Mais jusqu'à présent, je ne me suis pas encore exprimé sur les valeurs qui me poussent à faire la promotion du revenu de base inconditionnel. (étymologiquement, "valeur" signifie "la force de vie", donc les valeurs sont les motivations profondes qui nous font avancer dans la vie)
J'ai de la peine à transmettre en mots des valeurs que je retrouve dans le Revenu de base inconditionnel (souvent appellé RBI). Mais j'ai quelques concepts que j'aime bien. Voici une liste de valeurs que j'aime:
partage
collaboration (penser gagnant-gagant.... il n'est pas nécessaire que les autres perdent pour gagner !)
liberté (qui pour moi sous entend responsabilité, et engagement)
créativité
éducation plutôt que formation. => éducation vient de ex ducere, conduire au dehors, à l'autonomie plutôt que formation, formattage à une pensée unique.
individuation (donc prise de conscience que l'on est tous différents avec chacun un potentiel différent à laisser s'exprimer, donc contre l'uniformisation qui se cache souvent sous le terme "égalité"). Mais pas individualisme, qui nie l'existence des autres et préfère favoriser l'individu au groupe.
interdépendance. Une fois que l'individu est pleinement lui-même. Il peut s'associer avec d'autres pour être plus fort. C'est la vision holarchique d'être en même temps un tout et une partie d'un tout plus grand. (individu et membre d'une société)
ouverture d'esprit. Si l'autre n'est pas d'accord avec moi, c'est qu'il y a quelque chose que je n'ai pas compris... à moi d'élargir mon champ de conscience. (et pas de dire que l'autre est un con qui n'a rien compris ! 😛 En son for intérieur tout le monde a toujours raison, est dans ce qui lui parait juste)
être dans l'accueil(plutôt que dans la prédation). Etre capable d'accueillir l'abondance.
Si je synthétise ces valeurs personnelles, j'arrive à trouver trois grands axes:
la notion d'individu autonome, libre et responsable
l'interdépendance, la solidarité, la collaboration et le partage entre individus autonomes
la notion d'abondance, de potentiel créatif
Le revenu de base inconditionnel est pour moi un moyen de rendre libre et autonome chacun. De lui assurer sa survie sans imposer une manière de vivre.
Le revenu de base inconditionnel est un nouveau contrat social entre l'individu et la société dans laquelle il habite, avec laquelle il est interdépendant.
Le revenu de base inconditionnel permet de se libérer des logiques qui enferment, qui exploitent, qui montent les gens les uns contre les autres dans une concurrence inutile, qui font croire à une rareté, à une pénurie alors que l'abondance est là. Une abondance qui est là pour nous aider à réaliser nos rêves, à inventer, à créer, à simplement vivre.
Résumé du livre les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'il entreprennent
J'ai croisé à plusieurs endroits ce livre... et il m'a attiré.. déjà par ce que j'étais en train d'étudier les techniques pour faire des titres accrocheurs.. et que celui-ci en est un..... "les 7 habitudes"... ce n'est pas "comment faire".. c'est quelque choses de concret précis.... ça donne envie de savoir... 🙂
Un jour j'avais un bon à dépenser dans une librairie... et j'ai revu ce livre.. du coup je l'ai acheté.
Je n'ai pas regretté. Même si en général, je me méfie de ce genre de livre "la recette magique en 7 points pour être efficace". La notion d'efficacité, de réussite est toujours quelque chose de personnel, et je vois des gens qui sont accros.. et des gens qui fuient les techniques pour être efficace...
La forme de ce livreest très américaine, axée sur l'entrepreneuriat, sur la réussite en affaire. Mais pas seulement, je pense que le fond est bon pour un bon développement personnel, pour avoir des relations sociales respectueuses.
Ce que j'ai aimé dans le livre "Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent"
Et surtout ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est le fait qu'il prône la collaboration. Il faut réussir ensemble.
