à propos d'une plateforme de prêt d'objets, de matériel

La plateforme est faites !! youhouhou... (24 juillet 2011... après avoir ouvert cette page le 27 juillet 2010 !!)

Allez voir sur yopyop.ch

..... et au vue de manque de succès... et du fait que ce genre de plateforme à fleuri... (donc objectif atteint)... en novembre 2013 j'ai recyclé le nom de domaine pour y mettre mon nouveau site d'expérimentation culinaire.... de la cuisine amusante ! 🙂

Pour partager des objets allez voir la plateforme: http://e-syrent.ch

Ou le projet de partage entre voisins: http://www.pumpipumpe.ch

L'approche de ce dernier est totalement différente de la mienne... avec ma déformation professionnelle de développeur web, j'ai construit une plateforme web pour partager des objets. Du coup, j'ai aussi eu des demandes farfelues du monde entier.....  quand le transport coûte plus cher que l'achat direct !!
J'ai remarqué que finalement ce qu'il faut pour qu'une telle plateforme d'échange fonctionne, c'est la confiance... il faut d'abord prêter à ses amis et à ses voisins.. et ensuite on peut élargir si ça fonctionne... là j'étais parti un peu trop large au début. Le projet d'autocollant de pumpipumpe est très simple.. il n'est pas parfait, mais tellement simple qu'il marche !

Idée de base

Moins de bien, plus de liens !

Nous sommes envahi de plein d'objets que nous n'utilisons que rarement.

Tout le monde à chez soi, un bâteau gonflable, un four à raclette, une tente, un déguisment de pirate, un hamac, des chaises pliante, une machine à coudre, cane à pêche, train électrique, légos, livre, etc....

L'idée est de mettre en commun tous ces objets que finalement nous n'utilisons pas très souvent, mais qui nous encombrent.

Relocaliser l'économie

Si tout le monde dans son quartier agit de la même manière, il sera possible d'optimiser l'utilisation de tout ces objets pour ne plus devoir tout posséder à triple ou quadruple... par la même occasion, c'est une manière de créer des liens avec son voisinage.

En effet, cette démarche doit se jouer le plus possible de manière locale. ça ne sert à rien de faire de nombreux kilomètres de transport pour aller chercher un tout petit objet que l'on rendra une heure après..

Il existe déjà des plateformes d'enchère, comme ricardo ou e-bay. Mais l'idées ici n'est pas pareille. Le but n'est pas de vendre des objets, le but est de les partager.

Il y a derrière cette idée également la volonté de ne pas faire une plateforme de location, mais bien une plateforme de partage.

(contrairement au site http://fr.zilok.com ... mais qui fait finalement la même chose ! )

Monnaie locale

Pour avoir un petit aspect viral ethnocentriste, l'idée est également d'introduire une monnaie complémentaire propre à la plateforme. Les "locations" vont se payer dans cette nouvelle monnaie. Le but de ceci est d'inciter les participants à partager eux même leur bien. En partagant, il seront payé et pourront profiter du matériel des autres. En ne partageant rien, ils ne pourront pas gagner d'argent.

Il y a donc aussi une volonté dans ce projet de montrer la force des monnaies complémentaires. Il y a la volonté d'expérimenter également le concept de revenu de vie. L'économie touchée par cette plateforme est trop petite pour pouvoir vivre de ceci, mais elle va permettre tout de même d'expérimenter ce qu'il se passe si on donne arbitrairement de l'argent à tout le monde. Comme au monopoly, à chaque passage au start, tu reçoit une prime ! L'idée est ici de donner une prime à ceux qui jouent. Donc à ceux qui sont présents régulièrement sur la plateforme.... enfin voilà quelques idées de base, maintenant il faudra réfléchir et expérimenter tout ça.

Le nom

Pour la monnaie, le kong. C'est une monnaie de singe ! 😛

Pour la plateforme, il faut trouver un nom qui claque... kitang, koudou... kong.. tient.. les k !! 😛

oubou... toubou... (peuple du niger)

Vu qu'il y a tout un bric à brac on peu imagniner un truc du genre Brikbrak ..bricbrac brikabrak bricabra.ch BrikBrak

Les animaux, c'est toujours pratique pour illustrer...

http://www.heartlandsteaks.com/beef-chart.php

Le boeuf que l'on partage.... 😛 .. ouais mais non...

