Pour ne pas devoir réécouter toute la conférence, voici un résumé des idées qui y sont présentées.
L'espace public est le lieux où l'on peut tous participer à des conversations
Les conversations publiques sont souvent des conversations politiques
Pendant très longtemps, pour s'adresser à un grand nombre de personne, il fallait être présent sur place
Les journaux sont apparu, et de rares personnes se sont mis à parler et avoir une grande tribune
les journaux parlent des grands problèmes, de la politique et des personnes connues de tous
puis est arrivée la photographie. Il a été possible pour la première fois de montrer à large échelle un visage.
En même temps c'est posé la question de la redéfinition de l'espace public.
La jurisprudence a déterminer que l'on a le droit à rester tranquille chez soi et de pas se faire tirer le portrait et publier dans une journal. A quelques excéption près.
Une exception est le fait de se trouver dans une scène d'intérêt public. Si vous vous trouvez sur la photo historique de l'assassinat d'une personne connue, vous ne pouvez pas demander à ne pas être publié !
En revanche, chez soi tranquille, on n'a pas le droit de vous publier le portrait.
Toute la caste de journalistes et photographes qui sont tous des professionnels, savent se qu'ils ont le droit de faire où non.
L'arrivée de l'internet va tout remettre en cause encore une fois. Il est possible pour tout le monde, à très faible coût de créer un média !
Tout le monde peut devenir journaliste et/ou photographe. L'espace d'exprssion public qui était limité à de rares personnes s'agrandit.
C'est l'idée du média alternatif. Mais on reste dans l'idée qu'une personne diffuse son point de vue à tout le monde. On reste dans l'idée que ce point de vue est un sujet public. Un sujet politique.
Avec l'arrivée des réseaux sociaux, on change encore la notion d'espace public.
Sur facebook, le quidam parle au quidam. La publication n'a jamais été aussi facile.
Il se crée alors plusieurs type de conversations. Des conversations privée.. même si elles sont dans un espace qui est public pour tous ces "amis", et des conversations ouvertes avec qui veut des conversations plus politique.
même si tout le monde voit une conversation privée, rares sont les gens qui vont s'insérer dedans. Il y a une sorte de pudeur, j'ai vu, mais j'ai pas regardé..
Stéphane Aguiton parle de petite et grande respiration pour différentier ces conversations. Sur facebook, c'est un doux mélange permanent.
Stéphane Aguiton prétend que facebook est un nouvel espace, mais pas un nouveau comportement. Il y a quelques décennies, les jeunes parlaient de la même manière, mais en général en allant discuter avec ses voisins, ou dans la rue.
actuellement, les jeunes se cantonnent à facebook aussi par ce que leur parents ont peur qu'ils sortent dans la rue... à cause de la circulation dangereuse, de l'insécurité ou du méchant pédophile qui traine dans le quartier...
Il y a 30 ans, quand on avait une idée politique, on allait dans un réunion politique pour en discuter, on rencontrait des gens. Puis on décidait d'agir, par une manifestation ou autres..
actuellement, on peut directement annoncer sur son statut facebook.... "fait chier le résultat des dernières votations.." Cette petite phrase à pour effet de lancer tout de suite une conversation. Et souvent on débouche sur une action... "bon alors, on va manifester demain pour montrer notre mécontentement de la votation sur les minarets..."
L'acte de manifester est là tout de suite et l'on a pas besoin de passer par la case, j'appartient à un groupement politique.
Il est possible d'agir avant de savoir quelle couleur politique on a, avant d'avoir une étiquette, trotskiste, maoiste, socialiste, libéral, radical, écolo..
Donc les générations plus anciennes ont de la peine à comprendre. Les jeunes, on les voit à une manif, et après plus...
Il y a donc un sentiment de désengagement de la politique pour un regarde d'une ancienne génération. Mais ce n'est pas le cas. On loupe juste l'étape "se trouver une étiquette" avant d'agir.
Il y a de nombreuses alliance de circonstances qui se font sur facebook, et de nombreux groupes. Rien n'est fixe. On n'est pas catégorisé à vie dans un groupe.