Il recommande d'organiser son entreprise sous la forme collaborative plutôt que compétitive. (avec un exemple d'entreprise qui faisait fausse route en promettant un voyage au Seychelles pour LE meilleur de l'entreprise... du coup tout le monde se tire dans les pattes... et les résultats de tous sont mauvais)
La collaboration est un état d'esprit qui me tient à coeur et qui est efficace. Je vois qu'il n'est pas toujours compris.
Soit justement la pensée gagnant-gagnant et le fait de créer des synergies en voyant chez l'autre une source pour s'améliorer soi-même et non pas un adversaire...
Moi ça me parle beaucoup. Dernièrement j'ai travailler à faire augmenter le nombre de "j'aime" sur une page Facebook.. et la meilleure technique est justement de créer des synergies avec d'autres... et de créer une action gagnant-gagnant.
Par exemple.. je partage un lien vers ta page depuis la mienne.. et tu fais pareil.. Il faut accepter de se mettre en position de faiblesse pour gagner.
Au début ça m'embêtait de partager la page des autres, j'avais l'impression de dénaturer la pureté de ma propre page... puis j'ai vu que je pouvais augmenter la valeur de ma page en donnant de l'info pertinente à mes lecteurs en la prenant chez d'autres, ce qui m'évite de créer l'info... ainsi, je gagne du temps.. je deviens efficace et je donne de la visibilité en échange à une autre page.. gagnant gagnant... et c'est aussi le principe des articles invités sur les blogs.
Mais je comprends que certaines personnes n'arrivent pas à entrer dans la logique, même après avoir lu le livre. Il faut déjà avoir de l'assurance en soit pour se mettre en position de faiblesse...
C'est pourquoi ce livre commence par décrire les habitudes dans l'ordre, il faut déjà être bien avec soi-même pour ensuite être bien avec les autres. Il y a toute une progression à faire.
Voilà.. j'ai déjà été très loin dans mon avis sur ce livre.. place maintenant au résumé...
Résumé du livre: Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'il entreprennent
Comme je le disais plus haut, ces 7 habitudes, c'est une techniques très utilisée pour avoir un nombre concret pour faire un titre accrocheur.. si je lis "comment faire pour..." ça m'attira moins que "les 7 méthodes, habitudes, techniques etc...". Du coup ce livre dépend de cette structure.
C'est un avantage d'avoir une structure claire, par contre je trouve qu'il aurait fallu donner un nom à ces habitudes. Souvent au long du livre il est fait références aux habitudes précédentes... "grâce à l'habitude 1 et 2.. on peut se reposer sur la 3.. et la 4 en accord avec la 6 va nous aider..." chaque fois j'ai du aller rechercher mes notes pour retrouver le numéro de l'habitude et ce qu'elle est !
Heureusement, à chaque chapitre, il y a un schéma explicatif.
Ce livre nous apprend à passer de la dépendance à l'indépendance grâce à 3 habitudes.
puis il nous apprend à utiliser cette indépendance pour mettre en place des stratégies d'interdépendance à l'aide de 3 habitudes supplémentaires.
enfin la dernières habitudenous apprendre à ne pas nous reposer sur nos lauriers mais nous améliorer en tout temps, "aiguiser nos facultés".
La liste des 7 habitudes proposé par Covey
Les fameuses habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent sont:
Soyez proactif
Sachez dès le départ où vous voulez aller
Donnez la priorité aux priorités
Pensez gagnant-gagnant
Cherchez d'abord à comprendre, puis ensuite à être compris
Profitez de la synergie
Aiguisez vos facultés
Voilà, c'est bon, vous avez vu le numéro de ces habitudes... Je ne les utiliserai plus !
Je reformulerai avec mes mots. Le but de ce résumé n'est pas pour moi de redonner exactement ce qui a été dit dans ce livre, c'est n'est pas le procès verbal du livre.
Le but est de pouvoir me souvenir de l'essence du discours. Ainsi en cas de doute, je reviens sur cette page et hop.. je peux tout relire rapidement.
Donc lisez le livre, je ne vais pas tout mettre ici et je vais aussi y ajouter des choses qui n'étaient pas dans le livre mais qui vont dans le même sens.