Beef Chart

Quelques idées en vrac

  • utiliser facebook connect pour identifier les gens
  • utiliser like facebook pour les descriptions des objets

Vu ailleurs..

Le modèle de voiture partagée, «Mobility», est l’embryon de ce qu’on appelle l’économie de fonctionnalité ou de contribution, dans laquelle s’échangent des droits d’usage plutôt que des biens matériels. Anne-Catherine Menétrey dans Le Temps le 22 février 2011

Fonctionnement

Une personne qui arrive sur le site peut s'identifier. Si elle n'en as pas, son compte peut être pré-rempli grâce à facebook connect.

Puis, elle va chercher l'objet qu'elle désire emprunter. Il y a un mini moteur de recherche.

La description de l'objet arrive, il y a possibilité de voir le calendrier des ses réservations.

Puis, il y a moyen de remplir le formulaire de réservation de l'objet. Si aucun conflit de date n'est remarqué, le système crée une réservation en attente. Le propriétaire de l'objet est notifié (flux atom et mail voir facebook) qu'une demande d'emprunt est pendante. Il reçoit dans le même mail, les coordonnées du locataire.

Le propriétaire doit donc (dans un délai raisonnable à choisir) contacter le locataire pour convenir avec lui les modalités de location.

Au moment de la confirmation de la réservation, le locataire va recevoir un mail avec un lien sur l'interface de payement pré remplie. Mais c'est lui qui décide de quand il va l'utiliser.

Modèle de BD

Il y a plusieurs elements qui entre en compte:

  • personnes
  • objet
  • calendrier

Qui sont tous reliés entre eux par une :

  • réservation

Pour les payements nous avons besoins de transaction bancaire.

Afin d'accorder une certaine fiabilité au système, il faut faire des évalutations. La table commentaire permet de s'occuper de ça, elle a un champ evaluation. Si il  = 0 c'est un commentaire et sinon c'est une évaluation. (1-5)

Une nouvelle table evaluation a été ajoutée, c'est plus propre.

Les tables personne et calendrier (et événement) sont celles déjà existantes. Il faut ajouter les tables objet, réservation et transactions. La fortune et les méthodes pours l'augmenter ou la diminuer font déjà partie du manager et bd de personne.

Objet

  • id_objet
  • nom
  • description (html ?)
  • url => pour une description complète au besoin
  • id_proprietaire
  • prix (par jour)
  • caution (en cas de casse de l'objet)
  • latitude
  • longitude => pour le lieu de stockage de l'objet
  • lieu (en vrac écrit... permet de passer en mode geocoding)
  • etat (disponible ou plus) 0 => en cours de création, 1=> disponible, 2=> privé
  • id_calendrier (pour chaque objet on lui attribue un calendrier de ses disponibilités)
  • duree_max
  • duree_min (temps min et max des tranches de location en heure)
  • id_image (pour représenter l'objet)

Reservation

  • id_reservation
  • nom
  • type (définitif - pré réservation) 1-2
  • description
  • id_locataire
  • id_objet
  • id_evenement
  • etat (en attente - accepté - refusé ) 0-1-2

Transaction

  • id_transaction
  • nom
  • description
  • id_source
  • id_destinataire
  • montant
  • ip
  • user_agent => pour mieux contextualiser l'historique de la chose...
  • toutes les dates et métadonnées habituelles..

Détail du fonctionnement de la réservation

Il y a 2 cas de figure que l'on veut pouvoir gérer:

  • La réservation à partir d'une personne déjà enregistrée dans le système.
  • La réservation à partir d'une personne qui est inconnue.

SI la personne est iconnue il faut créer un compte directement à la volée. (dans le cas particulier de la maisec, on pas forcément envie de garder les comptes actifs. Donc on ne propose pas l'ajout d'un mot de passe etc...)

Pour éviter le spam, le formulaire de réservation comporte un système de ticket de session à l'image de ce qui se fait avec les commentaires.

http://yopyop.ch/reservation/?new&id_objet=2   (&id_personne=2)

Donc les étapes de réservations sont:

  • obtenir l'id de l'objet. Si aucun id n'est passé.. on ne continue pas ! (permet d'afficher dans la demande de réservation le résumé de l'objet)
  • obtenir l'id de la personne ou la créer si elle n'est pas fournie. (donc si id_personne est vide et que la session indique un inconnu)
  • (envoyer une notification par mail qu'un compte a été créé.)
  • obtenir les infos d'un formulaire
  • Créer un événement dans le calendrier de l'objet pour les dates données.
  • créer une réservation avec toute ces données.
  • envoyer une notification de la réservation au propriétaire de l'objet.