Le 27 janvier 2020, j'étais sur la RTS dans l'émission Forum pour parler du Jeu de la Monnaie que j'anime régulièrement. Pas simple de condenser les 2h d'expérience du jeu en 7 minutes... d'en dire assez.. mais pas trop pour ne pas casser les effets de surprise du jeu ! A bientôt si tu veux en vivre un !
Nous avons passé presque 3h à converser !! C'est nettement plus que ce que l'on trouve sur l'imense majorité des médias. Et ça fait vraiment vraiment du bien.
C'est bien le but de The SwissBox, qui propose des conversations [en direct] sans filtre, longs formats, libres, puissantes, profondes, authentiques, nourrissantes et porteuses de sens.. Disponibles sur Youtube et facebook pour la vidéo en direct et iTunes, Spotify et sur le site theswissbox.org pour les podcasts audio.
L'idée est à contrepied des médias qui raccourcissent leurs formats et veulent faire passer 5 invités en 3min sous prétexte que si c'est trop long personne n'écoute... ne regarde.
Dans ma vision du monde, justement, j'ai arrêter de regarder les médias qui ne font que zapper d'un sujet à l'autre. Pour bien comprendre la vision du monde de quelqu'un et/ou un sujet, il faut du temps !
Personnellement j'ai nettement mieux compris la guerre en Syrie en prennant 3h à écouter Maxime Chaix, que tout ce que j'ai pu entendre en mini fragments pendant 7 ans..... Conclusion on gagne du temps et l'on comprends mieux le monde en écoutant des conversations longues qu'une multitudes de mini sujets inutiles.
Voici comment on mange et on déguste du whisky et du soju chez ecodev !! C'est Adrien et Luna qui on participé à une émission sur la tv coréenne... et voilà que nous aussi on se trouve embarqué dans cette aventure...
Le montage est quand même très étrange, il est peu rythmé !!
Juillet 2017: RTS émission "Aujourd'hui" Ecodev
L'émission "aujourd'hui" veut montrer des romands qui font le monde de demain. C'est là que nous montrons quelques "bizarreries" du fonctionnement de notre entreprise "ecodev" qui sous bien des aspects peut être considérée comme une entreprise "Opale" au sens du livre de Frédéric Laloux.
Personnellement, je trouve que ce reportage ne va pas assez en profondeur et tombe vite dans le divertissement pour faire "cool" avec notre sortie sur le lac. Mais comment expliquer en à peine quelques minutes des fonctionnements invisibles ? C'est de la télé quand même... il faut du visuel !
Personnellement, j'aime bien le modèle de la spirale dynamique pour expliquer comment les visions du monde évoluent. Frédéric Laloux dans son livre Reinventing organizations a fait un parallèle entre ce modèle (et d'autres similaires) et la façon dont les organisations... s'organisent !
Il cite souvent 2 critères qui permettent de classifier les modes de fonctionnement des organisations:
le mode de décision
le mode de rémunération
Donc on peut recenser plusieurs modes de prise de décision:
Dans une organisation "rouge" de type gang. Le chef de gang décide selon son intérêt personnel et selon son bon plaisir.
Dans une organisation de type "bleue", comme les administrations. C'est le règlement qui décide.
Dans une organisation de type "orange", comme le sont la plupart des entreprises. C'est le mérite et la capacité à atteindre des objectifs, peut importe les moyens qui décide. C'est la rationalité parfois inhumaine qui décide. En réaction à cette inhumanité, les organisations de type "vertes" comme les associations et les coopératives, on se préoccupe d'aborde que l'avis de tous soit respecté en entendu avant de prendre une décision. Pour les décisions, c'est en général, une personne une voix et on vote.
Dans les organisations "Opale" c'est encore autrement.
Ainsi dans une organisation de type opale, on fonctionne surtout à la "sollicitation d'avis" tout le monde prend toutes sortes de décisions personnellement. Il n'y a pas de hiérarchie qui décide. Mais il faut solliciter l'avis des autres quand ça les concernes et sentir si la décision est la bonne pour soi, pour le groupe et pour le monde. C'est ainsi que les organisations Opale ont une certaine éthique bien ancrée.
