Bon voilà... on a résolu un des plus grands mystères de tout les temps !!
Ouais... c'est vrai, après un sacré gros titre accrocheur ... et une telle affirmation.. ça fait un peu trop pour être pris au sérieux.
Mais je pense sincèrement que l'on a là une piste très intéressante... qui potentiellement résout le mystère du transport des blocs de beaucoup de constructions mégalithiques en Egypte, mais aussi en Amérique du sud.
De plus, on résout par la même le mystère de la taille de pierres super dures impossible à travailler avec des outils d'il y a quelques millénaires. (Dans le genre.. tailler de l'andésite avec un burin de cuivre..)
Alors voilà.... L'explication c'est que les pierres n'ont pas été taillées, mais moulées !
- Donc si la pierre est créée sur place. On a pas besoin de la transporter !
- Donc si la pierre est moulée, on a pas besoin de la tailler... même si la roche est très dure. C'est juste le moule qui doit être travaillé. (ce qui en fait est un nouveau mystère à résoudre.... )
Comment mouler des pierres ?
Alors il y a depuis longtemps plein de gens qui en voyant un mur Inca ou en voyant certains blocs mégalithiques se disent "on dirait qu'il a été moulé !" C'est notamment la présence de bosses en bas des blocs et aussi le fait que les jointures (en 3D) sont très très bien faites qui fait penser que la façon la plus simple de bâtir de tels murs, c'est le moulage.
Mais là .. ça coince.. comment on fait ? Une pierre, c'est pas comme un métal qu'on fait fondre (ou comme du chocolat qu'on moule en lapin de pâques).... il ne suffit pas de chauffer une pierre pour la rendre liquide et elle va se reconstituer toute belle.... non... les processus de création de pierre ne permettent pas vraiment ça....
.... quoique... la pierre volcanique est bien liquide... peut être que pour l'andésite ça peut marcher ? Par ce qu'en fait l'andésite ça fond pas à des températures si haute que ce qu'on pourrait croire (~1000°C, donc plus bas que le fer qui fond à 1535°C)..... Voici une vidéo qui nous en parle.... Tu peux même faire fondre de l'andésite dans ton four à micronde si tu veux tester 😛
bon.. et bien voilà.. c'est une piste chauffer la pierre pour la faire fondre.... mais en fait c'est pas du tout de ça don je veux parler !!!
Ouais, si on cherche depuis longtemps et si la majorité des géologues sont persuadés que c'est pas possible de mouler des pierres, et bien c'est par ce qu'on ne pense pas tout de suite à la méthode d'agrégation des pierres sous forme de géopolymères !
Les géopolymères
Géo-polymères, géo comme la Terre et polymère comme les longues chaines de molécules qui composent nos matières plastiques... bien que là il n'y a pas du tout de carbone.
C'est en fait le prof français Joseph Davidovits, un chimiste qui a été amené dans les années 1970 à travailler sur les ciments anciens. De là il a découvert passablement de choses sur la création de pierres agglomérées.
Il a créer l'institut géopolymère en 1978 qui fait maintenant la promotion auprès des architectes et ingénieurs de ces pierres ré-agglomérées à la place de l'utilisation du béton.
Un béton écologique
En septembre 2014, le nouvel aéroport« Brisbane West Wellcamp » a été inauguré en Australie. Pour la construction de cet aéroport, ce n’est pas moins de 70 000 tonnes de « béton » géopolymère qui ont été utilisés. Si du béton traditionnel avait été utilisé à la place, ce serait 6600 tonnes de CO2 de plus qui auraient dégagées.
J'avais déjà écrit un article sur les géopolymère sur mon blog il y a 3 ans, mais j'étais pas allé aussi loin dans la recherche et surtout il y a eu du nouveau depuis !
J'y parlais de la fabrication des blocs des pyramides de Gizeh à l'aide de calcaire ré-aggloméré....
Fabrication de calcaire ré-aggloméré - Géopolymère
Le principe de fabrication de pierre calcaire est fondamentalement simple:
argile kaolin + natron + chaux => feldspathoïde + calcaire
Na2CO3 + Ca(OH) 2 => 2NaOH + CaCO3
Carbonate de sodium (natron égyptien) + chaux éteinte => soude + calcaire
Donc c'est beaucoup de calcaire friable (95%) qui est mélangé avec un liant (5%)... et hop on a un bloc solide.
Si on moule des pierres. On a plus besoin de transporter des blocs énormes. Juste des petits tas de pâtes de géopolymère.
Voici l'explication plausible de la construction des pyramides de Gizeh avec des blocs géopolymères, ré-agglomérées, moulés, ceci en vidéo:
Tu veux une pyramide en calcaire dans ton jardin ?.... voici des gens qui ont commencé la construction...
Voici la vidéo d'une expérience de réalisation de quelques blocs en géopolymères calcaire dans un jardin...
La recette utilisée dans cette vidéos c'est:
Ingrédients:
- 4500 kg de calcaire (sans kaolin) du site de Tracy-le-Val au sud de Saint-Quentin (France)
- 80kg de chaux éteinte
- 160 kg d'argile kaolin
- 60 kg de carbonate de soude
- 2m^3 d'eau
Processus:
- On commence à faire le ciment en mélangeant le carbonate de soude, (le natron égyptien) et la chaux dans 500l d'eau.
- On ajoute ensuite le kaolin, étape nécessaire ici, mais pas en égypte, vu que le kaolin est déjà inclus dans le calcaire de Gizeh.
- On mélange avec un outil en bois.
- On plonge 1 tonne de gravats de calcaire dans le bassin !
- ..et on le mélange avec le ciment
- Quelques jours plus tard, l'eau s'est évaporée du bassin. (il reste ~20% du poids en eau quand même)
- Il faut sortir le calcaire désagrégé pour faire les blocs.
Examinons le mélange:
- 95% d'agrégat calcaire
- 5% de colle géologique
- entre 12 et 17% d'eau lui donne la consistance de sable humide.
- on presse le mélange dans la main et il garde sa forme.
- → le mélange pourra durcir.
- Verser le mélange dans le moule.
- Bien tasser.
- Avec une météo chaude ça va bien.
- 4h plus tard démoulage.
- 3 mois plus tard les pierres seront totalement sèches.
Les gros blocs bien humides ont donné un fini lisse. Les petits blocs (quand même 1 tonne !) un fini plus rugueux.
Bon... et bien moi ça me donne envie de tester.... peut être pas (encore) pour une grande pyramide.. mais une mini de quelques centimètres et aux mêmes proportions que la grande pyramide de Gizeh, ça me dirait bien !
Les textes hiéroglyphes parlent des pierres moulées et ré-agglomérées
Au delà de recherches techniques et d'expérimentations et d'utilisation très concrète de géopolymères dans le génie civil de nos jours. Le prof Davidovits a aussi voulu partager sa théorie avec des égyptologues. Il a participé à ses premiers congrès d'égyptologie vers 1981-82 ... ça n'a pas très bien passé....
Il a compris que les égyptologues aiment bien quand il y a un texte qui prouve les essais techniques. Le travail d'ingénieur n'est pour eux pas convainquant.
Il s'est donc attelé à prouver ses théories par les textes hiéroglyphiques.
La stèle d'Irtysen
Il existe notamment la stèle des artisans qui se trouve au Louvre où le scribe Irtysen parle de son "CV":
"Je sais faire des pigments, des produits qui fondent sans que le feu les brûle, et en outre insolubles à l'eau. Personne n'en aura connaissance, excepté moi seul et mon fils aîné, le dieu ayant ordonné qu'il pratique en initié, car j'ai remarqué sa compétence en tant que chef des travaux dans toutes les matières précieuses, depuis l'argent et l'or jusqu'à l'ivoire et l'ébène."
La traduction ci-dessus provient du site du Louvre. Mais il y a d'autres personnes qui buttent sur l'expression "produits qui fondent" et la traduisent pas "incrustation". Qui a raison ?
C'est le soucis de traduire des textes que l'on ne comprends pas forcément. Comme je le remarque souvent "On ne voit que ce que l'on croit", donc un traducteur est influencé par ses croyances quand il traduit.
Comme la plupart des traducteurs de hiéroglyphes sont plutôt des "littéraires" que des techniciens, les textes techniques sont certainement plus durs à traduire. C'est pour cette raison de Davidovits a refait sa propre traduction de la stèle d'Irtysen.
La stèle de la famine
La stèle de la famine sur l'ile de Séhèl prés d'Assouan parle aussi d'une pierre "ari-kat" qui semble être le mot pour cette pierre ré-agglomérée.
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Il y a sur cette stèle toute une liste de minéraux et matériaux qui sont utilisés pour créer des temples. On y parle de natron, mais aussi de Mafkat, un silicate hydraté de cuivre et d'alumine (une sorte d'argile kaolin), surexploitée dans les mines du Sinaï. au temps de Djoser et pendant la 3 et 4ème dynastie.
Il y a des mots distincts pour pierre de taille et pierre ari-kat, une pierre "façonnée". Il semble donc bien y avoir deux méthodes.
En effet, il est important de préciser que ce n'est pas parce que je met en avant ici les pierres moulées de type géopolymère qu'il n'y a pas eu de pierre de taille !
J'ai visité la carrière de calcaire du Gebel Silsileh. On y voit bien le travail d'extraction de la pierre. Ce sont des carrières qui ont principalement été utilisées pour construire les temples du sud de l'Egypte. ( Le temple de Montouhotep II , les temples de Dendérah, Karnak,d'Akhénaton, Louxor, Edfou, Kôm Ombo et Esna.)
Il semble que cette carrière a été très utilisée pendant les périodes du moyen et nouvel empire, mais très peu durant l'ancien empire, soit la période faste de construction des pyramides. (Alors que le site est connu depuis la préhistoire.)
Personnellement, j'ai eu l'impression de voir au moins 3 civilisations différentes lors de ma visite de l'égypte.
Il y a les temples du sud de l'Egypte en calcaire couverts de hiéroglyphes, les mégalithes de Gizeh avec les pyramides et le temple de la vallée en granite sans aucun hiéroglyphe, et un mélange de tout ça à Saqqarah.... sans compter les magnifiques couleur des tombes des différentes vallées des rois, reines, artisans..)
Donc ça ne m'étonnerait pas que les géopolymères n'ait été utilisés que dans les temps anciens.
Revenons du côté d'Assouan et ses carrières de granite dans lesquelles ont trouve la stèle de la famine.
La stèle de la famine utilise un vocabulaire technique encore plus poussé que la stèle d'Irtysen. Ainsi Davidovits a établis quelques traductions de mots techniques qui diffèrent des traductions précédentes. (ari-kat, aa, rwd, aat, tesh, la pierre bekhen, pierre mthay, les déterminatifs ain, et celui qui désigne les odeurs, les pierres à l'odeur d'oignons, ail et radis...)
...et c'est là qu'on voit qu'il y a très très peu de monde qui sait lire les hiéroglyphes et quand on pense avoir trouvé un sens... pourquoi en chercher un autre ? Le boulot est fait ! Pour résumer cette idée, j'aime bien la citation "L'impression de savoir est le pire obstacle à la connaissance".
Le téléphone arabe d'Hérodote... c'est pas tes oignions !
Cette histoire d'oignons, d'ail et de radis est intéressante.
Dans le texte très connu de l'historien (et touriste) grec Hérodote à propos de la grande pyramide, il dit:
On a gravé sur la pyramide, en caractères égyptiens, combien on a dépensé pour les ouvriers en raiforts, en oignons et en aulx.
Ce texte a souvent fait sourire (plus que la partie où il dit que Cheops a prostitué sa fille pour payer sa pyramide !!). Quand on voit ces grandes et mystérieuses pyramides, on aimerait bien savoir d'autres choses que le nombre d'oignons mangés... surtout qu'on a même pas retrouvé l'inscription !
Joseph Davidovits a une théorie à ce propos suite à l'interprétation du texte de la stèle de la famine qui contient est une liste de minéraux.
Il se trouve que certains métaux et minéraux ont des fortes odeurs. C'est un des moyens utilisés pour les reconnaitre facilement. Par exemple les arsenates ont une odeur d'ail !
(La prochaine fois qu'on tente de t'empoisonner à l'arsenic, tu peux tester si s'en est bien en le mettant sur des charbons ardents, si ça sent l'ail.. c'est bien de l'arsenic)
Je me souviens que lors de mon apprentissage d'électronicien on jouait avec la soudure à l'étain-plomb... Quand on pliait l'étain ça avait une petite odeur d'ail...
Ainsi les termes d'oignons, ail et radis n'ont rien à voir avec les légumes, mais plutôt avec des minéraux employés à la construction de la pyramide.
Donc pour moi cette hypothèse me parait plausible. Hérodote a juste mal compris son guide/traducteur qui lui parlait de la "pierre ail", la "pierre radis" et la "pierre oignon"...
C'est vrai qu'il n'est pas toujours simple de se comprendre dans des termes techniques d'une langue à l'autre quand on est touriste. Donc quand le guide donne un nom de pierre en égyptien, Hérodote ne comprend pas le mot, il fait quoi ? ... Il lui dit: "C'est la pierre qui sent l'ail...."... Plausible.
Il est aussi possible que les égyptiens eux mêmes appelaient ces pierres directement "pierre oignons", "pierre ail", etc....
Davidovits a tenté d'identifier les pierres en fonction des hiéroglyphes de la stèle de la famine et de leur utilisation pour les synthétiser des géopolymères.
(UTESHUI HEDSH → oignon, TEM → ail, KA-Y → radis)
Les colosses de Memnon ont été moulés !
Le texte en hiéroglyphe sur la statue biographique du scribe Amenophis Fils de Hapou à Karnak décrit que les colosses de Memnon on réalisé en pierre moulée !
- "... avec minéraux ainsi qu'agrégat comme la fabrication du pain" → une pâte de quartzite !
- "...avec une boite unique..." → un moule.
Voici tout un article sur le site de l'institut géopolymère qui explique la traduction de ce texte qui montre que les colosses de Memnon on probablement été réalisé en pierre moulées, en pierre que l'on peut travailler comme du pain.
Lors de la première traduction de ce texte, le terme de "comme la fabrication du pain" a semblé hors sujet au traducteur qui l'a interprété autrement (solide comme le ciel !!!). Encore un effet d'une pratique de l'humain qui a l'habitude de "ne voir que ce qu'il croit..".
Le fait que ces statues soient moulées résout l'épineux problème de leur transport... Car oui, ce sont des monoblocs de ~20 mètres de haut à la base et ~1300 tonnes !
De nombreux indices indiquent qu'en Egypte les pierres moulées sont courantes
Donc pour résumer, en Egypte, il semble bien que le calcaire ré-aggloméré ait été utilisé:
- l'expérience montre que ça marche et c'est devenu un processus industriel utilisé de nos jours.