 

Lancement

Une fois le site fini (ce qui n'est pas le cas), il faut le lancer faire de la pub.

On peut utiliser le principe du club fermé pour lancer le service et faire un buzz.

On fourni un accès uniquement à un nombre limité de gens, et les autres peuvent s'inscrire pour obtenir des infos.

Puis, avec les accès, on donne des invitations pour ses amis... Direct ça fait un buzz... 😛  et ça permet de récolter des adresses mail pour faire un spam 😛

 

Design

J'ai beaucoup d'idées.. beaucoup d'exemple de trucs pas mal.. d'exemple d'interface de services qui ont certains besoins similaires.

Maintenant il faut prendre une décision.

J'aime bien des designs comme ceux de :

Dans l'idée il faut faire un mixe de tout ça et encore d'autre choses.

Les idées de bases sont:

  • un fond de texte blanc
  • plein de couleur pour différencier les parties de l'application. Il faut des couleurs dans le genre de la marque roxy. (ski)
  • utiliser une taille de police assez grosse (17px)
  • utiliser une couleur de police un peu grise
  • utiliser la police georgia italique
  • le découpage du site est fait avec des barres de couleur et des bloc de couleur.
  • utiliser la tête du singe comme logo du site. ça popularité est confirmée. 4ème sur ocal ! bientôt 12000 téléchargements
  • utiliser des images à plat comme symbole. Le design global doit être genre à plat. Avec des formes simple. Des archétypes. S'inspirer des panneaux de signalisation de gare.

Sytème monétaire

Pour introduire ce système de prêt d'objet, l'idée est d'y coupler une monnaie complémentaire.

Comme le dit Bernard Lietaer dans ses conférences, quand on crée une monnaie il faut savoir quel est sont but, toutes les monnaies sont différentes.

Ainsi, le but ici de cette monnaie est de favoriser les gens à jouer à ce jeu, à crontribuer au système collabortif.

Il faut donc:

  • rémunérer les gens qui ajoutent des objets sur le marché
  • taxer les gens qui capitalisent (en introduisant une monnaie fondante)
  • tenter de trouver un moyen de convertibilité avec d'autres monnaie. (c'est bien ce qui a fait décoller le bitcoin) Peut être qu'on peut réaliser cette convertibilité via un système du genre c3. Ce système propose une monnaie qui est en fait une assurance sur une facture. Si l'on veut de la monnaie nationale traditionnelle directement, il faut payer un intérêt, si l'on reste dans le système, on peut payer avec cette facture garantie par l'assurance.
  • Il faut indiquer dès le départ que c'est une monnaie dont les règles sont suceptibles de changer, mais que c'est à la communauté de définir ces règles. C'est une monnaie démocratique.
  • Il faut augmenter la masse monétaire.. comment faire ?

Todo

  • les objets vu sur une carte
  • liste des réservations en cours
  • le système monétaire
  • explication du système monétaire
  • changement de l'image des objets
  • introduction de la date de naissance
  • flux atom de notification
  • image de profile autre que gravatar
  • visibilité des objets restreintes à des groupes
  • mail multipart

Fait

  • système de tableau de bord
  • envoie de mail
  • gestion de son compte utilisateur
  • design

Quand faut-il faire une notification ?

  • Création d'un compte à la volée: type (1)
  • si je fais une demande de réservation d'un objet:
    pour moi (2) => Vous avez fais une demande de réservation de l'objet drapeau pirate
    pour le proprio de l'objet (3) => Martouf fais une demande de réservation de l'objet drapeau pirate
  • Si j'accepte une demande:
    pour moi (4) => vous avez accepté la demande de réservation de l'objet Drapeau pirate
    pour le locataire (5)=> Martouf a accepté votre demande de réservation de l'objet Drapeau pirate
  • si je fais un changement dans une réservation:
    pour les deux (6)=> la réservation de l'objet drapeau pirate a été modifiée
  • (7) pour une notification de transaction financière

Les champs createur et modificateur de l'objet notification sont mis à jour automatiquement, c'est l'id de session qui est utilisé. Ainsi on sait toujours qui est à l'origine de l'élément déclencheur d'une notification.