C'est effectivement ainsi que nous décidons chez ecodev. Il n'y a pas de hiérarchie formelle. Il y a des hiérarchies de circonstance, de rôles, de compétences qui se forment au grès des besoins. Il y a surtout une organisation organique qui nous permet de décider en toute souplesse, localement, au cas par cas, avec une grande réactivité, avec créativité et avec solidarité.
A propos de la rémunération, dans ce reportage, la question du salaire est bien mise en avant. "De quoi as-tu besoin fondamentalement pour vivre ?". Ils ont bien axé sur ce mot.
Pour reprendre les types d'organisations issus de visions du monde décrites dans le modèle de la spirale dynamique, chacune ont leur mode de rémunération:
dans l'organisation rouge de type gang, le chef décide des rémunérations à la tête du client et à tout moment. Il récompense ou déshérite comme un chef militaire de l'antiquité.
Dans une organisation bleue à l'image d'une administration, c'est la classe, donc le niveau de hiérarchie qui décide de la rémunération. Le tout étant inscrit dans un règlement.
Dans une organisation orange comme la majorité des entreprises, la rémunération est basée sur le mérite et la capacité à atteindre des objectifs. Voir même des bonus pour motiver.
Dans une organisation de type verte comme une ONG, une association, une coopérative. Chaque personne reçoit le même salaire. Car on veut faire attention à ne pas créer de hiérarchie.
Dans une organisation de type Opale, on s'approche de quelque chose qui ressemble a un revenu de base. L'organisation tente d'assurer un cadre dans lequel les gens se sentent bien, et peuvent développer leur plein potentiel au service de l'organisation. Ainsi ça passe aussi par une sécurité financière. Puis on peut appliquer toutes les recettes des autres modes d'organisation pour faire une rémunération complète.
Ainsi chez ecodev, on pratique une sorte de revenu de base. Chaque personne évalue fondamentalement ce qui lui est nécessaire pour vivre. Nous sommes tous différents, il y a des célibataires, des couples avec ou sans enfant, vivant dans des pays différents ! Nous avons tous des besoins différents.
Puis évidemment, notre entreprise n'est pas gigantesque, nos revenus viennent de nos activités, donc on sait très bien qu'il faut aussi d'une manière ou d'une autre couvrir nos besoins par notre travail, par nos ventes.
Quand tout va bien et qu'il y a des recettes plus élevées que ce qui permet de couvrir nos revenus de base, alors en général, on complète les revenus de base. Ceci selon des règles qui semblent équitables. Par exemple une personne qui aura apporté un nouveau client aura droit à un peu quelque chose même si ce n'est pas elle qui a fait le boulot pour ce client.
Il y a aussi des gens qui font directement du travail facturé aux clients et d'autres qui travaillent sur des infrastructures internes. Ce dernier travail n'est donc pas facturé, mais nécessaires au travail des autres. Nous vivons dans un écosystème.
31 mars 2015: En photos sur la une du journal l'Express dans la grotte des Rutelins
Parfois, quand je trouve un moment, je suis les traces de mon arrière-grand père qui était un pionnier de la spéléologie dans les années 1930.
Je participe de temps en temps à l'exploration de la grotte des Rutelins dans le val de travers. Une grotte nouvellement découverte suite au percement d'un tunnel. C'est seulement de puis avril 2014 qu'a été découvert l'ampleur de cette grotte (une grosse galerie de 800m de long après une descente de 80m sous le tunnel... mais à ce jour près de 2km de développement à explorer) Cette grotte est rapidement devenue la plus grande du canton de Neuchâtel.
Ainsi il y a de quoi faire en exploration, en dessin de topographie. De nos jours, les ordinateurs de poche et le laser ont remplacés la perche de 5m et la feuille de papier de mon arrière-grand-père. Mais le boulot de topo reste très proche.
Chaque jour durant la semaine 23 au 27 février 2015 sur la radio Canal3 de Bienne : Le Revenu de Base Inconditionnel
Le magazine de la rédaction de la radio biennoise Canal3, a diffusé chaque jour entre 3 et 5 minutes d’interview à propos du Revenu de Base Inconditionnel pendant la semaine du 23 au 27 février 2015.