- les textes hiérogylphiques parlent de pierre ré-agglomérées.
- une étude paléomagnétisme montre que les moments magnétiques de certains échantillons des pyramides de Gizeh sont tous dans la même direction. Ce qui n'est pas courant dans une sédimentation naturelle. Mais s'explique par le moulage.
- les blocs de calcaire montre aussi des nummulites qui sont dans tous les sens au lieu d'être à plat comme dans une sédimentation naturelle (et des objets étranges comme des dents d'animaux !).
- ça résout le problème de transport de blocs, notamment ceux qui font plus 100 tonnes.. voir 1300 tonnes pour les colosses de Memnon !
- finalement il semble normal dans un peuple habitué à faire des briques de terre crue moulées, de continuer à mouler d'autres sortes de pierre. Le dieu Khnoum, le dieu potier est le créateur du monde selon un des mythes créateurs éygptien.
Les pierres moulées d'Amérique du Sud
En ce qui concerne l'Amérique du sud. Davidovits s'y est intéressé aussi.
A Tiahuanaco, il y a des dalles mégalithiques rouge estimées à 130 et 180 tonnes. C'est une sorte de pierre sédimentaire rouge.
Une étude récente publiée dans la revue révisée par les pairs Elsevier montre qu'il est fort probable que ces pierres de Tiahuanaco soient des géopolymères. On est proche du calcaire. Donc c'est le même principe qu'en Egypte.
(Si toi aussi tu trouves que la science devrait être ouverte à tous sans avoir à payer pour lire des articles scientifique, voici un lien vers cette publication scientifique en passant par un des nombreux miroir de sci-hub... le portail pirate des articles scientifiques...)
La légende parle d'une plante qui ramolli les pierres
Il y a d'ailleurs une légende locale qui parle d'une plante qui permet de ramollir les pierres.
Hiram Bingham, le re-découvreur du Machu Picchu a entendu parler de cette légende et en parle dans son livre: Across South America; an account of a journey from Buenos Aires to Lima by way of Potosí p277 :
The modern Peruvians are very fond of speculating as to the method which the Incas employed to make their stone fit so perfectly. One of the favorite stories is the Incas knew of a plant whose juices rendered the surface of a block so soft the marvellous fitting was accomplished by rubbing the stones together for a few moments with this magical plant juice!
Discussion and speculation will undoubtedly continue indefinitely, yet one can come to at least two conclusions: the Incas had an unlimited amount of labor at their disposal, and the time was no object.
Bref, Hiram bingham n'est pas convaincu par ce que les péruviens modernes lui racontent. Il conclu que les Incas avaient beaucoup de temps et de main d'oeuvre. Que c'est nettement plus plausible.
Par contre chacun peut faire l'expérience de mettre du jus de citron sur de la craie, elle se dissout !
Donc oui, une plante peut attaquer une pierre...
Peut être qu'il s'agit d'acide extrait des plantes. Comme l'acide oxalique. Sur le calcaire... en effet ça agit bien... mais bon ça dissout pas tout un énorme bloc ?? Et comment refaire durcir le bloc? C'est peut être juste pour affiner les jointures après la taille. Ce que suggère cette étude autrichienne.
Donc peut être que les pierres ne sont pas toutes moulées, mais certaines subissent quand mêmes des traitements de surface chimique ? Piste intéressante à affiner.
Il parait qu'il y a aussi le Colonnel. P.H. Fawcett qui raconte une histoire de pierre qui se dissout dans son livre: Exploration Fawcett, London: Century, 1988 (1953), pp. 75-7. Ainsi qu'une histoire avec un oiseaux capable de faire des trous en utilisant de la sève qui liquéfie la roche. Il y a aussi l'histoire du Prêtre catholique Jorge A. Lira qui a prétendu en 1983 après 14 ans d'essai, d'avoir retrouvé la plante des Incas qui fait ramollir la roche. Cette plante s'est la "jotcha". Mais le prêtre considère qu'il a échoué, car si il a rendu liquide une pierre, il n'a pas réussi à la rendre à nouveau solide...
Donc en effet, il se pourrait bien qu'il y ai une manière de faire un acide à base de plante, mais on ne sait pas comment le bloc se durcit ensuite ?!
De manière plus sérieuse, le prof. Davidovits s'est associé avec une université péruvienne pour étudier la fabrication de ciment et géopolymère à partir de plantes. Un papier est en cours de relecture par les pairs... On verra ce que ça donne.
C'est la suite d'une étude déjà faite en 1981 appelée: « Making Cements with plant extracts ».
L'acide comme base d'un type de géopolymère en roche volcanique
En fait d'un autre point de vue, la production d'acide est importante. Car c'est là une explication pour un second type de géopolymère. Pour le calcaire on a vu qu'il existe des géopolymères dont le liant et fait à base de matière alcaline. Pour les roches volcaniques comme l'andésite, il y a une méthode basée sur un liant à base d'acide.
Les blocs en forme de H de Puma Punku
Juste à côté de Tiahuanaco il y a Puma Punku avec ces fameux blocs en forme de H avec de trous qui semblent impossibles à tailler.
Dans le papier d'octobre 2018, il y est fait mention de matière organique qui se trouve dans l'andésite. Ce qui semble impossible pour une roche volcanique naturelle. Donc là on est quasi certain que les fameux blocs en H de Puma Punku sont moulés !
(Mais bon, ça n'explique pas pourquoi ils font précisément 1 mètre de haut !! On a pas résolu tous les mystères ! )
Quid du géopolymère en granite ?
On a donc des indices écrits, des expériences réalisées et des analyses de pierres qui montrent qu'il y a des géopolymères de roches calcaires et volcaniques.
Par contre pour le granite, j'ai rien trouvé. Davidovits dit que pour le granite des pyramides il pourrait très bien avoir été taillé, car relativement au reste du bâtiment il y en a peu.
(bon, c'est tout le parement de la pyramide de Mykerinos qui est en granite et les différents temples de la vallée de chaque pyramide... pour moi c'est pas si peu.. et ils sont énorme, ce que ma photo ne montre pas bien !!)
Voici une vidéo qui nous montre la pyramide de Mykerinos avec son parement de granite. Il y a quelques réflexions intéressantes, des avis pour ou contre les géoplymères en granite... la question reste ouverte...
C'est vrai que l'obélisque inachevé à Assouan est taillé dans une carrière et pas moulé ! Ça semble clair quand on le voit.
Par contre les colosses de Memnon, comme dit plus haut, d'après le texte qui parle d'une boite et de pétrissage comme le pain, sont probablement moulés.
Les colosses de Memnon sont fait en quartzite. On est pas loin du granite. Ce plaide en faveur d'une possibilité de mouler le granite !?
J'ai également vu à Saqqarah un vase en granite.
Sur une page du site de l'égyptologue Antoine Gigal à propos des géopolymères, j'ai trouvé la mention de l'histoire de Corentin Louis Kervran qui a étudié le granite de l'église de Sizun en Bretagne et découvert que sous l'effet de bactéries, le granite s'est complètement ramolli sur plusieurs centimètres d'épaisseur. (p. 91-92 du livre "Transmutations naturelles non radioactives")
Cette maladie du granite a fait fondre les statues, et chose étonnante, Kervran mentionne que la composition de la roche a changée par des transmutations d'atomes en d'autres atomes !
Ceci ouvre tout un champ de recherches encore plus controversées que les géopolymères !
Mais c'est une piste intéressante à creuser... j'avais déjà même publié un article à propos de la fusion froide...
Comme à mon habitude je garde l'esprit ouvert. Mais il faudra que j'évalue si tout ça est plausible. Ça voudrait dire que l'on peut, grâce à des bactéries, (ou des plantes comme dans la légende sud américaine) changer la roche dure en roche tendre et la mouler. Puis par un processus similaire changer à nouveau la nature de la roche pour la rendre solide!
Revenons sur cette idée de la pierre ramollie par une plante
Bon, je suis certain que tu ne lis pas tout. Je mets énormément de références et je me doute bien que tu vas pas tout lire. Donc tu es probablement passé-e au dessus d'un lien que j'ai mis plus haut sans le lire.... un lien vers une publication scientifique d'un autrichien qui explique comment les Incas auraient pu ajuster les blocs de pierres avec un traitement chimique à l'acide.
Cette publication est très intéressante. Elle reprend les légendes racontées ci-dessus à propos de la plante qui faire ramollir, mais aussi d'un "mortier en or"...
On verra que tout ça a du sens.
En quechua, la langue locale, on parle de "llàncac allpa" pour désigner une boue rougâtre qui serait une boue acide très puissante au point de ronger la roche, même très dure.
(llàncac signifie "collant, pas agréable à toucher" si c'est acide on comprend ! ... et allpa c'est la terre (mère))
L'auteur de cette publication montre qu'il est tout à fait plausible que les Incas utilisaient de l'acide sulfurique pour ronger la roche.
Cet acide peut se générer en utilisant une boue rouge issue des mines. Cette boue contient probablement de la pyrite et des bactéries comme s'est souvent le cas dans ce genre de milieux. L'acide sulfurique peut donc s'obtenir à travers l'oxydation de pyrite, l'or des fous, par des bactéries. (Leptospirillum ferrooxidans et Acidithiobacillus caldus)
L'acide ainsi généré a un PH de 0.5. Ce qui est 10 0000 fois plus acide que l'acide humique qu'on trouve dans l'humus et dont il est avéré, qu'à la longue, cet acide est capable de transformer les roches silicieuses en argile kaolin, ceci via un état de gel de silice visqueux. (Le granite est une roche à base de silice)
On retrouve ici les observations de Kervran sur la dégradation du granite de l'église de Sizun dont j'ai parlé ci-dessus. Mais ici on parle plutôt de processus chimique et pas de transmutation atomique.
Ainsi on voit qu'il est possible de ramollir des pierres dures comme le granite. Et on peut encore augmenter l'efficacité du processus en y ajoutant de l'acide oxalique qu'on trouve dans les plantes. D'où la légende qui parle de plante qui ramolli les pierres.
De plus, l'effet de la pression d'un bloc sur l'autre change les conditions naturelles de le réaction chimique. On est sous haute pression ce qui améliore encore l'efficacité. La pyrite en poudre fine est également connue pour s'auto-enflammer, c'est d'ailleurs l'origine du nom "pyrite", pierre à feu, car elle fait vite des étincelles quand elle subit un choc. Donc sous la pression des blocs, elle peut chauffer le mélange à des températures entre 90°C et 300°C.
On renforce encore un milieu tout à fait étonnant, chaleur, haute pression et milieux acide qui a tendance à favoriser la création de gel de silice. On obtient ainsi une sorte de vitrification. Ce qui est observé sur les murs Incas.
Habituellement on imagine toujours devoir utiliser des hautes températures pour réaliser une vitrification. Mais là on voit que la température est relativement basse. Ce qui brouille les pistes. Mais il existe de nombreux murs vitrifiés un peu partout. Peut être qu'on en saura plus en changeant notre vision des choses.
L'auteur conclu qu'il y a un champ énorme de recherche à faire autour de toute la science de la silice. Notamment autour des diatomées, ces algues unicellulaires présentes dans tous les milieux aquatiques et qui ont un squelette en silice fait à température ambiante et dans un milieu très sale, alors que les processeurs de nos ordinateurs, aussi en silice, sont faits en salle blanche !
On a beaucoup à apprendre de la nature. (Voir aussi économie de la connaissance par Idriss Aberkane)
Moulage moderne de simili granite
Quand on entre de nos jours dans une boutique de tailleur de pierre, on nous propose surtout des vases en albâtre, c'est la pierre la plus facile à travailler: 2 sur l'échelle de Mohs. A partir d'un bloc d'albâtre (que l'on voit sur le tapis), il faut 6 semaines de boulot pour arriver à faire un vase. La technique est la même que sur les "petits dessins des égyptologues" sauf que les outils sont en métal.
J'ai demandé si ils font des statues en granite ? Ils m'ont répondu que non. C'est trop dur. Ça coûterait trop cher. Il ne font que du simili-granité moulé !!!
Ils font des statues en granite reconstitué à partir de gravier de granite qui est lié par une résine !
Donc c'est marrant, l'idée de mouler les statues perdure. Mais faudrait juste retrouver comment faire un géopolymère avec du granite pour que ce soit parfait !
L'avis du tailleur de pierre et bâtisseur de cathédrale Jean-Louis Boistel
Dans le film BAM-Les bâtisseurs de l'ancien monde, on voit Jean-Louis Boistel s'exprimer. C'est un tailleur de pierre, à l'ancienne. Il a fait des études de "bâtisseur de cathédrale".. si si, ça existe encore ! Il dit que ça prend 10 ans !
Dans les bonus de BAM, il y a quasi 1h30 d'interview de Jean-Louis Boistel.
Dans cet interview on lui pose des questions sur les techniques de construction de divers murs un peu partout dans le monde. C'est souvent sur la base de photos qu'on lui apporte.
Voici un bref résumé de ce qu'il dit à propos des murs cyclopéen en granite.
Selon lui, on peut tailler du granite sans trop de soucis. Mais pas avec du matos de castorama... avec des bons outils qui proviennent d'un excellent forgeron. (il dit même qu'il a connu un forgerons magicien qui lui a fait des outils qui n'ont pas eu besoin d'être reforgé en 30 ans d'utilisation !)
Il privilégie donc les outils forgés à la main. En fer... et pas au tungstène.... !!
Très intéressant qu'il dise que c'est possible. Car souvent on nous le présente comme "impossible".
Par contre il trouve que c'est impossible de faire ce que l'on voit en égypte sur du granite avec des cailloux comme outils ! (la réponse standard des égyptologues quand à la taille des obélisques.)
Jean-Louis Boistel pense que les sculptures en granite Egyptiennes sont certainement faites avec des outils en fer forgé. Il en discute avec des amis égyptologues tailleurs de pierre qui semblent d'accord avec lui.
C'est contraire à l'avis majoritaire des égyptologues qui prétendent que les outils en fer n'existaient pas. Mais quand on voit les découvertes très récentes sur les pigments du bleu égyptien qui est fluorescent et qui permet de refroidir les batiments..... moi je me dis qu'on est encore loins de tout savoir sur la techniques de pointes d'il y a quelques millénaires ! Tout est possible !
Si il y avait des outils en fer, alors pourquoi est-ce que l'on ne retrouve pas ces burins ?
Il évoque le fait que les métaux sont rares et systématiquement reforgés, ou transformés en clou... donc plus c'est ancien.. moins on retrouvera de trace d'outil.
Jean-Louis Boistel évoque aussi quelques techniques de bâtisseurs de cathédrales pour déplacer des gros blocs. Il dit que ces techniques sont en voie de disparition tellement on abuse de l'utilisation des machines. Il suppose que peut être dans le passé il y avait encore d'autres techniques qui ont disparues ?