Pour savoir à qui est destiné la notification, on utilise le champ evaluation, dans lequel on place l'id de l'utilisateur concerné. Celui qui doit évaluer ! (c'était plutôt un oubli de ce champ, où plutot je m'étais dit que l'on pouvait faire une relation plusieurs à plusieurs.. mais ce sera plus facile à gérer avec un champ directe dans la table)

Il ne faut pas oublier le champ Etat qui est à 0 par défaut. On place l'etat à 1 si l'info est lue.

Voir pour faire un petit bouton ajax pour dire "info lue.."

La décroissance

Qu'est ce que la décroissance ?

La décroissance est un nom dont on entend de plus en plus parler ces derniers temps... la décroissance c'est l'idée d'une nouvelle société post-capitaliste.

Les journalistes aiment bien dire que la décroissance ça effraye..  Comme le mouvement est encore très jeune et mouvant, il est difficile a définir. Je vais tenter ici de mettre en vrac toutes les idées auxquelles se rattachent les partisans de la décroissance.

En suisse romande, les partisans de la décroissance se regroupent en Réseaux d'Objecteurs de Croissance. Des ROCs. La vitrine de ces mouvements c'est le site www.decroissance.ch

Pour clarifier un peu ce qu'est et ce que veut le ROC, un manifeste du ROC-Suisse a été écrit.

Les ROCs organisent régulièrement des café décroissance. Ce sont des conférences sur des sujets autour de la décroissance.

Dans le domaine de la décroissance, il y a quelques conférencier/écrivains qui deviennent des références. La plupart des Objecteur de croissance ont lu les livres ou suivi les débat des ces nouveaux penseurs.

Dans ces penseurs connus, il y a par exemple:

Sur le site web de lachaine.ch il est possible d'obtenir les enregistrements audio et/ou vidéos de plusieurs conférences très intéressantes où l'on retrouve certains des penseurs cités ci-dessus:

Pour avoir un aperçu global allons voir la définition de la décroissance sur wikipedia.

Et sinon, voici une longue liste non exhaustive et en vrac de quelques idées que j'ai extraites de livres, conférences et réflexions autour de la notion de décroissance.