27 octobre 2014 : intervention à propos de "consommation collaborative" à la RTS radio suisse
J'ai été appelé pour parler d'alternative à notre société de consommation dans l'émission "La ligne de Coeur". J'y ai évoqué la culture du partage, du remix, l'économie de fonctionnalité, le Revenu de Base Inconditionnel, la publicité qui nous pousse à consommer pour garantir des emplois, remplacer une économie qui nous pousse à nous conccurencer par une économie collaborative.
=> le projet Pumpi Pumpe pour indiquer sur votre boite aux lettres ce que vous partagez avec vos voisins. => le site e-syrent.ch pour louer les objets que vous utilisez rarement.
25 juillet 2014 : témoignage à propos du télétravail à la radio suisse
Chez ecodev, l'entreprise dans laquelle je travaille avec mes associés, nous pratiquons tous le télétravail. De manière sporadique pour certains, régulière ou permanente, pour d’autres, au grès de nos besoins ou envies.
Nous pratiquons le télétravail depuis des endroits plus ou moins éloignés. Notre bureau est situé à Neuchâtel en Suisse et les 7 collaborateurs que nous sommes sont répartis pour une bonne part dans le canton de Neuchâtel, mais aussi dans le canton de Vaud, en Allemagne, à Prague et à Séoul !
Depuis la publication de cet article, il y a plusieurs journalistes et étudiants qui se sont intéressés à la "méthode ecodev" concernant le télétravail.
Notamment dans le journal de l'union suisse des arts et métiers:
Il est toujours amusant de voir que les journalistes et études sur le télétravail citent google, microsoft, swisscom... et ecodev.... 😛 En effet.. nous sommes une petite multinationale 🙂
Août 2013 : Expert en ordinateurs du futur et obsolescence programmée
Une jour j'ai été contacté par une journaliste de atlantico.fr qui voulait m'interviewer sur le futur de l'informatique... ok.. j'ai répondu.
Quelques jours plus tard, j'ai encore reçu un téléphone pour une interview.... "Pourquoi, avec le temps mon ordi devient lent"...
.. et voilà que je me retrouve "expert" en ordinateur du futur et obsolescence programmée des ordinateurs sur atlantico.fr
Bon.. je trouve que la qualité de ces articles n'est pas exceptionnelle. Je préfère largement les articles de mon blog. Surtout, ils sont nettemet mieux illustrés.
Pourquoi la presse, même sur le web ne pose jamais plus qu'une... voire deux images par article ??
On a est plus à l'ère de l'imprimerie au plomb... il me semble que les possibilités d'illustration sont beaucoup plus abordable. Et comme on le dit, une image vaut mille mots... donc pourquoi se priver ?
Voici en comparaisons mes articles qui ont inspirés ceux-ci-dessus:
Novembre 2012: Express et littoral région. Conférence 100 ans de scoutisme à Boudry
On continue sur la lancée des 100 ans de scoutisme à Boudry et me voilà conférencier pour une veillée au musée de l'Areuse à Boudry. Tous les médias du coin en parlent.
Rouge TV est venu faire un reportage à propos de notre camping de Festi'Neuch. Dans ce reportage, j'explique (très très birèvement) le fonctionnement de notre jaccuzzi.
Mars 2012: Littoral région, le groupe scout Marfaux de Boudry fête ses 100 ans
Février 2012: Dossier à propos de la décroissance dans la Vie Protestante neuchâteloise
27 décembre 2011: Reportage sur France 3 à propos de Clément Wittmann
En effet, le but pas tout à fait avoué était de faire un reportage sur un personnage dit farfelu plutôt qu'une véritable information sur les idées de la décroissance.
La preuve, c'est que ce reportage d'une minute est passé le 27 décembre (pendant les fêtes) lors du journal de soir 3 à 23h passé. Et il n'est même pas répertorié dans les émissions qui ont pour thème la campagne présidentielle.
De plus, dans ce reportage, je ne comprends pas pourquoi, après avoir passé une heure à faire un montage avec un fond vert pour incruser Clément sur un fond de bureau à l'Elysée, la prise choisie au montage est celle où Clément s'embrouille dans ses mots ! .... C'est fait juste pour discréditer le candidat à la candidature ??
Pour rester positif, je retiendrai que l'habitude veut que l'on discrédite ce qui nous fait peur, que c'est une forme de déni de la terrible réalité des propos décroissant de Clément Wittmann !