A propos d'un des coffres du Serapeum de Saqqarah: Il faut beaucoup beaucoup beaucoup de temps, les bons outils sont nécessaire, mais ça ne suffit pas. "En voyant ça on pense machine...".
Quand on lui montre une photo d'un bloc de pierre de Tiahuanaco, (à 1h15) il dit:
"Ce qui est quand même un peu curieux, c'est qu'on voit un négatif d'autres éléments qui viennent s'emboiter dedans ou qui sont derrière..... Un peu comme si tout ça s'était de l'agglomérat coulé sur une structure porteuse en autre pierre..... Voyez les joints, les espèces de traces que l'on a qui correspondent peut être à chaque carré. Un peu comme ce que l'on obtient quand on fait des découpes machine sur des blocs de pierre.... aujourd'hui."
Quand j'entend un tailleur de pierre autant qualifié dire que ça ressemble beaucoup à un agglomérat de pierre moulée.... et que d'un autre côté, le prof. Davidovits publie un article scientifique qui dit que les pierres de Tiahuanaco sont des géopolymères, donc de la pierre moulée....
... et bien je crois que l'hypothèse des géopolymères pour le site de Tiahunaco se confirme.
Par contre pour le granite, il semble bien que ça se taille, mais avec au moins du fer forgé. Intéressant.
Vases et objets en pierre moulée géopolymères
En ce qui concerne la vaisselle, Davidovits a aussi beaucoup parlé des vases qui ont été retrouvés à Saqqarah. Ils sont souvent en gneiss et en diorite des roches pas spécialement facile à tailler.
(7 ou 8 pour la diorite sur l'échelle de Mohs, sachant que le plus dur c'est le diamant avec 10. Le fer est à 4 ou 5, le calcaire à 3 et le gneiss vers 6 ou 7)
Une fresque du mastaba de Ti, haut fonctionnaire de la Ve dynastie (2450 av. J.-C.) montre le travail des sculpteurs de statues. Selon la traduction faites par Davidovits, cette fresque est intéressante car il y a donc deux méthodes décrites. Il y a un texte qui explique comment on taille les pierres et un autre comment on "façonne" les pierres.
Le dessin montre des espèces de vessies qui sont utilisées pour verser un liquide sur les poteries en fabrication. Ça expliquerait qu'il y a des produits chimiques utilisés pour le façonnage des poteries.
Il existe aussi des objets étonnants comme ce "plat" pré-dynastique, donc tout ce qu'il y a de plus vieux !
Il est fait en grauwacke (5 à 6 sur l'échelle de Mohs). Mais on dirait qu'il a été plié comme de l'argile....
Ce n'est pas sans rappeler le fameux disque de Sabu qui interroge beaucoup de gens.
La première impression de ce genre d'objet c'est quoi ? taillé ? moulé ? façonné mou et durci ? Comme la pâte fimo ?
Voici une étude statistiques des différents matériaux, des différents types de pierres utilisées pour réaliser des vases tout au long de l'histoire égyptienne.
On observe ici que c'est vers -3000 à -2700, lors de la période pré-dynastique et des toutes premières dynasties que la diversités des types de pierres utilisées est la plus grande.
Dans ce tableau on observe clairement que plus le temps avance, moins il y a de diversité dans les choix de pierre. On peut se dire que c'est un choix esthétique, mais on peut aussi se dire que c'est à cause de capacité technique. Je me dis que là il existait à une époque une capacité à utiliser tout type de roche pour faire des vases. Puis ensuite cette connaissance s'est perdue et l'on a été capable de n'utiliser plus que les roches facile à travailler. (et de nos jours les magasins de pierres vendent surtout des vases en albâtre. Donc le plus tendre.)
Il faut que je prenne une fois du temps pour mettre l'échelle de dureté de Mohs en parallèle avec les types de pierres de ce tableau, histoire de voir si il y a une corrélation... et si quelqu'un veut le faire.. c'est bienvenu 🙂
Il me semble que les géopolymères expliquent beaucoup de choses. Il me semble qu'en utilisant le principe du rasoir d'ockham, en privilégiant la méthode la plus simple, on devrait se rendre compte que les pierres moulées, les pierres molles sont la méthode la plus simple pour réaliser les nombreux vases et objets qui ont été découverts notamment à Saqqarah. (J'en ai vu plein au musée de Saqqarah)
Les murs cyclopéens de Sacsayhuaman sont-ils moulés ?
En extrapolant l'utilisation des géopolymères en Egypte, je m'interroge aussi sur leur utilisation dans les constructions du Pérou.
A Sacsayhuaman, il y a des énormes murs cyclopéens. Il sont en fait en calcaire. Même si la couleur est étonnante, et même si la page wikipedia parlait d'andésite jusqu'à ce que je corrige l'info!!
(bon c'est pas encore très clair, car il y a plein de références à un bouquin de 1980 qui dit que les fondations sont en calcaire et les murs en andésite, mais là pas de données techniques. Est-ce juste. Car La page 75 de cette étude récente nous montre bien que la roche est composée de 70% de CaO... la base du calcaire. Pour de l'andésite on aurait eu moins de 10% de CaO)
(Et au Machu Picchu, les blocs sont pour la plupart en granite ! mais avec le même style!)
La jointure des blocs est parfaite. Même en 3d !
Les blocs sont parfois énormes. Il me semble pour moi logique que le moulage est probablement la solution la plus simple.
Comme on voit qu'en Egypte et en Bolivie il y a des pierres calcaire moulées. C'est peut être aussi le cas au Pérou ?
On remarque souvent sur le bas des blocs des bosses, des protubérances. Il semble aberrant de tailler des blocs avec de telles bosses au vue du boulot supplémentaire que ça demande ?
L'hypothèse courante, c'est que ces bossent servent à porter les blocs. Beaucoup rétorquent que c'est pas très pratique d'avoir la bosse en bas, elle devrait être plus haute que le centre de gravité pour avoir une véritable efficacité. De plus il y a des bosses sur des énormes blocs, ce qui semble logique pour aider à les porter, mais aussi sur des tout petits blocs pour lesquels l'utilité est moindre par rapport au boulot de taille !
Je me dis que c'est aussi peut être un point d'appui pour un levier. Là ça a du sens d'être en bas ?
Si on prend l'hypothèse du moulage. On peut imaginer que les bosses soient en fait l'équivalent de la petite tige d'arrivée de la matière qui reste sur les moulages en plastique par injection ? Mais là ça n'est pas très logique d'avoir la bosse en bas !
Peut être qu'il s'agit d'une ouverture de sous-tirage de la pierre molle, liquide, ce qui permet de s'assurer que tout le moule soit bien rempli ?
Chose étonnante, on retrouve aussi ce genre de bosses sur les blocs en granite de la pyramide de Mykerinos !
Le géopolymère granite existe quand même ??
Revenons au Pérou.
Il y a 2 ans le gouvernement péruvien a demandé une étude des cavités souterraines de Sacsayhuaman à des géologues russes.
Au passage ils ont étudié la composition des pierres et ont découvert que la composition est identique dans les murs et les carrières avoisinantes, hormis un détail: les murs semblent débarrassés des fossiles et résidus organiques que l'on observe pourtant dans la carrière !
Ce détail semble plaider pour une ré-aglomération des pierres. Sinon par quel moyen la pierre aurait-elle été débarrassée de ses impuretés ? En taillant la pierre ça me semble impossible.
Voici le compte rendu de cette étude en vidéo en anglais:
Et voici les slides en pdf en russe... et en espagnol...
Ce rapport conclus que la "pâte de chaux" est probablement la méthode la plus plausible de construction des murs cyclopéens de Sacsayhuaman. Pour en savoir plus, la conclusion est discutée sur ce forum en anglais....
Avant de conclure.. petite question....
"Comment on fait cette inclusion de pierre dans une pierre avec l'hypothèse de pierre taillée ?"
C'est un détail d'un mur à Raqch'i au Pérou. La pierre semble être de l'andésite selon des sources indiquées sur wikipedia.
Alors c'est peut être pas une inclusion. C'est peut être juste un défaut naturel ? L'andésite est une roche volcanique. Peut être que c'est une bulle déjà présente avant la taille du bloc ?
Je ne sais pas. Mais je trouvais intéressant de partager cette image pour faire réfléchir... On me la partagée sur facebook, il y a d'autres photos du même lieu. (Bon, je précise que je n'adhère pas forcément à cette source.. J'avais juste envie de photos de ce lieu... après, je crois que la conversation autour c'est de prouver qu'il y a eu un cataclysme qui a détruit ce lieu... J'en sais rien.. c'est pas mon propos ici...)
On voit aussi des espèces des patch, d'enduit par dessus ou directement de la pierre entre les blocs ?
Ce mur mérite d'être observé d'un peu plus près... Je verrai si je trouve d'autres infos.
Si c'est moulé, pourquoi faire des blocs tous différents ?
Je rajoute ce paragraphe après quelques réactions que j'ai eu suite à la lecture de cet article.
J'ai plusieurs personnes qui m'on dit que c'est pas logique de mouler des pierres à chaque fois dans un moule différent !
C'est vrai que vu comme ça, ça parait pas très logique. Mais en fait il y a plusieurs réponses à ça.
Déjà les cas sont tous très différents. On va déjà aller voir du côté de l'Egypte, puis nous irons en Amérique du sud.
En Egypte
Le prof. Davidovits a déjà eu souvent cette question du pourquoi de plusieurs tailles différentes. Une réponse est disponible dans les FAQ à propos de géopolymères.
Dans les constructions de la seconde dynastie, on trouve des murs en brique de terre crue moulées, comme dans le temple funéraire de Khâsekhemoui. Les briques ne sont pas toutes de la même taille. On trouve là 5 tailles différentes. Donc croire que forcément si on utilise des la pierres moulée, les blocs sont de la même taille est faux.
D'après Davidovits, c'est Imothep qui aurait inventé la pierre calcaire ré-agglomérée. Au début, avec la "pyramide" à degré de Djoser, les blocs ont été moulés à priori, puis placés sur la pyramide. Cette technique impose d'avoir des blocs transportables. Donc il ne sont pas grands. Il font en moyenne 60kg pour pouvoir être porté à 2 personnes.
Puis la technique à changée. Le moulage s'est fait directement sur place. Comme on le voit dans la vidéo d'animation ci-dessus. Il est plus simple de couler directement la pierre sur place. Les joints sont ainsi parfait ! (C'est bien le grand mystère !)
Pour une pyramide, comme on le voit dans l'animation , il y a plein de moule en parallèle, puis c'est l'espace entre les blocs moulés qui est rempli. Plus besoin de faire un moule en bois. Ceci va nous aider à comprendre mon hypothèse pour les murs de Sacsayhuaman.
En Amérique du sud.
A Sacsayhuaman, les blocs sont de taille différents. Il y a des gros, très gros et des petits. De plus ils sont bombé. Je me dis que probablement quelques gros blocs sont moulés avec un moule fait d'une manière ou d'une autre. (argile maintenue par des feuilles, des planches, des tissus, des cordes, etc...)
Puis ces gros blocs servent de base pour les suivants qui sont juste posés les uns contre les autres. Je pense que la pâte doit être humide, mais pas trop. Ainsi elle tient en place, elle est contrainte par les blocs déjà en place. Mais il est possible de la lisse, de lui donner une forme comme de la glaise. Puis elle va durcir.
Le fait que les blocs soient bombés s'expliquent, pour moi, par le fait que la viscosité de la pâte permet que le bloc se bombe, mais bouge plus au centre du bloc que sur les jointures où les frottements sont plus important.
Bref, c'est comme quand tu poses des boules de pâte à pain l'une à côté de l'autre. C'est d'ailleurs bien l'analogie boulangère qui est utilisée pour les colosses de Memnon !
Ainsi avec une telle construction, il n'y a pas à proprement parler de moule. Donc il est logique d'avoir plusieurs taille différentes.
Une technique anti-sismique
De plus, le fait d'utiliser des blocs de plusieurs tailles différentes est une bonne méthode anti-sismique. Est-ce que c'est fait par hasard ou en toute connaissance de cause ? C'est encore une autre question!
Dans les murs du temples de la vallée à Gizeh et au Machu Picchu, il y a des motifs répété dans les pierres. Il semble donc bien que ce soit voulu.
Mes conclusions sur l'hypothèse des pierres moulées pour les pyramides de Gizeh et les murs Incas
Voici donc l'état actuel de mon enquête sur le sujet.
Ainsi pas besoin d'extra-terrestre et de lévitation pour déplacer des pierres gigantesques. Mais peut être tout simplement une techniques low-tech, naturelle, écologique qui permet facilement de créer ce qui nous parait impossible de nos jours, par ce que notre civilisation est passé longtemps à côté de cette technique.
Mais en fait, quand on y pense. Si on devait refaire ce genre de monument de nos jours, on ne les feraient pas non plus en pierre de taille, mais en béton moulé !
.... ou plutôt, on peut espérer, en géopolymère. Car ainsi on évite beaucoup de défaut du béton et on utilise beaucoup moins d'énergie à sa fabrication !
Pour moi il est clair que l'hypothèse des géopolymères de types alcalin pour construire des blocs de calcaire, des blocs de roches sédimentaires comme la roche rouge de Tiahuanaco et Puma Punku, est une très bonne hypothèse. C'est même certainement le plus plausible. Même si sur un même site il y a plusieurs techniques de construction différentes ce qui brouille les pistes.
Comme le prof. Davidovits le montre il y a aussi d'autres sortes de géopolymères, comme le type à catalyseur acide qui permet de fabriquer des géopolymères à base de roche volcanique. Je pense que là on est dans quelques chose qui vient de passer du plausible au certain. Au vue de la publication faites en octobre 2018.
En ce qui concerne le granite. Il ne semble pas exister de recette de géopolymères. Par contre on observe autant en Egypte qu'au Macchu Picchu, il y a un style qui ressemble beaucoup à ce qui est fait dans d'autres roches réalisées par des techniques de géopolymère. Donc il me semble intéressant de creuser cette piste.
En complément il y aussi cette histoire d'acide sulfurique issu de l'oxydation de pyrite par des bactéries, le tout permettant de faire un traitement de surface des blocs qui se transforment superficiellement en gel de silice visqueux. Tout à fait plausible pour ajuster les blocs de granite taillés.
Garde l'esprit ouvert !
Et on termine cet article avec une magnifique statue en Grauwacke du Pharaon Mykerinos avec les déesses Hathor et Bat..... moulé ou taillé ? Je te laisse méditer là dessus .... 😛
Pour aller plus loin...
... Pour prendre la pilule rouge et entrer dans le terrier du lapin blanc....
... Je te donne rendez vous sur le wiki du CRAC... le Centre de Recherche sur les Anciennes Civilisations...... C'est un bloc note qui vise à faire la synthèse de nombreuses, observations dérangeantes, d'hypothèses et de théories pour explorer les mystères du monde.....