  • Pour savoir ce qu'est la décroissance il faut savoir ce qu'est la croissance.
  • les différentes sortes de croissances (linéaire, géométrique, exponentielle) wikipedia: croissance ou décroissance exponentielle.
  • Une croissance exponentielle infinie n'est pas possible: aucun phénomène ne peut croître indéfiniment car sa croissance est limitée par le milieu dans lequel se trouve la population. Le premier à avoir soulevé un tel problème fut le pasteur Thomas Malthus (1766 - 1834), bien que ses prévisions sur la croissance de la population humaine ne se soient pas réalisées.
  • les catastrophes favorisent le PIB. L'enseignement le plombe.
  • Tous les facteurs humains sont présentés comme des charges dans notre société.
  • Notre système économique a pour but de transformer des ressources naturelles en déchets.
  • ajouter la composante spirituelle. Il faut se changer soi même pour changer le monde.
  • Le terme de décroissance a une connotation négative. Mais c'est justement pour éviter que comme ça c'est passé pour le développement durable, le terme soit repris et instrumentalisé par le capitalisme. Quand le but du capitalisme est d'augmenter la croisssance... il ne peut pas être décroissant !
  • La publicité est le moteur du consumérisme et donc du capitalisme. Nous sommes habitués à rendre les termes sexy selon les canons de la publicité. Mais comme la décroissance s'accompagne de la fin de la culture publicitaire, pas besoin de suivre les règles de la pub !
  • La fin du dollar http://www.clubic.com/actualite-261308-franck-biancheri-leap-e2020-effondrement-dollar-actualite.html
  • suivre les chiffres des statistiques de http://www.worldometers.info/fr/
  • L'agriculture, le nerf de la guerre. L'agriculture contractuelle de proximité comme solution. Voir le film solutions locales pour une désordre global.
  • La décroissance est liée à une notion économique mais il ne faut pas oublier la notion sociale. La fin de l'esclavage du travail pour le productivisme.
  • On vit mieux en ayant plus de temps, pas en produisant plus !
  • Utiliser un rasoir électrique pour se raser plus vite, et être plus vite au boulot pour fabriquer des rasoirs encore plus rapides.
  • Je travaille pour payer la voiture qui me permet d'aller travailler.
  • La publicité est le moteur de la consommation. Les médias vivent de la pub, ils sont donc souvent pris au piège.
  • Que peut on faire de mieux pour l'afrique ? - Arrêter de piller ses ressources naturelles. Donc arrêter également le commerce de ressources naturelle. C'est une forme de pillage. (café décroissance Latouche Püttgen, relaté le lendemain avec Jaques Grinwald)
  • Pourquoi y a-t-il un prix nobel d'économie ? pourquoi pas d'écologie ? => c'est la banque national de suède qui a créé ce prix. ça renforce faussement que l'économie est une science.. mais c'est plutôt de la sorcellerie.
  • Il y a 2 manières de présenter la décroissance: d'après son nom.. un PROBLEME économique de ressources, ou par un projet d'une nouvelle société humaine où l'on a du temps.
  • Il faut être capable de s'émerveiller du monde que l'on a. Nous n'avons pas besoin d'en créer un autre par dessus, de refaire une couche.
  • Le discours écologiste, est un discours moralisateur. Il culpabilise et mets mal à l'aise.
  • La pub utilise un message très simple, elle parle comme aux enfants de 2 ans... et elle agit sur les mêmes mécanisme comme le montre le sondage qui demande de qualifier des marque: est une marque qui m'aide à me sentir gai et heureux de vivre. => C'est donc bien ce que recherche ces marques... mais la décroissance et l'écologie semble avoir une discours d'emmerdeur, de moralisateur. Il faut présenter le côté joie de vivre de la décroissance.
  • La décroissance ne propose pas de vivre «moins» mais «mieux», avec «moins de biens et plus de liens». selon: http://www.ladecroissance.net/?chemin=charte
  • Paul Ariès: La société de consommation est très forte. On baigne dedans depuis des décenies et on en veux encore. Les sociétés qui n'ont jamais connu ce mode de vie ne veulent que ça ! => donc il faut trouver quelque chose d'au moins aussi fort et enviable pour remplacer la consommation. Et c'est la gratuité. Les espaces publics, les services publics. Les liens associatifs et amicaux. => être pour l'idée du revenu de vie. Et le payer en monnaie locale ou en droit de tirage sur des bien publics. (eau, électricité)
  • Paul Ariès: On ne changera pas le monde en culpabilisant les gens. On changera le monde en leur donnant le désir de changer.
  • Je mange pour être en forme sans avoir les formes (slogan de l'insutrie du bio dans le sens de l'aliment qui purifie selon Paul Ariès)
  • Il faut distinguer l'usage du mésusage. (l'eau pour boire et l'eau de piscine) Toujours Ariès. La décroissance est pour la gratuité du bon usage et la cherté du mésusage.
  • Avec l'arrivée de l'homme aux limites de la biosphère, la gauche est devenue aphone ! ... elle ne sait plus comment conscilier ses valeurs qui passent par le productivisme avec la notion d'environnement. En revanche, la droite n'a aucune problème. Le développement durable est là ! On continue le productivisme, mais il est vert ! (encore Ariès)