Habitude 1: soyez proactif
Le but est ici de se rendre compte que vous êtes le créateur de votre propre vie.
Chacun a un cercle de préoccupation et un cercle d'influence plus petit à l'intérieur.
Vouloir agir sur son cercle de préoccupation ne sert à rien. Il faut agir sur son cercle d'influence.
En agissant sur son cercle d'influence on le fait grandir.
L'énergie positive élargit son cercle d'influence
L'énergie négative diminue son cercle d'influence => arrive quand on agit au mauvais endroit
Ne pas tenter d'essayer de changer les autres ça ne nous concerne pas. Se changer soi-même est plus efficace
l'exemple, n'est pas le meilleur moyen de convaincre les gens... c'est le seul. => soyez un exemple
Exemple du manager qui au lieu d'exécuter sans réagir les ordres de son patron (ou d'être contre et critiquer dans le dos) fait le boulot et propose des suggestions pour aller plus loin... Il est pro-actif au bout d'un moment. C'est à lui que le patron délègue. Il a plus confiance en celui-ci qu'en d'autres. Et ainsi le manager gagne en influence sur le patron. => voilà comment son cercle d'influence peut grandir.
J'ai pas le temps de faire.... => langage réactif
J'ai pas pris le temps de faire.. => langage proactif (c'était ma responsabilité)
Je ne peux pas... => réactif
Je ne veux pas... => proactif
Faire un premier pas. => même si ce n'est pas parfait avancer il sera toujours possible de corriger et d'apprendre.
C'est ce que l'on peut observer avec des jeux comme le Marshmallow challenge. Un chouette jeu pour comprendre la philosophie du "pilotage dynamique", du "premier pas". A l'image d'un voyage à vélo, on ne planifie pas tout à l'avance.. on avance... et on réoriente à chaque obstacle tout en ayant en tête la direction.... ce qui nous amène directement à l'habitude 2...
Habitude 2: sachez dès le départ où vous voulez aller
Maintenant que vous savez que vous êtes le créateur de votre propre vie. Le but est ici de comprendre que votre plus belle création, c'est vous même.Que voulez-vous faire DE votre vie ?
Que faire DANS la vie ou DE sa vie ?
On ne peut pas avancer sans savoir où l'on va
Il n'y a pas de vents favorables à celui qui ne sait pas où il va..
L'exercice proposé pour savoir où l'on a envie d'aller est de répondre à cette question: "Imaginez ce que vous avez envie que l'on dise de vous lors de votre enterrement"
Ainsi le cap de votre chemin de vie sera connu
Diriger n'est pas gérer (p. 139)
Diriger c'est tenir le cap. C'est être le garant de la boussole.
Gérer c'est s'assurer des moyens pour avancer peut importe la direction.
Exemple de la traversée de la jungle. Les gestionnaires s'assurent que les machettes sont bien aiguisée et les tailleurs de chemin bien en forme. Le directeur s'assure que le cap suivi est le bon. On peut être un excellent gestionnaire, mais faire fausse route.. il y a trop de directeur qui en fait ne font que de la gestion !!
Le second exercice proposé est de rédiger un "énoncé de mission" sur lequel vous allez inscrire les principes qui régissent votre vie. C'est une sorte de philosophie, de crédo personnel qui décrit vos valeurs. (ex p146) (avoir de l'humour, me dépêcher si je suis attendu, défendre les absent, être positif, ne pas avoir peur des erreurs... etc..) méthode p. 200
Une vie basée sur des principes est une vie stable et saine.
Il y a beaucoup trop de gens qui axent leur vie sur des centres qui ne sont pas stable et qu'ils ne maitrisent pas (liste de centres faux p.173) (couple, famille, argent, travail, possession, plaisir, soi-même, religion, amitié, inimité)
Le pire c'est d'axer sa vie sur l'inimité... lui je le déteste.. donc je vais tout faire pour lui mettre des bâtons dans les roues...
Axer sa vie sur une référence pas stable déstabilise sa vie. Si la référence s'effondre... sa vie s'effondre... perte de son conjoint, de son travail, de ses possession, d'argent etc....