Complément de janvier 2023
Le béton romain s'auto-cicatrise
L'actualité évolue, et je trouve intéressant d'ajouter ce complément à cet article.
Les romains utilisaient un béton auto-cicatrisant. Ceci en utilisant de la chaux vive dans le mélange (et pas de la chaux éteinte comme maintenant)
Quand une fissure se fait, une réaction chimique va la cicatriser en recréant des cristaux.
Voici le résumé d'une publication scientifique de janvier 2023 qui nous explique ceci:
Les bétons romains antiques ont survécu à des millénaires, mais la compréhension mécaniste de leur durabilité reste une énigme.
Ici, nous utilisons une approche de cartographie élémentaire et chimique corrélative multi-échelle pour étudier les clastes de chaux reliques, un composant minéral omniprésent et visible associé aux anciens mortiers romains.
Ensemble, ces analyses fournissent de nouvelles informations sur les méthodologies de préparation des mortiers et prouvent que les Romains utilisaient le mélange à chaud, en utilisant de la chaux vive en conjonction avec, ou à la place de, la chaux éteinte, pour créer un environnement où les clastes de chaux de grande surface sont retenus dans la matrice du mortier.
Inspirés par ces résultats, nous proposons que ces inclusions macroscopiques puissent servir de sources critiques de calcium réactif pour le remplissage à long terme des pores et des fissures ou la réactivité post-pozzolanique dans les constructions cimentaires. Le développement et les essais ultérieurs de mélanges cimentaires modernes contenant des clastes de chaux démontrent leur potentiel d'auto-guérison, ouvrant ainsi la voie au développement de formulations de béton plus durables, plus résilientes et plus soutenables.
https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.add1602
Dans la presse:
- https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13680446-le-secret-de-la-longevite-du-beton-romain-perce-par-des-scientifiques.html
- https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/archeologie-on-sait-enfin-pourquoi-le-beton-romain-etait-si-solide_5565720.html
- https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/chimie-on-sait-enfin-beton-romains-aussi-resistant-67855/
A noter qu'en 2006, l'institut géopolymer cité plus haut en parlait déjà...
Complément de juillet 2024
Une nouvelle conférence sur l'évolution de l'état des lieux des géopolymères. Ça avance beaucoup.
Géopolymères à base d'acide alumoxique
La conférence présente les dernières avancées dans la science des géopolymères, en se concentrant sur leur structure à différentes échelles. Les géopolymères sont des polymères minéraux avec deux systèmes principaux : les polysialates alcalins (à base de sodium ou potassium) et les géopolymères à base d'acide alumoxique (à base d'acide phosphorique ou organique) .
Le mécanisme de géopolymérisation des polysialates alcalins comprend six étapes : alcalinisation, dépolymérisation des silicates, formation de gel d'oligosialates, polycondensation, réticulation et solidification. Ces étapes correspondent à quatre niveaux de structure :
- Structure primaire : composition atomique et structure chimique des monomères obtenus lors de l'alcalinisation et la dépolymérisation.
- Structure secondaire : formation d'oligomères hexagonaux par réaction chimique des monomères.
- Structure tertiaire : production de rubans tridimensionnels par réaction entre les oligomères hexagonaux.
- Structure quaternaire : réseau 3D global formé par l'interaction entre plusieurs structures tertiaires.
Des études microscopiques ont révélé que la matrice géopolymère est constituée de nanoparticules de 10 à 20 nm appelées "micelles géopolymères".
La conférence présente également des recherches sur des métakaolins à haute résistance, composés d'un mélange naturel de métakaolinite et de métahalloysite, permettant d'obtenir des géopolymères imprimés en 3D avec des résistances à la flexion de 25-30 MPa et à la compression de 180 MPa .
Concernant les géopolymères à base d'acide alumoxique, le mécanisme de géopolymérisation diffère. Avec l'acide phosphorique par exemple, le métakaolin se décompose en unités SiO2 et en unités alumoxy, formant deux réseaux géopolymériques distincts. Le réseau d'aluminium-phosphate adopte une structure quaternaire similaire au quartz, expliquant sa stabilité .
Des avancées récentes ont permis de développer des géopolymères à base d'acides organiques, ouvrant la voie à la réplication d'artefacts anciens comme les vases en pierre dure de l'Égypte antique .
En conclusion, cette conférence souligne l'importance de comprendre la structure multi-échelle des géopolymères pour développer des matériaux aux propriétés uniques, comme une excellente résistance aux chocs thermiques et au vide, les rendant idéaux pour des applications spatiales et extraterrestres .
[…] edit fin 2018: j’ai refait un article plus complet que celui-ci à propos des pierres moulées en géopolymères au vu des nou… qui ont été faite dans le domaine. (en amérique du sud) et des publications scientifiques qui […]
Bonjour,
Je ne suis absolument pas un spécialiste des murs coulés. Mais quand je vois les matériaux livré en big bag, je me dis que les murs ont peut être été coulé dans des moules en tissu. Les bosses du dessous seraient un coup de couteau (hache) pour laisser sortir « l’eau » excédente…
Excellente observation. Je pensais à la même chose. Pas du point de vue de la bosse du dessous, mais les bords arrondis entre chaque pierre. Cela correspond à des big bags mis en tension par le poids. Coulés par petites étapes. Joints parfais au niveau des raccords. Mais si c’est le cas, il pourrait rester des résidus de sacs tissés entre les pierres si on les démontaient de nos jours…
Bonjour, merci pour votre commentaire.
En effet, c’est parlant comme idée.
Le tissus ça a du sens pour mouler et pour transporter.
Il existe des moules pour le plastique avec des bosses. Il y a deux techniques, par au dessus ou au dessous.
Ça a du sens.
Il me semble d’ailleurs que j’avais vu qq part des pierres avec un marquage d’une structure qui fait une sorte de tramage genre tissus.
Si le moule est en tissus ça explique aussi pourquoi on en retrouve pas. Ils se sont décomposé.
Voilà voilà… il ne reste plus qu’à tester 🙂
Bonjour à tous. Il y a un petit moment que je m’intéresse à cette théorie des pierres moulées. J’aimerais trouver des résultats d’analysed au microscope sur des coupes de pierres dites moulées comparé à des pierres naturelles. Le granite est une roche cristalline. On peut donc voir très nettement les cristaux et les joints entre eux. Qu’en est-il d’une pierre dite moulée ? Ces tests ne semblent pas compliqués. On bon laboratoire des matériaux et hop le tour est joué.
Bonjour
intéressez vous aux études du prof Davidovits, dans une de ses vidéos il montre une lame de granite naturel et une de granite « moulé » dans laquelle il y a des inclusions d’argile (ce qui est impossible dans une roche volcanique).
Bonjour,
Au-dela des vidéos évoquées par Lionel2 et disponibles sur la chaine youtube de l’institut géopolymère, vous trouverez dans l’article ci-dessous des captures d’image d’analyses ayant été réalisés au microscope.
En bas de page se trouve notamment les références aux publications scientifiques, que vous pouvez retrouver en effectuant une recherche sur google avec un copié-collé du nom de l’étude.
J’ai oublié le lien :
https://www.geopolymer.org/fr/news/tiahuanaco-pumapunku/#Scientific-1
Bonjour,
il y a quelques années, une vidéo montrait le tramage dont vous parlez sur certaines pierres des pyramides de Gizeh à partir d environ 50…60m au dessus du sol. C’est la limite de l’abrasion éolienne dans cette région.
La ressemblance avec de la vannerie était saisissante.
Je n’arrive pas à retrouver la vidéo qui montre aussi une feuille de palmier emprisonnée dans la roche.
[…] Pour en savoir plus sur la pierre moulée de type géopolymère, j’ai écrit tout un article sur l… […]
Merci pour ce bel article. L’architecture retrace aussi le déplacement des peuples qui connaissaient ces techniques. Ce sont les mêmes familles de constructeurs qui ont perpétué ce savoir faire unique. Le Dr Davidovits cite le fameux Joseph de l’ancien testament. Les peuples précolombiens ont probablement des liens héréditaires avec lui. Le livre de Mormon retrace l’histoire de leur origine. Le temps nous le confirmera.
Merci pour ce message 🙂
En effet, j’ai découvert en faisant cette enquête que Joseph Davidovits en suivant la trace des pierres moulées est tombé sur la trace de son homonyme de prénom, le fameux Joseph biblique de l’ancien testament.
Ce dernier serait donc Amenhotep fils de Hapou. Un scribe et architecte au service du pharaon Amenhotep 3.
Cette découverte a pu être faite en trouvant un texte égyptien à Karnak qui raconte exactement la même histoire avec les mêmes mot que le texte biblique de la genèse 41 !
Encore plus intéressant, dans la bible on retrouve le nom de « çaphenat-paneah » .. ce qui a priori ne veut rien dire.
Mais comme je l’ai découvert en allant en égypte, la lecture des cartouches avec les nom est souvent étrange, il faut souvent lire le nom en commençant au milieu, puis à droite ou a gauche…. le « ra » est généralement en dernier.
Ainsi le texte biblique ne fait que donner un nom égyptien connu…. mais dans l’autre sens !! .. si on mélange les syllabes… hop.. on retrouve le fil de l’histoire et la correspondance entre le Joseph biblique et Amenhotep fils de Hapou.
Voici ce qu’en dit Davidovits:
https://www.geopolymer.org/fr/archeologie/civilisation/colosses-de-memnon-chef-doeuvre-damenophis-fils-de-hapou/
Donc oui, il y a une filiation entre les peuples. Là on a un lien exact.
Du coup ça me fait penser à une théorie à propos de Ramose le vizir du même pharaon amenhotep 3, mais aussi de son fils le controversé Akhenaton.
Cette théorie nous disait que le nom de ra-mose est peut être en lien avec le fameux… moshe …. moïse….
La tombe égyptienne de Ramose n’a pas été utilisée…. on a pas retrouvé le corps de ce vizir… peut être par ce qu’il est parti avec les hébreux….
Vu les trouble politique que Akhenaton a amené.. il est probable que son vizir ai fait sécession et soit parti avec les mécontents pour aller ailleurs….
A méditer… c’est peut être une piste intéressante. Il faut enquêter un peu plus,
Merci de me faire repenser au livre de Mormon. J’en avait lu une bonne partie il y a une vingtaine d’années. Du coup à la lumière de ceci, je crois qu’un jour il faudra que je reprenne ma lecture ! 🙂
OUi, il y a certainement des filiations intéressante. Déjà simplement de voir que le temple juif de Jérusalem a la même forme qu’un temple égyptien….
.. et les pylones en forme de H se retrouvent aussi même sur la forme des cathédrales avec leur deux tours….
C’est peut être pousser un peu loin la comparaison.. mais c’est pas la seule.
… j’en parlerai une autre fois.
A bientôt
Merci pour ton commentaire!
Je tombe depuis sur ceci:
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Diary_of_Merer
Une récente découverte à considérer. Mais sinon je comprends bien, les pierres de la structure sont différentes de l’habillage. Donc soit une partie des pierres étaient aussi taillée, soit c’est juste le calcaire qui était transporté pour être dissous sur place et transformé en béton…. C’est probable, car le calcaire en lui-même n’a pas une structure assez solide pour supporter de telles charges.
Concernant le temple de Jérusalem, il faut rappeler que le roi Salomon qui l’a fait construire a marié la fille de pharaon. Lien étroit entre ces peuples.
Je peux imaginer aussi que le pharaon était le commenditaire des constructions et du programme des pyramides (forme, fonction, symbolique) et les hébreux avaient la technologie du béton.
A suivre. Au plaisir de te lire.
Merci pour ce nouveau commentaire.
Je me suis également un peu documenté sur le pyparus de Merer.
(J’ai lu plein d’article et j’ai vu un documentaire, mais j’ai pas (encore) lu le livre de Pierre Tallet sur le sujet.)
Je vois qu’il y a beaucoup d’articles de journaux qui disent tout et n’importe quoi sur le sujet. La page wikipedia autant en anglais qu’en français ne fait que recopier ce qui se dit dans un tabloïde…. bof..
Il est souvent dit que le papyrus de Merer nous raconte la vie des bâtisseurs des pyramides et de comment ils ont construit la pyramide de Chéops… mais en fait.. non… le papyrus de Merer ne dit rien à ce propos !!
C’est compléter les vides selon une croyance bien ancrée….
Merer est un contrôleur du transport de calcaire de la carrière de Tourah jusqu’au site de Gizeh.
Il parle de transport. Mais pas de la construction de la pyramide. On ne sait pas ce que devient le calcaire une fois arrivé à Gizeh.
Si Chéops avait utilisé se calcaire pour construire autre chose…. ou tout simplement pour rénover la pyramide on aurait les mêmes infos !
Donc attention avec ce papyrus. Voici une vidéo qui explique ce qu’il y a exactement dans ce papyrus et rien de plus….
https://www.youtube.com/watch?v=8mpLOp-1l90
Mais sinon, oui la carrière de Tourah existe bel et bien. Et il y a bien du calcaire qui en est sorti et a été acheminé à Gizeh… pour en faire quoi ? mystère. Il y a tellement de choses là bas.
Il ne faut pas oublier que sur le plateau de Gizeh il y a 113 pyramides !! (elles sont pas toutes gigantesque)
Il peut y avoir plein de technique de constructions et plein d’époque. Pour moi la présence d’une carrière n’invalide en aucun cas la possibilité de construction avec des géopolymères.
Très intéressant Martouf
Comme tu le relèves plus tôt, le calcaire est la composante première du géopolymère. Cette carrière peut effectivement valider la théorie du Dr Davidovits.
Ingrédients:
4500 kg de calcaire
80kg de chaux éteinte
160 kg d’argile kaolin
60 kg de carbonate de soude
2m^3 d’eau
Tout à fait !!
Les géopolymère ne sont pas une fabrication de pierre. Mais une fabrication de blocs de pierre. C’est de la pierre ré-agglomérée. Il faut bien une source de pierre.
Cependant, le plateau de Gizeh est déjà une source de calcaire. Pourquoi aller de l’autre côté du Nil ??
En fait en terme géologique le calcaire de Gizeh a plusieurs couche de qualité très variable. Il y a du très bon calcaire pour de la taille.. et du très mauvais.
On le voit sur le sphinx qui est taillé dans la colline.
La tête est solide car elle dans une couche de calcaire dur de bonne qualité.
La base est dans un calcaire friable.
Ainsi on peut imaginer que tout ce qui es dur a été taillé. Et ce qui est friable a été ré-aggloméré.
Et à un moment il y avait besoin d’aller de l’autre côté du Nil. Pourquoi ?
Car ils avaient perdu la technique des géopolymère pour la rénovation de la pyramide ?