  • Selon Paul Ariès, il est important d'avoir des limites. Dans le capitalisme on nous fait croire qu'il n'y aucune limite à rien. Il n'y a pas de limite de salaire, mais on parle de salaire minimum, on ne cherche pas à mieux partager le gâteau, on cherche à le faire grossir ! Il faut que l'on apprenne à retrouver ses limites. La loi est souvent la première limite à laquelle on se confronte dans sa vie quotidienne.
  • Les aborigènes suivent les chants de leurs ancêtres, ce sont des cartes du monde. Ils accumulent l'information et non les biens.
  • Frydman, Carola, Saks, Raven E. ont fait une étude entre 1936 et 2005 pour faire un indice de comparaison entre les salaires les plus élevés et le salaire moyen. http://en.scientificcommons.org/55967194 On observe que dans les années 1940-70 la différence est de 35x et dans les années 1980 un décrochement se fait pour atteindre les 130x dans les années 2000. Hervé Kempf parle de cette étude.
  • Nicholas Georgescu-Roegen, est à la base de l'idée de décroissance. C'était un économiste mathématicien qui a étudié l'influence de l'entropie dans le système économique. Il a remarqué que ses collègues ne faisait qu'observer le système économique. La roue qui tourne. Il a montré que le moteur de l'économie est en fait très concrètement un moteur thermique. Donc l'économie dépend des lois de la thermique. Il dresse un constat alarmant. Il faut intégrer l'environnement dans le calcul du fonctionnement de l'économie. Il ne faut pas gaspiller nos ressources. L'entropie est ce qui fait qu'un glaçon qui fond dans un verre ne pourra jamais redevenir un glaçon.
  • Latouche parle des relation nord sud. Du colonialisme du développement. Il faut apporter l'électricité aux sauvages qui vient au fin fond de l'afrique où il n'y a rien ! Alors que finalement, tous les grands penseurs du siècles des lumières qui sont la base des valeurs de notre civilisation n'avaient pas l'électricité ! Quand on demande à Serge Latouche qu'est ce qu'il veut que l'on fasse en afrique, il répond: qu'on arrête de piller l'afrique.
  • Hervé Kempf parle surtout de la manière dont le capitalisme a transformé le monde. Le capitalisme n'est pas un système économique. C'est une philosophie individualiste. Ce qui compte dans le capitalisme, c'est son propre profit. Tout ce qui en découle, c'est la compétition personnelle, écraser les autres, la hiérarchie à son propre profit, la marchandisation à outrance (la pornographie, le trafic d'organe, la prostitution, le quasi esclavage...) Une société capitaliste est une société qui n'existe pas, c'est une somme d'indidividu. (C'est Margret Thatcher qui disait ça !) Le capitalisme transforme la société pour la faire disparaitre, pour libéraliser tous les services publics, pour faire l'apologisme du chacun sa maison, chacun sa voiture, chacun son iPhone, chacun ça TV écran plat, chacun chez soi. On ne veut plus de groupes, les cafés se meurent, les associations se vident, les familles éclatent.... l'individu est tout !
  • Pour sauver la planète, sortez du capitalisme. L'idée est de montrer que cette philosophie capitaliste n'a pas d'avenir. Qu'elle est sur le déclin. Elle a eu du succès ces 20 dernières années car c'est le seul modèle qui restait après l'effondrement du communisme. Cependant, depuis, on a remarqué que la capitalisme n'apporte pas le bonheur et qu'il pose de nombreux problèmes autant écologiques que financiers.
  • L'idée pour contrer cette philosphie individualiste capitaliste, c'est de créer des projets de collaboration. Il faut créer des réseaux, des coopératives, il faut arrêter d'abrutir les gens tout seul devant leur TV en retournant dans les bistrots discuter, parler politique. Des projets comme wikiepdia, montrent qu'il est possible à large échelle de faire des projets de collaboration.
  • Le modèle d'avenir c'est collaborer plutôt que de se concurrencer.
  • Il y a des comportements à changer. Prendre l'avion comme le bus c'est une mauvaise idée. Le quart des émissions de CO2 du canton de Genève sont dues au carburant des avions ! .... depuis 2000, c'est une augmentation de 50% du traffic aérien qui a été constatée ! De plus les autorités genevoises ne peuvent rien faire. Elles doivent suivre les directives du plan de la confédération qui dit que la gestion de l'aéroport doit s'adapter à la demande du traffic aérien !
  • Les anglais testent une idée de carte de rationnement qui autoriserait un voyage en avion tous les 5 ans. Ces cartes pourraient se vendre. Ainsi les personnes qui ne prennent pas l'avion pourraient les vendres aux riches qui veulent voyager beaucoup en avion !
  • L'association utopimages crée des films pour la décroissance. Il est possible de les commander en DVD ou de les voir sur le web.
  • Ma liste de bookmarks delicious à propos de la décroissance.
  • La décroissance est un mot obus selon Paul Ariès
  • La décroissance c'est un beau projet d'avenir. Un projet de recentrage sur des valeurs humaines, une sortie du capitalisme pour un monde meilleur. Une manière de retrouver un sens à la vie qui souvent n'existe plus ! (petite phrase que j'ai écrite dans un mail et que j'ai retrouvée quelques temps plus tard sur un statut facebook avec plein de like.. faut croire que ça plait !)