Tout ceci m'a surpri, Clément nous disais qu'il a beaucoup de peine à faire passer son message auprès des médias français. Effectivement, je vois là comment l'information est biaisée. Merci Anne-Gaëlle Matoksy pour ce reportage !
En suisse, nous avons la chance de ne pas avoir ce phénomène. En suisse, les journalistes font bien leur travail de manière objective.
Tout ça, par ce que la soupe était servie par le footballeur Zubi, sous les yeux du conseiller d'état Philippe Gnaegi, qui du coup, trop occupé à sourire pour la caméra a oublié de me servir un morceau de pain ! (alors qu'il le faisait pour les autres)
Pour revenir à l'association "Table suisse", je suis très heureux de savoir qu'il y a des gens qui se préoccupent de récupérer la nourriture encore comestible, mais plus vendable qui est générée par notre société de consommation.
C'est une concurrence directe pour les freegan !
Les freegan, (ou glaneurs alimentaires en français) sont des gens qui se nourrissent de ces aliments par conviction, pour éviter un gaspillage et par ce que c'est de la nourriture gratuite! Après les végétariens, les végétaliens, voici les déchétariens 😛
Un des slogans du mouvent freegan est: La solution à la faim dans le monde se trouve dans les poubelles de New York !
Personnellement, en ce qui concerne la nourriture, je trouve que l'on devrait favoriser plus souvent l'agriculture contractuelle (les AMAP) plutôt que les supermarchés. C'est, à mon avis, une meilleure solutions pour réduire le gaspillage que d'aller rechercher des déchets de supermarchés !
On règle le problème à la source. On produit ce dont on a besoin. On coupe les salades juste avant de les manger et ainsi on a pas besoin d'en jetter plein car on les a coupée alors que personne n'en voulait à ce moment !
Me voici en visiteur éclairé de la collégiale de Neuchâtel dans l'émission passerelles sur canal-alpha en septembre 2011.
C'est tout à fait par hasard que, lors de ma visite, j'ai rencontré Carlos avec qui j'avais fais le reportage à propos de la décroissance. Il m'a donc interviewé à propos de mes impressions lors de cette visite inhabituelle de la collégiale.
Projet dans lequels je me suis retrouvé tout à fait par hasard. J'ai croisé un pote qui m'a dit... "T'as pas une heure là ? J'ai un pote qui a besoin de figurant pour un tournage cet après-midi..."
C'est là que je me suis retrouvé dans le projet d'acheter un château... projet qui a capoté le jour même.. quand nous sommes arrivé devant les grilles du château et que l'on a appris par téléphone que la château avait été vendu la veille..... La vente a été précipitée par la perspective de notre arrivée....
En 2008, étant un des rares suisse romand à être lecteur sur un livre électronique avec du véritable papier électronique, j'ai présenté la bête lors d'un reportage dans l'émission TTC sur la TSR.
La personne qui a écrit cette article devait avoir un gros doute sur l'orthographe de mon prénom. Dans le même article (qui fait moins de 10 lignes...) on trouve 2 manières différentes d'écrire mon prénom !!!
Après avoir partagé plusieurs photos de bouquin électronique sur wikimedia commons, les images se baladent. Il est très drôle de les retrouver. Une petite recherche sur google des images de bouquin électronique permet rapidement retrouver ces images.
C'est observant le panneau à côté de la poste à Boudry avec une illustration du château que j'ai reconnu que ma photo du château de Boudry que j'ai mis sur wikipedia doit être à l'origine de l'illustration artistique qui a été faite pour le panneau de Boudry.
En plus, cette plaquette officielle ayant été concurrencée juste avant par une plaquette commerciale, cette plaquette à fait parler d'elle et s'est même retrouvée photographiée dans la presse.
Je crois que c'est la première fois qu'une de mes photos est photographiée par un photographe de presse !!
En été 2008, une de me photo a même fait la une du quotidien régional "L'express".
C'est une photo du jeune scout valaisan "Pivert". Il se trouve que c'était une des nombreuses photos que j'avais fournie au journaliste venu en visite lors de contura08, le camp fédéral des scouts suisses.