Baser sa vie sur des principes est plus sage. Ils ne changent pas du jour au lendemain, on peut tout de même le modifier au besoin. (c'est même bien de les faire évoluer. p.178)
Il est possible de faire des énoncés de mission pour une famille entière et même pour n'importe quelle organisation. Dans le genre d'une charte où d'une raison d'être comme on le dit en holacracy.
L'énoncé de mission collectif ne doit pas être imposé. Il doit être rédigé collectivement pour que tout le monde s'y identifie. (Dans mon expérience scoute, au début de chaque camp on fait une charte de camp collective...)
Il faut faire son énoncé de mission en rapport avec les rôles que l'on occupe. (même plusieurs organisation, couple, famille, travail, association xy, etc...)
Il y a quelques années, pendant mes déplacements à vélo, j'ai beaucoup réfléchi aux valeurs fondamentales que j'aime suivre et transmettre.
J'ai réalisé une synthèse en 7 formules. Je crois que ça correspond pas mal au travail de créer un énoncé de mission.
Les nouvelles formes d'organisation sont basées sur une "raison d'être"
Ce livre des 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent est finalement assez ancien. Désolé de te l'apprendre mais Stephen Covey est mort depuis quelques années déjà !
Dans ces organisations d'un nouveau genre, ce qui est fondamental, c'est justement d'avoir une raison d'être. L'entreprise a trop souvent pour unique but de faire du fric... et toujours plus... en fait elle est en mode survie !
Alors que dans les nouvelles formes d'organisation, c'est d'abord une raison d'être globale qui va être la direction à prendre. Un principe, comme le dit Covey, et pas une mauvaise référence de vie basée sur quelques chose qu'on ne maitrise pas.... (comme "être meilleur que nos concurrents")
Ensuite, on voit souvent une organisation structurée en holons. Chaque partie du tout est un tout à elle tout seule.
Chaque partie a aussi sa raison d'être. Ceci est à l'image d'un corps humain qui est un tout, composé de partie qui sont des organes et qui ont des raisons d'être... eux même composés de parties plus petites, comme des cellules et/ou des colonies de bactéries, elles même composées des parties plus petites....
C'est l'alignement de toutes les raisons d'être des ces structures autonomes collaboratives qui créent un être efficace.
Les anciens Jeu ne me plaisent plus du tout
J'ai joué dernièrement au Parcheesi, ce jeu où l'on doit sortir des pions de la maison, faire le tour du plateau en lançant les dés et monter les escaliers pour aller au centre. Ceci sans se faire capturer un pion par l'adversaire qui tombe sur la même case.
Je me souviens qu'étant enfant je jouait à ce jeu et j'aimais bien. Mais là je n'ai pas aimé du tout. J'ai trouvé ce jeu stupide... il est basé sur "le meilleur gagne" et mon but c'est de mettre des bâtons dans les roues des autres en faisant des barrages et en capturant les pions pour les renvoyer à la maison.
Exactement comme une personnes qui axe sa vie sur l'inimité...
J'ai trouvé que ce jeu transmet des valeurs très néfastes !
Le but est ici de gérer la ressource la plus contraignant à laquelle nous sommes soumis: le temps.
C'est ici que l'on apprend des techniques d'efficacité. Le livre date des années 1980..., il a été révisé en 2004.. donc le web n'existait pas, puis Facebook n'existait pas... deux grandes révolutions dans le rapport au temps que l'on peut avoir. Dans notre approche de l'instantanéité.
Les techniques décrite sont toujours valables, ce qui est annoncé comme révolutionnaire dans la gestion du temps est maintenant tout à fait connu de ceux qui se sont intéressés au sujet. Mais pas forcément du grand public.
Méthode de gestion de son temps et de ses priorités
pas urgent et important (2) 100 - Urgent et important (1) 1000
pas urgent et pas important (4) 1 - Urgent et pas important (3) 10
Les gens qui sont dans la survie sont toujours dans le cadrant (1), toujours à courir, à être en retard... c'est très inconfortable
Les activités pour apprendre à bien s'organiser, à savoir où l'on va (diriger), créer des bonnes relations et des opportunités sont dans le cadran (2) et passe souvent à la trappe si l'on est en survie. Mais ce sont celles qui rapportent le plus.