Peut être.
bonjour.
Je vous transmets la thèse du géologue Mr Quenee, l’analyse des matériaux utilisés dans la grande pyramide se trouve pages 66 à 120.
http://docnum.univ-lorraine.fr/public/SCD_T_1990_0490_QUENEE.pdf
cordialement jmc
Bonjour, wouaah !
C’est très intéressant tout ça. Bon maintenant il faut que je trouve le temps de tout lire 😛
J’ai juste survolé… et je vois qu’il y aussi des cas de granite qui se dégradent en France.
Aragonite, calcite…. plein de terme que je rencontre généralement dans mes excursion spéléo 😛
De ce que je lis à la p66, il y a 2 types de calcaire dans la grande pyramide de gizeh:
– le grisatre massif à grain fin => calcaire de Tura
– le tendre et jaunâtre nummulithique… => gizeh
L’essentiel vient de gizeh.
(Donc on voit bien que le papyrus de Merer qui explique le transport de calcaire depuis tourah à raison de 2 transports tous les 10 jours n’explique en aucun cas l’essentiel de la construction des pyramides comme beaucoup de média en ont fait les grands titres !)
Donc je vois qu’il y a des blocs, la plupart sans mortier…. et parfois un petit peu de mortier dans des fissures et des vides. C’est sur ces mortiers que l’on a fait des datations au carbon 14 avec des bout de bois piégés dedans… et l’on trouve – 2500 comme datation.
Etonnant de faire une construction sans mortier… et tout d’un coup d’y ajouter de temps en temps un petit coup de mortier sur une fissure ?
Si tu construis… tu construit sans fissure non ?
Moi ça me fait penser à une rénovation. La technique est différentes. Et si l’on se dit qu’une fissure est présente. Elle ne doit pas être d’origine ? … c’est avec le temps qu’elle est arrivée et donc qu’on l’a comblée.
Plus je me renseigne, plus je me dis que ce chantier est complexe et comporte de nombreuses techniques différentes dans le même édifie. Donc je me dis qu’o ne peut de loin pas généraliser une technique.
De plus, à l’image des cathédrales qui sont en perpétuelle rénovation. Je me dis que les pyramides ont certainement du être rénovée… ça expliquerai ce mortier dans des fissures.
… et aussi le calcaire de tourah décrit dans le papyrus de Merer. Peut être que pour une rénovation, surtout du parement qui semble être la partie la plus fragile (exposée à l’air libre).. il se peut bien que Cheops ait seulement fait une rénovation et pas la construction ?
Difficile à dire… j’ouvre le débat.
Je dis ça car je me demande de plus en plus quelle sont les preuves sur l’attribution à Cheops de cette grande pyramide.
Les premiers égyptologue n’en savaient rien. Ils parlent toujours de « grande pyramide ».
Il y a bien Hérodote qui a parlé de Chéops… mais vu le reste de ce qu’il dit… je ne pense pas qu’il faut croire tout ce qu’il y a dans sont récit. (notamment que le Khéops a prostitué sa fille pour payer sa pyramide !!) …
C’est Vyse qui a trouvé un cartouche dans une change de « décharge » avec une mention de khufu… mais le contexte parait étrange… il y a encore de nos jours des histoires là autour… vyse trouve un truc important juste au moment où son mécène met en doute son financement…. le gars fait de l’égyptologie à la dynamite !! .. pas très respectueux.
Il a même paumé le sacrophage de mykerinos….
Certain disent que ce n’est pas le bon cartouche, qu’il y a une faute « d’orthographe ».. mais bon. Les pharaons ont en général 5 noms.. donc faut pas tout confondre. (bon plutôt 4 pour Kheops car c’est après lui le 5ème nom..)
On a retrouvé 3 fois rien sur Kheops… la mini statue en ivoire … une autre statue à abydoss. ….. et une gigantesque pyramide ! … étonnant… pas très constant. Pas comme Ramsès II qui a du grand partout !
Snéfrou, le père de Khéops a construit 5 pyramides !! .. rien que ça ! ça complique l’histoire du tombeau !! pourquoi 5 ??
Sans compter la stèle qui dit que Kheops a construit son tombeau à côté du sphinx… et du temple d’isis…
Zahi hawass dit que c’est des conneries car le sphinx est une construction de de Khepren..le fils de kheops.. il le prouve grâce à des canivaux sur la chaussée… pour évacuer l’eau de pluie !! … c’est vrai qu’il pleut beaucoup à Gizeh !!
Et si le temple d’ISIS était la grande pyramide ? .. et que Chéops n’aurait fait qu’un petit tombeau juste à côté ?
… Hérodote d’ailleurs dit que le tombeau de Khéops est sur une ile !! Pas dans la pyramide ! (faut préciser qu’Herodote es passé 1000 ans après Kheops !!)
Bref… plein de mystère et de choses à étudier.
Merci pour ce document qui apportera certainement une bonne pierre à l’édifice ! 🙂
[…] fin 2018, j’ai créé un nouvel article à propos de pierre moulées et de géopolymères. Ceci pour montrer les nouvelles découvertes et les indices de plus en plus présents qui tendent […]
[…] monnaie, Jeu de la monnaie, Organisation Opale, Revenu de Base Inconditionnel , cuisine amusante, archéologie interdite, Décroissance, […]
Je découvre ton article, passionnant, je m’y plonge! Bravo pour cette recherche et compilation! Amicalement, Maryline
Salut !
Chouette de te voir par ici !!
Bonne lecture ! Tu me diras ce que t’en pense.
Bravo Martouf, je n’ai pas encore eu le temps de tout lire, très dense, et riche
Félicitations pour ce beau travail, je m’y colle sur du long terme , cela faisait longtemps que cette théorie de la pierre moulée me trottait dans la tête et je suis contente de trouver cette étude
Bravo,
Sandrine
Bonjour, merci pour ce beau commentaire !
.. et alors 25 jours après… a quoi en est la lecture de mon pavé ? 😛
La pierre moulée, c’est très intéressant… et à voir en commentaire ci-dessus.. il y a encore une nouvelle étude qui a été publiée qui va dans ce sens à Tiahuanaco ! 🙂
Bonne journée
Oui oui je poursuit la lecture par petits bouts car très longue et dense 🙂 et de plus je ne suis pas scientifique du tout … Connais tu Anton Parks ? Lui as tu partagé ton étude ? https://www.youtube.com/watch?v=X3Iky2GtYP4
Bien à toi,
Sandrine
Bonjour… bon et bien c’est parfait. Lentement mais sûrement… ça avance… bonne lecture.
Je connais les livres d’Anton Parks, j’en ai lu quelqu’uns. Mais pas « La dernière marche des dieux ». J’en ai entendu parler plusieurs fois. Justement je suis allé au temple d’Edfu en novembre 2018, et j’ai tenté de trouver une traduction des textes. C’est pas gagné…. il y a un projet d’une université allemande pour tout traduire.. ça avance, mais ils sont en retard. Et c’est pas public…
Anton Parks a fait des traductions, il en a compilée d’autre. Là on a un peu d’info….
Je n’ai pas partagé mon travail avec Anton Parks…. peut être un jour…. ou peut être que tu peux le faire ?
Bonne journée
good news : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0272884219300288?dgcid=author
Ancient organo-mineral geopolymer in South-American Monuments: Organic matter in andesite stone. SEM and petrographic evidence
L’article est téléchargeable gratuitement jusqu’au 10/04/2019
https://authors.elsevier.com/a/1YbFt~2-EzCd0
Un excellent résumé récent de l’hypothèse de Davidovits :
Les monuments de Tiahuanaco(Tiwanaku / Pumapunku) en Bolivie sont faits de pierres artificielles en géopolymère âgé de 1400 ans (07/03/2019) :
https://www.geopolymer.org/fr/archeologie/tiahuanaco-pumapunku/
Bonne lecture,
Bernard
Merci bien pour ces liens.
En effet ça se précise. Davidovits avait dit qu’il y avait un second article en cours de publication qui était encore en relecture. Il est donc passé 🙂
Ainsi on avance. Il faut que je lis tout.
Ça m’étonne de voir que c’est pas plus vieux que 1400 ans… par rapport à ce qu’on trouve en égypte ! Mais c’est un autre contexte.
C’est top !
Merci
[…] très intéressante. C’est à vérifier. Personnellement je suis également persuadé que de nombreux blocs sont en fait des géopolymères et donc des blocs moulés ! Ainsi pas de soucis de taille ! (dans tous les sens du terme […]
Votre recherche est FORMIDABLE ! Je vous félicite et vous en remercie chaleureusement.
Merci beaucoup pour ce commentaire encourageant !
Je me passionne pour ces recherches et j’avais envie de partager mes trouvailles.
Bonne journée
[…] A propos de pyramide, voir mon article sur les pierres moulées de type géopolymère, c’est c… […]
Bonjour,
Pour la pyramide de gizeh, les 2 300 000 blocs sont de tailles et de formes différents ce qui implique de fabriquer des moules différents et pas des rectangles en plus.
Voilà en une phrase je viens de prouver que ce que vous avancez est erroné voir même complètement faux.
Cordialement
Bonjour,
Tout ce que prouve votre commentaire c’est que vous n’avez pas lu mon article en entier…
Reprenez la lecture au chapitre « Si c’est moulé, pourquoi faire des blocs tous différents ? »
…
Le plus simple n’est pas de faire des blocs et les poser ce serait stupides..
l’idée est de faire le bloc in-situ…. donc le moule c’est principalement les blocs déjà posé… ce qui simplifie considérablement…
Quand aux 2 300 0000 blocs qu’on entends partout… c’est une estimation, alors qu’on sait même pas comment c’est à l’intérieur. D’autres pyramides effondrée montrent que dedans c’est largement du remplissage avec du tout va…
.. et il n’est pas improbable que « la grande cavité » découverte récemment par la mission scan pyramid est une zone de remplissage avec des matériaux qui ont une masse volumique différente… et font croire à un vide.
Bonne journée
Merci pour votre réponse.
Mais cela signifie faire un coffrage différent pour chaque bloc. Cela me paraît complexe et très long non ?
Bonne soirée.
La vraie questions c’est qu’est-ce qui est le plus long ?
– faire un coffrage in-situ et le remplir par une chaine de panier avec des petits matériaux..
– faire des tailles toutes différentes.. et déplacer des blocs de plusieurs tonnes à des hauteurs élevée…
Dur à dire.. mais déplacer des tonnes c’est pas simple… donc aussi complexe et aussi long.
Si l’on regarde notre société actuelle, il y a très peu de construction en pierre de taille… et beaucoup beaucoup.. en béton.. coulé… moulé avec du coffrage… chaque étage moulé sur le précédent… en amenant par des tuyaux le béton liquide…
Si l’on fait cette technique de nos jours de préférence ça ne doit pas être pour rien….
Mais après, je ne dis pas que TOUT a été fait avec une méthode ou une autre.
Je pense que pour les pyramides c’est plusieurs technique de constructions.
Tout d’abord la pyramide est sur une colline ce qui réduit le volume à construire.
Puis on peut y avoir mis des blocs en pierre de taille là où c’est facile de les poser à la base. Une fois les bordure posées on peut faire du remplissage avec des blocs moulés. Mais aussi avec des gravats du tout venant. Je pense juste qu’il faut des conteneur à gravats pour stabiliser.
C’est bien ce que l’on voit sur la pyramide en ruine à meidoum. Il y a plusieurs coeurs les uns dans les autres un peu comme une poupée russe.
Et enfin, le parement est du calcaire de tourah qui a une structure différente que celui de giza.
.. et on voit que c’est celui qui a disparu.. Là il est taillé. Mais aussi plus petit et plus facilement transportable que les blocs estimé à 200 tonnes qui font le mur d’enceinte du temple de la vallée… la je vois pas comment il peut être déplacé ??
Et puis cet article ne concerne pas que les pyramides.
La poterie est intéressante. De nos jours les égyptiens ne travaillent plus que de l’albâtre… la roche la plus simple.. et un tailleur de pierre m’a dit qu’il faut plusieurs mois pour faire un vase.
Alors comment expliquer les 40 000 vases en diorite et autres roche méga dure plus dure que l’acier trempé… qu’on a retrouvé à saqqarah. J’en ai vu qq’uns… le moulage me semble une piste intéressante !
Le tableau ci-dessus qui montre les différents types de roches travaillée selon les époques est interpellant. Plus on avance dans le temps.. moins on travaille les roches dures !!
Pour moi ça montre qu’on a perdu un savoir faire…. et probablement le moulage.
Mais je n’ai pas la réponses à tout. Je trouve juste des pistes intéressantes et j’en parle 🙂
A vous de vous faire un avis.
Un petit plus sur le béton dans les constructions précolombienne en Amérique du Nord et l’architecture. C’est très court mais le reste est aussi passionnant. http://ldsarchaeology.com/book-of-mormon-geography-in-north-america/
Je suis ingénieur, spécialiste des produits en beton. J’étudie depuis des années la construction des mégalithes, du Pérou en particulier. La théorie des geopolymeres que je comprends et partage partiellement n’explique pas tout, loin de là !
Aucune explication convaincante n’a été trouve pour les bossages et les réservations au bas des blocs. Je suis allé a sacsahuaman et j’ai observe longuement tous les blocs en particulier ceux du mur N°1 Ces blocs en calcaire sont des blocs d’origine, issus de la carrière et le résultat de l’érosion naturelle par le temps et la désagrégation des falaises de la montagne et non moules. C’est évident lorsqu’on les regarde. Tout au plus il y a des traces de pans coupes .Cela fait penser a la découpe et compte tenu de l’époque on peut penser a la découpe avec une corde et du sable comme abrasif. Avec la théorie de la découpe par sciage, les bossages et réservations au bas servent à faire basculer les blocs sur une arête pour remettre du sable de coupe. Pour les murs 2 et surtout 3 de sacsahuaman ou les blocs deviennent de taille raisonnable, c’est possible d’avoir du geopolymere.
Si les blocs du mur 1 étaient moules (Blocs jusqu’à 300 tonnes) pourquoi ne pas avoir continue à faire de blocs aussi gros sur les murs 2 et 3 ?
Reste toujours le problème du transport qui résiste a la recherche de solutions crédibles selon notre vision scientifique limitée au paradigme officiel et technique de notre époque.
Merci beaucoup pour votre commentaire pertinent. On dirait qu’il attend depuis un an et demi pour que j’y réponde !!
Mieux vaut tard que jamais !
J’ai suivi aussi vos travaux, notamment la série sur Miasme TV..
=> https://www.youtube.com/watch?v=7DhN7QqWD5Q
Vos propos et avis d’experts sont très éclairants.
Plus j’avance sur ce dossier, plus c’est flou !
Je pense que les géopolymères peuvent résoudre une partie de l’énigme. Notamment à Puma punku, avec les dalles de grès ça semble tout à fait plausible.