Ce n'est pas la photo que je trouvais la plus belle, mais voilà qu'elle a été choisie pour faire la une !!
Par contre.. les crédits sont très vague..... c'est du "SP" ...
Comme pour toute les photos dont on ne sait pas explicitement qui les a faites.. et surtout dont on a pas le temps d'aller chercher !!
Voici encore une photo du château de Neuchâtel qui a été reprise dans le journal SolidaritéS.
Cette photos a été choisie pour l'ambiance sombre qu'elle dégage autour du château de Neuchâtel. Ce côté sombre est donnée par le fait que cette photo est une photos HDR.
Les nuages annoncent une tempête antisociale !!!
Voilà à quoi sert cette photo ! ... si j'avais su au moment où je l'ai prise !
Bon... en couleur ça aurait été mieux ! 😛
Un photographe scout
Fréquemment, j'ai la chance de pouvoir joindre mes passions pour le scoutisme et pour la photographie. Au fil des années, j'ai développé un certaine expérience pour faire de jolies photo représentant bien le mouvement scout. C'est toujours difficile tellement il y a de clichés et d'idées reçues à propos du scoutisme.
A l'aide de mes photos, je tente de montrer une image du scoutisme qui correspond mieux à la réalité de ce que j'ai vécu.
Vu mon grand stock de photos scoutes, il arrive fréquemment qu'elles soit reprise dans des présentations, des flyers, des rapports d'activités, mais également dans les médias. (les médias véhicule souvent les mauvaises images du scoutisme, si l'on peut choisir nous même les photos c'est mieux, mais c'est pas courrant !)
Le Mouvement scout de suisse (MSdS) souhaite créer un réseau d'anciens scouts: les silver scouts. Un flyer a été réalisé et c'est une de mes photos qui est utilisée pour la couverture. Il s'agit d'une photo du sous camp Bigbang lors du camp fédéral Contura08.
Août 2012: article dans l'express à propos de Magma le camp cantonal des scouts neuchâtelois
Le camp a eu quelques échos médiatiques.
Des journalistes sont venus sur place faire des reportages et des photos eux-même.
Mais à la fin, un petit compte rendu à été fait et il nous a été demandé de fournir une photo. Nous avons donc tenté de trouver un jolie photo joyeuses et colorée !
Si on regarde bien sur une des photos prise par le photographe de l'express dans la tente du ravitaillement, on m'aperçoit en arrière plan en train de faire le guignol ! 😛
Les pages régionales de l'hebdo
Durant l'été 2012, l'Hebdo attire le challand en proposant un guide des coins à ne pas louper dans toute la suisse romande.
Le 12 juillet 2012, jour de mon anniversaire, je découvre une de mes photos des menhirs de Clendy publiée dans les lieux qu'il faut avoir vu du canton de Vaud.
Cette fois je m'appelle DR dans les crédits photo... DR ou SP... c'est du pareil au même, c'est ce que l'on indique quand on pique une photo sur le net ! 😛
Dans ce cas, j'avais placé la photo dans le domaine public, donc ils ont le droit de tout faire, mais je doute que ce soit à chaque fois le cas....
Janvier 2012: Ouverture le journal des jeunes verts suisses romands
Pour ce journal on m'a demandé si j'avais une photo pour illustrer l'obsolescence programmée. Ce n'est pas simple !
Le meilleur moyen que j'ai trouvé était de fournir une photo d'un tas de déchet électronique.
Depuis j'ai affiné, j'ai vu au bout de ma rue, une TV à tube cathodique aux déchets et un carton de TV à écran LCD... voilà une manière de montrer que la technologie provoque des déchets.
Le ton des reportage TV est calibré et travaillé. Les phrases ne sont pas choisies au hasard. Voici quelques règles qui permettent de construire un bon reportage de notre époque.
Règle 1:
- une saga tu feras avec n'importe quoi.
Il faut user des termes d'épopée, de grandes batailles, de récit héroïque pour parler.... de futilité... (gadgets, appareil électro-ménagés..)
Règle n°2:
- Ton sujet tu personnaliseras.
Il faut utiliser le prénom des gens dans le reportage. Par exemple: Tous les matins, Martin se lève à 5h00..