Il faut diminuer le cadrans (1) ne pas oublier le (2),
Le (3).. c'est surtout les téléphones et imprévus.. dur d'agir dessus. (de nos jours il y a toutes la pollution des notifications... facebook, whastsapp, télégram, messenger, mail, et bien d'autres... )
Le (4) fait du bien de temps en temps.. mais si possible le diminuer au maximum c'est là que l'on "gagne" du temps.
Exemple: le scieur qui ne veut pas s'arrêter de scier pour aiguiser sa scie par ce qu'il doit scier.. c'est une vision cadran (1) qui nie le cadran (2) => attention pas bien 😛 !
Pour chaque activités il est possible de s'organiser selon ses rôles et ainsi veilleur à tous les faire avancer un peu selon les priorités.
Une planification hebdomadaire est recommandée pour faire avancer les listes de choses à faire de chaque rôle.
Pour libérer du temps, une méthode efficace est la délégation.
Il faut déléguer de manière responsable en toute confiance, sinon ça ne marche pas. (le yaka ne marche pas)
déléguer, c'est indiquer clairement le but de ce qu'il faut faire et les moyens à disposition. Puis comment le but sera évalué atteint ou non et les conséquences si rien n'est fait.
Avec une confiance totale, aucun jugement sur les méthodes, si la personne se sent libre. Le résultat sera parfait.
C'est la technique du dictateur chacun chez soi.
En holacracy c'est aussi très utilisé, chaque rôle a un total pouvoir sur ses tâches.
C'est aussi le principe de la sollicitation d'avis. Chaque personne décide seule en toute conscience, mais à l'obligation de demander des avis. Ce qui peut lui faire réaliser des situations qu'elle ne soupçonnait pas.
Mais malgré tout ces conseils, je rame toujours pour suivre avec tout ce que j'ai envie de faire... Je crois que je dois apprendre à ne pas tout vouloir faire... c'est décrit dans le livre comme "apprendre à dire Non".. Je débute mais c'est dur.. 🙂
Voilà... arrivé ici vous êtes une personne indépendante. 🙂
Habitude 4: passer de l'indépendance à l'interdépendante
C'est quelque chose qui n'est pas toujours bien compris et mis en avant dans notre société où la concurrence règne...
Une fois que l'on est une personne individuée, qui a des valeurs et une personnalité, qui est intègre, qui a un caractère qui tient ses promesse. Ça ne fait pas peur d'aller vers l'autre et même de créer une relation d'interdépendance avec l'autre.
Ensemble on est plus fort. Mais pour aller vers l'autre il faut s'ouvrir, il faut montrer son côté faible.
Donc il faut d'abord réaliser cette étape de devenir une personne indépendante qui a de l'assurance.
Un système dans lequel il faut "gagner" l'amour de quelqu'un montre qu'intrinsèquement on ne peut pas être aimé pour ce que l'on est.
=> le système scolaire fonctionne ainsi !! => En effet coopérer est vu comme une tricherie !
Ne jamais critiquer les autres dans leur dos. => Si vous le faites, les personnes avec qui vous le faites vont se dire que c'est une habitude et donc que vous les critiquez aussi dans leur dos.
Défendre les absents => Si vous le faites les gens présents vont se dire que vous ferez pareil pour eux.
C'est uniquement avec des rapports sincères et justes qu'une personne devient quelqu'un et créditera ses comptes de confiance chez les autres.
Avec une relation de confiance on peut tisser une toile de confiance
Avec une toile de confiance on élabore facilement un réseau de relations interdépendantes.
Pensez gagnant-gagnant
Le but est ici d'être dans l'état d'esprit d'abondance. Tout le monde peut gagner en même temps. Il n'est pas nécessaire d'avoir un ou des perdants pour être le gagnant. C'est même moins efficace.
=> C'est le contraire de ce qui est demandé de faire dans le jeu du Parcheesi que j'évoquais plus haut.