Résumé conférence Bernard Lietaer Zurich en septembre 2009

La crise n'est pas conjoncturelle… mais systémique

"C'est comme si, alors qu'une automobile cause des accidents, nous essayions d'en trouver les causes partout, sauf dans la conception de l'automobile elle même"...

Voici le résumé d'une conférence de l'économiste Bernard Lietaer à Zurich en septembre 2009.

Bernard Lietaer Lecture from Jaguar Mary on Vimeo.

  • la banque mondiale a identité 96 crises banquaire et 176 crises monétaires dans les 25 dernières années !!!
  • 48 crises bien documentées entre 1637 et 1929
  • ça arrive partout.. à toutes les époques, tous les lieux, et tous les niveaux de développement !

ça n'est pas (seulement) un cycle obligatoire ou une erreur de management… c'est le système !

"C'est comme si, alors qu'une automobile cause des accidents, nous essayions d'en trouver les causes partout, sauf dans la conception de l'automobile elle même"...

Conférence de Bernard Lieetaer à Zurich en septembre 2009.

Robert Ulanowicz => théorie de la complexité
Il a modélisé les écosystèmes vivants en utilisant la complexité et la théorie des réseaux.

La durabilité est mesurable comme étant un équilibre optimal entre l'efficience et la résilience.
Ce qui implique 2 variables dans la structure du système: la diversité et l'interconnectivité.

Actuellement avec la monnaie nous sommes dans un système où la diversité est très réduite et l'efficience maximale… mais pas durable.

Actuellement la population augmente et vieilli en occident.

Il y a donc deux solutions possibles pour les banques.

  • Garder ses promesses et aller droit directe à la banqueroute.
  • Réduire de plus en plus les prestations et laisser les vieux mourir plus vite.
  • la solution de Fureai Kippu

Fureai kippu
utilise une monnaie basée sur des tickets de temps pour payer les soins.

Pour assurer la durabilité il faut qu'elle soit intéressante financièrement.
Il faut utiliser 2 monnaies séparées. Une monnaie globale qui est indépendante des états.

En faisant des investissements dans une monnaie qui ne subit pas l'inflation, les investissement à long terme sont très bons.

Si l'on suit la logique de la monnaie actuelle, on ne fait plus que des investissement à court terme.

Cette monnaie globale appelée terra est basée sur un panier de ressources naturelle. (ex: 100 terra = 1 baril de pétrol, + 20kg de cuivre… etc…)
Il faut trouver un panier standard pour assurer la stabilité de la monnaie.
C'est pareil que pour les monnaies basées sur l'or, mais avec une plus grande diversité de sous-jacents.

En anglais on parle de monnaie basée sur du "demurrage" qui se traduit par "magasinage" ou "sursitaire" en français. C'est l'inverse d'un intérêt.
C'est en quelques sorte une taxe de stockage.

Comment vivre à quelques milliards sur cette planète avec une part grandissante de personnes qui ne travaillent pas. (retraité)

  • Il faut utiliser de plus en plus des monnaies B2B à l'image de ce que nous avons en suisse avec le WIR.
  • Il faut encourager les monnaies sociales.

Une de ces nouvelles monnaie est du genre des TCC (Tradable Commercial Credits)
Le but est d'éviter l'explosion de chômage en créant un pont financier pour les petites et moyennes entreprises.
Les factures sont assurée avant d'être acceptée dans le système de payement TCC jusqu'à ce que le payement soit fait dans une monnaie locale ou payée par une compagnie d'assurance.

Bref, on crée une nouvelle monnaie en assurant ses payements. On peut ainsi échanger cette monnaie plutôt que de la monnaie conventionnelle.
ça évite que les faillites se répercutent. On peut refiler la facture à qui peut payer. On paye le système.. le réseau, c'est ça le plus important.

Ce genre de système est en place au Brésil et en Uruguay et son introduction est planifiée dans quelques pays d'Europe.

Une des solutions les plus efficaces est la monnaie WIR.

  • Crée en 1934 par 16 personnes pour contourner la crise des années 1930.
  • C'est un système de crédit mutuel B2B.
  • 1 WIR = 1 CHF sans intérêt.
  • Il y a 75000 entreprises membres en suisse.
  • La banque wir est une banque à deux monnaies.
  • Voilà le secret de la stabilité de l'économie suisse !

Il faut maintenant qu'il soit possible d'utiliser cette monnaie pour payer ses impôts.

Il existe de nombreuses monnaies complémentaires comme le chiemgauer.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chiemgauer

Le système Timedollar est maintenant officiellement exempt de taxe au USA. C'est fait par ce que ce système est plus efficace détaxé que si il l'était.

Pour le WIR c'est pareil, quand il y a une crise, l'économie se fait en WIR il y a un système de vase communicant avec le francs suisse mais dans une économie détaxée. C'est ce qui permet d'avoir une économie anti-cyclique.