Mais comme vous le dites saccsayhuaman, c’est plus compliqué.
Cet article n’était qu’un état des lieux du moment.
Je me documente toujours sur ce dossier.
J’ai mon bloc note ici, notamment à propos des étranges bosses:
https://martouf.ch/crac/index.php?title=Bosses_des_murs_cyclop%C3%A9ens
https://martouf.ch/crac/index.php?title=Pierre_moul%C3%A9e
J’en vu dernièrement une expérience de fabrication qui mérite d’être vue… ça montre une utilisation possibles des bosses..
=> https://www.youtube.com/watch?v=Q-X6iDoqnZE
Avec l’explication détaillée… en allemand !
https://www.youtube.com/watch?v=Sw5JZ4d3g5g
Plus j’avance, plus je pense à l’idée de l’argile. C’est mou, et ça se forme de manière simple. Puis ça durci au soleil… ou ça se cuit.
J’ai commencé des essais de création de mur polygonaux en argile.. mais ça n’explique pas non plus tout….
On est entre la taille, l’argile, le géopolymère…
Et il reste l’idée de « solidification du monde » comme Guénon le disait…
Le mystère reste.. est c’est ça qui fait avancer aussi !
Il faut savoir garder l’esprit ouvert !
Hello,
« En complément il y aussi cette histoire d’acide sulfurique issu de l’oxydation de pyrite par des bactéries, le tout permettant de faire un traitement de surface des blocs qui se transforment superficiellement en gel de silice visqueux. Tout à fait plausible pour ajuster les blocs de granite taillés. »
Cela expliquerait également la méthode de travail dans la carrière d’assouan, à ce jour tout le monde est en phase pour dire qu’il y’a une une sorte de « godet » qui a raclé le granite parce que les traces sautent aux yeux, personne ne sait dire comment, cette théorie des bactéries qui ramolissent le granite explique fortement donc le travail dans la carrière et les traces que l’on trouve.
Autre détail, on en parle rarement, mais l’obélisque dans la carrière ne semble pas « droit » on le remarque au travers des différentes photos prises, personnellement je doute que
1 – les Egyptiens ne soient pas en mesure de tailler correctement un obélisque
2 – un tel obélisque une fois achevé puisse tenir debout
Bref my 2 cents 🙂 merci pour l’article que je partage personnellement
[…] J’ai déjà publié pas mal d’articles sur quelques idées liées aux pyramides. Notamment mes recherches sur la géométrie sacrée…. sur les pierres moulées géopolymères.… […]
Bonjour,
Peut-être l’article de wikipédia « Théorie sur la construction des pyramides égyptiennes à base de pierres moulées » et ses références pourraient vous être utile pour éprouver cette théorie.
Il me semble que votre article est un bon exemple de l’effet Dunning-Kruger.
Bonjour, c’est vrai que je pourrai compléter l’article par des réfutations qui sont en lien sur cette page wikipedia.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_sur_la_construction_des_pyramides_%C3%A9gyptiennes_%C3%A0_base_de_pierres_moul%C3%A9es
En fait je ne vois pas vraiment de réfutation à part des avis….
Comme celui de Jean-Claude Golvin (CNRS) déclare[Quand ?] :
« La provenance de toutes les sortes de pierre constituant la pyramide est parfaitement connue, les pierres des assises sont en calcaire siliceux et proviennent de Gizeh même (les carrières sont encore visibles), le parement de calcaire fin vient de Tourah et le granite des chambres funéraire est issu des carrières d’Assouan (certes lointaines). Je ne vois pas pourquoi les Égyptiens se seraient compliqué la tâche en fabriquant de la pierre alors qu’ils en avaient à revendre »
Provenant de http://jfbradu.free.fr/egypte/LES%20TOMBEAUX/LES%20PYRAMIDES/CHEOPS/CHEOPS.php3
Bonjour
I y a beaucoup de propositions réalistes dans vos hypotheses.je suis ingénieur spécialiste des produits moules. J’ai visite sacsahuaman et puma punko. A puma punko j’ai vu des traces sur les blocs signes de moulage avant que Davidovits y aille. Pour Sacsahuaman après deux ans de réflexion j’ai donne mes hypothèses de construction dans une conférence qui sera bientôt sur You tube.
Pas de transport, coulage sur place, pas de moules (voir mon hypothèse), pas de levage. Quant aux bossages en bas des
blocs vous avez mis le doigt sur leur utilité: étais en dessous pour léger basculement sur l’arête postérieure (je n’en dis pas plus pour l’instant).Finition des faces moulées par sciage (A voir sur ma conférence) Je reviens vers vous des que le lien sur You tube sera disponible
http://www.jocast.fr
Merveilleux !
Je me réjoui de voir votre conférence. Je viens d’aller faire une tour sur votre site c’est une mine d’or !!
Incroyable. Beaucoup de choses très intéressantes et pertinentes. Il faudra que j’y revienne. Merci.
Je viens d’apprendre que ma conférence sur méthodes de construction de sacsahuaman aura lieu samedi prochain 13 juin 2020 à 21 h sur Miasme TV. Vous pourrez poser des questions et je répondrai par écrit pendant la projection. Compte tenu de la longueur de la conférence elle sera coupée en trois conférences et donc trois émissions.
Génial !
J’ai noté dans mon agenda. Je ne sais pas si je sera en direct.. mais j’irai voir….
Merci.
A bientôt
Pour l’instant je ne m’intéresse qu’a la pyramide de Gizeh.
Le chantier n’a duré que 20ans, faire un coffrage précis, de grande taille, solide et de manière unique. C’est à dire en créer un pour couler chaque bloc. Cela me paraît peu plausible. L’autre hypothèse du taillage de pierre c’est pareil.
Aucune des hypothèses que j’ai pu lire ou visionnées me semblent juste pour le moment.
https://www.youtube.com/watch?v=7DhN7QqWD5Q
Les RDV d’Antoine #17.1 – Le mur de Sacsahuaman – l’incroyable construction avec Joss
Sacsahuaman, (Saqsaywaman ou Sacsayhuamán), est une forteresse inca située à deux kilomètres de la ville de Cuzco au Pérou. Son mur d’enceinte est composé de bloc mégalithique pouvant peser plusieurs centaines de tonnes. Chaque bloc est parfaitement ajusté à son voisin. Selon les archéologues, ils auraient été taillés et portés depuis des carrières de pierre distante. Dans cette émission en 3 parties, suivez le raisonnement de Joseph Castellet (Joss), ingénieur spécialisé dans la production de béton, qui vous présentera une toute autre théorie. Dans ce premier épisode, Joss vous présentera ce fameux mur de Sacsahuaman et les théories officielles en rigueur. Dans la seconde partie, prévue le 18 juin, il vous présentera la théorie du moulage : https://youtu.be/83Q2ZTKANfk Mais comme cette dernière ne peut pas expliquer les jointures parfaites entre les blocs, il vous dévoilera samedi 20 juin sa dernière théorie qui apportera un nouvel éclairage sur la construction de ce mur …
Génial. Merci pour le lien. La première partie était très très intéressante !
Je me réjoui de voir la suite 🙂
Salut,
C’est une idée séduisante mais qui semble malheureusement fausse. Je te laisse regarder la vidéo de La Tronche en Biais (zététicien français) qui a interviewé notamment Fehmi Krasniqi dans un long entretien. Ce dernier a réalisé un film nommé « Grande Pyramide K 2019 » où il explique que les pyramides auraient été érigées avec des pierres fondues. Il évoque aussi un « ciment ». Malheureusement tout cela est infondé.
Voir cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=IfyigKpVtXw
Quant à la théorie des pierres moulées, Wikipédia nous renseigne que cette hypothèse n’est pas validée scientifiquement et les égyptologues n’y adhèrent pas.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_sur_la_construction_des_pyramides_%C3%A9gyptiennes_%C3%A0_base_de_pierres_moul%C3%A9es
Yop !
Merci pour ton commentaire..
Alors je tiens à préciser ici que mon article ne parle pas du tout de la théorie fumeuse de Fehmi Krasniqi … il affabule.. J’ai vu son film, et je trouve qu’il n’y a pas grand chose qui tient la route dans ce qu’il dit.
Il nous parle clairement de béton… moi je parle de géopolymère. C’est pas pareil.
Fehmi Krasniqi n’a jamais mis les pieds en égypte, il a juste des talents dans la 3D et fait de la pub pour son entreprise de 3D….
J’ai mis plein de liens dans mon texte sur les publications scientifique de Davidovits qui montre qu’il y a une très grande probabilité de pierre moulées de deux types de géopolymères différents en bolivie. Il y a aussi l’étude russe qui a la même conclusion à saccsayhuaman.
Je t’invite à lire ces publications scientifiques (j’ai même mis la référence à sci-hub !!)…. et ne pas comparer ces publications à ce film d’animation 3D….
Quand à l’avis de wikipedia… et des égyptologues… ça restes des avis… j’ai déjà répondu en commentaire ci-dessus que la réfutation indiquée dans la page wikipedia est vraiment très très très légère. C’est l’avis de 2 gars. Et une citation qui dit « on connait les carrières, donc c’est pas possible CQFD »… heu.. qui parle d’avoir une technique unique de construction ? .. Quid des rénovation ? Le parement peut avoir été taillé en calcaire de tourah… et dessous il peut y avoir des pierres moulées, des pierres taillées, du remplissage au tout venant.. c’est d’ailleurs probablement un tel remplissage avec une faible densité de pierre qui est la fameuse « grande galerie » trouvée avec des muons par « scan pyramid »…
Et puis dans mon article ci-dessus je parles aussi beaucoup des statues et des 40 000 vases trouvé à saqqarah.. je les ai vu… les photos sont de mois. En diorite…. (tout comme la statues de Khephren.. j’ai fait des photos tout autour… regardé les détails…) J’ai vu le travail de tailleur actuel…
… Bref… le moulage n’est pas à rejeté car il y a un débunk d’un gars qui fait la pub pour sa société d’image 3D…
Le côté franc-maçon est intéressant, on peu fabuler et faire un lien avec l’autre groupe secret ‘illuminatis’ qui a pour emblème la pyramide et un œil au dessus… représentation du secret ancien?
– article époustouflant pour une madame tout-le-monde qui ne connait de la chimie que ce que l’on enseigne au lycée et n’aurait jamais imaginé qu’une pierre puisse être molle.
– les archéologues les plus excellents soient-ils ne peuvent pas tout savoir; ils interprètent les artefacts à travers le prisme de leur expérience pratique, (mais ils sont souvent des citadins), de ce qu’on leur a inculqué pendant leurs études, (et il est difficile voire impossible de mettre en cause ce qu’ont dit les grands maîtres), et des présupposés du XIXe au XXIe siècle.
– à propos des petites bosses : une piste parmi tant d’autres : si vous positionnez les blocs dans l’autre sens, bosses en haut, elles font très « poignées de transport » –
– que dit la littérature orale ? (mythes- contes- légendes) tant chez les Inca que chez les Egyptiens ?
à suivre
Merci pour ce commentaire élogieux.
Je fais des recherches sur ces pierres moulées, et molle.. mais l’enquête n’est pas finie.
Davidovits nous montre que les géopolymères sont une piste très intéressante. Ça marche bien avec les pierres sédimentaires, (calcaire, grès), mais on ne sait pas faire pour le granite !
De plus, quand on voit certaines photos, on a plus l’impression de pâte à modeler donc de pierre molle que de moule !
De plus en plus j’ai l’impression qu’il n’y a pas forcément de moule.
Dans la « littérature orale » la plus ancienne mention en français que je connaisse c’est le livre de Al-Murtadi traduit en 1666 et tiré d’un manuscrit arabe issus de la bibliothèque de Mazarin.
Voici la page exacte: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k91092684/f178.item.texteImage
Il y a est question de l’alchimiste du mon moctam au caire qui est capable de faire des pierres molles !
Du côté des légendes sud américaines, j’ai déjà cité plus haut la plante qui ramolli la pierre.
Personnellement la piste du gel de silice m’intéresse beaucoup.
Alors en effet on rejoint ici des techniques de pointes de l’ingénieurie et les archéologues son souvent ignorant de ceci.
Les historiens sont également trop attachés à leur texte. Si c’est pas écrit ça n’existe pas. Mais comme dans chaque profession il y a de tout.
On progresse bien nous sommes à une époque où l’information circule
A propos des bosses sur les murs cyclopéens. Comme vous le dites, il faut les retourner pour que ce soient des picots de transport… et ce n’est généralement pas le cas !
Alors peut être est-ce le fait d’une technique inconnue….. ou ce n’est pas du tout lié.
Voici encore une page où je répertorie beaucoup d’infos à ce propos, des théories, mais aussi de nombreuses images partout dans le monde.
https://martouf.ch/crac/index.php?title=Bosses_des_murs_cyclop%C3%A9ens
Bonne journée
Gardez l’esprit ouvert.
Mazette, qu’est-ce qu’il ne faut pas lire comme conneries… Et ce dès les premiers paragraphes… L’andésite fond vers 1000°C et le fer vers 1500°C… Alors à moins que j’ai pas bien suivi les cours de maths, on ne parle pas d’une température de fonte de l’andésite d’environ 1000°C de moins que le fer…
Démontrer que les géopolymères sont réalisables ne constituent pas du tout une preuve que les pyramides de Gizeh et les murs Incas sont construites en pierre moulée…
Le problème de transport de bloc est aussi résolvable par… la quantité d’esclaves de l’époque, et la durée des constructions.
Quant aux réflexions sur le granite… Bref, ça se passe de commentaires.
On ne parle pas d’avis de Wikipedia en fait. Wikipedia n’est pas une personne, ni même une entreprise. C’est un wiki. Les avis dessus ne sont pas tant des avis que des théories scientifiques autrement plus solides que ce ramassis de conneries.
Alors oui c’est beaucoup de boulot cet article, hein (même si faire un article aussi long cache par là la volonté du sophisme de « regardez, plein de données très diverses, c’est que j’ai raison »). Mais ça n’en reste pas moins des conneries dans le fond.
Si vous vous êtes amusé à faire cet article qui, j’en suis sûre, à demander beaucoup de travail, c’est super. Mais c’est dommage de se dire qu’autant d’investissement, d’autant plus dans un cadre non-professionnel, aurait pu être utilisé à des fins bien plus positives que la désinformation.
Je confirme à 100% l’avis de pg. Un bel Effet Dunning-Kruger (qui, pour les non-inités, correspond à un biais cognitif, ou effet de surconfiance, par lequel les moins qualifiés sur dans un domaine ou sur un sujet surestiment leur compétence :’) )
Mais merci vraiment du fond du coeur pour votre contribution à la correction de cet article. Je me rend compte qu’une malheureuse virgule s’est perdue et change le sens de la phrase.