C'est ce que l'on voit dans la théorie des Jeux. Il y a des jeux à sommes nulle (pour gagner il faut que d'autres perdent) et des jeux à sommes non nulle. (la flamme d'une bougie peut allumer une autre bougie sans s'éteindre)
Penser collaboration et pas concurrence
Ne pas blâmer les individus, mais les systèmes
Exemple du système qui promet un voyage au Seychelles au meilleur vendeur d'une entreprise. => le message envoyé est qu'il n'y a qu'un seul bon et que des perdants !
Dans un système de concurrence les gens se tirent dans les pattes et c'est mauvais pour tous.
Il faut faire très attention au sytème de motivation qui est utilisé
Dans toute négociation, dans tout accord, il faut que chacune des parties puisse y trouver un bénéfice sinon mieux vaut ne rien faire.
A propos du système de motivation ça me fait penser à l'histoire d'une crèche dans laquelle des parents arrivent systématiquement retard pour rechercher leurs enfants et donc obligent des personnes à travailler plus longtemps.
C'est moralement pas juste.
Mais que faire pour changer ça. Un jour une personne a décidé de mettre de amendes ! Faire payer les gens qui arrivent en retard !
Bilan de ce système de motivation: les riches achètent le droit d'arriver en retard et du coup se fichent bien de l'obligation morale de venir à l'heure !
... malheureusement impossible de revenir en arrière. Quand la morale a été brisée par le droit d'acheter une compensation, c'est foutu pour longtemps !
On peut méditer sur les idées de taxe déchet, de taxe carbone....
Habitude 5: cherchez d'abord à comprendre, puis ensuite à être compris
Le but est ici de se rendre compte que le monde n'est pas pareil vu avec les lunettes de l'autre. Pour être bien compris, il faut d'abord comprendre le point de vue de l'autre mieux que lui !
Exemple de l'opticien qui propose ses propres lunettes à un patient. "Elles m'ont bien aidé... donc pour vous aussi elles iront". Mais le patient voit encore moins bien. => les bons conseils ne sont souvent pas adapté à la personne. Chaque personne est différente.
Avant de donner un conseil inutile même s'il a marché pour soi, tenter de comprendre le point de vue de votre interlocuteur.
Nous sommes tous différents !
"Seuls les besoins non satisfaits sont motivants"
=> On comble ses besoins par étapes: survie physique -> survie psychologique (être apprécié, accepté, être compris) Voir aussi les 14 besoins de Virginia Handersen.
Un vendeur amateur vend des produits. Un vrai vendeur, vend une solution à un problème. => Ce qui implique d'avoir compris le problème de la personne.
Pour bien comprendre une personne il est nécessaire de bien l'écouter. (ce que l'on fait peu)
Quand une personne commence à vous raconter ses problèmes ou préoccupation, au lieu de donner un conseil de votre vécu qui de toute façon n'est pas adapté à votre interlocuteur, tentez de reformuler ce que viens de dire la personne ça montre que vous êtes à l'écoute et petit à petit la personne va se sentir en confiance, s'ouvrir et vous pourrez vraiment connaitre l'origine du problème et l'aider vraiment.
=> à la première phrase on ne peut pas déceler le problème d'une personne. Souvent il y en a un autre caché dessous, et parfois il est même inconscient. Souvent on se crée des fausses objections pour des raisons profondes non explicite. Ça me fait penser à l'exemple de la votation suisse sur l'interdiction de la construction de minaret. En suisse personne n'est contre la construction d'une tour. Non... cette interdiction a été votée pour le symbole que représente le minaret. On décale le problème.
Après avoir chercher à comprendre les autres, il faut aussi chercher à SE faire comprendre.
En réthorique grecque antique, on disait que pour bien se faire comprendre il faut compter, dans l'ordre, sur l'Ethos, le Pathos et le logos, soit sur le caractère propre de l'orateur, l'empathie, les émotions transmises et enfin sur la logique.