Quelques monnaies locales:
http://ithacahours.org/
yamato loves

Ce que les gouvernements doivent faire pour contrer la crise

  • accepter (partiellement) des bonnes monnaies complémentaires (B2B) comme moyen de payements. (d'autre monnaie que de la monnaie dettes des banques.)
  • (comment en russie qui a accepté le cuivre)
  • détaxer les monnaies complémentaires à vocation sociales.
  • s'assurer de la transparence des transactions en monnaies complémentaire pour éviter le marché noir et les comportement mafieux.
  • Au Brésil, 150 nouvelle banque à monnaie dual sont lancées pour résoudre des problèmes sociaux.
  • la monnaie "Multi-city Carbon Card" va débuter fin 2009 dans le projet Interreg de l'UE. C'est une monnaie basée sur la mesures de réductions des émissions de carbon. Si j'achète des produits qui réduisent les émissions de Co2 (une lampe économique) je reçois du crédit dans cette monnaie. C'est un peu comme les miles des compagnies aériennes.
  • 3 projets du genre de la monnaie B2B WIR sont en gestation dans la zone euro.
  • Technologiquement, comme en afrique, il faudra utiliser comme moyen de payement les téléphones portables. Il est également possible d'utiliser la carte d'identité.
  • La ville de Gand en Belgique est une ville pilote pour tester pour l'union européenne plusieurs projet de monnaie. Des monnaies complémentaire à vocation sociale, une monnaie B2B comme le WIR, une monnaie basées sur le carbon.

Tout le détails sur ces infos sur http://lietaer.com
La doc en pdf en français:
http://lietaer.com/otherlanguages.html

Une autre conférence de Bernard Lietaer à Genève est disponible à l'écoute sur immediat.tv.

Cette conférence reprend certains thème et donne d'autre exemple, comme l'organisation sociale à Bali qui repose sur un mixe de monnaie-temps pour créer des infrastructures.

Comment lors de la colonisation de la Siera Leone, les anglais on repris le contrôle de l'économie ?

- en obligeant, chaque case à payer dans une monnaie centralisée. Ce n'était qu'un seul schilling, mais en 10ans ça a transformé l'économie au point de tuer les monnaies locales. Avec la centralisation, le seul moyen d'obtenir la monnaie est de passer par ceux qui l'émettent ! Piège terrible.

Lietaer parle aussi des différence entre les sociétés patriacales et des société matrifocales. Une société patriarcales, favorise la centralisation, les monnaies centralisée, la domination, la force.

Les sociétés matrifocales on un point de vue plus décentralisé, diversifié.

C'est en observant les religions que l'on peux savoir dans quelle société on se trouve. Si il y a un dieu unique qui a tout créé lui même.. sans compagne.. c'est patriacal..

Si on trouve une déesse importante, c'est matrifocale. (pas matriacal, car c'est pareil que patriarcale mais avec des femmes )

En égypte, on trouvais la déesse Isis, et ils utilisaient une monnaie fondante avec le grain de blé. Normal, le grain pourri. Il y avait 2 monnaies, une monnaie métal précieux pour commercer avec les perses et le grain de blé comme monnaie locale.

Les gens ont investi dans des infrastructures, les temples égyptiens sont toujours là.

A une autre époque, on retrouve aussi des temples gigantesque, le temps des cathédrales. Le 12ème siècles. On utilisait également des monnaies multiples et fondantes et l'on investissait dans la pierre.

De plus, c'est à cette époque que le culte de la vierge Marie a été le plus intense. Une désse.. pas un dieu.

A l'aide d'ossement humain retrouvée sur le tracé du métro londonnien et datant de toutes les époques de ces 8000 dernières années, on a pu voir les époques pendant lesquelles les gens étaient les mieux portant. On découvre que les femmes du 12èmes siècles ont en moyenne 1cm de plus qu'actuellement. C'est le moment de l'histoire où elles sont le plus grandes.

Pour les hommes, c'est actuellement qu'ils sont les plus grand de l'histoire, mais seulement depuis 30 ans ils dépassent les saxons du 12ème siècles !

On en parle peu, mais la monnaie a une influence sur tous les domaines de la société.

Autre conférence de Bernard Lietaer sur immediat.tv

Une autre conférence de Bernard Lietaer en mai 2011, est disponible sur immediat.tv

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