« (~1000°C plus bas que le fer). » => il manque la virgule après « ~1000°C »….
Je signale que l’andésite fond vers ~1000°C ET que c’est donc « plus bas que le fer ». (1535°C)
Donc non je ne dis absolument pas qu’il y a 1000 degrés de différence entre la température de fusion de l’andésite et du fer.
La vidéo que j’avais mise en lien a disparue.. donc il est difficile de vérifier hors contexte. Mais je vous assure que je source le plus possible mes propos. Donc quand quelques choses vous heurtes, vous pouvez toujours refaire le cheminement que j’ai fait pour arriver à cette information.
« Démontrer que les géopolymères sont réalisables ne constituent pas du tout une preuve que les pyramides de Gizeh et les murs Incas sont construites en pierre moulée… »
=> Où est-ce que vous lisez que je dis avoir une « Preuve » ?
Partout je parle de « piste intéressante »…. Alors vous êtes peut être fortiche en math… mais faudra améliorer la lecture.
« Le problème de transport de bloc est aussi résolvable par… la quantité d’esclaves de l’époque, et la durée des constructions. »
=> Plus aucune thèse ne parle d’esclaves !! faut vous mettre à jour.
=> Quand à la durée de construction on ne peut pas l’allonger pour les pyramides selon la thèse officielle que ce sont des tombeaux ou du moins des cénotaphes. Donc 20 ans pour Khéops…
.. mais cette thèse s’effrite de plus en plus et n’explique pas alors pourquoi Snefrou, le père de Khéops à au moins 2, voir peut être 3 pyramides rien que pour lui !! Il se fait enterrer par petits bouts ?
Les cathédrales contiennent des tombes, ce ne sont pas pour autant des tombeaux à la base…
Donc là c’est vous qui prouvez votre « Effet Dunning Kruger »…. mettez à jour vos connaissances avant de critiquer avec un ton si désagréable.
« Quant aux réflexions sur le granite… Bref, ça se passe de commentaires. »
=> Alors pourquoi ce commentaire ? Restez cohérent cher ami….
Je ne fais ici que dire que pour les roches sédimentaires on a des recettes géopolymère, mais que justement pour le granite: rien !! .. et que les thèses avancées de transmutation sont quand même douteuses. Qu’il faut vérifier.
=> Je ne vois pas ce qui heurte vos croyances là dedans ?
A propos de wikipedia, sachez que je suis « un rhinocéroce laineux » dans le jargon wikipedia…. Je connais très bien ce que sont les wiki et je contribue à wikipedia depuis des lustres. J’y ai créé des articles et j’y ai fait de nombreuses contributions.
Wikipedia est un beau projet, certes, il n’est pas parfait, mais il est perfectible. Et c’est justement ce que je montre dans cet article. J’y ai trouvé des erreurs. Je les corrige et j’en discute sur la page de discussion.
Tout le monde devrait en faire ainsi plutôt que de croire à tout… ce que manifestement vous faite en croyant toujours à la thèse des esclaves bâtisseurs de pyramides. (qui justement n’est pas celle faisant consensus sur wikipedia)
Voilà donc mon avis plein de « surconfiance » sur votre commentaire….
Car oui, ici je ne prétends pas détenir LA vérité, comme vous semblez l’insinuer, je ne fais que relater mon propre cheminement, mes recherches sur le sujet, et ceci en citant les sources et les lectures qui me sont parvenues.
… Moi j’appelle pas ça l’Effet Dunning-Kruger… Je n’ai pas de surconfiance a relater mon propre vécu !!
… et je me réjoui que vous me montriez vos publications, ainsi je pourrai moi aussi juger de leur qualité et de savoir si vous perdez votre temps ou non ….
Allez j’ai assez perdu de temps avec vous…
Bonne journée ensoleillée… profitez du soleil et cessez de lire mes propos si ça heurte trop vos croyances….
je suis artisan d’art , staffeur et mouleur j’aimerai bien qu’on m’explique comment démouler avec de telles contre dépouilles ??? je ne pense pas qu’ils avaient de l’élastomère pour de tels moulages !!! donc bof
Bonjour, merci de votre commentaire.
C’est très intéressant d’avoir quelqu’un du métier qui peut nous renseigner.
Cet article étant très large, votre question concerne quoi exactement ?
Un grand mur cyclopéen avec des pierres comme le colosse de memnon ? … ou juste les petits vases de saquara ou la coupe n°99 en gneiss anorthositique ?
Je pense qu’il y a plein de technique différente et je penche de plus en plus pour une sorte de pâtes à modeler que pour une pierre reconstituée à base liquide qui nécessite un moule précis.
Avec une sorte de pâte à modler, avec des objets comme la coupe n°99 en gneiss anorthositique, on a même pas besoin de moule.
Puis avec les murs cyclopéens comme à Saccsayhuaman, on peut voir ça comme des boule posée l’une sur l’autre, donc pas besoin de moule, c’est juste les bloc déjà posés (et peut être déjà solidifié) qui font office de moule.
Il ne reste souvent qu’une seule face à cadrer. Mais là si la viscosité est assez grande il n’est pas nécessaire d’avoir un moule. C’est pour ça qu’on voit de bloc qui sont de styles arrondis et pas complètement plat. Ceux là nécessitent une sorte de coffrage.
Bref.. c’est une piste que je trouve intéressante. Et votre avis de professionnel m’intéresse.
En gros, c’est un peu l’idée du travail de potier. Il est possible de façonner de l’argile à la main facilement. Puis la « pierre » est durcie en séchant et vraiment durcie complètement avec une cuisson. (Les Bucchero étrusque sont fait ainsi et ressemblent beaucoup à la vaisselle égyptienne)
Beaucoup de colle se comportent ainsi. Le géopolymère est ce qui s’approche le plus, bien que ça n’explique pas tout.
Bonne journée
Je susi specialiste du moulage.36 ans de direction d’usines et de realisation de projets en France et divers pays etrangers.On peut tout demouler avec ou sans depouilles.
Il suffit de concevoir des moules en plusieurs parties ou des noyaux retractables par l’interieur.C’est ainsi que j’ai realise par exemple des cylindres creux(25 tonnes de beton= conteneurs a dechets nucleaires)avec une reservation cylindrique au milieu sans depôuilles.Le noyau cylindrique est conçu avec une clef extractible et ensuite on retracte legerementle reste du noyau vers l’interieur avec des verins hydrauliques.
J’ai visite et etudie sacsahuaman(Perou) et tihuanako(Bolivie pres lac titicaca.Sacsahuaman = Calcaire moule pour une bonne partie des megalithes et Tihuanac andesite moulee visible sur des piecs identiques presentant le même defaut du noyau imprime sur la surface.
Je viens de découvrir l’article de Jean Pierre PETIT /
http://www.savoir-sans-frontieres.com/JPP/telechargeables/Francais/pyramide/pyramide_maquette.pdf
maquette où il reproduit les étapes de la construction de la pyramide selon les informations reçues lors d’un de ses rêves
Quand pensez vous ?
Bonjour,
Merci pur votre commentaire, et bien si vous voulez savoir mon avis complet sur la théorie de JPP… et bien il suffit de lire l’article que j’avais écrit dessus !
=> https://martouf.ch/2019/07/construction-des-pyramides-de-gizeh-le-noeud-auto-bloquant-qui-change-tout/
C’est pas bête du tout.
Dans l’article ci-dessus je parle de pierre moulée, géopolymère, et pierre ramollie. C’est tout un sujet qui est probablement juste pour pas mal d’endroits. Mais pour les pyramides il est avéré qu’il y a un peu de tout. (voir l’étude sur le paléomagnétisme des blocs).
Donc il est possible qu’il y a des géopolymère (donc pierre reconstituées chimiquement) puis il y a aussi des pierres clairement taillée.
Il y a mille théories de construction et celle de JPP est simple et efficace. Surtout le coup du noeud autobloquant. On peut faire beaucoup de chose avec des leviers et des noeuds. Pas besoin de beaucoup de monde si on réparti bien les forces.
Puis l’idée que ce ne sont pas que des blocs (taillés ou moulés) mais aussi un remplissage au tout venant qui est fixé par un coulage de plâtre. Ça me parait aussi tout à fait plausible et on retrouve ce genre de trace. Notamment à meidoum.
On retrouve aussi les pièces avec les bonnes formes dans les environs des pyramides. Ça donne du crédit à cette théorie.
Voilà donc ce que j’en pense.
Bonne journée
Gardez l’esprit ouvert !
Bonjour Martouf,
Je viens de découvrir ton excellent article, merci pour ton travail !
Cela fait quelques années, étant architecte passionné d’archéologie, que je suis le travail de J. Davidovits et de l’institut géopolymère.
Récemment, en faisant des recherches avec le mot clé »geopolymer » sur youtube, je suis tomber sur la chaine d’un jeune chercheur Allemand qui a expérimenté la réalisation d’un mur cyclopéen, type Sacsayhuaman, avec un mélange géopol-ymère.
L’hypothèse qu’il avance me parait très crédible, et notamment concernant l’explication de la présence des différentes aspérités sur les blocs, creux et bosses, voici la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Q-X6iDoqnZE&t=25s
On retrouve encore cette technique de nos jours dans la réalisation notamment de »voiles par passe » : http://www.tibl.eu/images/portfolio/zoom/03.jpg
Tout ça me parait bien explicite, mais je reste à ta disposition pour échanger plus en détail sur les réflexion que j’ai déjà pu avoir avec cette théorie et les réflexion que tu auras en découvrant comme moi cette technique simple.
Tu trouveras une deuxième vidéo, bien plus longue sur sa chaine youtube agni terra, qui explique le procédé chimique qu’il a utilisé, et c’est la que mon manque de connaissances en chimie me fait cruellement défaut 🙂
Par ailleurs, je viens de finir le dernier livre de J. Davidovits : »Ils viennent d’Amérique pour bâtir l’ile de Pâques », voir lien ci après : https://www.geopolymer.org/fr/news/livre-ils-viennent-damerique-pour-batir-lile-de-paques/
Si à l’époque ou tu as écrit cet article, le professeur Davidovits n’avait pas encore la réponse pour réaggloméré la roche volcanique, il semble avoir trouvé la réponse avec le Guano, en plus des acides précédemment évoqués.
Bref, un livre passionnant, qui prend en compte plusieurs paramètres pour arriver à justifier son hypothèse et notamment le paramètre culturelle
Au plaisir d’échanger avec toi,
Bonne journée,
Je garde l’esprit ouvert !!
Merci pour ces sources passionnantes !
C’est génial cette expérience de mur en géopolymère !
Merci beaucoup.
Ça semble tout à fait plausible. Me recherches m’orientent sur la pierre molle et pas forcément moulée. C’est mes expériences avec de l’argile qui me font penser à ça.
L’argile ça se travaille mou…. ça se façonne.. et ensuite hop, ça sèche ou mieux on le cuit… et ça durcit.
Quand on voit les vases égyptiens. C’est plus facile pour moi d’imaginer de la pâte à modeler que des moules.
La chimie me semble qq chose de simple à faire contrairement à des outils techniques. Mais après il y a toute une latitude de possibilités.
Merci pour cet apport.
Avec plaisir !
Concernant l’argile, j’ai découvert il y a quelque temps la société Argilus, dont le président est le même que la société Hoffmann Green Cement (Pionnier du béton géopolymère en France).
Les produits développés à base d’argile par cette société m’ont beaucoup intéressé et j’espère que cela t’intéressera aussi, d’autant plus si tu es déjà habitué à le manipuler.
Le produit « béton d’argile » me semble particulièrement séduisant : https://www.argilus.fr/produit/beton-dargile/
Par ailleurs, je m’intéresse depuis quelques jours aux constructions antiques des Zapotèques sur le site de Mitla (Oaxaca, Méxique), dont les murs sont étonnants.
Je cherche aussi à localiser l’emplacement et la nature d’un curieux mur de la civilisation Maya dont j’ai trouvé une image dans cette vidéo (à 9:35) : https://youtu.be/3fnoMAwlHdc?t=575
Voir aussi à 11:09 de la vidéo, des curieux moules anciens pour lesquels j’aimerais beaucoup en apprendre plus sur leur localisation. En quelle matière sont ils réalisées, de quel nature est la matière qui a laissé des traces marrons sur ces moules, correspondant probablement à la matière qui à été moulée.
Wouaah.. merci pour ces précieuses informations. Ces temps je joue aussi avec de l’argile. Il y a de l’idée….
Mais là on a encore des pistes supplémentaires. C’est fou ce qu’on peut faire avec ça. Et c’est tellement lowtech que ça correspond à ces civilisations anciennes.
les Zapotpques connais pas vraiment. Je vais regarder.
Pour le mur de la vidéo, on dirait des coups de taloche de maçon, ça ressemble à un mur moderne en crépit.
Pour les moules à 11:09 ça ressemble tellement à un atelier de poterie avec plein de moule sale… le brun je dirais que c’est de l’argile… mais les moules, c’est louche on dirait presque un cerceau en métal autour ? j’aurai dit que c’est du calcaire (ou platre) ça se taille facilement et permet de mouler le reste.
Dans mes initiations à la poterie, pour faire le fond des pots arrondi on prend un moule. C’est plus facile.
De plus en plus je pense qu’on a affaire a de la pierre mole du genre pâte à modeler et pas de la pierre moulée liquide comme on a l’habitude avec le béton. Il n’y a pas besoin de coffrage avec la pâte à modeler. Et l’argile est ce qui correspond le mieux.
Bonne journée
A la prochaine.
Bonjour, Je me suis toujours demandé pourquoi les extraterrestres et la lévitation étaient toujours mis de côté. Mais bon, je vous laisse vous dépêtrer dans toute cette glaise. Bon courage.
Je me suis toujours demandé l’utilité de ce genre de commentaires ? … vu que c’est vous qui l’avez écrit peut être vous pourrez nous renseigner ?
Merci
Bonne journée
En fait ca se fait très bien et très simplement les murs Incas (par exemple a Sacsayhuamán le mur-cyclopen-megalithe en photo ), si on prend l’hypothese que ce sont des sacs de ciments qui ont été entassés, et dont la peau du sac s’est dissoute (ou a disparu) au lieu d’imaginer des moules solides. On comprends mieux pourquoi on a l’impression que le sac degouline vers le bas et que certaines sacs se sont affaissés sous le poids d’autres.
Bonjour, merci pour votre commentaire.
En effet ça a du sens d’avoir des sacs empilés.
Je trouve l’idée intéressante. C’est ce que je me dis quand certains disent que ça n’a pas de sens les pierres moulées car on a pas retrouvé de coffrage.
Mais pour les bosses je vois moins comment c’est possible. Dans un sens ça peut être l’ouverture du sac et dans un autre c’est trop pointu pour que ça tiennent.