Ceci me rappelle qu'en communication on dit que 55% de la communication passe par l'attitude, le positionnement, le visuel de l'émetteur, donc son caractère, puis 38% par l'intonation de sa voix donc les émotions qui font vibrer, puis enfin seulement 7% par les mots, la logique.
Ainsi on comprend que pour convaincre un auditoire, il faut avoir une posture qui va de l'avant, des habits dans le même style que son auditoire, mais légèrement mieux habillé, il faut une voix qui a de l'entrain et une logique implacable. (mais la logique est presque secondaire)
J'y revient encore une fois, mais la spirale dynamique nous montre qu'il y a de nombreuses visions du monde différentes et que chacune est persuadée d'avoir raison et que c'est l'unique façon de voir !
(enfin... la majorité des visions du monde présente actuellement, mais ça change, quand on arrive à la vision systémique, l'étape jaune de la spirale dynamique, là on est capable de voir qu'il y a plusieurs vision du monde et qu'elle ne sont pas exclusive.)
Habitude 6: profitez de la synergie
Le but est ici de comprendre que l'autre est la source de notre évolution, de notre créativité, de nos connaissances, du nouveau.... Ainsi il est positif de collaborer avec l'autre. Sans différence... pas d'information, pas de mouvement, juste un blocage.
Il faut voir l'autre comme une source de bienfaits
S'il y a un désaccord, il faut considérer que l'on ne sais pas tout... et pas que l'autre est un con...
"Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, c'est qu'il y a quelque chose que je ne comprends pas" => Je veux comprendre votre point de vue
En son for intérieur, chaque personne a toujours raison, chacun est toujours dans son bon droit.
La richesse vient de la découverte de l'autre, on apprend rien à parler avec des gens qui ont le même avis, avec son clone !
La synergie arrive quand il y a un haut degré de coopération et de confiance.
A un moindre degré de confiance et de coopération on ne peut seulement que créer un compromis.
Si la confiance et la coopération diminuent pour être presque nulle, seul le droit (dès règles extérieures arbitraires) peut résoudre un problème. (de la non communication)
On ne peut créer et profiter de synergie que lorsque l'on EST quelqu'un, que l'on a de l'assurance et du caractère. (fourni par les premières habitudes qui créent une mentalité d'abondance)
Une personne peu sûre d'elle pense que la réalité "doit" tenir compte de "sa" vision du monde. (elle se protège)
Une personne qui a de l'assurance accepte de se dévoiler de se montrer en position de faiblesse pour construire une synergie
La force d'une relation réside dans la différence. (En holacracy on parle de "tension", un décalage entre ce qui devrait être et ce qui est. Une tension n'est pas un problème, c'est une chance d'évoluer vers le mieux.)
Il faut savoir reconnaitre les limites de ses propres perceptions. (Ce que les dirigeants de multinationales qui n'observent que des rapports biaisés par toute leur hiérarchie qui se protège ne se rendent pas toujours comptes)
Il faut considérer les gens avec leur potentialité et pas uniquement avec ce qu'ils sont. (Une graine a un grand potentiel !)
Un livre qui m'a bien inspiré
Cette partie du livre m'a particulièrement touchée. Ce discours m'accompagne toujours depuis que j'ai lu ce livre des 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent.
C'est surtout le fait que tout problème, toute différence est une chance d'évolution vers le mieux.
Et que si je rencontre une personne qui n'a pas le même avis que moi, c'est pas que c'est un con, c'est qu'il a une vision du monde différente. Il a peut être des infos que je n'ai pas ? Ainsi je m'intéresse à cette personne, à son histoire, ses croyances, ses intentions. Je l'écoute.
Je suis passé maître dans l'art de voir les intentions derrière l'emballage de façade.
Je me suis construit un vaste réseaux de gens avec qui je n'ai pas toujours le même avis, mais avec qui je m'entend bien.
Habitude 7: aiguisez vos facultés
Le but est ici d'éviter de se reposer sur ses lauriers. Il est possible de s'améliorer, de revoir sans cesse ses méthodes, son point de vue. Nous sommes en constante évolution.
Rien n'est figé, tout bouge, il faut s'adapter constamment