Règle n°3
- Les questions tu poseras à tour de bras.
Comment ?.. pourquoi ?.. qui est ??
Règle n°4
- Les phrases tu inverseras.
Son image, elle y travaille chaque jour. Des molusques comme ça, il les vend toute l'année...
Règle n°5
- Le clouttage tu pratiqueras.
Il faut construire le début de sa phrase en reprenant la fin de la phrase de son interlocuteur.
ha ha ha.... moi j'ai rien dit..... Elle ne dit rien, mais... on a compris !
Règle n°6
- Des tics du langage tu employeras.
Ce matin là... (CML-syndrom)
direction... le congo... l'internat... etc.. (direction-syndrom)
Règle n°7
- Avec des expressions toutes faites, ton beurre tu feras.
Comment manipuler les masse, leçon avec Oskar (ou presque)
Aujourd'hui, la leçon consiste à apprendre à bien faire passer un mensonge.
Un mensonge bien présenté est bien souvent plus efficace qu'une vérité mal dite.
Le but du jeu est de faire croire qu'une banane c'est bleu.
Règle n°1
- Mettre en doute et démolir la vérité:
Quand les bananes ne sont pas mûres, elles sont vertes.... c'est bien la preuve qu'une banane n'est pas toujours jaune !
Règle n°2
- Déformer les propos de l'adversaire en l'accusant de mentir, ce qui le forcera à corriger ce qu'il a dit avec une phrase allant dans notre sens:
Faut pas nous prendre pour des crétins, quand on vient nous dire que toutes les bananes sont toujours jaunes, c'est quand même un peu simpliste...
On a dit les bananes sont jaunes. Pas toutes les bananes sont toujours jaunes.
Donc l'adversaire sera obligé de corriger: Je n'ai jamais dit que toutes les bananes sont jaune.
L'adversaire commence à tenir des propos proche du manipulateur !
Il suffit de lui faire remarquer: Alors vous admettez que les bananes peuvent être d'une autre couleur ?
Et voilà... le doute s'installe !
Règle n°3
- Le bon sens populiste. Il faut être proche de la vie pratique du peuple.
Mon bon, monsieur, si vous faisiez plus souvent, les courses, si vous faisiez plus souvent la cuisine vous même, vous sauriez que si on laisse trop longtemps des bananes dans une coupe à fruit elles deviennent brunes !
Voilà, on a donc réussi à prouver qu'une banane ça peut être jaune, vert ou brun, donc dire qu'une banane c'est jaune. N'est pas la vérité!
La vérité est mise en doute. Il est temps de faire passer le mensonge.
Règle n°4
- La question de point de vue et les chiffres
Les couleurs c'est n'est qu'une question de point de vue. Ici même j'ai la preuve scientifique que les bananes sont bleues pour 95%, je dis bien 95%...... des daltoniens !
L'adversaire va tomber dans le piège: Si vous prenez en compte les daltoniens forcément.... restons sérieux s'il vous plait.
Et là, il faut lui dire que l'on aime pas du tout que l'on dénigre cette tranche de population qui sont aussi des citoyens. Tout ça, simplement par ce ue l'on a pas le même point de vue !
Règle n°5
- Toujours faire des citations
Rien ne vous permet de dire que les daltoniens ne voient pas des bananes bleues ? Tout est relatif comme disait Einstein !
Les citations c'est génial, on ne peut pas les remettre en cause !
Langue de bois
La langue de bois est un sport très pratiqué par de nombreux politiciens. Voici un exemple en vidéo de la manière de faire un beau discours en langue de bois en tirant au sort sur le moment des mots.
Le language est un moyen étrange et peu fiable pour communiquer. Parfois il suffit d'inverser deux mots dans une question pour transformer une réponse négative en réponse positive.. ou inversément !
Prenons exemple du curé torturé par une question théologique grave. Il s'adresse à son évêque et lui demande: Puis-je fumer en priant ? L'évêque scandalisé lui répond expressément par la négative.
En revanche, si le curé avait posé la question dans l'autre sens: Puis-je prier en fumant ?; Il est fort probable que l'évêque aurait accepté avec joie !
Cet exemple est des plus frappant quand à la place qu'un mot doit avoir pour changer le cours des événements !