La viscosité du matériel doit être importante.
A méditer.
Bonjour,
Il y a quand même quelques éléments qui ne colles pas très bien avec la théorie des prépolymères :
Déjà, la logique voudrai qu’on utilise un module répétitif, pour économiser les moules.
La théorie du sac ne tiens pas non plus, les pierre ne serait pas aussi bien ajustées si on avait utilisé des sacs en coffrage perdu (et ça fait une sacrée consommation de sac) dont on a pas retrouvé la moindre trace.
Si les bloc avait été coulé en place (ce qui est, à priori, la chose la plus logique à faire) alors les joints devrait fusionner. C’est ce qu’on observe sur tous les matériaux moulés comme le béton (y compris dans les expériences de Davidovits).
Bref, ça fait quand même un paquet d’incohérences majeures vous ne trouvez pas ?
Bonjour,
Merci pour cet article, que j’ai lu en intégralité.
Concernant les bosses sur les pierres, j’ai une hypothèse.
Je suppose que la construction devait se faire le plus rapidement possible. Peut-on mouler la pierre suivante si la précédente n’est pas assez solidifiée ? Quand peut-on démonter le coffrage pour le réutiliser ?
Il faudrait avoir un témoin qui permette de répondre aux questions précédentes, cela accélérerai la construction, sans risquer de l’endommager ou de la fragiliser.
Les bosses sont donc peut-être ce témoin. Les zones avec beaucoup de témoin seraient alors des zones où la construction a été rapide. La rapidité dépendant également de l’approvisionnement des matières premières et de la quantité de matière à mouler disponible.
Bref, un simple supposition, que je souhaitais partager.
Merci encore pour le travail accompli sur ce site.
Bonjour, merci pour cette hypothèse. Ça vaut la peine de la partager, vu le peu de chose que l’on sait vraiment à propos de ce murs, tout est ouvert !
J’ai encore une autre page en vrac dans laquelle je pose du matos de travail. Si au besoin c’est utile, j’ai toute une collection d’image de ce genre de bosses, si ça peut aider à faire avancer la chose.
https://martouf.ch/crac/index.php?title=Bosses_des_murs_cyclop%C3%A9ens
Bonne journée
Bonjour ,
Je m’intéresse aux nouvelles sources d’énergie, et ces blocs en H de Puma Punku me font immédiatement penser à l’hydrogène. A votre connaissance existe-t’il d’autres blocs de par le monde ayant cette forme ?
Merci et bravo pour vos travaux , d’une grande curiosité et aussi d’une grande honneteté intellectuelle
BOnjour, Merci pour votre commentaire encourageant !
C’est le H qui vous fait penser à l’Hydrogène ? ou autre chose ?
Rationnellement parlant, ça n’a aucun sens voir par là un lien avec l’hydrogène.
Mais avec le sens… avec la langue des oiseaux ça prend du sens.
https://martouf.ch/2018/12/decodage-de-la-langue-des-oiseaux/
Pour la lettre H voici ce que j’ai mis sur ma page à propos de la langue des oiseaux.
H: Huis – Porte – Huit (le H est la 8ème lettre de l’alphabet) – Double carré – Hermès – Hermétique – Lien Haut bas – Cadre de porte – Intermédiaire – Poumons – Respiration (H aspiré… Inspiré !) – Pont.
La rune Hagalaz ᚺ ressemble étrangement à un H et c’est la rune qui débute l’ætt de Heimdall. Ce dernier est le gardien du pont Bifröst qui relie Ásgard et Midgard. Le monde des Hommes (les Terres du milieu) et le monde des Dieux. (D’ailleurs on trouve des étranges statues en H à Puma Punku, à Gobekli Tepe… C’est la forme des pylônes des temples égyptiens et des façades de catHédrale) . Une Hache, cogné, cognaissance….
On a la notion de porte Huis, et de Pont.. tout comme les ponts hydrogène qui sont très courant dans les liaisons moléculaires.
Sur la base des piliers en T de göbekli tepe on voit des H….
https://martouf.ch/wp-content/uploads/2018/11/comparaison-H-bloc-de-pierre-gobekli-tepe-et-puma-punku.jpg
Bonne quête.
Bonjour,
Merci pour cet article passionnant. Je trouve l’idée des pierres moulées très pertinente. L’idée des pierres moulées est particulièrement pertinente et m’a fait réfléchir, bien que je rencontre quelques difficultés à l’appliquer au cas du granite. Cela m’a immédiatement rappelé les grottes de Sudana en Inde, creusées dans le granite, où le moulage n’ai pas envisageable, mais plutôt une technique de taille de pierre d’une incroyable précision et planéité parfaite, laissant un mystère non résolu.
Revenons maintenant aux pierres moulées, une notion qui me séduit. Mais restons ouvert !
Ce qui m’interpelle surtout, c’est la récurrence de cette technique aux quatre coins de la planète à une époque où les voyages en avion étaient rares. Cela soulève deux possibilités intrigantes : soit il y avait des bâtisseurs qui ont eu spontanément la même idée et une connaissance profonde des propriétés minérales de leur région de manière iné, sans subir l’influence culturelle, linguistique, climatique, géographique ou de matières premières, soit nous devons envisager l’existence de bâtisseurs qui non seulement maîtrisaient l’art de la construction cyclopéenne, mais aussi avaient les compétences en navigation pour traverser les océans et transmettre leur technologie. Avez-vous des réflexions à partager concernant cette hypothèse ?
Je souhaite également explorer une autre idée. Y a-t-il des édifices qui pourraient être interprétés comme des prototypes ou des essais ? Il est peu probable que les bâtisseurs aient réussi du premier coup, ils ont probablement dû réaliser de nombreuses tentatives avant de parvenir à la construction finale de murs ou de temples moulé. Ces essais auraient pu être soumis à des contraintes sismiques, les forçant à revoir leur copie et à s’adapter pour finalement mettre au point une méthode de construction résistante aux séismes.
Je vous remercie à l’avance pour vos réponses et réflexions sur ces questions.
Cédric
Bonjour Cédric,
La question est que vous soulevez est très intéressante, et je me la pose depuis un moment.
Je pense que les deux hypothèses sont vraisemblables, c’est-à-dire, soit, les savoirs se sont transmis entre les peuples et à travers les océan, soit, ils ont pu faire les mêmes découvertes à différents endroits et différentes époques, ce qui est souvent avancé par les archéologues pour répondre à des personnes qui font remarquer des similitudes dans des symboles ou dans la composition architecturale entre les différentes civilisations anciennes.
Concernant cette dernière hypothèse, dans mes différentes lectures sur ce sujet, il y a un auteur qui a très bien interprété cela et je me permet de le cité ci-dessous : « On a vu précédemment, que Pline observe (lib. VII, cap. LVI), de même que Juvénal, qu’avant que les deux frères Euryalyus et Hyperbius, eussent établi en Grèce des briqueteries, et bâti des maisons en briques crues, les hommes vivaient comme des troglodytes dans les antres de la terre.
Ce rapport, qui est confirmé par plusieurs historiens, peut, je crois, nous conduire à connaître de quelle manière les premiers hommes ont appris à faire de la chaux, et comment et à quel usage ils pouvaient l’employer.
En effet, renfermés dans des cavités humides, et privés des ustensiles que l’industrie n’avait pas encore imaginés, ils n’avaient, comme on le voit quelquefois dans nos campagnes, pour foyers et pour chenets, que des pierres entassées les unes sur les autres avec de la terre grasse ou de l’argile, et qui étant brûlées par le feu journalier qu’exigeaient l’insalubrité du lieu et l’apprêt de leur subsistance, devaient à la longue se convertir en chaux, tandis que la terre grasse qui en faisait la liaison, devait au contraire acquérir de la consistance.
La nécessité de changer de temps en temps ces pierres, déterminait sans doute à jeter dehors, avec les cendres inutiles, celles qui, étant calcinées, ne pouvaient que nuire dans ces sombres habitations. Alors, ces pierres exposées à la pluie, et mouillées comme par aspersion, devaient nécessairement se décomposer, tomber en poudre, se confondre avec les cendres, la terre cuite et le sable, et former des croûtes qui, avec le temps, se durcissaient, de même qu’on l’éprouverait s’il venait à pleuvoir sur une pierre de chaux qu’on aurait posée sur du sable.
Tel fut, suivant les apparences, le procédé de la nature, qui apprit aux hommes le parti qu’ils pouvaient tirer de l’argile, des pierres calcinées, du sable, des cendres et de la poudre de pierres. Et l’on pourrait croire que ce fut en mettant à profit cette découverte, qu’ils parvinrent à fabriquer, avec ces seules matières, des briques cuites et des briques crues dont ils bâtirent leurs premières maisons, et successivement des villes, des temples, des palais, et tant d’autres monuments qui, quoique détruits par les guerres, nous offrent encore des vestiges que les siècles ont respectés.
Cette hypothèse, fondée sur la vraisemblance, présente un procédé qui justifie la manière de préparer la chaux, indiquée par les auteurs anciens, de même que l’emploi de cette matière dans la composition des briques crues ou pierres factices, dont j’ai traité dans ce mémoire. »
(Mémoire pour servir de suite aux Recherches sur la préparation que les Romains donnaient à la chaux – Julien Pierre de la Faye – 1778)
Les livres de cet auteur explique d’ailleurs très bien toute cette hypothèse de construction, et la manière de le reproduire, c’est ce que j’ai lu de plus pertinent sur le sujet.
Bien cordialement,
Merci pour ces commentaires.
Je vois qu’il est mentionné les séismes. Là je pense avoir trouvé une piste intéressante.
J’ai fait une explication en vidéo par ici.
https://www.youtube.com/watch?v=W7R4C0mY3Mg
#stonehenge est une enceinte sonore. La #pyramide de khéops et sa chambre résonne avec des dimensions qui sont en lien avec la gamme naturelle.
Blaauboschkraal en afrique du sud est un lieu qui résonne des ultrasons.
L’hypogée de Hal Saflieni a Malte a des propriétés sonores.
Les chambres de Barabar on une fréquence commune de 34,4Hz un de mode d’onde stationnaire avec une longueur d’onde de 10m.
Il semble bien que d’anciens sites archéologiques et cathédrales sont en fait des machines à capter des ondes sismiques.
Ce qui explique le fait que ces sites sembles conçu pour résister aux séisme, et surtout posé sur des failles, des lieux fragiles.
Ce qui explique une orientations sur les points cardinaux et sur des alignements astronomique. Il est connu que les alignements des astres font bouger la Terre par gravité. Les marées d’équinoxes montrent également que ce sont les plus forte, donc il est logique que beaucoup de lieux mystérieux soient alignée sur les équinoxes, ces moment forts en terme de gavité.
La géolocalisation n’est pas non plus anodine. On a des sites mégalithiques posée sur des modules liée au nombre d’or. Ce qui peut s’expliquer suivant la propagation des ondes sismiques qui ont des modes d’onde stationnaire.
Les particularités géologiques locales permettent parfois une imprécision un léger décalages entre des sites.
Il est ainsi possible qu’un phénomène global lié à la planète soit ressenti un peu partout, même par des gens qui ne communiquent pas ensemble. Ainsi on a une explication sur la localisation des sites. Mais il est vrai, qu’il semble y avoir un savoir faire commun aux 4 coins du monde….
A creuser… à méditer…
Concernant le savoir faire des bâtisseurs sur les différents continents: si on se réfère aux écritures et aux découvertes archéologiques, on peut percevoir que Joseph d’Égypte et le peuple de l’Exode étaient de grands bâtisseurs. Et même bien avant, avec la Tour de Babel par exemple.
Le livre de mormon (à lire online) explique que des familles du temps de la Tour, ainsi que du temps avant la destruction de Jérusalem vers 600 avant JC, ont voyagé sur les mers et ont donc pu exporter ce savoir faire sur d’autres continents. A suivre… mais tout semble s’accorder avec une certaine ouverture d’esprit.
Bonjour Jean-Michel,
Votre remarque est intéressante et me rappelle le livre de Joseph Davidovits : « De cette fresque, naquit la bible », dans lequel il explique ses recherches sur Joseph le patriarche, qui serait selon lui Amenhotep fils de hapou, parfois appelé Aménophis en Grec ancien.
Il fait également référence aux différents exodes des Ubrus et des Urubs, depuis l’Egypte vers le Nord et le Nord-Est, à cet époque. Il serait intéressant d’essayer de faire des liens avec le livre que vous évoquiez.
Bien cordialement,
Bonjour,
je pense que les pierres ont été moulées sur un plan horizontal.
De la même façon que, quand on voit une ossature bois on sait quels bois ont été posés en premiers, si on fait la même chose avec les pierres de Saqsaywaman, on s’aperçoit que les première sont celles du haut.
https://www.facebook.com/photo/?fbid=10159869667455906&set=a.434112115905
https://www.youtube.com/@Cave-a-lier
https://www.facebook.com/photo/?fbid=10159873313410906&set=a.434112115905
Cordialement.
Suite au film Grande Pyramide K 2019 – du Réalisateur Fehmi Krasniqi, qui m’a interpellé… avec sa théorie sur les pierres moulées, je viens de découvrir cette page et votre site fort bien documenté et vous remercie pour votre formidable travail d’information et de synthese !
par contre pour la fonte des pierres je n’ai pas trouvé ou su trouvé plus de détails sur la technique utilisée … le film parle de lentille solaire que Davidovits réfute .
Merci pour ce commentaire et ce compliment.
J’aime les synthèses 😛
A propos de la théorie de Fehmi Krasniqi, je ne pense pas qu’elle soit valable.
On a bien retrouvé des lentilles optique en égypte. Mais toute petites. A peine utilisable pour faire un instrument d’optique. C’est toujours controversé.
Mais c’est certain que l’on a rien d’aussi gros que dans son film.
De plus, ce qui est franchement rédhibitoire c’est le fait que le granite fondu, ça a tendance à se vitrifier. Ça ne marche pas !
En revanche ce qui est troublant, c’est que d’une manière générale on retrouve le même genre de roches de base dans de l’argile que dans du granite !!
… et les égyptiens étant un peuple de potier, avec en plus le dieu Khnoum…. la poterie c’est connu, ça se façonne, ça durcit au soleil… ou encore mieux à la cuisson.
La chimie est accessible et ne laisse pas de trace d’outil.
Donc là on peut raisonnablement penser à une pierre « molle ». Par forcément coulée, pas moulée à partir de liquide, mais façonnée.
Pas plus tard qu’hier Joesph Davidovits a présenté un nouveau type de géopolymère, d’où le fait que j’ai compléter l’article ce matin pour en parler.
Là on s’approche de la clé de tout ceci. On commence à connaitre les bonnes techniques pour recréer ce qui semblait simple il y a 3000 ans… et pas depuis.
Donc voilà… gardons l’esprit ouvert.